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Citations de Ernest Hemingway (1278)


Mâche bien, pensait-il; tires-en tout le jus. C'est certain qu'avec un peu de sel et du citron, ça aurait meilleur goût.
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Mais aucune de ces cicatrices n'était récente. Elles étaient aussi vieilles que des érosions dans un désert sans poisson.
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Les juges avaient ce beau détachement, cette dévotion à la stricte justice des hommes qui dispensent la mort sans y être eux-mêmes exposés.
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" C'est pas parce que tu crevais de faim que t'as tué ce poisson-là, se dit-il. Ni pour le vendre. Tu l'as tué par orgueil. Tu l'as tué parce que t'es né pêcheur. Ce poisson-là tu l'aimais quand il était en vie, et tu l'as aimé aussi après. Si tu l'aimes, c'est pas un péché de l'avoir tué. Ou c'est-y encore plus mal ? "
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C'est la seule dame que je connais qui soit aussi charmante quand elle est ivre que quand elle ne l'est pas.
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Pourquoi est-on né , si ce n'est pas pour s'aider l'un l'autre?
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Quand je cessai de m’intéresser professionnellement aux courses, je me sentis heureux, mais j’avais conscience d’un vide en moi. J’appris à la même époque, que tout ce qu’on abandonne, bon ou mauvais, laisse un sentiment de vide. Mais si c’était quelque chose de mauvais, le vide se comblait tout seul. Dans le cas contraire, il fallait trouver quelque chose de meilleur pour refaire le plein. 
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Couché sur le dos, il vit la patrouille fasciste des trois Fiat, minuscules, brillants,,rapides à travers le ciel de la montagne, volant dans la direction d'où Anselmo et lui étaient venus la veille .(...) le ciel était à présent rempli du ronflement martelé des moteurs.(...) Ces trois-là étaient des bombardiers bimoteurs Heinkel 111. (...) Le ronflement, prenant de l'ampleur, devint un fracas plus sonore que jamais et neuf nouveaux bombardiers légers Heinkel approchèrent par échelons fendant le ciel.
(...) ..Robert Jordan compta quinze Fiat échelonnés comme un vol d'oies sauvages par groupe de trois en forme de V.(...)
Cette concentration d'aviation est de très mauvaise augure..
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[…]  Il y avait tant d’arbres dans la ville, que vous pouviez voir le printemps se rapprocher de jour en jour jusqu’au moment où une nuit de vent chaud l’instillerait dans la place, entre le soir et le matin. Parfois d’ailleurs les lourdes pluies froides le faisaient battre en retraite et il semblait qu’il ne viendrait jamais et que ce serait une saison de moins dans votre vie. C’était le seul moment de vraie tristesse à Paris, car il y avait là quelque chose d’anormal. Vous vous attendez à être triste en automne. Une partie de vous-même meurt chaque année, quand les feuilles tombent des arbres dont les branches demeurent nues sous le vent et la froide lumière hivernale ; mais vous savez déjà qu’il y aura toujours un printemps, que le fleuve coulera de nouveau après la fonte des glaces. Aussi, quand les pluies froides tenaient bon et tuaient le printemps, on eût dit la mort inexplicable d’un adolescent.
Et même si le printemps finissaient toujours par venir, il était terrifiant de penser qu’il avait failli succomber.
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C’est dans cette chambre que j’appris à ne pas penser à mon récit entre le moment où je cessais d’écrire et le moment où je me remettais au travail, le lendemain. Ainsi, mon subconscient était à l’œuvre et en même temps je pouvais écouter les gens et tout voir, du moins je l’espérais; je m’instruirais, de la sorte ; et je lirais aussi afin de ne pas penser à mon œuvre au point de devenir incapable de l’écrire. En descendant l’escalier, quand j’avais bien travaillé, aidé par la chance autant que par ma discipline, je me sentais merveilleusement bien et j’étais libre de me promener n’importe où dans Paris.

Si je descendais, par des rues toujours différentes, vers le jardin du Luxembourg, l’après-midi, je pouvais marcher dans les allées, et ensuite entrer au musée du Luxembourg où se trouvaient des tableaux dont la plupart ont été transférés au Louvre où au Jeu de Paume. J’y allais presque tous les jours pour les Cézannes et pour voir les Manets et les Monets et les autres Impressionnistes que j’avais découverts pour la première fois à l’Institut artistique de Chicago. Les tableaux de Cézanne m’apprenaient qu’il ne suffirait pas d’écrire des phrases simples et vraies pour que mes œuvres acquièrent la dimension que je tentais de leur donner. J’apprenais beaucoup de choses en contemplant les Cezannes mais je ne savais pas m’exprimer assez bien pour l’expliquer à quelqu’un. 
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- Poisson, dit le vieil homme, il va bien falloir que tu meurs. Faut-il que je sois tué, moi aussi ?
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A présent, seul et hors de vue de la terre, il était amarré au plus gros poisson qu'il eût jamais vu.
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POÈMES À MARY

Car le soir à présent, seul parce que je le veux bien,
Je regarde tourner l’aiguille de l’horloge électrique
Qui avance par saccades vers l’heure
Où elle viendra,
Faisant tourner doucement la clé que j’ai laissée dans la serrure,
Disant : « Est-ce que je peux entrer ? »
Entrant avec sa petite voix, et charmante
Pour la main et pour l’œil
Et elle vous remet en place le coeur qui ne l’était plus,
Et elle guérit toute solitude
Et apporte
Tout ce que nous avions laissé sur le bateau.
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Mais l’homme ne doit jamais s’avouer vaincu, dit-il, un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu.
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J’ai dit au gamin que j’étais un drôle de bonhomme, dit-il. C’est le moment ou jamais de le prouver.
Qu’il l’eût prouvé mille fois, cela ne signifiait rien. Il fallait le prouver encore. Chaque aventure était nouvelle. Dans l’action, le vieux ne pensait jamais au passé.
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Non, la sagesse des vieillards c’est une grande erreur. Ce n’est pas plus sages qu’ils deviennent, c’est plus prudents.
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On ne peut se rendre compte du temps que l’on passe dans une rivière, quand le courant est rapide. Le temps semble très long et il est peut-être très court.
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A la tête des pays, il y a une classe qui est stupide et qui n’comprend rien et qui n’pourra jamais rien comprendre. C’est à cause de ça que nous avons cette guerre.
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Dans le petit jour de l'aube, sur le lac, assis à l'arrière du bateau, où son père ramait, il se sentait tout à fait sûr de ne jamais mourir.
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Ne t’en fais pas. Tu as toujours écrit jusqu’à présent, et tu continueras. Ce qu’il faut c’est écrire une seule phrase vraie. Écris la phrase la plus vraie que tu connaisses.
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