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Critiques de Georges Duby (144)
Histoire des femmes en Occident, tome 2 : L..

Si on prend le temps de lire cet ouvrage, on découvre le contexte historique du Moyen Age, qui se révèle passionnant. Les femmes ont une valeur, elles sont au centre des stratégies familiales et sociales. De la part des hommes, il s’agit donc les contrôler. Elles ont en charge de gérer la maison, les jeunes enfants, et aussi les domaines, pour les épouses des seigneurs occupés au loin.

Ce sont plus de douze historiens et historiennes qui ont écrit différents chapitres qu’il est impossible de résumer ici.

J’ai apprécié l’exposé de Georges Duby sur le modèle courtois, qui montre des relations dominant-dominé comme un reflet de la société féodale.

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Le Moyen Age, tome 3 : Fondement d'un nouve..

Il y a fort longtemps, j'ai reçu en cadeau ce livre signé par l'illustre G. Duby. Je ne suis pas du tout un spécialiste du Moyen-Age, et ce n'est pas tellement la plume du célèbre historien qui m'a intéressé. J'ai plutôt considéré cet ouvrage comme un livre d'art. En effet, de nombreuses œuvres (des peintures, mais pas que) sont reproduites avec soin et commentées. Elles vont de Cimabue à Donatello, c'est-à-dire de ce qui est encore le Moyen-Age jusqu'aux prémisses de la Renaissance. Un beau livre.
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Atlas historique Duby

« Toute l’histoire du monde en 300 cartes », voilà ce que promet cet Atlas. Les cartes sont certes très riches, très complètes, nombreuses mais je trouve cet Atlas trop lourd.

Les cartes sont détaillées et claires mais je trouve que le format choisi ne permet une lecture aisée mais surtout, c’est le déroulé du livre qui est un peu brouillon : les cartes se suivent mais n’ont pas forcément de liens entre elles, on passe d’une région à une autre, presque d’une époque à une autre. Les textes accompagnants sont aussi trop consistants.

Même si les cartes sont rangées par périodes (antiquité, moyen-âge, temps modernes...) et introduites par une chronologie des événements, l’ouvrage est assez complexe et lourd à avaler.

Il reste malgré tout un atlas intéressant mais pour moi un peu trop complexe alors que la taille du livre suggérait une analyse cartographique plus claire.
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Le chevalier, la femme et le prêtre

Un superbe livre, une masse d’informations sur la vie aux X / XII ème siècle et la condition de la femme vue par l’Eglise et les chevaliers.

Mon regret : un style plus proche de la thèse (ou du livre savant) que de la vulgarisation. C’est tellement dense qu’on a du mal à bien mesurer les évolutions. C’est dommage parce que cela enlève de l’attrait et pourtant c’est très intéressant.
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Les procès de Jeanne d'Arc

Les historiens de Jeanne d'Arc ont presque toujours été des prêtres et des croyants fervents. Régine Pernoud n'hésitant pas à répondre (dans " Jeanne contre les Cauchons", à ceux qui s'étonne du comportement de l'héroïne à Chinon: "Rien de surprenant: étant croyante, je n'ai aucun mal à croire aux miracles" (de mémoire).

Alors évidemment...

Cela dit, il n'est pas question de remettre en cause la foi de Jeanne, mais faire l'histoire avec la certitude que "Dieu" est derrière tout ça, c'est sérieusement réducteur.

Duby n'échappe pas à ça. Il comprend à sa façon les réponses de Jeanne au procès, et les commente en bon continuateur zélé de la légende.
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Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Lire Georges Duby c’est allier l’érudition et un plaisir de lecture jamais démenti. L’historien se sert ici de la biographie de Guillaume Le Maréchal pour mieux nous immerger dans les profondeurs du système féodal avec pour toile de fond la chevalerie, ces usages, ces droits et ces devoirs, l’art des tournois, les stratégies matrimoniales et lignagères, le jeu des liens de dépendance de seigneur à vassal, etc.. L’ascension prodigieuse de ce héros chevaleresque qu’était Guillaume le Maréchal nous permet de découvrir, à travers l’exemple de cet homme dernier vestige d’une chevalerie du XIIème siècle qui n’était déjà plus dans le premier quart du XIIIème siècle, une foule de détails sur ce monde médiéval. Le livre se lit comme un formidable roman des chevaliers de la table ronde, on y entend résonner au loin le fracas des armes, le cliquetis des armures, le bruit d’une cavalcade, la clameur des badauds assistant aux tournois réunissant parfois plusieurs milliers de personnes. Passionnant.
Lien : https://thedude524.com/2012/..
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Mes ego-histoires

Georges Duby est un homme pudique. Dès lors, comment se raconter? Comment élaborer une introspection de soi, faire de soi un document d'histoire?

On disait à l'époque des Ego-histoires qu'il s'agissait de la fin de l'histoire: après tout, si l'historien ne sait plus quoi raconter hormis se raconter lui-même, tout est foutu.



Bien sûr que non. D'ailleurs, le plus intéressant sans doute dans cet ouvrage est l'hésitation entre le "Je" et le "Georges Duby" de la part de l'auteur.

La première version était écrite à la troisième personne, la seconde à la première. Pourquoi un tel revirement?

Sans doute parce que les confessions du cœur et le rapport à l'écriture de soi flétrissent la mémoire.
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Atlas historique mondial

Ouvrage de référence parfait pour accompagner la lecture des livres d'histoire ou romans historiques.
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Le Moyen Âge

Idéal pour découvrir plein d'anecdotes historiques pour les jeunes. Ludique et à la mise en page très claire ce qui donne grandement envie de le lire.
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Mes ego-histoires

Duby, par lui-même et par ses pairs : une pratique de l’histoire guidée par la puissance de l’archive.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Atlas historique mondial

Un très bon atlas historique. En tant que professeur d'Histoire, je l'utilise souvent pour préparer mes cours...Un corpus qu'il faut utiliser sans modération !
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Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Tout comprendre de la chevalerie- ces jeux de brigandage autorisés- et vivre un moyen-âge incarné et brillamment commenté et éclairé par Duby. Un régal!

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La sculpture de l'Antiquité au XXe siècle (2 vo..

Deux épais volumes contiennent un texte érudit et une somme iconographique inégalée.

Pour les artistes et amateurs de beauté.
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Guillaume le Maréchal, ou le meilleur chevali..

Petit bijou d'histoire médiévale à dévorer comme un roman. Duby allie avec excellence son savoir de médiéviste passionné à un style narratif accrocheur. Néophites et historiens se régalent à parts égales des vies mouvementées de ce chevalier Guillaume, dont les gestes trouvent encore un écho à notre époque.
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Histoire des femmes en Occident, tome 5 : L..

Une grande fresque qui montre l'évolution de la femme au 20 ème siècle. Sous la pression des féministes et grâce aux progrès techniques et à la maîtrise de la fertilité, la femme va voir son statut s'améliorer prodigieusement mais avec des réticences et déplacement des discriminations.

Beaucoup de portraits de femmes connues ou moins connues.

Un ouvrage de référence, pour les féministes comme pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire.
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Histoire de la vie privée, tome 4 : De la Révol..

Une oeuvre collective sous la direction du grand historien Georges Duby.

Rompant avec le passé, les révolutionnaires ont eu à coeur de faire la distinction entre la sphère publique et la sphère privée.

Au coeur de la période révolutionnaire, le privé est synonyme de "factieux", source de complots. Le XIX ème siècle verra au contraire le renforcement de la sphère privée.

Une analyse complète des rapports sociaux et des structures familiales tout au long de cette période.

Une oeuvre monumentale en 5 volumes, de l'Antiquité jusqu'à la fin du XXème siècle.
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Le chevalier, la femme et le prêtre

À sa sortie en 1981, "Le Chevalier, La Femme et le Prêtre" était très actuel en tant que la réflexion sur la condition féminine. Le gouvernement de Charles de Gaulle en exile à Londres avait accordé le vote aux femmes en France juste 27 ans auparavant. Le livre décrit le bras de fer entre les nobles et les prêtres catholique au sujet des lois et coutumes qui gouvernaient le mariage au sein de la noblesse. Duby couvre la période de 990 à 1234 la date où les décrétales de Grégoire IX ajoutent les mariage aux sept sacrements de l'Église.

Les problèmes étaient évident aux yeux de tout le monde. Les femme n'avaient aucun droit la société. Elles étaient seulement des vaches reproductrices qui donnaient des héritiers aux nobles et ainsi s'assuraient de la succession chez les familles nobles. Seulement deux critères existaient dans le choix d'une épouse: (1) elle devait être de la noblesse et (2) la fécondité était un exigence absolue. Si la femme n'enfantait pas dans les délais raisonnables le marie la répudierait immédiatement.

Après un premier échec on favorisait une jeune veuve qui avait déjà fait ses preuves de fécondité. Faute de jeune veuve à la portée de main, on enlevait la femme de quelqu'un d'autre. On reléguait les femmes infertiles aux cloitres. La vie était difficile aussi pour les jeunes garçons de la noblesse. Parce que l'on ne voulait pas diviser les successions, on permettait seulement au fils ainé de se marier. Les autres fils devaient aussi rentraient dans les ordres ou rester célibataires. Bref, c'était la barbarie total.

Cet état des choses déplaisait fortement aux clercs mais ils avait d'autres priorités. Il voulait que les pratiques du clergé soient plus rigoureuses. Notamment un mouvement qui visait a empêcher les prêtres d'avoir des concubines débutait à la fin du Xe siècle.

Un deuxième problème était que l'Église romaine catholique n'était pas certain que le mariage était de son ressort. On croyait plutôt que la matière était de juridiction profane car les saints écrits semblaient permettre aux gens mariés de se faire baptiser mais qui interdisaient aux chrétiens de se marier après la baptême. Autrement dit, même si les pratiques étaient abominables, l'église ne croyait pas avoir droit à y légiférer. Pourtant Jésus a dit catégoriquement que le lien conjugal était indissoluble. Il fallait choisir entre deux positions contradictoires qui se trouvaient dans le nouveau testament.

Pendant les onzième et douzième siècles, les prêtres se penchaient graduellement ver la doctrine que le mariage était un sacrement chrétien que l'on ne pouvait pas rompre. En 1234 le pape Grégoire a finalement tranché sur la question et le mariage est devenu un sacrement indissoluble de le l'Église.

Duby ne dit pas quand les pratiques se sont finalement alignées avec le dogme. Il remarque cependant qu'après la décision du pape Grégoire en 1234 que les nobles trouvaient souvent les moyens de détourner les lois de l'église et de répudier leurs pour des raisons parfaitement injustes.

Cependant, la conjoncture historique favorisait le changement. La population s'augmentait rapidement en France au XIIIème siècle. On mettait des nouvelles terres en friches et les familles nobles croyaient qu'elles pouvait se permettre de donner des terres aux fils puinés.

Le défi auquel Duby faisait face était que seulement les clercs savaient écrire. Donc l'historien ne peut connaitre le phénomène que de leur point de vue. La situation des femmes était certainement déplorable mais on ne sait pas du tout ce qu'elles pensaient. Duby clôt son livre avec ces mots: "Il faudrait ne pas oublier ce que les hommes ont fait aux femmes. On en parle beaucoup. Que sait-on d'elles." (p. 203)

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Histoire de la France : Des origines à nos jo..

Mon évaluation et ma critique de cet ouvrage vont trancher par rapport aux autres.

Je reconnais être particulièrement mauvais en histoire et je cherche désespérément un livre qui me permette de m'accrocher et de m'améliorer sur ce point.

Je cherche donc un livre facile d'accès et qui soit agréable mais surtout qui donne du sens.



Il est indiqué que ce livre fait « une large place à l'histoire des mentalités et des comportements» (c'est le point fondamental qui m'a fait choisir ce livre): Je n'ai rien trouvé de tel dans les pages que j'ai lu courageusement avant de finir par abandonner (ce qui est rare chez moi).



Chaque chapitre est écrit par un auteur différent, il y a donc une certaine inégalité dans la qualité des chapitres. Pourtant, aucun de ces universitaires n'est parvenu à m'intéresser.

Le propos se veut souvent exhaustif et donc très descriptif et finalement ennuyeux. On se demande l'intérêt de savoir ces choses.

Certains passages sont des interprétations par des esprits rigides pas toujours objectifs ... bref du travail de mauvais historien: on fait des hypothèses invérifiables et on les valide d'office !



Cet ouvrage manque cruellement d'illustrations pour le rendre moins austère. Il m'est paru peu accessible. Il s'adresse uniquement aux passionnés, pas à moi!
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Le temps des cathédrales. L'art et la société, ..

Le temps des cathédrales est un chef-d’œuvre absolu.



La forme y contribue grandement tant par le style littéraire que par le recours aux procédés rhétoriques traditionnels. Le style est dense, qui emploie termes littéraires rares et combine phrases segmentées aux périodes cicéroniennes qui demandent du souffle. Parfois manquent les articles, cependant que les verbes sont employés absolument là où on attendrait un complément ; tout comme les adjectifs en incises sont substitués aux adverbes. Le plan épouse celui d’une dissertation avec introductions, transitions clairement signalées et conclusions où le ton s’enfle et avoisine l’emphase, mais sans pédanterie.



A cela s’ajoute une culture jamais prise en défaut. Georges Duby semble avoir tout lu, tout vu et tout retenu de ce qui concerne le Moyen-Âge. Il est à l’aise dans tous les champs culturels, historique, culturels, religieux et esthétique sans oublier la littérature. L’œuvre fourmille de notions, de faits, d’événements et d’anecdotes, à en donner le vertige. Le tout permet de saisir que l’évolution des mentalités explique et accompagne les nouvelles formes artistiques qui voient le jour sous l’impulsion d’hommes marquants (Saint-Louis, l’abbé Suger, l’empereur Frédéric II…) ou d’événements historiques tels que la Reconquista ou la prise de Byzance par les croisés, pour n’en citer que deux.



Un livre à lire à tout prix, ne serait-ce que pour apprendre que le Moyen-Âge n’est pas aussi barbare et obscur que Rabelais le prétendait.

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Guerriers et paysans, VII-XIIe siècle : Premi..

Un modèle de mise en perspective suivant les principes de la longue durée braudélienne. On ne se rend pas toujours compte qu'il y a eu un avant et un après-Duby et que celui-ci a définitivement bouleversé la vision de l'histoire. Cette vision continue à recevoir validation scientifique sur validation scientifique, vingt-cinq ans après la mort de l'auteur, et malgré les modes changeantes et les jalousies tenaces, que chacun sait particulièrement âcres parmi les chartistes obscurs envers les chartistes qui ont percé comme René Girard ou envers les trublions des Annales qui brûlaient les planches et - estiment-ils - leur volaient la vedette, comme Georges Duby ou Emmanuel Le Roy Ladurie...



Comme l'écrivait en 1977 Jacques le Goff, qu'on appelle encore, en 2020, "le plus grand historien du MA": "Guerriers et paysans est l'histoire d'un démarrage, celui de l'économie européenne entre les invasions barbares et l'essor des villes."



Mais cette histoire, qu'on peut trouver cynique parce qu'elle est réaliste, ne cède rien au manichéisme simplificateur, et l'originalité est là. Il n'y a ni gentils ni méchants. L'histoire, c'est que l'Europe se stabilisant, la caste guerrière ne peut plus compter sur ses expéditions militaires pour s'enrichir. Elle se rabat sur le fief rural et se met à exploiter ses paysans. Mais le paradoxe, c'est que cette exploitation amène -nécessité oblige - la renaissance du XIIe siècle à travers le progrès technique, la naissance du village, puis celle des communes, l'ascension capétienne, etc.



Guerriers et paysans est une pierre d'angle de la compréhension de la condition paysanne telle qu'elle s'est à peu près maintenue jusqu'au XXe siècle, comme Le Roy Ladurie l'a montré (avec un brio médiatisé qui lui a valu de la part des médiocres une rancune que même la tombe n'arrêtera pas - on l'a vu avec Duby: le génie se paie cher dans le pays de l'égalitarisme).
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