AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de François Froideval (149)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Chroniques de la Lune noire, tome 1 : L..

Le signe des Ténèbres ouvre le bal pour présenter les personnages principaux de la série : le mystérieux demi-elfe Whismerhill, l'elfe roublard et malicieux Pile-ou-Face, le chef de guerre demi-ogre Ghorghor Bey, l'amazone Feidreiva (diminutif Fey, rebaptisée Feydriva dans certains tomes, passée à la postérité sous le nom de Feydreiva).

L'ambiance à la fois truculente et sombre est très marquée par le jeu de rôle : classes de personnages à la Donjons & Dragons, violence, magie, grosbillisme, humour potache...

L'univers esquissé pose les premiers jalons des forces (l'empereur Hagendorf, l'Oracle, la prophétie, la Lune Noire sous la houlette d'Haazheel Thorn) qui entourent et dépassent la petite bande de héros.

Ça va vite, parfois un peu trop puisqu'on ne sait rien ou presque des protagonistes. Leurs relations se nouent vitesse grand V parfois sans construction en profondeur (le lien de Whis avec son mentor Hizin aurait gagné à être développé, idem pour Fey avec laquelle il se contente de tirer des coups).

En tout cas, un démarrage péchu et un de mes tomes préférés, celui avec lequel tout a commencé.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          70
Les Chroniques de la Lune Noire, tome 2 : L..

Ce deuxième tome de la saga poursuit le groupe qui s'est constitué précédemment. Rescapé d'une bataille gigantesque, leur quête les mène à l'Oracle. Poursuivi par des ennemis, le groupe se retrouve face à un combat majestueux, contre un magnifique dragon. Dans cet épisode, il est aisé de ressentir une certaine inspiration liée au Seigneur des Anneaux de Tolkien, avec quelques détails par-ci par-là, mais les auteurs ne font que s'en inspirer pour nous servir une aventure passionnante. Le scénario commence à prendre forme et nous décelons petit à petit ce que le destin réserve à Wismerhill. Ce deuxième tome est beaucoup plus réussi que le précédent à ce niveau, c'est indéniable.



Au niveau du graphisme, le travail réalisé est supérieur au tome précédent et certaines planches sont magnifiques. Là encore, l'inspiration est très proche de l'univers rôliste comme Donjons et Dragons, mais ce n'est pas grave, le plaisir de découvrir un graphisme meilleur que le précédent tome fait qu'on oublie vite. Mais en y regardant de plus près, il suffit de consulter la biographie de Froideval pour comprendre. La couverture est superbe et finalement l'album est très bien réalisé. Cette saga est à suivre pour son côté innovant dans la fantasy.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
Commenter  J’apprécie          71
Les chroniques de la lune noire, tome 21 : ..

En dépit de son titre, pas besoin d’être latiniste pour lire Sic Transit Gloria Mundi, l’album est en français. Au menu, une grosse, grosse, grosse bataille comme on en a l’habitude. Les princes-démons se succèdent à la tête des armées infernales selon un schéma qui pourrait remplir 25 volumes (Lucifer, puis Belzébuth, puis Properpine, puis le vilain pas beau sur la couv’ du 21). Methraton continue à jouer le deus ex machina pour débloquer les impasses dans le déroulement du scénario. De ce côté, rien de bien nouveau sous le soleil.

Au rang des bons points, un caméo de Greldinard qui repointe le bout du heaume à la tête de ses orcs.

On prend plaisir à voir Wismerhill pour une fois en difficulté, même si, à son niveau de puissance, difficulté est un bien grand mot, vu la faculté du bonhomme à ne jamais rester mort plus de cinq minutes et à rouler sur les obstacles sans trop se fatiguer.

Au final, on lit cet opus sans déplaisir, même si un tome entier pour mettre en place la notion d’ubik (des clones de Wismerhill) et amener le cliffhanger de la dernière page, c’est un peu beaucoup pour ce que c’est faire. Ne reste plus qu’à attendre un an ou deux pour connaître l’identité de ce mytérieux personnage que rencontre Wis dans la dernière case (j’ai déjà ma petite idée…).
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Les Arcanes de la Lune Noire, tome 4 : Grel..

Les Arcanes se proposent de revenir sur le passé de certains personnages des Chroniques de la Lune Noire, en guise de préquelle à leur apparition dans la série centrale.

Greldinard, première époque retrace la vie du mystérieux baron de, du moins ses premières années jusqu'à son entrée au service de la Lune Noire. La suite aurait sans doute été la partie la plus intéressante à raconter : qu'est-ce qu'il a fait de beau pour devenir le fidèle lieutenant d'Hazeel Thorn ? Bonne question. En attendant, faudra faire avec cette première époque, bien dessinée par Manuel Morgado. L'histoire, elle, est classique : un énième gamin aux parents tués dans un raid sur son village, recueilli, puis réduit en esclavage suite à un autre raid sur son nouveau village. Ce mec porte la poisse, ne l'invitez pas chez vous… Bref, du vu et revu, avec un air du film Conan le Barbare, où Arnold Schwarzenegger aurait la peau verte.

Album sympa, mais dommage qu'il ne soit pas sorti en diptyque avec la seconde époque pour qu'on ait un tout à se mettre sous la dent.
Lien : https://unkapart.fr/les-arca..
Commenter  J’apprécie          60
6666, Tome 1 : Habemus Papam

Nous reprenons les mêmes: le pape Carmody et la délicieuse Lilith et on recommence près de 4000 ans plus tard dans les étoiles à la manière d'un Lanfeust par exemple. Le pire, c'est de faire revenir également des clones du Reich ainsi que Napoléon 1er. Du n'importe quoi !



666 ne se prenait pas au sérieux. Ici, il faut attendre le second volume pour que l'humour refasse son apparition. Mais, cela ne prend plus du tout.



C'est dommage car le dessin s'est nettement amélioré et les différents décors sont tout simplement grandioses. Le dessinateur aurait mieux fait de suivre un autre projet.
Commenter  J’apprécie          60
666, tome 1 : Ante demonium

Quand j'ai emprunté naïvement cette Bd au chiffre démoniaque 666 en 6 tomes, j'ai subi le regard un peu désapprobateur de la bibliothécaire de mon petit village. J'ai pas compris le pourquoi sur le coup.



Ayant entamé la lecture, j'arrive désormais à me faire un avis. C'est pire que basique avec le père Carmody qui tire sur tout ce qui bouge à l'image du soldat moyen.



Par ailleurs, la provocation y est tout à fait gratuite. Bien sûr, on peut dire qu'il ne faut pas la lire au premier degré mais ce n'est pas un argument. Dans Les Feux d'Askell ou plus récemment Les Aigles de Rome, par exemple, les scènes de sexe étaient amenés avec goût dans une mise en scène. Ici, c'est une débâcle d'effets pervers sans aucune justification. La scène du viol de la journaliste par un démon étant le summum d'une crétinerie jamais atteinte jusque là.



Pourtant, je ne donnerai pas la pire note. Est-ce dans un élan de générosité ? La lecture est plaisante, on s'amuse bien. Les dessins des scènes de guerre sont parfois grandioses. Cela détend !



Il manque beaucoup de mesure et d'intelligence à cette série: cela est certain !
Commenter  J’apprécie          60
Anamorphose, tome 1

Je comprend pourquoi cette série a été abandonné. C'était certainement la chose la plus judicieuse à faire. On ne connaîtra jamais la suite après le terrible cliffhanger de la fin. Certes, mais on ne pleurera point.



C'est construit presque à la manière d'un jeu vidéo avec une bonne proportion de poitrine pour notre héroïne la délicieuse Stella intergalactique. Cela fait gonfler les ventes, paraît-il. Cependant, en l'espèce, le lectorat ne semble pas fait avoir. C'est du sous-Jodorowski. Tout est caricatural à l'extrême entre les gentils pirates et les méchantes forces de l'alliance.



Bref, très peu pour moi! 2 étoiles quand même car je suis très gentil et dans un jour de grâce.
Commenter  J’apprécie          60
Les Chroniques de la Lune noire, tome 1 : L..

C'est une saga de Bd qui s'est voulue entre la Dark Fantasy et la Sword and Sorcery. Elle a malheureusement fini dans sa longue agonie en Light Fantasy. Les premiers tomes sont les premiers tests de Olivier Ledroit dans le monde de la Bd, on y retrouve toute l'ambiance de la Dark Fantasy qui caractérisera plus tard Requiem, Chevalier Vampire. Par la suite, on pourrait s'attendre à une baisse de qualité dans la dessin mais elle n'y est pas vraiment (en tout cas pas après le tome 14 où on change totalement de style). Ce qui change, c'est le nombre de double pages époustouflant qui va en constante augmentation tout le long de la saga. Pour le scénario, François Froideval nous offre une histoire des plus classiques, mais avec un côté Dark Fantasy dans le style Elric franchement plutôt sympathique mais qui n'a rien de novateur.



Wismerhill, notre cher protagoniste va subir une montée en puissance tout le long du récit. de simple soldat à maître d'un nouveau monde. La moralité courante n'encombre pas le récit: le héros et ses camarades volent, dépouillent et tuent des gens qui ne leur ont rien fait. le scénario reste très jeu de rôle, et pour les personnages, on le voit bien. Les personnages principaux ne sont que Wismerhill et Haazhel Thorn au final, le reste se limite à ceci. le chef de guerre demi-ogre horghor Bey ne sert guère qu'à jouer son Obélix, borné et bâfreur. La succube fait des infidélités à Wismerhill, car elle a trop envie de vampiriser la vitalité d'un désespéré. Fratus ressemble à un Judas de la lumière incompétent, l'Empereur de Lynn reste dans son rôle d'empereur las du pouvoir. L'elfe roublard et malicieux Pile-ou-Face, et j'en passe encore. L'évolution se fait à la manière d'un jdr, c'est pourquoi on peux facilement parler de grosbillisme. Apres pour ma part, je ne le voie pas forcément comme un défaut.



Le scénario ne mène qu'à deux immenses batailles (et même je pense que le mot colossal ne serait pas de trop). La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle seule la moitié des pages. L'Aigle foudroyé, avec la deuxième bataille qui occupe les trois quarts du volume. Épique et homérique à souhait, plein de mouvements tactiques tout en tension, les affrontements se font beaucoup avec des doubles pages magistrales graphiquement. Si j'aime cette saga, c'est bien pour cette dimension gothique et noire et à l'échelle qui pulvérise des records. Mais à part ça...



Les thématiques anti-religieuses sont plutôt mal amenées, l'ambiance sombre et manichéenne ne va tout simplement pas avec l'humour potache. La quête d'identité puis de recherche de puissance se mêlent avec les intrigues politiques, cependant tout cela reste bien simpliste. On voyage dans ce monde noir, on tape tout ce qui bouge et on revient avec plus de puissance. Certaines révélations se voient arriver à des centaines de kilomètres. Les deux seuls vrais rebondissements se font après ces deux batailles, on ne ressent pas réellement de tension pour les personnages mais plutôt de l'émerveillement sur les décors. On sait déjà comment tout va se terminer si on réfléchit un peu. Les camarades de notre cher protagoniste ne sont jamais développés, leurs morts ne nous font rien au final. le côté dramatique voulu vers la fin ne vient jamais. A force de doubles pages, on finit par se demander si on est dans une bd ou un album graphique.



On pourrait parler de tous les éléments qui ne sont pas ou mal utilisés. Une énumération? Methraton, utilisé comme simple deus ex machina, un comble pour une entité qui hait les dieux. Les princes du néant qui ne servent à rien. La dimension mystico-religieuse de l'affrontement entre Lumières et Ténèbres est sa désillusion est mal amenée. Les aventures parallèles de Parsifal sont pratiquement inutiles, idem pour l'arc mort vivant... On aurait pu raccourcir la saga d'au moins un ou deux tomes. Et puis vint le final, au début on aurait dû s'arrêter au tome 10, et faire la conclusion au 11.



L'appât du gain éditorial à étirer autant que possible une série qui avait trouvé son public, et puis on connaît le refrain, le combat contre la Lune Noire d'Haazheel Thorn étiré en quatre tomes au lieu d'un voir deux. La fausse conclusion du tome 14 du foutage de gueule. La fin du monde approche et la Terre vit des heures sombres, le lecteur aussi et ceci depuis le tomes 7 ou on rajoute de l'annexe pour plus de thune. Comme prévu, les personnages importants tués au cours de la Prophétie sont ressuscités. L'évacuation de la planète vers un autre monde (donc encore une suite…) s'organise. Les réponses aux questions en suspens? Les origines de Whismerhill restent un mystère, on n'en sait pas plus sur sa mère, son paternel n'a toujours pas repointé le bout du nez. La relation dudit paternel avec la succube restera un mystère. (Sur certains de ces sujets, il faudra acheter le tome 0, En un jeu cruel, qui répond de façon très lapidaire vu la pauvreté de son contenu.) Lucifer est occupé à… on ne sait pas non plus. Pour Greldinard et ses origines mystérieuses, il faudra aussi acheter un tome supplémentaire, celui qui lui est dédié dans les Arcanes.



C'est à ce moment là que j'ai voulu continuer la lapidation mentale, même en ayant vu les avis sur le tome 15. Je dois être un peu sadomasochiste par côté je pense. le monde se réorganise et... bah aucun enjeux. Le cirque se transforme en sketch, les lecteurs qui gardaient espoir subissent une forme d'humour minable. le côté sombre, il est ou? Rendez-moi mon argent, et puis changez moi le nom de la série aussi. La lune noire, elle y est plu. On règle les problèmes de la même manière mais avec des solutions burlesques et des décors dignes des légendaires. La Dark Fantasy est absente, on m'a volé. Je n'ai rien à ajouter.



Une série sympathique à ses débuts qui va subir la lente agonie de notre cher aimé Maître argent pour finir en déchet pitoyable. Rien de mieux pour une première critique qu'un amour disparu.
Commenter  J’apprécie          60
Les chroniques de la Lune Noire, tome 20 : ..

Une porte sur l'Enfer ouvre moins sur les cercles si chers à Dante que sur le déjà vu. Les démons avaient déjà débarqué en début de second cycle au tome 16. Le portail démoniaque, on nous a déjà fait le coup avec La Porte des Enfers, le tome 12, dont le présent numéro est un parfait clone.

Première moitié de l'album, Whismerhill fait des trucs et des machins qui auraient été plus à leur place dans le volume précédent (l'éducation de ses enfants, l'érection de son super palais de la mort qui tue). Helle place une balise qui ouvrira la fameuse porte. Whismerhill et ses compagnons découvrent ladite balise... sans chercher à la détruire. Le gars a des pouvoirs qui dépassent tout ce qu'on peut imaginer, il est pote avec les dragons dont le souffle pourrait vaporiser la moitié de la planète, avec le “mage ultime” Methraton et avec l'Unique, rien de moins qu'un dieu. Mais non, ces gros malins sont incapables de détruire la balise, parce que l'idée ne vient à personne ! On en reste à la tactique de génie qui consiste à masser toute l'armée impériale devant le portail et tabasser sans répit en espérant que ça suffira.

14€ pour un remake de l'album 12 qui m'en avait coûté autant, ça revient cher la photocopie...
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Les Chroniques de la Lune Noire, tome 14 : ..

La Fin des Temps marque la fin de... la première saison et non pas de la série qui se poursuivra sans qu'on sache trop pourquoi.

À noter le coup marketing d'avoir sorti ce “dernier” tome sous trois couvertures différentes qui forment un triptyque. Sinon, une couverture XXL sous forme de dépliant, ça aurait été bien aussi. Parce que, sérieux, qui va acheter trois fois le même bouquin ? Les fans ? En reste-t-il à ce stade de la saga ? Les lecteurs de la première heure sont usés depuis des lustres. Quand tu regardes les avis, les critiques, les discussions sur les forums, beaucoup ont commencé à s'essouffler à partir des tomes 6, 7 ou 8 et n'achètent plus les Chroniques que pour avoir le fin mot, sans grande conviction. La lassitude et la déception ont accompli leur œuvre. Quand on en arrive limite à se forcer pour investir dans une BD en craignant un autre tome poussif, c'est pas pour acheter trois fois la même juste pour la couv' !





Qu'y a-t-il de beau sous cette couverture à géométrie variable ?

La fin du monde approche et la Terre vit des heures sombres. Le lecteur aussi, les couleurs des dessins étant très foncées, limite lisibles. Comme prévu, les personnages importants tués au cours de La Prophétie sont ressuscités. L'évacuation de la planète vers un autre monde (donc encore une suite...) s'organise.

L'exode se poursuit au fil des pages, sans qu'on voit les réponses poindre le bout du nez. Les origines de Whismerhill restent un mystère, on n'en sait pas plus sur sa mère, son paternel n'a toujours pas repointé le bout du nez. La relation dudit paternel avec la succube restera un mystère. (Sur certains de ces sujets, faudra acheter le tome 0, En un jeu cruel, qui répond de façon très lapidaire vu la pauvreté de son contenu.) Lucifer est occupé à... on ne sait pas non plus. Pour Greldinard et ses origines mystérieuses, faudra aussi acheter un tome supplémentaire, celui qui lui dédié dans les Arcanes.

J'entends bien qu'il ne faille pas TOUT raconter et laisser une place à l'imaginaire du lecteur, mais là... Autant Greldinard, chacun pouvait inventer ce qu'il voulait pour combler les blancs, mais pour les interrogations autour de Whismerhill et son père, il FALLAIT des réponses ! Presque vingt ans qu'on les attendait ! En plus, Wis traîne avec Methraton et libère l'Oracle, présentés l'un et l'autre comme sachant à peu près tout sur tout. Les réponses, ils pouvaient les donner.

Quand arrive le moment de refermer la BD, on vérifie les numéros des pages des fois qu'il en manquerait à la fin, sauf que non, le compte est bon. Et en même temps, le compte n'y est pas. La fin ne finit rien et ne s'offre même pas le luxe d'être ouverte : elle est juste inachevée.

Tout ça pour ça...
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Les Chroniques de la Lune Noire, tome 9 : L..

Les Chants de la négation sont entonnés par une troupe de choristes auxquels on a coupé la langue. Résultat : le silence, le vide.

Rien que du déjà vu dans d'autres albums.

Un énième rituel offre à Whismerhill un statut supérieur, celui de seigneur de la négation, et de nouveaux pouvoirs. Sauf que des épreuves du même tonneau, il en a déjà passé un paquet, ça fait redite.

Une guerre s'annonce contre l'empire, une de plus. Chacun se cherche une nouvelle fois des alliés dans l'affrontement à venir. Tout le monde fourbit ses armes encore un coup. Et l'album s'achève, comme d'autres, sur des armées en marche prêtes à en découdre.

Un tome inutile, compilation de moments déjà présents dans les opus précédents. En plus des doublons à répétition, le dessin accuse des traits brouillons.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Les chroniques de la lune noire, tome 0 : E..

En un jeu cruel est une préquelle qui revient sur l'enfance de Whismerhill. Même esprit et même construction scénaristique que les volumes des Arcanes de la Lune Noire, à se demander pourquoi ce tome n'y est pas rattaché. Sans doute que c'était plus vendeur de le caser en tête du corpus principal (où il n'a rien à faire) que dans la série dérivée (où il aurait été à sa place).

J'ai plutôt bien accroché au dessin d'Angleraud. Comme toujours dans les Chroniques, la pagination fait la part belle aux doubles pages... avec ici un gros défaut : les portraits de Whismerhill à différentes étapes de son enfance en plein dans le pli central, donc tu ne vois rien, sauf à casser en deux ta BD.

Pas de bol, le scénario n'a aucun intérêt. le jeu initial entre Lucifer et Pazuzu, qui aboutit à la naissance de Whismerhill et change la destinée du monde des Chroniques, est expédié au lieu de former le coeur de l'intrigue. À la place, on se tape une histoire d'enfance brimée et de rapports houleux avec le paternel, ressorts narratifs qui ont déjà servi dans les Arcanes pour d'autres personnages, merci la redite. La trame “Whismerhill se fait un ami, son démon de père tue l'ami” prend vite une tournure répétitive. le peu d'humour tombe à plat.

Cet épisode consacré au personnage principal de la série aurait dû être le plus riche, le meilleur de tous, et au final il n'y a RIEN. D'un coup, je comprends pourquoi ce tome porte le numéro zéro, c'est ce qu'il vaut.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Les Arcanes de la Lune Noire, tome 4 : Grel..

Les Arcanes se proposent de revenir sur le passé de certains personnages des Chroniques de la Lune Noire, en guise de préquelle à leur apparition dans la série centrale.

Greldinard, première époque retrace la vie du mystérieux baron de Moork. Enfin, la vie… Du moins ses premières années jusqu’à son entrée au service de la Lune Noire. La suite aurait sans doute été la partie la plus intéressante à raconter : qu’est-ce qu’il a fait de beau pour devenir le fidèle lieutenant d’Hazeel Thorn ? Bonne question. En attendant, faudra faire avec cette première époque, bien dessinée par Manuel Morgado. L’histoire, elle, est classique : un énième gamin aux parents tués dans un raid sur son village, recueilli, puis réduit en esclavage suite à un autre raid sur son nouveau village. Ce mec porte la poisse, ne l’invitez pas chez vous… Bref, du vu et revu, avec un air du film Conan le Barbare, où Arnold Schwarzenegger aurait la peau verte.

Album sympa, mais dommage qu’il ne soit pas sorti en diptyque avec la seconde époque pour qu’on ait un tout à se mettre sous la dent.
Lien : https://unkapart.fr/les-arca..
Commenter  J’apprécie          60
Les Arcanes de la lune noire, Tome 3 : Pars..

Les Arcanes se proposent de revenir sur le passé de certains personnages des Chroniques de la Lune Noire, en guise de préquelle à leur apparition dans la série centrale. Ici, le paladin Parsifal, qui donne lieu à un album ennuyeux comme la vie sexuelle d’un ermite.

Une enfance passée à apprendre le maniement des armes, suivie d’une errance lancelotienne à protéger la veuve et l’orphelin, Parsifal est un paladin lambda comme on en a vu des milliers. Rien de nouveau sous le soleil ou la lune noire. En parallèle, on suit les efforts du paternel du preux chevalier pour se bricoler un fief et une capitale, et faire en sorte de rester indépendant face aux puissances courtisanes (l’Empire, la Lumière, la Lune Noire).

N’ayant jamais été sensible aux bondieuseries qui se sont invitées dans les Chroniques, ce volume m’a laissé de marbre. Le dessin de Franck Tacito, bof. L’histoire n’apporte rien à l’univers, ni au personnage éponyme, ni à la figure du paladin. Je ne comprends pas l’intérêt de ce tome alors qu’il y avait tant de choses plus intéressantes à raconter sur des personnages plus centraux.
Lien : https://unkapart.fr/les-arca..
Commenter  J’apprécie          60
Les arcanes de la Lune Noire, Tome 2 : Pile..

Les Arcanes se proposent de revenir sur le passé decertains personnages des Chroniques de la Lune Noire, en guise de préquelle à leur apparition dans la série centrale. Ici, le voleur elfe Pile-ou-Face.

Le dessin d'Angleraud cet album, chapeau l'artiste. J'aime beaucoup le style graphique très différent des Chroniques, très différent aussi de ses confrères Ledroit et Pontet.

L'album retrace la vie de Nelfe, aka Pile-ou-Face, aka Pilou, de son enfance chez les dragons à son apprentissage dans une guilde de voleurs. Sympa mais un peu mou, la faute au rythme (le passage “guilde” est trop long) et à la narration (beaucoup de texte qui raconte et comme dirait l'autre “show don't tell”).

Niveau scénario qui pèche, la rencontre entre Pilou et les deux épées Bepher et Nepher est juste ratée : il passe là par hasard, hop, y a les épées, hop, discours explicatif, hop, il embarque le duo de lames. V'là le haut fait de voleur…

À l'arrivée, une histoire où on n'apprend pas grand-chose de vital sur le principal intéressé. Album honnête (un comble pour un voleur !) sans être impérissable, qui vaut surtout pour sa patte graphique.
Lien : https://unkapart.fr/les-arca..
Commenter  J’apprécie          60
Les Arcanes de la Lune noire, tome 1 : Ghor..

Quatre albums, chacun centré sur un personnage clé des Chroniques, avec un dessinateur différent d’un tome l’autre : Olivier Ledroit pour Ghorghor Bey, Franck Tacito pour Pile-ou-Face, Fabrice Angleraud pour Parsifal et Manuel Morgado pour Greldinard, première époque.

Les Arcanes se proposent de revenir sur le passé des gugusses en question, en guise de préquelle à leur apparition dans la série centrale. Pour cette raison, j’aurais tendance à y caser En un jeu cruel, tome zéro autour de Whismerhill. Le spin-off Methraton aurait gagné à être condensé en un seul album et intégré lui aussi aux Arcanes.

Idée intéressante de développer des figures emblématiques de la série, dommage que le rythme n’ait pas suivi. Quant au choix des personnages, si Ghorghor et Pilou relèvent de l’évidence, Greldinard et surtout Parsifal arrivent loin derrière la succube Hellaynnea, Murata, Goum et Nasha, Haazheel Thorn ou encore l’empereur Hagendorf. Je rêve toujours d’un tome sur Feydreiva, pour retrouver cette donzelle trop tôt disparue.

Je conseille de lire les Arcanes, soit en guise de flashbacks une fois la lecture de la saison 1 terminée, soit au long de ladite saison histoire de s’aérer un peu la tête.



Ghorghor Bey est un bon petit tome… pour les fans. On y retrouve l’esprit simple des débuts, avant les grandes machinations et les envolées grandiloquentes. Très stéréotypée, l’histoire a le mérite de fonctionner à défaut de jouer la carte de l’originalité. On va suivre Ghorghor, de sa conception jusqu’à sa rencontre avec Whismerhill et Pile-ou-Face, à travers une histoire d’enfant rejeté, de famille d’adoption trouvée puis perdue, et de vengeance.

Pas prise de tête, plutôt drôle, de plus en plus bourrin au fil des pages (on parle de Ghorghor quand même), avec un dessin correct sans atteindre des sommets, l’album offre quelques clins d’œil aux lecteurs de la première heure (un caméo de Feydreiva rebaptisée Feydriva, le jeu “main droite main gauche”, l’anneau de régénération). Un chouette retour aux sources.
Lien : https://unkapart.fr/les-arca..
Commenter  J’apprécie          60
Methraton, Tome 3 : Pharaon

Seul volet de la saga protéiforme des Chroniques de la Lune Noire que je n'ai pas acheté en me contentant de l'emprunter, le spin-off Methraton.

Trois tomes (Le Serpent, Le Crâne, Pharaon) parus chez Albin Michel et, comme le dernier en date remonte à 2006, m'est avis qu'on ne verra jamais la couleur d'un quatrième. Pas plus mal vu l'indigence du scénario à la fois hyper basique et hyper dilué. Je n'ai pas accroché du tout au dessin de Fabrice Druet.

La série se place très en amont dans la chronologie de l'univers des Chroniques, avec un Methraton tout jeunot qui n'est pas encore le “Mage ultime” (et modeste) que rencontrera Whismerhill.

Pourquoi ce spin-off ? Ce personnage méritait-il d'avoir sa propre série ? Non. À la limite un volume des Arcanes de la Lune Noire et encore.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Méthraton, tome 2 : Le crâne

Seul volet de la saga protéiforme des Chroniques de la Lune Noire que je n'ai pas acheté en me contentant de l'emprunter, le spin-off Methraton.

Trois tomes (Le Serpent, Le Crâne, Pharaon) parus chez Albin Michel et, comme le dernier en date remonte à 2006, m'est avis qu'on ne verra jamais la couleur d'un quatrième. Pas plus mal vu l'indigence du scénario à la fois hyper basique et hyper dilué. Je n'ai pas accroché du tout au dessin de Fabrice Druet.

La série se place très en amont dans la chronologie de l'univers des Chroniques, avec un Methraton tout jeunot qui n'est pas encore le “Mage ultime” (et modeste) que rencontrera Whismerhill.

Pourquoi ce spin-off ? Ce personnage méritait-il d'avoir sa propre série ? Non. À la limite un volume des Arcanes de la Lune Noire et encore.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Methraton, tome 1

Seul volet de la saga protéiforme des Chroniques de la Lune Noire que je n'ai pas acheté en me contentant de l'emprunter, le spin-off Methraton.

Trois tomes (Le Serpent, Le Crâne, Pharaon) parus chez Albin Michel et, comme le dernier en date remonte à 2006, m'est avis qu'on ne verra jamais la couleur d'un quatrième. Pas plus mal vu l'indigence du scénario à la fois hyper basique et hyper dilué. Je n'ai pas accroché du tout au dessin de Fabrice Druet.

La série se place très en amont dans la chronologie de l'univers des Chroniques, avec un Methraton tout jeunot qui n'est pas encore le “Mage ultime” (et modeste) que rencontrera Whismerhill.

Pourquoi ce spin-off ? Ce personnage méritait-il d'avoir sa propre série ? Non. À la limite un volume des Arcanes de la Lune Noire et encore.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
Commenter  J’apprécie          60
Chroniques de la Lune Noire - Intégrale I

Salut les Babelionautes

Voila une BD de terminée, bien que je n'en sois pas amateur j'ai trouvé plaisant ces Chroniques de la Lune Noire.

On y rencontre une multitudes de créatures, qui toutes ont a cœur de se battre, et bien sur un groupe sans détache.

Wismerhill est celui qu'une prophétie a annoncé, mais il ne le sait pas, autour de lui vont se ranger des compagnons de lutte, Pile ou Face, Ghorghor Bey, Fey, un samouraï et un Duo plutôt comique avec ces jumeaux victimes d'un sort.

Cette Album contient les trois premier tomes, Le Signe des ténèbres, Le Vent des dragons et La Marque des Démons, les Dessins d'Olivier Ledroit illustre bien les dialogues de François Froideval.

N'étant pas fan de jeu de Rôles, je ne connaissais pas celui qui est a l'origine de ces Chroniques, et si j'ai lu cet Album c'est simplement pour le Défi de l'imaginaire (SFFF) 2019, auquel je participe, ce qui m'oblige a sortir de mes lectures favorites.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de François Froideval Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}