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Critiques de Georges Duby (144)
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Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Le dimanche 27 juillet 1214, à Bouvines, le roi Philippe Auguste vainc l'empereur Otton de Brunswick et le roi Jean sans Terre. En partant du récit écrit de Guillaume Le Breton, Georges Duby présente les vices et vertus de la guerre au Moyen-Âge, mais aussi ses liens avec l'Église, l'argent et la quête de pouvoir. Il explique le tournoi, pratique parallèle, complémentaire et parfois concurrente de la guerre. En fin d'ouvrage se trouvent de nombreux documents complémentaires pour poursuivre la découverte de cette bataille qui a redessiné pour longtemps la géopolitique européenne.



De Georges Duby, j'ai déjà dévoré Dames du XIIe siècle. J'avoue m'être moins régalée et davantage étouffée avec cet ouvrage. Le est parfois lourd et la démonstration ardue. J'ai tenu jusqu'au bout pour en savoir un peu plus sur l'histoire de la région où j'ai élu domicile, mais pfiou, ça n'a pas été de la tarte !
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Le temps des cathédrales. L'art et la société, ..

Un livre pour érudits, assez difficile pour ceux qui ne sont pas familiers de l'histoire de l'art, ni de celle du bas Moyen Age en Europe. Mais pour ceux qui parviendront à surmonter ces handicaps, l'ouvrage constitue une merveilleuse invitation à (re)découvrir le patrimoine architectural Gothique de notre pays.
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Dames du XIIe siècle, tome 1 : Héloïse, Aliénor, Is..

Le premier des trois volumes que l’historien du Moyen-Âge Georges Duby consacre aux dames du XIIème siècle a pour but de cerner l’image que la société avait alors des femmes. Il s’attache donc à explorer les rares témoignages, la plupart du temps écrit par des hommes, sur quelques femmes réelles ou imaginaires. Les femmes réelles sont la reine Aliénor d’Aquitaine, la religieuse Héloïse et une inconnue Juette sur la vie de laquelle on a assez de documents. Les autres femmes sont des personnages fictifs : Sainte Marie Madeleine, Iseut et deux personnages de Chrétien de Troyes (Dorée d’Amour et la Phénix). Georges Duby tord le cou à l’image un peu trop romantique de femmes fortes et féministes que l’on tend à coller sur Aliénor et Héloïse. Il montre une femme totalement soumise à l’homme et à l’institution du mariage, relativement récente. Il montre qu’en même temps une nouvelle façon de considérer la femme progresse au cours du XIIème et que les auteurs utilisent alors des personnages féminins pour faire passer aux hommes leur message parce que parfois elles peuvent être plus fortes que des hommes. Une lecture très instructive !
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Dames du XIIe siècle, tome 1 : Héloïse, Aliénor, Is..

Un livre très instructif, bien écrit, captivant, qui nous présente quelques héroïnes du Moyen-Age, dont le souvenir et la réputation ont su arriver jusqu'à nous. Très enrichissant.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Dames du XIIe siècle, tome 3 : Eve et les prêtres

Dans ce troisième tome sur les dames du XIIème siècle l’historien Georges Duby s’intéresse au regard porté sur les femmes par les hommes d’Eglise. Il n’est pas étonnant que ce soit le tome pour lequel la documentation écrite est la plus abondante. Il est cependant tout aussi intéressant qu’il ne l’aborde qu’après les autres regards d’hommes car les hommes d’église ne sont pas les mieux placés pour donner des témoignages concrets et des opinions liées à une fréquentation régulière ! Il apparaît de ces écrits que les hommes étaient terriblement effrayés par les femmes, supposées les affaiblir, apporter le péché. Selon Georges Duby cette vision et la condition de la femme ont commencé à évoluer vers 1180. Pourquoi cette date ? Il ne l’explique guère et c’est un peu dommage. Toujours est-il que vers le XIIIème siècle la situation des femmes s’améliore, un peu. Fort instructif !
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Mes ego-histoires

Qu’est-ce qu’une ego-histoire ? Rien de connu avant que Pierre Nora, éditeur et historien lui-même, s’interroge sur l’histoire vécue par les historiens et de ses effets possibles sur celle qu’ils écrivent. Dans le courant des années 1980, il convainc sept historiens, parmi les plus reconnus de l’époque, de se livrer à un exercice autobiographique tentant de répondre à cette question. Le volume est publié en 1987, et porte le nom d’Essais d’ego-histoire. Parmi les contributeurs, Georges Duby, grand médiéviste. Ni autobiographie faussement littéraire, ni confessions intimes, ni profession de foi, ni tentative de psychanalyse sauvage. L'exercice consiste à éclairer sa propre histoire comme on ferait l'histoire d'un autre, à essayer d'appliquer à soi-même, chacun dans son style et avec les méthodes qui lui sont propres, le regard froid, englobant, explicatif qu'on a si souvent porté sur d'autres.

Concernant son ego-histoire, Duby déclare : « Je ne raconte pas ma vie » …. Alors quoi ? « Je vais donc parler de ma vie publique tentant de montrer comment ce qu’on appelle une carrière s’est déroulée durant une phase, courte, de l’histoire générale ». « Comment se dire ? Ce sentiment que j’ai d’impuissance est pénible. Aussi suis-je très fortement tenté de truquer, persuadé d’ailleurs que, sans en être conscient, je truque, que je bricole mes souvenirs, qu’ils se sont d’eux-mêmes bricolés tandis que je menais ma vie ».

Ce livre comprend deux versions légèrement différentes d’un même texte, trouvées dans les archives de l’historien. Intéressant à lire.

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Art et société au Moyen Age

Cet essai prouve, si besoin était, que la parfaite maîtrise d’un sujet rend son développement fluide. Georges Duby, le Moyen Âge, il connaît bien ! Presque vingt ans après sa mort, il est toujours considéré comme l’un des plus grands historiens de cette époque.

Dans ce court, et non moins dense, ouvrage, il s’intéresse à l’Art du Moyen Âge ainsi qu’à la société dans laquelle il évolue. Ce Moyen Âge, obscurci pendant des siècles – ce qui perdure dans nombre d’esprits – quand il n’était pas discrédité au profit de la Renaissance, comme si cette dernière était née de nulle part, Duby le réhabilite avec force, montrant que son Art a foisonné et évolué au cours de ces quelque mille ans qui couvrent l’époque la plus longue de l’ère chrétienne.

L’Art au Moyen Âge est indissociable de la foi. Il a trois fonctions : l’offrande faite à Dieu dans une communication avec l’au-delà ; l’enseignement religieux aux populations, pour une grande part illettrées, à travers les images peintes ou sculptées ; il permet enfin aux puissants serviteurs de Dieu de montrer leur propre élévation dans la société, en s’adjoignant les services des artistes et artisans à des fins privées.

L’Art se développe d’abord dans les monastères, où se concentre le savoir. Puis, il s’installe dans les villes, avec les cathédrales, qui font entrer, grâce aux vitraux, la lumière divine au cœur de la cité. Et, lorsqu’à travers les ordres mendiants se répand l’idée d’un dialogue plus personnel entre soi et Dieu, l’Art se fait à son tour plus intime : les chapelles privées se multiplient ainsi que les objets de dévotion à la portée du plus grand nombre, les monuments funéraires sont plus travaillés. Par la ferveur, au détriment de la rationalité, chacun veut toucher « l’essence divine ».

Comme l’explique l’auteur, alors que les monothéismes rejettent toute représentation de Dieu, le christianisme, par sa nature, l’a rendue possible, car Dieu s’est fait homme dans le Christ ; rien n’interdit donc de le figurer.

Duby nous conte cette véritable épopée de l’art médiéval en l’intégrant dans la dynamique de son histoire, laquelle fut parcourue de personnages et d’événements qui peuplent toujours notre imaginaire : Charlemagne, Saint Louis, Les Croisades, les templiers, la Peste noire, la guerre de Cent Ans…j’en oublie !



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Dames du XIIe siècle, tome 2 : Le souvenir de..

Ce deuxième tome consacré aux dames du XIIème siècle par l’historien Georges Duby est encore plus prenant que le premier. Cette fois il s’intéresse aux aïeules, c’est à dire que l’historien et le lecteur voient ces femmes du point de vue de leurs descendants, ducs de Normandie, sires d’Amboise, comtes de Flandre et de Guines, et des premiers auteurs qui rédigèrent pour eux l’histoire de leur famille. Nous voyons que ceux-ci les honorent de leur mémoire mais les imaginent toujours dociles et soumises, et elles l’étaient, du moins tant que leurs époux étaient encore vivants. C’est une façon d’aborder l’histoire très intéressante, très émouvante parce que très vivante.
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Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde est un livre d'Histoire et non un roman de chevalerie. L'auteur, Georges Duby, est un éminent spécialiste du Moyen-âge, et nous fait découvrir l'univers de la chevalerie, au travers la personnalité historique du Maréchal.

L'auteur s'appuit pour cela sur la biographie du chevalier, oeuvre versifiée, commandée pour la postérité de la lignée, qu'il analyse et résume pour notre confort. Il y a assez peu de citation, ce que j'ai apprécié étant donné les archaïsmes de langage et les spécificités du discours en vers.

Le présent livre s'ouvre sur la mort, ou plutôt l'agonie du Maréchal. C'est un épisode un peu long, dans lequel le professeur Duby évoque le cérémonial et les questions d'héritages, dans le milieu féodal de l'Angleterre du début du XIIIe siècle. S'en suit une biographie passionante du chevalier, qui relève à la fois du parcours type (formation, attachements et loyauté...) que de l'exceptionnel destin de Guillaume le Maréchal. Celui-ci, par sa force et sa bravoure, montrera des aptitudes peu ordinaires dans le maniement des armes, à la guerre comme en tournois, et s'attachera aux services de plusieurs rois anglais. D'une longévité étonnante pour l'époque, il saura s'extraire de son statut de pauvre chevalier, pour celui de baron et d'éminence grise.

Un ouvrage intéressant pour les lecteurs curieux d'en apprendre d'avantages sur les règles de conduites de la chevalerie; l'imbroglio des fidélités de parenté, vassalique, d'amitié, qui régie la vie de ces guerriers bien-nés mais souvent fort dépourvus. Le style de l'auteur est clair bien que parfois tourné de manière inhabituelle. Cela reste abordable au néophyte qui souhaite découvrir un univers, finalement plus machiste qu'on ne l'aurait imaginé.
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Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Du point de vue historique, c'est passionnant de voir comment Duby déroule le fil des événements et nous montre l'ensemble du panorama dans lequel s'inscrit la bataille. Et en plus, c'est magnifiquement écrit !
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Dames du XIIe siècle

« Résignons-nous : rien n'apparaît du féminin qu'à travers le regard des hommes. » (p. 14) C'est au terme d'un long travail de recherche et d'études de sources diverses que l'auteur présente une importante analyse de la place des femmes dans la société du Moyen-Âge. Les épouses, les aïeules, les maîtresses, les religieuses et les recluses, les veuves ou encore les sorcières, toutes fascinent leurs contemporains qui, bien que torturés de désir, sont contraints par les lois de la société et de l'Église. Les figures d'Aliénor, Marie-Madeleine, Héloïse, Ève, Juette et Iseut nourrissent les récits et les imaginations.



Georges Duby décrit la façon dont l'amour courtois a été inventé, ainsi que l'art de la séduction par et pour les chevaliers. Il dépeint toutes les méthodes de l'Église pour régir les relations entre les sexes et séparer les descendances officielles des bâtardes. Mais surtout, tout est fait pour garder le contrôle sur les femmes jugées licencieuses, insoumises et pécheresses par nature.



La démonstration est claire, facile et plaisante à suivre. Je découvre le travail de Georges Duby avec cette lecture et j'apprécie vraiment la simplicité de son écriture, au service d'une pensée pourtant riche et bien menée.
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Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Retour sur un épisode guerrier de notre histoire dont l'inédit offrit une victoire aussi soudaine qu'inattendue.





A découvrir par curiosité malgré un style n'engageant pas toujours la persévérance pour arriver au terme de l'ouvrage.
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Atlas historique mondial

Etant très intéressé par l'histoire et la géographie, c'est par plaisir que je parcours cet atlas, en regard d'une autre lecture, pour approfondir un point précis ou tout simplement par curiosité. De plus les commentaires complètent parfaitement la cartographie. Je ne m'en lasse jamais. Georges Duby est un de ces auteurs qui nous rend plus intelligents. Un ouvrage de référence !
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L'art et la société : Moyen Age - XXe siècle

L'Art et la société...Une "Bible" sur le Moyen Âge disséqué à travers la création artistique...De belles reproductions en noir et blanc d’œuvres médiévales...Des parallèles avec des œuvres contemporaines que Georges Duby l'auteur porte dans son cœur (signées Pierre Soulages notamment)...Ce livre est néanmoins un pavé que je recommande à un public averti.
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Le Moyen Age, tome 2 : L'Europe des cathédral..

-Ce trés bel ouvrage ,abondamment illustré,est signé d'un des plus grands médiévistes français,Georges Duby . En trois grands chapitres : I Dieu est lumière 1140-1190 (Saint-Denis/L'église de la cité/La voie cistercienne/Les refus) II L'âge de raison 1190-1250 (La répression catholique/La création/L'incarnation/La rédemption) III L'homme 1250-1280 (Les périls de l'âge nouveau/Révélation de l'Italie/Le bonheur) il analyse l'apparition et l'évolution du gothique à travers l'architecture, l'art mais aussi les évolutions du savoir et la théologie.





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Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Un classique du livre d'histoire médiévale, raisonnablement long, écrit dans une belle langue, expliqué sans céder à l'à-peu-près ni à la simplification à outrance, partant des sources pour construire un récit. Ce récit est une brillante démonstration de ce qu'apporte le travail de l'historien. Raconter, mettre en perspective et montrer la différence entre histoire et mémoire.
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Histoire des femmes en Occident, tome 1 : L..

Quelle trace laisse la parole des femmes de l’Antiquité ? Dans quelle mesure pouvaient-elles s’exprimer dans ces sociétés d’hommes dominants, ceux qui ont fait et qui ont écrit l’Histoire ?

Il reste que les femmes sont représentées dans l’iconographie. Elles ont une place privilégiée dans les mythes.

Ce premier tome de l’ « Histoire des femmes » montre les modèles féminins que sont les déesses dans le monde antique. Certains rôles religieux sont conférés aux prêtresses et prophétesses en Grèce, aux vestales à Rome.

Il est passionnant de découvrir les rituels sociaux : mariage, maternité, en Grèce et à Rome. Cet ouvrage est dense, mais il mérite que l’on prenne le temps de le lire.

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Féodalité

Cette somme est un bijou! Qui nous fait découvrit un auteur à l'érudition jamais pesant eau tyle flamboyant qui nous importe: nous vivons avec lui le moyen-âge

C'est plus qu'une œuvre historique: c'est une authentique œuvre littéraire. Georges Duby est un artiste qui transcende son sujet pour atteindre la quintessence de L'Humanité:
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L'an mil

J'avoue tout : alors que j'avais été séduite par "le meilleur chevalier du monde", là je peine. Catalogue de traductions de textes écrits par des moines, ça n'a strictement rien à voir avec le premier que j'ai lu. Alors bon, oui, c'est intéressant, oui, j'apprends des trucs, mais des trucs qui ne m'intéressent pas forcément, sur la religion, le mysticisme, les croyances de l'époque, c'est pas ma tasse de thé et c'est que ça depuis le début...

Je mets cette critique alors que je ne l'ai pas fini, donc peut-être qu'à un moment je vais arriver à des choses plus intéressantes. Mais pour l'instant, c'est carrément barbant. A la page 96 j'en suis à "le visible et l'invisible : présence des défunts", et je n'arrive plus à avancer. J'éditerai cet avis si un jour je le finis, mais pour l'instant, c'est très mal barré...

Edit : ayant du avancer un peu pour trouver une citation, le titre du chapitre suivant "Rois thaumaturges", m'intrigue, ce qui fait que je ne vais pas le lâcher pour l'instant, contrairement à ce que je croyais... :p

Edit 2 : Il parait que "la bataille de Bouvines" est beaucoup mieux, de lui... Je vais donc me pencher sur la question !
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Le dimanche de Bouvines - 27 juillet 1214

Ce livre consacré à la bataille de Bouvines est en fait un prétexte pour comprendre la société médiévale du début des XIIe-XIIIe siècles : la chevalerie, la guerre, la paix. Le dernier chapitre essaie de voir comme l'événement a été interprété, déformé, manipulé au fil des siècles jusqu'à nos jours.



L'auteur, Georges Duby, a beau être un universitaire ; le livre a beau être consacré à un sujet spécialisé (une bataille médiévale), il n'en demeure pas moins accessible et léger à lire. Aucune note de bas de page ne vient troubler la lecture. L'auteur évite le jargon de l'historien. Surtout l'écriture est flamboyante.
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