AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gabrielle Roy (233)


il était parti au loin d’une rêverie heureuse où il ne paraissait même
plus se souvenir qu’il était inspecteur des écoles.
Commenter  J’apprécie          20
Mes élèves, par leur joie, me redonnaient celles de
mon enfance. Pour boucler le jeu, je cherchais à magnifier
la leur afin qu’elle les accompagnât aussi tout au long de
leur vie.
Commenter  J’apprécie          20
D’ailleurs qu’est-ce que nous attendons tous,
perpétuellement déçus, toujours prêts à recommencer? Le
visiteur inconnu?
Commenter  J’apprécie          20
En repassant, comme il m’arrive souvent, ces temps-ci,
par mes années de jeune institutrice, dans une école de
garçons, en ville, je revis, toujours aussi chargé d’émotion,
le matin de la rentrée.
Commenter  J’apprécie          20
La mort du présent n'est rien ; c'est la perte de l'avenir en soi qui est déchirante.
Commenter  J’apprécie          20
Qui n'a rêvé, en un seul tableau, en un seul livre, de mettre enfin tout l'objet, tout le sujet ; tout de soi : toute son expérience, tout son amour, et combler ainsi l'espérance infinie, l'infinie attente des hommes.
Commenter  J’apprécie          20
À perte de vue, en été, le ciel regarde cette terre vide, et la terre vide regarde ce ciel si curieusement plein de clarté.
Commenter  J’apprécie          20
Les fines couleurs éphémères n'avaient plus d'abri et de vie que dans ce regard fixe qui en lui-même les poursuivait.
Commenter  J’apprécie          20
Depuis si longtemps il n'avait vu ces jeux exquis auxquels se livrent les choses les plus ordinaires sous l'effet de quelque lumière.
Commenter  J’apprécie          20
Il y avait là comme une histoire écrite sur la neige. Des empreintes la racontaient.
Commenter  J’apprécie          20
Il fallait donc s'en tenir strictement au trail le plus direct. Et ainsi, au bout de quelques heures si on était en charrette, un peu plus vite si on voyageait dans une des Ford antiques telles qu'il y en a encore là-bas, on devait arriver à la rivière de la Grande Poule d'Eau.

Ici, on abandonnait la Ford et le buggy.

Les Tousignant avaient un canot pour traverser la rivière. S'il se trouvait sur la rive éloignée, un des voyageurs devait aller le chercher à la nage. On s'en allait ensuite au fil de l'eau tout enveloppé d'un silence comme s'il s'en trouve pas souvent sur terre, ou plutôt de froissements de joncs, de battements d'ailes de mille petits bruits cachés, secrets, timides, y produisent quelque effet aussi reposant et doux qu'en procure le silence.
Commenter  J’apprécie          20
Tant que l'on n'a pas été contenu en un regard, a-t-on la vie ? A-t-on la vie si personne encore ne nous a aimé ?
Commenter  J’apprécie          20
Je faisais à mon tour l'expérience d'une de ces journées détestables, la maîtresse ne semblant être à l'école que pour servir les enfants pour plier, et toute la tristesse du monde s'installe alors dans ce lieu qui peut être si gai à d'autres heures.
Commenter  J’apprécie          20
Tôt ce matin-là, malgré la douleur qui à présent s'éveillait en son corps en même temps qu'elle, Martha sortit de la basse petite maison chaulée pour venir , en fichu blanc noué sous le menton, son tablier gonflé d'air, reconnaître en son jardin les plantules à peine dégagées de la graine, tout juste perçant à la vie. Car c'était le printemps revenu tout de même encore une fois, ce printemps qui, vers Volhyn, avait bien plus long et plus difficile trajet à accomplir que vers n'importe quel autre coin du monde.
Commenter  J’apprécie          20
"À louer", il lui apparut que ce n'était pas qu'aux maisons qu'il aurait fallu poser cette affiche. Elle collait aux êtres. À louer, leurs bras ! À louer, leur oisiveté ! À louer, leurs forces, et leur pensées surtout, qu'on pouvait dénaturer à souhait, entraîner comme par le vent dans la direction voulue. Prêts à tous les hasards, leur lointaine énergie inutilisée pendant tant d'années, et leurs espoirs engourdis. Prêts comme les maisons pour l'inconnu. Sortant du dégel, de la moisissure ! Prêts à cet appel qui passait les frontières et se propageait plus vite que le son du tocsin. Prêts pour la guerre
Commenter  J’apprécie          10
«  La mort du présent n’est rien: c’est la perte de l’avenir en soi qui est déchirant » .
Commenter  J’apprécie          10
À part ça, c'est pourri de bleuets. Les enfants en ramassent à pleins siaux dans une après-midi.
Commenter  J’apprécie          10
De même qu'entre son bon, son doux désir d'aider Rose-Anna et le calme que sa mère ne trouverait sans doute jamais, il ne subsistait, en définitive, que la pointe acérée de ce souvenir, même de l,intention.
Commenter  J’apprécie          10
Tant de fois, il est vrai, dans la vie, on repasse, l'âme en peine, par où l'on était passé jeune et joyeux.
Commenter  J’apprécie          10
De la naissance â la mort, de la mort à la naissance, nous ne cessons, par le souvenir, par le rêve, d'aller comme l'un vers l'autre, à notre propre rencontre, alors que croît entre nous la distance.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gabrielle Roy (893)Voir plus

Quiz Voir plus

Victor HUGO ❤️

Dans sa jeunesse, Victor Hugo voulait devenir ...

le 'Shakespeare' français
le 'Saint-Simon' du peuple
'Voltaire' et même plus
'Chateaubriand' ou rien

16 questions
14 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , écrivainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}