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Critiques de François Froideval (149)
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 1 : L..

Comme d'habitude en matière de bandes-dessinées sur l'héroïc-fantasy, mon mari emprunte à la médiathèque, les lit et moi je lis derrière. Etant lui-même un fin connaisseur en la matière, je dois avouer que je ne suis pas toujours et n'apprécie pas ce genre de lecture à sa juste valeur mais bon, il en faut pour tous les goûts. De plus, je sais parfois reconnaître mes erreurs de jugements et trouver certaines qualités dans les ouvrages qu'il a aimés.



Ici, le lecteur rencontre un jeune homme un peu perdu, sans nom, bien vite baptisé Wismerhill par celui qui deviendra son ami et son maître d'armes, Pile-ou-face. Nos deux compagnons ne vont pas tarder à rejoindre l'armée du terrible Ghorghor Bey et ensemble, ils vont s'engager dans une guerre contre les armées de l'Empire. Cependant, en dépit des qualités guerrières de chacun des deux camps, il ne faut pas oublier que le seul maître de leurs destinées respectives est une puissance supérieure appelée "L'Oracle". Ce que l'Oracle a dit ne peut que se réaliser donc si vous voulez savoir lequel des deux camps l'emportera, entre celui de l'obscur et celui de lumière, je ne peux que vous recommander la lecture de ce premier tome (pour commencer) et de tous ceux qui suivent et constituent "Les chroniques de la lune noire".



Un graphisme bien travaillé mais une histoire un peu difficile à suivre à mon goût, ce qui ne m'empêchera de lire le second tome. Pour la suite, on verra bien...
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 1 : L..

Il m'arrive de flâner dans le coin des BD. Comme je n'y connais pas grand-chose, en général, j'emprunte ce qui est sur le présentoir. Ce fut le cas pour "Le rêve de Dali" et ce ne fut pas une réussite. Quant à celui-ci, choisi par moi, ce n'est carrément pas une réussite non plus. Couleurs criardes, violence etc. Premier de la série, mais dernier en ce qui me concerne.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 2 : L..

Notre petite troupe s'agrandit. A cette dernière et à la tête de laquelle se trouve notre héros, Wismerhill, vont se rajouter un valeureux samouraï, un géant un peu bête mais attendrissant qui n'est en réalité âgé que de 7 ans (oui, il faut vous dire qu'il a été victime d'une mauvais sort) et sa sœur jumelle. Nos camarades, renforcés pas cette nouvelle alliance, sont toujours aussi décidés à aller au bout de leur quête, à savoir se rendre auprès du grand Oracle.

Pour ce faire, ils devront affronter de nombreuses épreuves, et notamment celle d'affronter un dangereux dragon. Pour Wismerhill, qui a reçu l'immense don de pouvoir entendre les vents et d'être guidé par eux, cela ne sera en réalité qu'une pure formalité. Cependant, des forces obscures planent sur eux, tout comme celles de la lumière, à savoir les forces de l'Empire, qui les guettent de loin et sont bien décidés à ne pas les laisser filer...



Un ouvrage toujours aussi bien travaillé graphiquement mais dans lequel, j'avoue me perdre toujours un peu. Je crois que j'aurais nettement préféré testé le jeu de rôle ou pourquoi pas, le jeu de plateau...A voir ! Quant à vous, je vous conseille néanmoins la découverte de des chroniques, qui comme me l'a répété maintes fois mon mari (entre autres) fait office de référence en matière d'héroïc-fantasy.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 1 : L..

Trouvée chez mon bouquiniste, le titre m'a plu. Bon, mon bouquiniste étant à Lyon et moi à l'opposé, je n'ai pas pu le feuilleter, sans quoi je crois que je ne l'aurais pas pris...



En effet, les dessins sont très anguleux et un peu fouillis, peu esthétiques, pas vraiment ma tasse de thé. Par contre ils sont très colorés et attirent l'oeil, ce qui fait que j'ai fini par m'y habituer, voire même par apprécier, tout arrive !



J'ai bien aimé. On n'y comprend pas grand chose et on ne sait pas où on va, mais les personnages sont sympas, la fantasy est bien présente à plusieurs niveaux (magie, démons, etc). Je ne vais pas m'étendre pour pas spoiler, mais on se demande "qui" est "Petit", et c'est pas dans ce tome 1 qu'on a la réponse, forcément. Je ne sais pas trop si je vais continuer, j'en ai déjà trop en court, mais si ça vous botte, sachez que cette série (qui date, maintenant) est dispo en intégrales, ce qui est beaucoup mieux ! ;-)
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Les Arcanes de la lune noire, Tome 3 : Pars..

Tans pis si j'ai commencé la lecture de cette série par le troisième tome, il pourrait ainsi se suffire à lui-même. Je n'ai pas été frustrée de ne pas avoir lu les deux tomes précédents, tout comme je ne le serai pas si je ne lis pas les suivants. En réalité, si je me suis aventurée dans une telle lecture (vers laquelle je ne me serais peut-être pas aventurée de moi-même), c'est parce que mon mari venait de le lire et que je me suis dis, "Bon, pourquoi pas ?".



Ici, le lecteur s'aventure dans une sorte de copie de la légende arthurienne, avec en bonus, des orques, des. trolls et des géants. Le seigneur Willhem de Syzygie va entreprendre, grâce à l'aide des géants, la construction d'une ville qui sera réputée comme étant imprenable et qui, surtout, fera bien des envieux : la ville d'Aurore. C'est quelque temps avec l'entreprise de ce projet titanesque que naquit son fils unique, Parsifal qui, si au contraire de son père, s'il ne rêvait pas de projets de grandeurs, avait au moins acquis une qualité non-négligeable : celle de toujours tenir ses paroles et de vouloir sans cesse se battre contre l'injustice et en faveur des peuples opprimés. Cette qualité-là, et le lecteur s'en rend rapidement compte dans cet ouvrage est d'une grande valeur mais Parsifal doit également sa sagesse, et surtout sa force, à "l'épée sainte" qui s'est révélée à lui dès son plus jeune âge et va lui être d'un grand secours dans toutes ses entreprises. Tiens, tiens, cela ne vous rappelle rien ?



Un ouvrage aux graphismes extrêmement bien travaillés et qui plonge le lecteur dans un monde d'horreurs et de guerres avec, cependant quelques petits passages attendrissante et remplis de sagesse. A découvrir !
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666, tome 1 : Ante demonium

666, une bd manichéenne ?



Certes, en apparence, cette série, dessinée par Tacito et scénarisée par Froideval, met en scène la guerre entre les forces du bien et les hordes démoniaques issues de l'Enfer. Le pitch est relativement simpliste : une conjonction astrale, inédite depuis des siècles, permet la superposition de la dimension infernale avec la nôtre. L'armée des enfers, composée de démons tous plus moches les uns que les autres, est envoyée sur Terre par Lucifer pour... et bien vous imaginez que ce n'est pas pour faire du commerce, ni du tourisme. Papounet charge sa fille, Lilith, de mener l'assaut, qui voit dans cette mission une occasion de faire ses preuves. Le Vatican, pour faire face à la menace, envoie le prêtre Carmody qui est un mix entre Chuck Norris et Clint Eastwood, à la sauce catho.



666, vous l'aurez compris, est d'abord "un gros délire", une bd à prendre au second degré, avec pas mal de scènes gores et quelques scènes érotiques. Bref, c'est l'équivalent, en bd, d'une série B, voir Z. Pour revenir sur l'aspect manichéen, il me semble qu'il n'existe que sur le papier. Certes les forces du mal sont fidèles à leurs "principes" et à leur nature (destruction, asservissement, perversion, luxure). En revanche celles du bien sont plutôt maltraitées par l'auteur car présentées, dès le départ, comme corrompues ou perverties (politiciens corrompus, journaliste "prête à tout" pour un scoop, militaire insensible et lâches...) Il n'y a guère que Carmody qui tienne la route, encore qu'il soit très en marge des canons habituels du prêtre. Mais à situation exceptionnelle, homme exceptionnel non ? Ainsi, plutôt qu'à la lutte entre le bien et le mal, nous assistons à la guerre entre deux formes de mal : l'une hypocrite et insidieuse et l'autre directe et agressive.



En résumé, 666 est une série purement divertissante, plutôt réservée à un public adulte, et qui ne prétend à aucun moment s'occuper de nos neurones.
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Les chroniques de la lune noire, tome 21 : ..

Tome 21 des Chroniques de la lune noire.



La grande, grande bataille entre l'empereur Wismerhill et ses alliés contre tous les démons de l'enfer.



Et, c'est parti ! Des combattants de tous genres contre les démons de l'enfer qui ne peuvent mourir.



Une bataille d'une envergure difficile à imaginer, mais c'est aussi le cas pour le scénariste qui en vient à utiliser plusieurs deus ex machina pour s'en sortir. Ce qui fait que l'on se sent peu impliqué tellement plusieurs retournements sont organisés avec le gars des vues.



Qu'à cela ne tienne, j'ai aimé malgré ma déception.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 4 : Q..

Excellente série fantastique que j'ai découverte il y a peu . J'ai beaucoup aimé Wismerhill ,le héro et sa joyeuse bande d'amis ...l'action et l'humour se mêlent dans un univers tout à fait original dans lequel les pires créatures ne sont pas forcement celles qui sont le plus repoussantes...dragons, nains ,dieux et humains se côtoient et se déchirent . Qui prendra le pouvoir ? L'Empereur ou la Lune Noire ,qui semble avoir d'obscures objectifs ? Et quels choix fera Wismehill entre les deux ,quelle est cette prophétie qui le concerne ? Quatorze tomes pour répondre à ces questions ,ils ne sont pas tous de la même qualité mais dans tous les cas c'est vraiment une superbe série que je vous conseille si vous aimez le genre !!
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Chroniques de la Lune Noire, tome 1 : De gu..

Les Chroniques de la Lune Noire occupent une place à part tant dans ma bibliothèque (vu le volume physique de la série…) que dans mon parcours de lecteur.

Embarqué que j'ai été dès la première heure sitôt paru le Signe des Ténèbres au siècle dernier, cette saga au long cours m'a vu grandir. 1989-2021… Trente-deux ans que ça dure, presque autant qu'un fils de Dieu…





Le premier point positif de cet appel du général de Gueules aura été d'avoir su créer une attente. La même attente que quand j'avais une quinzaine d'années et que je guettais les sorties BD en trépignant comme un berserker qui vient de bouffer la moitié de son bouclier.

Attente en termes de sortie, attente aussi en termes de retrouvailles. Avec les personnages, l'univers, l'histoire, l'ambiance des Chroniques, et avec le plaisir éprouvé a long time ago quand j'ai découvert tout ça.

Si le plaisir des retrouvailles est on ne peut plus subjectif et variable d'un lecteur l'autre, il n'en passe pas moins par un critère tout ce qu'il y a d'objectif : le prisme de l'adaptation.





De Gueules suit une démarche de transcription : transformer le combo dessin-texte en texte tout court. Si l'exercice peut sembler facile, vu que tout le contenu est préexistant et qu'il n'y a qu'à se baisser pour le ramasser, encore faut-il, au-delà de la lettre, en restituer l'esprit. Savoir se réapproprier l'oeuvre tout en lui restant fidèle, dans un cadre défini qui est autant un garde-fou qu'une prison, avec en prime la difficulté de passer le cap du changement de média, puisque, pour une même histoire, on ne raconte pas la même chose et surtout pas de la même façon dans un roman, une BD, un film, une pièce radiophonique ou un spectacle de mime.

Pari réussi pour de Gueules, qui s'impose comme une excellente adaptation. On retrouve tous les éléments en dur de la bande dessinée (personnages, lieux, événements), baignant dans le même état d'esprit que celui des tomes concernés (Le Signe des Ténèbres, le Vent des Dragons et La Marque des Démons), avec du sombre, de l'épique et du potache. le roman se montre très conforme à la BD, logique quand on sait que Froideval ne s'est pas contenté de céder les droits d'adaptation et de partir ensuite siroter des cocktails sur une plage des Bahamas en mode “après moi le Déluge et démerdez-vous”. Son nom sur la couv' n'est pas là pour faire joli ; d'après mes sources, le gars François est partie prenante du bousin, impliqué jusqu'au cou, et c'est à lui que revient le final cut. Donc si vous avez peur que le roman ne corresponde pas à la BD, vous pouvez arrêtez de trembler dans vos caleçons et être rassurés : 100% fidèle, à défriser la barbe de Castro.





De Gueules, c'est ça : du dessin textualisé, le degré ultime de l'art ASCII. Debats a su restituer l'univers et l'ambiance, reprendre ce qu'il fallait des textes originaux (dialogues et narration), convertir sans l'appauvrir le dessin en texte, ajouter du liant, des détails par ci, des noms par là pour certains PNJ anonymes dans la version de base, bidouiller les changements nécessaires pour qu'ils fassent sens sans être trop désarçonnants pour les briscards, assaisonner le matériau des trois premiers tomes en piochant des éléments dans la préquelle (En un jeu cruel) et dans la série dérivée des Arcanes de la Lune Noire.

Donc bien fichu. Et pertinent. Parce que juste bien fichue, la démarche n'aurait aucune espèce d'intérêt pour n'être qu'une bête redite. Là, dans la façon de procéder, le roman ne se limite pas à un simple produit dérivé, il propose une autre façon de raconter la même histoire, conforme au canon mais avec sa personnalité propre. Il existe à la fois en parallèle à la bande dessinée – dont il reprend l'ADN, le squelette et l'essence – et en soi – puisqu'il est complet et qu'on en sort sans avoir l'impression qu'il manque quelque chose.





Alors sauf à être de mauvaise foi ou à passer à côté de la dimension spécifique de l'adaptation (spoiler : y a pas d'images), les lecteurs de la BD s'y retrouveront avec ce roman, à la fois pareil et différent.

Pour ma part, le kif a été le même qu'il y a trente ans. Plaisir des retrouvailles avec Wismerhill, Pile-ou-Face, Feidreiva, Ghorghor Bey… plaisir de revoir germer comme au premier jour les manigances de Haazeel Thorn, Greldinard, Urmacht, Fratus Sinister… plaisir renouvelé de suivre pour la douze millième fois le destin des uns et des autres, même si je sais déjà comment ça va se terminer pour chacun d'entre eux (l'empereur Haghendorf finira assassiné par Frodon avec le chandelier dans la bibliothèque de Poudlard).

Seul défaut de ce bouquin, je ne trouve rien à lui reprocher, pas moyen de pousser un coup de Gueules. Mais comme je viens de placer mon calembour à deux ronds cinquante, l'absence de faute est pardonnée.





Chronique beaucoup plus complète et beaucoup plus drôle sur le blog (lien ci-dessous).
Lien : https://unkapart.fr/les-chro..
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 15 : ..

J'ai acheté ce 15ième album par curiosité.

Et pas de regret, Froideval part sur une nouvelle base pour faire vivre son personnage fétiche (!?) en réinventant un monde et une histoire.



Nous avions laissé Wismerhill savourer sa victoire contre la Lune Noire. Mais cette victoire eut un prix : celle de la destruction du monde. Les éléments se déchaînèrent et le chaos rasaient toutes choses et toutes vies.



Seul un exode vers un autre monde permettait aux rares survivants de ne pas être confrontés à cette fin du monde. Pour la survie des quelques êtres, Wis ouvre le passage permettant l'accès à une autre planète.

C'est cette fin que nous proposa Froideval en 2008.



Dans cette "Terra Secunda", Froideval nous narre la suite des aventures de Wismerhill et de ses amis. Après tout pourquoi pas, certains lecteurs se seront senti désoeuvrer à la perte de la série. Nous avons donc un scénario bien construit, intéressant.



Les peuples de "Terra prima", on allons appeler l'ancienne terre comme cela, sont bien arrivés sur cette nouvelle terre. Douze civilisations ont survécu, douze civilisations différentes qui doivent tout construire afin de survivre. Wismerhill, en bon souverain, privilégie l'agriculture et le commerce. Methraton réunit les douze nations afin de régler des points importants : la religion commune et la nomination d'un Empereur.

Wismerhill (par contrainte ou par stratégie) est nommé Empereur.



Mais sur Terra prima, Lucifer a survécu et prépare sa vengeance. Il ouvre une porte vers Terra secunda et l'envahit avec son armée démoniaque. Les douze se livre à un féroce combat et conclus par une victoire. Mais une autre menace rode.



Pour le moment, je disais donc que le 1er tome de cette 2ième saison, démarre bien, j'attends le T2.

Mais si Froideval décide de continuer la série.... qu'il le fasse.



Pendant que j'y pense. Ce nouvel album efface le T0 qui était une e(ho)rreur.
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Chroniques de la Lune Noire, tome 2 : De Si..

« De Sinople » est après « De Gueule », le second tome des adaptations des « Chroniques de la Lune noire » la BD éponyme.





C’est une suite directe, nous commençons l’aventure exactement la où nous l’avions laissé dans le tome précédent, il vous faudra donc lire le premier roman avant pour tout comprendre.





Les personnages sont toujours aussi charismatiques (même si l’ont en a perdu un en route qui faisait parti de mes préférés), le personnage principal « Wismerhill » est de plus en plus puissant mais il perd aussi de son humanité à mon goût. Le voleur et le géant me font toujours autant rire, une nouvelle arrivée, une succube m’étais insupportable.





En ce qui concerne l’intrigue nous avons toujours autant d’action et d’aventure, de magie, de batailles également.





Le bestiaire incorpore maintenant des dragons !!





Les décors restent dans les classiques de la fantasy mais c’est normal vu que c’est adapté d’une bande dessinée qui commence à dater.





Je suis finalement moins convaincu par ce second tome, même si il est tout de même qualitatif, mon ressenti est aussi peut-être dû au fait que je sortais d’une lecture coup de cœur : Malice » et que « De Sinople » ne faisait pas le poids à côté.
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666, tome 1 : Ante demonium

Bon, de prime abord, cette BD, c'est franchement n'importe quoi, c'est limite inregardable.

Dans une dimension infernale parrallèle, Lilith, la fille de Satan, part en mission pour soumettre la Terre à une domination satanique.

Accompagnée d'une foule de démons plus répugnants les uns que les autres, elle s'attèle donc à une prise de pouvoir en s'assurant (de façon assez décousue au demeurant) le soutient de sociétés et de la Mafia.

Le seul recourt de la Terre est un exorciste qui tient autant de Juge Dredd que de Chuck Norris : le père Carmody, adepte de whisky, de gros flingues et de magasines cochons.

C'est franchement n'importe quoi, c'est mal écrit, c'est décousu, certaines scènes sont très gores, d'autres sont limites pornographiques et c'est truffé de grossièretés, de répliques pitoyables et de clichés.

Mais si on prend ça au second degré (au 4°degré même), c'est plutôt marrant...comme une très mauvaise série Z qu'on regarde quand même en ayant un peu honte.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 19 : ..

Voici le cinquième album de 'Terra Secunda", suite des aventures de Wismerhill sur une autre planète qu'il domine et colonise. Cet "Opus II" a déjà permis une série d'expériences graphiques intéressantes, autour des serpents et des formes ovoïdes qui leur sont associées. Le titre de cet album, 'Une semaine ordinaire", pourrait laisser craindre une panne d'inspiration du scénariste, et croire qu'il s'agit d'un album de remplissage, comme il y en a dans l'Opus I, parfois. Loin de là : la richesse des idées narratives et graphiques est grande et ce titre est ironique. Des scènes uniques en double page, parfois peu lisibles mais souvent grandioses, sont évitées ici au profit de découpages innovants mais plus lisibles. Les narrations sont multiples et j'avoue que j'avais oublié certains personnages (ou bien, il en apparaît certains ici pour la première fois ?) : ce volume va m'inciter à relire les précédents, puisque je suis cette Chronique depuis le début, avec ses hauts et ses bas. Enfin, des compliments et quelques réserves : le dessin et la couleur sont magnifiques ; les femmes incarnées en épées, les elfes sombres, sont de très belles idées graphiques qui justifient à elles seules que l'on poursuive la lecture de cette saga, tome après tome. En revanche, le manque délibéré d'unité de ton, la manie de l'humour à toutes les pages, en contrepoint des histoires plus sombres et tragiques, me semblent un parti-pris discutable. Les comparses, dotés d'une réelle épaisseur au début du cycle, ne sont plus là que pour la galerie, et la stature impériale de Wismerhill les occulte presque totalement : c'est dommage. Mais cet album est réellement très réussi et rattrape le précédent.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 8 : L..

Le Glaive de justice est le huitième tome des Chroniques de la Lune Noire de François Froideval (scénario) et Cyril Pontet (dessin). Haazeel Thorn intervient pour secourir Wismerhill dans la nécropole hantée. Un album typique de la série, grandiloquent mais néanmoins plaisant.
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Hyrknoss, tome 1 : Vive la France

L'idée de départ pouvait s'avérer séduisante. Nous avons un préfet français qui vient prendre possession d'une île anglo-normande qui passe sous le giron national suite à un traité à l'aube du XXème siècle.



La population ne lui fait pas un accueil triomphal : c'est le moins que l'on puisse dire ! Ce sont des gens plutôt bizarres. Tous les regards sont tournés vers la véritable maîtresse de l'île : une belle et jeune baronne pour le moins mystérieuse.



Il est question de rêves et de cauchemars dans une ambiance onirique. Le rythme est très lent. Les images sont bien ternes. La mise en cases me paraît ennuyeuse et point astucieuse. Sur la forme, ce n'est pas génial.



Je trouve que l'idée n'est pas bien exploitée car on va vite se perdre dans les méandres de cette île ou dans les rêves brumeux. L'enthousiasme du départ laisse place à un peu d'amertume. C'est ainsi. Je ne poursuivrai pas le voyage au-delà de ce premier tome...
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 7 : D..

De Vents, de Jade et de Jais est le septième tome des Chroniques de la Lune Noire de François Froideval (scénario) et Cyril Pontet (dessin). Fort de ses succès face à l'Empire, Wismerhill devient Grand Prêtre de la Lune Noire. Afin d'augmenter ses pouvoirs, il décide de se lancer avec ses amis dans l'exploration d'une dangereuse nécropole hantée. Un album typique de la série, grandiloquent mais néanmoins plaisant.
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Chroniques de la Lune Noire, tome 2 : De Si..

De Sinople démarre pile à la seconde où s’arrêtait son grand frère De Gueules. Comme suite directe, on ne peut pas faire mieux en termes de timing. Ce second épisode des Chroniques de la Lune Noire couvre en équivalent BD la toute fin du tome 3, le tiercé 4, 5, 6 et s’achève sur les premières pages du tome 7, le tout assaisonné de quelques petits emprunts aux Arcanes.





On prend les mêmes et on recommence ? Pas tout à fait. De Gueules organisait la mise en place du cadre, des factions et de leurs relations, et mettait en scène les rencontre entre Wismerhill et ses joyeux compagnons (Pile-Ou-Face, Feidreiva, Ghorghor Bey, Murata, Goum et Nasha), le tout avec pas mal de potacheries autour. Ici, on grimpe d’un cran dans la tension, avec la montée en puissance de Wis, les premières responsabilités seigneuriales, le choix d’un camp dans le panier de crabes de l’Empire, des pertes – lourdes – à encaisser. La fantasy picaresque s’oriente vers la dark fantasy, on n’est plus là pour rigoler. Enfin, si quand même, encore, parce que les notes d’humour et punchlines rigolardes, une des marques de fabrique de la BD, sont encore de la partie pour alléger l’ambiance.





Comme son prédécesseur, De Sinople respecte l’ADN de la série originelle. Tout y est, sauf le dessin (forcément, dans un roman, c’est pas trop le lieu pour les fantaisies graphiques). À la place des images, le texte offre quelques petites choses creusées davantage ici et là, sur les états d’âme des personnages, leur passé, leurs relations, autant de points laissés un peu de côté dans la BD. Des petits bouts scène en plus (la mégère de Garundel, la filature de Desdémone), d’autres plus développées (le remplacement des fenêtres bousillées tous les deux jours par Wismerhill – un de mes passages préférés dans le roman), des noms pour la kyrielle de personnages secondaires anonymes (maître Frédégon, entre autres), autant de changements minimes mais qui apportent au récit du corps, de la fluidité, des bouffées d’air entre les complots machiavéliques et les bastons titanesques… et qui justifient au passage la novélisation. C’est pas juste on prend les dialogues tels quels, on transforme les images en descriptions, et hop torché. Ici, le changement de format fait sens à travers les différences subtiles entre BD et roman, qui rendent les deux versions complémentaires. Mêmes décors, mêmes personnages, même histoire, même esprit, autre façon de raconter l’épopée.

À l’arrivée, l’adaptation est toujours aussi bonne qu’avec De Gueules, on change juste la couleur. De Sinople, c’est vert. Mais juste.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale V

La Prophétie n’annonce rien qu’on ne sache déjà et voit l’affrontement des anciens alliés, Whismerhill et ses compagnons versus la Lune Noire d’Haazheel Thorn.

Encore un changement de style dans le dessin de Pontet, plutôt sympa dans l’ensemble, même si le visage de Wis ressemble de plus en plus à celui d’un Michael Jackson gavé de McDo, réussissant l’improbable pari de paraître à la fois osseux et bouffi.

Comme d’habitude, la moitié du volume est consacrée aux préparatifs de l’affrontement et l’autre moitié à la bagarre. Ce qui est, comme d’habitude aussi, trop long dans les deux cas. Ce tome aurait dû être le dernier avec un découpage un tiers appel aux armes, un tiers baston, un tiers conclusion.

Je n’ai pas ressenti des masses de tension. D’une, on se doute bien que Whismerhill l’emportera sur Haazheel. De deux, la mort de tous ses compagnons (Shamballeau, Murata, Pile-ou-Face, Ghorghor, Hellaynnea) ne suscite aucune émotion, moitié parce qu’on les voit à peine depuis pas mal de tomes, moitié parce qu’on s’attend à une tripotée de résurrections pour les relever. De trois, l’intervention de Methraton en deus ex machina – enfin il sert à quelque chose après dix tomes à glander – torpille le caractère épique de la bataille. Quand tu as le “mage ultime” et ses pouvoirs de ton côté, tu triomphes sans difficulté ni gloire.

Un avant-dernier tome ni bon ni mauvais, qui se laisse lire sans atteindre les sommets qu’on était en droit d’espérer après des années à suivre les Chroniques. On se dit que c’est (encore) un tome de plus, qui s’étire (encore) un peu trop en longueur, et qu’il faudra (encore) patienter jusqu’au suivant pour avoir peut-être des réponses qu’on n’attend plus vraiment.





La Fin des Temps marque la fin de… la première saison et non pas de la série qui se poursuivra sans qu’on sache trop pourquoi.

À noter le coup marketing d’avoir sorti ce “dernier” tome sous trois couvertures différentes qui forment un triptyque (voir dessin plus bas dans l’article, avant la partie “Verdict”). Sinon, une couverture XXL sous forme de dépliant, ça aurait été bien aussi. Parce que, sérieux, qui va acheter trois fois le même bouquin ? Les fans ? En reste-t-il à ce stade de la saga ? Les lecteurs de la première heure sont usés depuis des lustres. Quand tu regardes les avis, les critiques, les discussions sur les forums, beaucoup ont commencé à s’essouffler à partir des tomes 6, 7 ou 8 et n’achètent plus les Chroniques que pour avoir le fin mot, sans grande conviction. La lassitude et la déception ont accompli leur œuvre. Quand on en arrive limite à se forcer pour investir dans une BD en craignant un autre tome poussif, c’est pas pour acheter trois fois la même juste pour la couv’ !

Qu’y a-t-il de beau sous cette couverture à géométrie variable ?

La fin du monde approche et la Terre vit des heures sombres. Le lecteur aussi, les couleurs des dessins étant très foncées, limite lisibles. Comme prévu, les personnages importants tués au cours de La Prophétie sont ressuscités. L’évacuation de la planète vers un autre monde (donc encore une suite…) s’organise.

L’exode se poursuit au fil des pages, sans qu’on voit poindre les réponses aux questions en suspens. Les origines de Whismerhill restent un mystère, on n’en sait pas plus sur sa mère, son paternel n’a toujours pas repointé le bout du nez. La relation dudit paternel avec la succube restera un mystère. (Sur certains de ces sujets, faudra acheter le tome 0, En un jeu cruel, qui répond de façon très lapidaire vu la pauvreté de son contenu.) Lucifer est occupé à… on ne sait pas non plus. Pour Greldinard et ses origines mystérieuses, faudra aussi acheter un tome supplémentaire, celui qui lui dédié dans les Arcanes.

J’entends bien qu’il ne faille pas TOUT raconter et laisser une place à l’imaginaire du lecteur, mais là… Autant Greldinard, chacun pouvait inventer ce qu’il voulait pour combler les blancs, mais pour les interrogations autour de Whismerhill et son père, il fallait des réponses ! Presque vingt ans qu’on les attendait ! En plus, Wis traîne avec Methraton et libère l’Oracle, présentés l’un et l’autre comme sachant à peu près tout sur tout. Les réponses pouvaient être données par leur intermédiaire.

Quand arrive le moment de refermer la BD, on vérifie les numéros des pages des fois qu’il en manquerait à la fin, sauf que non, le compte est bon. Et en même temps, le compte n’y est pas. La fin ne finit rien et ne s’offre même pas le luxe d’être ouverte : elle est juste inachevée.

Tout ça pour ça…





En un jeu cruel est une préquelle qui revient sur l’enfance de Whismerhill. Même esprit et même construction scénaristique que les volumes des Arcanes de la Lune Noire, à se demander pourquoi ce tome n’y est pas rattaché. Sans doute que c’était plus vendeur de le caser en tête du corpus principal (où il n’a rien à faire) que dans la série dérivée (où il aurait été à sa place).

Enfin quand je dis “en tête”… À partir du tome 19, on peut lire dans la liste récapitulative des titres la mention “L’enfance de Whismerhill, à lire après le tome 14”. Avis aux mathématiciens, vous serez ravis d’apprendre que le zéro se positionne désormais entre les nombres 14 et 15 !

J’ai plutôt bien accroché au dessin d’Angleraud. Comme toujours dans les Chroniques, la pagination fait la part belle aux doubles pages… avec ici un gros défaut : les portraits de Whismerhill à différentes étapes de son enfance sont positionnés en plein dans le pli central, donc tu ne vois rien, sauf à casser en deux ta BD.

Pas de bol, le scénario n’a aucun intérêt. Le jeu initial entre Lucifer et Pazuzu, qui aboutit à la naissance de Whismerhill et change la destinée du monde des Chroniques, est expédié au lieu de former le cœur de l’intrigue. À la place, on se tape une histoire d’enfance brimée et de rapports houleux avec le paternel, ressorts narratifs qui ont déjà servi dans les Arcanes pour d’autres personnages, merci la redite. La trame “Whismerhill se fait un ami, son démon de père tue l’ami” prend vite une tournure répétitive. Le peu d’humour tombe à plat. Si vraiment vous voulez le lire, casez-le entre les tomes 3 et 4 ou entre les 11 et 12.

Cet épisode consacré au personnage principal de la série aurait dû être le plus riche, le meilleur de tous, et au final il n’y a RIEN. D’un coup, je comprends pourquoi ce tome porte le numéro zéro, c’est ce qu’il vaut.
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Chroniques de la Lune noire - Intégrale IV

L’Aigle foudroyé n’est pas sans rappeler La danse écarlate avec une bataille qui occupe les trois quarts du volume. Épique et homérique à souhait, plein de mouvements tactiques tout en tension, l’affrontement joue beaucoup des doubles pages pour donner sa mesure graphique.

J’avoue avoir eu un peu peur au long de ma lecture que cette confrontation annoncée comme décisive ne soit qu’une énième baston de délayage. Mais non, il s’agit bien de LA bataille finale, qui s’achève sur un duel entre Whismerhill et l’empereur Haghendorf. À la fin, il ne peut en rester qu’un… et le verdict est inattendu.





Ave Tenebrae s’ouvre sur un Whismerhill découpé en carpaccio par Haghendorf, lequel casse sa pipe dans la foulée. Haazheel Thorn ressuscite (encore) son champion et le place sur le trône impérial. Tada !

Mouais… Autant L’Aigle foudroyé s’achevait sur une image forte qui prenait le lecteur par surprise, autant là… Mis à part Hizin dans le premier tome et Fey dans le troisième, les personnages principaux ont une tendance à l’invincibilité et à la résurrection qui tue toute tension dramatique. Dur de s’attacher à eux quand beaucoup sont relégués au second plan (Ghorghor, Pilou, Murata…) et qu’en plus il ne peut rien leur arriver de grave.

Suite à la victoire de la Lune Noire, Dieu abandonne le monde, catapultant au passage Parsifal et son royaume de justes dans une autre dimension (ce qui causera une incohérence dans le tome suivant, puisque Parsifal sera là quand même). Il a dû abandonner Pontet aussi, parce que Whismerhill est pour ainsi dire méconnaissable, avec un visage de plus en plus lisse.

La suite du volume verra Whismerhill Ier faire ses premiers pas d’empereur et perdre son temps dans une quêtouse mineure (ladite quête étant un placement produit pour le titre Ghorghor Bey des Arcances de la Lune Noire). Soit une demi-fin, puisqu’il reste encore le cas de la Lune Noire et des démons à régler.





Dans La Porte des Enfers, Whismerhill rencontre enfin son père ! Du moins je suppose qu’il s’agit de Wis vu à quel point son visage ne ressemble plus à rien. Quant à son paternel, censé être un prince démon, il lui sort un inattendu “fais ce qui te semble bon et juste, mon fils”. Le Mal à l’état pur, donc… Ou pas… Enfin bon, cette entrevue, on l’attendait depuis longtemps, ça fait plaisir d’y assister, même si elle arrive comme un cheveu sur la soupe en mode deus ex machina.

Alors que Whismerhill devrait s’intéresser à la fameuse porte infernale qui crache des légions démoniaques plein son empire, l’album s’offre des apartés sur la gestion de leurs fiefs par Pile-ou-Face et Ghorghor. Bonne idée de Froideval que de remettre en avant des personnages qui étaient de plus en plus laissés en retrait, mais pas le meilleur moment pour ces parenthèses qui cassent le rythme et auraient été davantage à leur place dans le tome précédent.

Parmi les incohérences, on citera la présence de Parsifal pour refermer le portail des démons, alors que Dieu l’a projeté dans une autre dimension au cours du volume précédent. Au rang des passages inutiles, deux pages dispensables sur Methraton qui une fois de plus se contente de faire acte de présence invisible en se tournant les pouces.

Plus que la fermeture de la porte vers les enfers, objet d’une énième bataille, ce sont les premières tensions avec le culte de la Lune Noire qui sauvent ce titre, correct mais en dents de scie.
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Chroniques de la Lune noire - Intégrale III

De Vents, de Jade et de Jais démarre comme La Marque des Démons. Au lieu de l’Oracle, Whismerhill rencontre le mystérieux Methraton.

Whismerhill : J’ai des questions, pourriez- vous y répondre ?

Methraton : Oui, mais je ne le ferai pas.

Ben ça valait le coup de dessiner cinq pages autour de cette entrevue avec le “mage ultime” (et modeste par-dessus le marché) pour un tel résultat.

Seul passage à ressortir de l’album, l’initiation de Whismerhill à la prêtrise de la Lune Noire. Le reste du temps, il gouverne son fief… comme dans La Couronne des Ombres. Soit deux tomes consécutifs qui s’étirent alors qu’ils auraient pu être condensés en un seul.





Le Glaive de justice achève la parenthèse du voyage de Whismerhill au pays des morts-vivants initiée lors du volume précédent. Une dizaine de pages dans De Vents, de Jade et de Jais, une vingtaine ici. Presque l’équivalent d’un album complet pour une chasse au trésor anecdotique !

Le reste du volume est centré sur le paladin Parsifal et sa lutte contre l’ordre corrompu de Fratus Sinister. Il n’était pas besoin non plus de s’étaler autant sur le sujet, périphérique. Pire, dans le sillage du preux se glissent des références à Dieu et même une apparition de l’archange Gabriel. D’où ça sort ?!? L’univers des Chroniques était jusqu’ici certes très inspiré Donjons & Dragons et fantasy classique mais apportait sa touche d’originalité à travers la Lune Noire. Et là d’un coup, on se retrouve avec des bondieuseries ultra conventionnelles, qui amènent à penser que la suite de l’histoire ne sera qu’un énième et bête conflit entre Dieu et le Diable.

Donc après deux albums un peu moins denses, en voici un troisième vide et hors-sujet. Dans mon cas, ça a été le moment où la série a commencé à me décevoir, avec l’impression de patauger sans avancer ou alors dans la mauvaise direction.





Les Chants de la négation sont entonnés par une troupe de choristes auxquels on a coupé la langue. Résultat : le silence, le vide.

Rien que du déjà vu dans d’autres albums.

Un énième rituel offre à Whismerhill un statut supérieur, celui de seigneur de la négation, et de nouveaux pouvoirs. Sauf que des épreuves du même tonneau, il en a déjà passé un paquet, ça fait redite.

Une guerre s’annonce contre l’empire, une de plus. Chacun se cherche une nouvelle fois des alliés dans l’affrontement à venir. Tout le monde fourbit ses armes encore un coup. Et l’album s’achève, comme d’autres, sur des armées en route vers la castagne XXL.

Un tome inutile, compilation de moments déjà présents dans les opus précédents. En plus des doublons à répétition, le dessin accuse des traits brouillons.
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