Là encore je n’ai pas pu apprécier.... trop glauque, cru et trash pour moi
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Le bleu du ciel - Georges Bataille
Que dire de ce livre ? Bof ou Berk ou les deux !
Peut être vais je en choquer plus d'un, Georges Bataille étant un grand nom de la littérature française.
Mais je n'ai trouvé aucun plaisir à lire ce roman, si c'en est un, ce n'est qu'alcool, vomi, obscénités.
Il rabaisse des femmes qu'il dit être ces amies. On ne sait pas trop ce que raconte l'histoire
Bref je n'ai pas accroché, cela ne m'a pas plus.
Je l'ai l'ai lu parce qu'il faisait parti du challenge Xxème siècle et que je voulais aussi voir ce qu'écrivait cet auteur, je ne crois pas que je renouvellerai l'expérience.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que Georges Bataille fait partie du groupe de la rue Saint-Benoît (chez Marguerite Duras) qui est une référence pour moi.
Je n'ai pas dépassé la page quarante-quatre et je n'ai même pas compris le titre du livre "l'impossible" qui se présente en trois parties (Histoire de rats suivi de Dianus et de L'Orestie) qui, dans sa première édition, en 1947, se nommait "La Haine de la poésie".
Effectivement "Impossible" à lire ; je n'ai d'ailleurs pas compris de quoi il s'agit en dehors du fait que l'auteur est obsédé par le désir et la mort. Trop anxiogène pour moi. Je ferai peut être une autre tentative avec un autre livre pour découvrir Georges Bataille, mais plus tard.
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Livre pornographique où l'auteur, loin de chercher de nous séduire avec les choses de la chair, nous décrit une perversion, dans laquelle sombrent le protagoniste et son amie Simone, selon laquelle ils sont attirés par la saleté, par le macabre. Le style est intéressant, les péripéties souvent très crues. Souvent, des parallélismes sont dressés par les personnages. Ce livre a sans doute une portée symbolique assez importante, il faudrait que je le relise pour pouvoir la mieux saisir.
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Dans L’Érotisme, George Bataille fait la part belle à Satan contre la tentative de récupération des écrits de Sade par le nazisme. En effet, pour l’auteur, la littérature de Sade est essentiellement celle d’une victime. Il n’y a que les victimes pour décrire les tortures quand les bourreaux emploient nécessairement le langage hypocrite de l’ordre et du pouvoir établi. Chez Sade ( dans Les 120 journées de Sodome), le pouvoir des mots culmine quand il commande la répétition des corps, la faculté démonstrative, la fonction supérieure du langage, le raisonnement est lui-même une violence (Justine, La Philosophie dans le Boudoir), l’intention de convaincre se veut ici pédagogique : elle se confond avec la solitude et la toute-puissance, l’unicité et l’identité du démonstrateur. Il y a du Spinozisme chez Sade, pénétré d’esprit mathématique – infinie répétition, processus quantitatif qui additionne les victimes du raisonnement toujours solitaire de « l’instituteur » sadique.
Ce qui est en jeu dans l’œuvre de Sade, c’est la négation dans toute son étendue et sa profondeur. Une esthétique de la décomposition se fait jour. D’où la déception du héros sadique puisqu’il sait que le crime absolue est impossible : il ne se console jamais en pensant que la douleur des autres lui fait plaisir. C’est l’Idée du Mal qui l’excite, pas les multiples tentatives de lui donner raison (idem en mathématiques) - c’est un délire de la monotonie – rechercher le sublime dans l’infâme (Les Infortunes de la Vertu), surtout lorsque l’on sait que cette invention nait de la solitude d’un cachot (26 ans…). Selon Hawthorne « Il y a dans ces latrines quelque chose de Dieu » - Rapport Politique : Lien avec Saint-Just – Institutions républicaines L’institution contre la loi et le contrat, une conception autoritaire de la république face à une fondation plus libérale pour imposer l’athéisme, la prostitution, le vol, le meurtre, en mouvement révolutionnaire perpétuel (Français, encore un effort…)…
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Recueil de poèmes souvent très crus où Georges Bataille met en parallèle la question de l'amour avec celle de la mort, ou, comme on dit, Eros et Thanatos. Certains poèmes sont d'une dureté presque inédite. Je déconseille cette lecture aux amateurs de textes érotiques, la vision de l'auteur sur l'acte de chair étant très négative, très cruelle et le parallélisme avec la mort très prononcé.
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Pour moi , Char est une fascination et un amour . Je ne peux expliquer l'effet foudroyant que me fit la rencontre de son œuvre et la permanence depuis de cette passion. Aussi je me suis précipité en 1971 pour acheter (et ce n'était pas simple à l'époque) ce Cahier de l'Herne à lui consacré sous la direction de Dominique Fourcade. On y trouve des essais (Bataille, Blanchot,Lely et tant d'autres ) des témoignages ,des hommages ( Camus,Eluard, Paz,) , un cahier d'iconographies (manuscrits , portraits, photos) et une très complète bibliographie. Et bien entendu de nombreux textes du poète. Indispensable.
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Encore un auteur dont le nom m'était revenu plusieurs fois aux oreilles et sous les yeux, mais dont je n'avais rien lu.
Dans sa préface, Bataille avance que "seule l'épreuve suffocante, impossible, donne à l'auteur le moyen d'atteindre la vision lointaine attendue par un lecteur las des proches limites imposées par les conventions". Il justifie les "monstrueuses anomalies" qu'il nous donne à lire par le "tourment" qui le ravageait lors de l'écriture de ce livre.
Il faut reconnaître qu'en matière de conventions, Bataille ne se sent guère contraint !
Le personnage principal est peu sympathique. Entre Londres, Paris et Barcelone, en 1936, il titube entre trois femmes dont l'une (Dirty) est sa belle épouse délaissée et souvent saoule, l'autre, Lazare, froide révolutionnaire qui le dépasse dans l'action et la troisième, Xénie, une gentille fille qui lui veut du bien. Lui, pleure sans cesse et cultive un goût morbide pour les danses érotiques et macabres. La décadence n'est pas le terme qui convient pour donner une idée du climat de ce livre. Ce serait plutôt la déchéance, la descente aux Enfers, l'oscillation au bord du vide.
Par le cauchemar des beuveries et orgies décrites avec réalisme, Bataille fait sans cesse vomir son personnage. Il n'est pas loin de réussir à entraîner le lecteur à sa suite.
L'être humain ne serait-il guidé que par le seul désir de tout brûler, de se brûler et de brûler les autres ?
Je pressens le danger de porter un jugement personnel sur l’œuvre de Georges Bataille à partir de la lecture de ce seul livre (qu'il avait lui-même tardé plus de vingt ans à publier avant de le faire sous la pression de ses amis). Mais l'impression de malaise laissée par cette lecture ne m'encourage guère à poursuivre pour l'instant la découverte de cet auteur.
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Livre étrange et dérangeant. On sent l'influence de Sade et peut être l'influence du temps (la montée du nazisme). L'amour de la haine ou la haine de l'amour y sont les ressorts principaux, dans la recherche de l'avilissement et la fascination de la mort. C'est comme une plongée dans un cloaque. On est content d'en sortir...
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C'est le premier livre de Georges Bataille que le lis, pour approfondir la notion d'utile et d'utilité de l'inutile. J'ai eté extrêmement déçu. Son style est difficile à lire même si le jargon en est absent. Son analyse économique a beaucoup vieilli et semble souvent caricaturale. Ses allusions aux guerres et aux révolutions également. Son approche du Sacrifice et la Gloire de leur évolution historique est très intéressante, tout comme le lien entre l'angoisse et la Gloire d'une part et l'angoisse et le rire de' l'autre.
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Comme les deux autres livres de Bataille que j’ai pu lire à l’époque, je n’ai pas du tout apprécié ne réussissant pas à dépasser les aspects dérangeants des récits
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Je n’ai pas réussi lors de cette lecture à dépasser le cru voire l’abject des scènes de sexe. Je suis donc restée à la porte du sens de ce texte sans pouvoir le trouver puissant ou beau
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Quelle déception! Des textes érotiques oui qui potentiellement vous éveillent les sens ou crée un désir voire même une simple émotion, je n ai rien contre. Mais alors ici, pardonnez moi du peu, je n ai trouvé que vulgarité, banalisation d actes qui ne sont pas seulement sexuels mais a la limite (que dis je pour moi ils sont loin de la limite) de la légalité.
Qu un cousin et sa cousine se découvrent des plaisirs plus ou moins tordus et une volonté de transgresser ce qui se pratique au niveau sexuel... déjà bof le lien de parenté mais après tout ça existe alors ne le nions pas; quand la volonté de choquer les parents prend le pas à l idee de plaisir ... je m y perds car ici plus rien d erotique mais il est question de pouvoir ! Et il est toujours question de pouvoir quand on tombe à 2 sur une jeune fille et lui impose des actes sexuels mais non de plaisirs ou de jeux sexuels. On trouve aussi de l humiliation dans ce récit présenté comme autobiographique.
Devant tant de choses qui heurtent mes valeurs profondes, je n ai pu qu abandonner et sans regret.
Je ne saurai donc jamais si ce récit sort d'un imaginaire tordu (je ne parle toujours pas des pratiques sexuelles mais des dérives sur la pouvoir absolu sur l autre) ou si c est vraiment autobiographique.
Je dois avouer qu au final je m en moque.
Une chose est certaine, ce court récit je vais vite l oublier bien que lu que pour 50% mais surtout je ne le mettrai pas à disposition dans une boite à lire ou autre car il faut un lecteur averti et équilibré face à ce texte.
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J'avais vaguement entendu parler de Georges Bataille (1897-1962), mais son oeuvre m'était pratiquement inconnue. Je savais qu'il s'était plus ou moins intéressé à l'érotisme, mais j'ignorais qu'il avait de nombreuses autres cordes à son arc. J'ai lu (ou essayé de lire) ce recueil de poésies parues en 1944. Ce qui m'a frappé dans ces textes de Bataille, c'est son obsession de la douleur, la mort, du néant… c'est-à-dire apparemment l'envers de l'érotisme. On est très loin d'un sujet libertin ou a fortiori grivois. Je n'ai pas vraiment aimé ces poèmes, qui sont non seulement très sombres, mais aussi assez hermétiques. Je mets en citation sur Babelio une poésie qui me parait caractéristique.
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Le bleu du ciel s'ouvre en pleine soûlographie. Le narrateur, Henri Troppmann sillonne l'Europe, en être dissolu, déchaîné, oscillant entre beuveries obscènes et crises de larmes irrépressibles. A l'exception d'une juive à la laideur fascinante, révolutionnaire à la petite semaine, les autres femmes du récit sont du même tonneau, vivant de manière dissolue,sombrant dans un même maelstrom de dépravation. De l'orgiaque en veux-tu en voilà. Le seul intérêt de l'oeuvre est d'avoir sentit les prodromes du déchaînement de la barbarie fasciste en Europe. Les amis de Bataille l'ont encouragé vivement à publier cette oeuvre qu'il avait mis au rebut, ils furent de mauvais conseil.. Le roman peut se lire aisément en une journée, çà n'engage à rien, si vous faites dans la licence, amusez vous. Très peu pour moi.
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Excellent moment de débauche.
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"Vraiment merveilleux", selon Stiegler.
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Trois nouvelles qui illustrent à merveille la corrélation, la consubstantialité de la mort et du sexe.
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Georges Bataille a une place particulière auprès de mes auteurs fétiches. Souvent décrié et mis à mal, la plupart des bien-pensants le considèrent comme un pornographe... Eh bien il n'en est rien !
Bien sûr ses textes ont une dimension érotique assez particulière. Cependant, dans le gros orteil l’accent est mis sur l'explication entre le matérialisme et l'idéalisme. En faisant fi des clichés sur ces deux courants, Georges Bataille prend l'exemple du Gros Orteil que l'on cache à cause de sa laideur pour se tourner vers le ciel pur de l'azur...
Une lecture intéressante, riche en enseignement. A mettre entre les mains des passionnés de philosophie (tout comme entres celles de ceux qui la jugent inintéressante ^^).
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La lecture de ce livre m'a paru difficile......
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