Franz-Olivier Giesbert

Il faut se méfier des textes sacrés ou des manuels religieux.Ils ne restituent jamais la substantifique moelle de la religion qu'ils ont pour objet de célébrer.Ils galèjent,ils caricaturent.Parfois même ils défigurent.

Il n'est pas nécessaire qu'une histoire soit vraie pour qu'on y croie.

Le temps a creusé des trous béants dans ma mémoire.S'il ne m'a pas pris ma mère,toujours vivante en moi,il m'en a volé des morceaux:je ne m'en remets pas,je ne m'en remettrai jamais.

N'importe quel psychanalyste t'expliquera que ce n'est pas de sa faute. Telle que tu me l'as décrite, c'est une phobique. Tu es devenu sa phobie. P214

On était à Marseille et, à Marseille, tout le monde est toujours quelqu'un. Même les pauvres, les putains et les voyous. (page 68)

C'est le Rascous qui a tenté de faire assassiner Charly dans un parking d'Avignon l'an dernier. (page 41)

C'était un sentimental qui ne se remettait jamais de la perte des siens. (page 14)