Citations de Gilles Martin-Chauffier (135)
Alors retiens bien la leçon: dans un combat, quand on ne peut contrer son adversaire, On l'imiter.
Ne jamais interrompre une giclée de fuel. Elles sont plus instructives que le miel.
Ne jamais interrompre une giclée de fuel. Elles sont plus instructives que le miel.
Un jour ça finira mal parce qu'en plus, quand on ne cède pas à leurs caprices, ils prennent des gardes du corps privés et leur obtiennent des ports d'armes.
Trente secondes à côté d'elle et tu comprenais qu'elle tombait de la lune, du Figaro et du lycée Montaigne, le genre " je ne connais rien à rien mais je sais tout, c' est de famille".
Seulement voilà, on peut se faire un tel raisonnement en un quart de seconde mais il en faut trois pour l exprimer à haute voix .
Arriver en France par la Seine-Saint-Denis, c'est se faufiler au Ritz par la cave.
La France, c'est l'Inde et l'Angleterre réunies : une société de castes aussi infranchissables qu'inavouées. A quinze ans, si tu n'as pas derrière toi dix années de scolarité chez les jésuites et un dossier d'inscription prêt pour les grandes prépas, tu peux te rhabiller, il ne te reste qu'à faire bouffon à la télé ou joueur de foot. Pour les Beurs ou les sans-dents, la vie n'est qu'une salle d'attente. Même pas confortable. Et pourtant, eux, de leur côté, les vrais Français, les Gaulois, quelle pitié !
Ayant très peu d'idées, il les savourait comme de la crème fouettée et m'a regardé, ravi de cette trouvaille.
Son génie résidait dans cette insignifiance: il volait sous les radars.
Aimer la France parce qu’elle a été superbe autrefois, c’est comme baiser une vieille parce qu’elle a été jeune.
Surtout ne jamais plaider coupable face à un adversaire, même animé des meilleures intentions.
On ne se noie pas dans nos vertiges. Pas question que notre âme aille se dissoudre dans un rêve immense comme la nature, la race ou l’âme. Aucun décor n’est trop petit pour nos songes. Les Français aiment ramener les passions les plus vives à la mesure d’une aventure personnelle.
Si la géographie est l'oeil de l'histoire, alors l'homme est le dernier venu en Bretagne.
Avant lui, mille autres créatures se sont inscrites dans las annales régionales.
La France marche à merveille. Tout va mal mais, en désespoir de cause, on récolte toujours les meilleurs.
La télé comme je l’aime, c’est le darwinisme à l’état pur. Pas de pitié pour les menteurs et les calculateurs qui viennent faire leur numéro. C’est ça l’Audimat : poser les questions qui dérangent, aboyer comme des caniches. Et c’est comme ça que la démocratie fonctionne : en harcelant les mauvais pour les remplacer par des meilleurs. On n’est pas là pour faire plaisir à nos invités mais à nos spectateurs. Les hommes politiques, les artistes, les écrivains français sont des nullités. Ce pays est une vieille précieuse ridicule qui ronronne dans ses habitudes et se croit infiniment subtile. Il faut la gifler toutes les semaines.
Tous les gens célèbres peuvent un jour servir.
Il fallait empiéter sur le territoire de l’autre sans paraître l’envahir. Télérama n’aurait pas reconnu la muflerie habituelle de l’animateur de « Silence, on ment ». Le chacal s’était fait chaton. Avec ça, peu bavard.
Si on est exaspérés par les gamins qui ne payent pas leur ticket de RER, qui fument dans les wagons et qui mettent les pieds sur les banquettes, c’est aussi parce que pendant trente ans les gauchistes nous ont bassinés avec la violence symbolique de la société, avec le besoin d’écouter nos désirs, avec le mépris de l’école bourgeoise et avec tous leurs fantasmes de beaufs. La liberté individuelle de l’Occident, c’est la beaufitude intégrale. Et les délits minuscules de quelques petits Beurs n’en sont que la petite monnaie. Au lieu de parler de la République à ces gamins, vous devriez leur donner de vraies écoles et de vrais emplois. Ils payeraient leurs tickets de métro.
Il est toujours plus facile d’assouplir un dur que d’endurcir un mou.