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Critiques de Grazia Deledda (60)
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Le pays sous le vent

Je n'ai pas lu les autres romans de Grazia Deledda. L'écriture semble un peu datée en effet (cf. autres critiques) parce que non contemporaine. Ceci étant est-ce mièvre ou fleur bleue ? Je n'en suis pas certaine, même si à certains moments j'ai moi-même pensé "Barbie à la plage". Je trouve en fait qu'il y a un contraste intéressant entre une certaine écriture gentille, sage, et les événements du récit qui peuvent être cruels, de même que les rapports assumés entre les personnages qui apparaissent comme tout sauf "fleur bleue" (contrairement aux liens rêvés). Une vraie dureté au milieu de toutes les promesses de bonheur qu'on veut bien croire soi-même. Et puis le pouvoir et l'argent font-ils le bonheur ? Et si une femme gentillette dont la volonté est toujours de faire le bien choisissait cette option ? Un livre de contrastes.
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Cosima

Grazia Deledda, née le 27 septembre 1871 à Nuoro, Italie, et morte à Rome le 15 août 1936, est une femme de lettres italienne. Elle a reçu le prix Nobel de littérature pour l'année 1926. "Cosima" est son dernier livre, une autobiographie romancée, éditée à titre posthume.



J'ai bien aimé ce livre et, pour une fois, tout ce qui est dit dans la quatrième de couverture est exact. L'auteur nous ouvre le coeur et l'imagination de la fillette qu'elle était. Nous sommes confrontés, avec Cosima petite, aux différentes épreuves que subit sa famille (décès, échecs, alcoolisme du frère aîné...). Nous découvrons une époque bien différente de la nôtre. Chaque pièce est décrite avec soin, avec ses objets "de l'ancien temps".



Puis Cosima grandit et son coeur s'éveille, non à l'amour, mais à la passion de l'écriture. Elle envoie ses premiers petits manuscrits, guette les réponses des journaux, et finalement son récit est publié. Malheureusement, cette publication suscite de grandes jalousies et les calomnies vont bon train.



J'ai trouvé très intéressant d'entrer ainsi dans l'univers secret d'une future écrivain. La lecture de ce livre est un moment d'intimité et plein de saveur.
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La madre

Née en Sardaigne en 1871, Grazia Deledda a reçu le prix Nobel de Littérature en 1926. Ses romans - je cite wikipedia - "parviennent à esquisser avec finesse les émois, les violences et les inquiétudes de l'âme humaine".



C'est exactement ce que nous retrouvons en effet dans "La Madre", écrit en 1920 qui raconte les tourments d'une mère et de son fils prêtre, confronté à la tentation et au "péché de chair". L'angoisse et les tourments des protagonistes sont très bien décrits, dans un contexte catholique très rigide et quasi superstitieux.



L'auteure maîtrise l'intrigue de bout en bout avec talent et nous amène, nous lecteurs, à partager et à désespérer tour à tour avec la Madre et son fils, jusqu'au dénouement, qui ne peut qu'être dramatique.





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Elias Portolu

(Ma critique repose sur l'édition Cambourakis de 2019, traduction de Léa Fazer)



Voici un roman du seul prix Nobel des lettres italiennes, paru en 1903, qui pourrait paraître totalement démodé. Elias Portolu, berger sarde, sort de prison. Il a été condamné pour une raison obscure que l’auteure ne prend pas la peine d’expliquer. De retour dans sa famille, il tombe éperdument amoureux de la fiancée de son frère. Le roman n’a d’autre sujet que cette passion qui le ravage, qui transforme sa vie en un enfer d’hésitations jusqu’à le conduire même à endosser en vain la soutane.

Cette affaire de cœur aurait été vite expédiée aujourd’hui. Mais, à cette époque, dans ce pays rude, chez ce peuple fier, c’est une autre paire de manches. Ce qu’il y a de prodigieux dans la lecture de ce chef-d’œuvre, c’est qu’à aucun moment on ne songe à tourner en ridicule les tourments de conscience d’Elias. Et peut-être même l’un ou l’autre lecteur aussi naïf que moi se demandera-t-il si les humains, en fait d’humanité, n’ont pas grandement perdu au change en bazardant la morale qui transcende la vie des pauvres bergers de Grazia Deledda.

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Le pays sous le vent

A la lecture de cet ouvrage, il est évident que l'autrice a reçu un prix Nobel. Même si le thème et les écritures sont datés, la lecture du Pays sous le vent est un vrai richesse et une expérience délicieuse. Les descriptions sont précises et l'autrice nous fait plonger dans l'âme même de ses personnages.

La lecture de ce premier livre donne envie de poursuivre la découverte d'autres ouvrages de cette autrice.
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Le pays sous le vent

Je referme ce livre avec soulagement !



Il raconte l'histoire d'une jeune sarde, fraîchement mariée, qui compte bien profiter de sa lune de miel avec son époux, un fonctionnaire avec une très bonne situation. Tous ces espoirs tombent à l'eau quand elle y rencontre son amour d'enfance.



Un livre pénible et difficile à lire pour les lecteurs contemporains que nous sommes. La naïveté, les mièvreries ainsi que les rêveries incessantes de la narratrice sont agaçantes voir inutiles car elles donnent l'impression parfois que l'auteure cherche juste à nous faire patienter... pourquoi ? Pas grand chose au final...
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Elias Portolu

Retour aux classiques avec la découverte de Grazia Deledda, l'auteure sarde avec un grand A depuis qu'elle a reçu le prix Nobel de littérature en 1926.



Elias Portolu, 23 ans, vient juste de sortir de prison lorsqu'il tombe amoureux de Maddalena, la fiancée de son frère. Par peur de succomber à la tentation, Elias préfère vivre à la dure dans les champs plutôt que de rester auprès de sa future belle-sœur qui semble elle aussi attirée par lui. La veille du mariage, Elias décide d'aller parler à son frère avant qu'il ne soit trop tard, mais la fièvre et la fatigue ont raison de son corps...



Nous voilà donc plongés dans une famille et une région où la morale et les coutumes sont au cœur des rapports humains. Les prêtres sont respectés et le mariage encore sacré. Comment dès lors supporter de se sentir attirer par le mal ? Et puis quand commence véritablement le mal : ne devrait-on pas condamner Maddalena pour ce mariage sans amour, ou Elias pour n'avoir pas su l'empêcher ? Lorsqu'il s'agit de conscience, Grazia Deledda nous montre qu'il est impossible de se satisfaire de la traditionnelle opposition du bien contre le mal, et que le fait de ne pas assumer ses péchés conduit parfois au pire.

Un roman aussi sombre qu'implacable qui décrit avec justesse les combats intérieurs d'âmes errant sur des chemins sans rédemption.

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Canne al vento

Romanzo terroir eccezionale dove miti, leggende e superstizione si sciorinano di pagina in pagina, dandoci la possibilità di scoprire la Sardegna di inizio secolo scorso. Una semplicità  un po' distaccata, regionalismi, e tutta la piccolezza dell'essere umano, che fluttua fra gli eventi della vita come una canna al vento appunto.



La trama è tipica dei romanzi di fine Ottocento: famiglia nobiliare in declino, amori mai voluti eppur cercati, o al contrario sempre provati e guardati da lontano, il peso del Destino onnipotente, il dibattersi inutilmente dell'uomo...storie su generazioni, esistenze decise da una parola, uno sguardo, un digrignar di denti. Resta un senso vago a fine lettura, una certa inquietudine, vicina all'angoscia e al tempo stesso prevaricato dalla serenità dell'immutabilità del destino umano.



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Le pays sous le vent

Je découvre avec ce petit roman Grazia Deledda, l'écrivaine la plus connue de Sardaigne. J'ai beaucoup aimé cette lecture au charme romantique. La narratrice part en voyage de noce dans un petit village isolé. Elle y croise son prétendant de jeunesse dont elle n'avait pas eu signes de vie pendant huit ans. Une aura mystérieuse baigne ce roman, avec de très belle description de la nature mais aussi l'évocation d'une certaine violence sous-jacente notamment concernant la condition féminine.
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Le pays sous le vent

Pour une fois, je ne partage pas l'avis dominant de Babelio de "Un pays sous le vent". J'ai acheté ce livre par hasard, car l'on présente Grazia Deledda comme la réaliste sarde. J'ai choisi ce livre plutôt qu'un autre sans rien savoir ce qu'il racontait.

Au début, le livre ne m'a pas du tout accroché. Je me retrouvais dans les critiques sur la mièvrerie voire lourdeur du style, et j'ai même envisagé ne pas aller au bout.

Mais rapidement, le livre prend une tournure très intéressante. Loin de l'histoire mièvre et attendue, j'ai vraiment apprécié le parti pris osé de l'autrice. Loin du cliché d'une jeune fille torturée par son amour passé, la narratrice se rend compte que sa passion n'était basée sur rien d'autre que les aléas de son âme d'adolescente qui s'ennuyait et n'avait absolument rien d'autre à faire, son ignorance de toute chose.

Et le tournant final est d'une fraîcheur digne des tempêtes sardes mises à l'honneur dans ce livre : rien d'attendu, une satisfaction bien loin des traditionnels romans d'amour. Ce n'est pas l'amour factice adolescent qui domine mais la vie, la vie bourgeoise dans ce cas, et on en ressort avec une franche satisfaction.



Je rejoins l'ensemble des critiques sur le style dont je ne sais si la traduction ne fait pas honneur, mais qui ne m'a pas plus emballée que ça. Mais l'histoire est d'une grande modernité pour son époque.
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Braises

" Braises " de Grazia Deledda (350p)

Ed. Cambourakis.

Bonjour les fous de lectures...

j'ai découvert cette auteure sarde par hasard ( défi " je noirci mon planisphère).

Sardaigne, début du XX° siècle.

Le petit Anania, fruit d'une passion tumultueuse sans lendemain, est abandonné par sa mère à l'âge de 7 ans.

Il est recueilli par son père et son épouse qui travaillent pour un bourgeois local.

Celui-ci prend le garçonnet sous son aile et lui permet de quitter le village pour poursuivre des études qui l'emmèneront jusqu'à Rome.

Anania est follement amoureux de Margherita, la fille de son bienfaiteur mais est tiraillé par la disparition de sa mère qu'il n'a de cesse de vouloir retrouver.

Cette mère qu'il aime et hait à la fois,.

Cette mère qui lui fait honte et qu'il veut sauver.

Après des années de recherches et d'incertitudes quant à ses sentiments pour cette femme, il finit par la retrouver.

Mais trouvera-t-il pout autant la paix intérieure ?

Saura-t-il jongler entre son amour filial et son amour pour Margherita?

Roman sur l'enfance et sur l'apprentissage à la vie d'adulte.

Roman sur la complexité des relations entre un enfant abandonné et sa mère.

L'écriture est simple sans grande richesse de vocabulaire et l'histoire un peu convenue, cousue de fil blanc.

Ce récit a certainement mal vieillit mais, malgré tout, Grazia Deledda réussi à nous transmettre sa passion pour son ile. (C'est déjà cela !)

Roman vite lu mais qui, pour ma part, sera vite oublié.

Grazia Deledda a reçu le prix Nobel de littérature en 1926 pour l'ensemble de son œuvre. ( J'espère les autres récits plus convaincants !! )

Ce roman a été adapté au cinéma sous le titre " Les cendres du passé" (film muet)
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Le pays sous le vent

DELEDDA Grazia : « Le pays sous le vent »



Amour caché d’une jeune sarde, amoureuse d’un jeune homme voisin, mais riche, qu’elle connaît mais voit rarement, rencontre d’un soir marquante… Des années passent, l’homme s’en va… Et notre héroïne se marie avec un homme plus âgé qu’elle. Description du voyage de noces assez rocambolesque, car déjà dans le train qui les mène à leur future propriété, elle doit supporter la présence masculine nombreuse de militaires. Première attitude séparatiste du couple.

Quelques années plus tard, toujours mariée, elle revoit (mais on saura plus tard que la rencontre est le fait du mari) l’amour de sa jeunesse, mais il est au bord de la mort, malade, décrépi, elle le prend en pitié, et tombe dans ses filets, mais le mari veille et tout redeviendra normal …



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Le pays sous le vent

Le style de l’écriture est soigné. La narratrice est passionnée et tourmentée. Et l’histoire est belle. Mais le formalisme m’a encouragée à continuer jusqu’au bout malgré une intrigue amoureuse un peu classique. Car Grazzia Deleda a une écriture à laquelle Jules suis personnellement sensible.
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Cosima

"Cosima" est le dernier roman de l'écrivaine sarde Grazia Deledda dont j'avais déjà lu deux romans. Celui-ci est le plus clairement autobiographique puisqu'il met en scène l'enfance et l'adolescence d'une jeune fille qui se découvre une vocation d'écrivain. Cette activité est perçue comme une tare dans l'environnement rural et pauvre de la Sardaigne du 19ème siècle où les coutumes et les modes de vie obéissent à des règles anciennes. Comme dans ses précédents romans, Grazia Deledda donne une idée réaliste de l'apreté de la vie de l'époque mais montre aussi beaucoup de poésie dans ses descriptions en particulier dans le lien qui unit l'être humain à la nature. C'est aussi une vision féminine unique de ce temps.
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Le pays sous le vent

Grazia Deledda à eu le prix Nobel de Littérature en 1926. Elle est la deuxième femme à l'obtenir, où plutôt à l'arracher à cette caste masculine d'auteurs.

Dans ce roman, Deledda parle de femmes, d'amours, de contraintes de classe et de genre. Un vent de fantastique plane sur ce court récit. Il reste impalpable mais distille un goût aigre-doux à la semi-independance qu'accorde le mariage à notre héroïne. Disons que son sort s'améliore, contrairement à sa vie dans sa famille, alors elle fait ce qu'on exige des femmes depuis la nuit des temps : elle se résigne. Nous assistons, presque distant, aux relations qui se tissent entre les différents personnages. La Nature est l'une d'eux, tant l'autrice la décrit avec soin et brio. Il ne se passe pas grand-chose en terme d'action et cette pointe de fantastique apporte un relief qui réhausse le récit.

.

Nina, notre personnage principale, a ce fantasme de l'amour et du mariage qu'ont les héroïnes brontéiennes, avec leurs robes prises par le vent qui bat les landes anglaises (d'ailleurs, ce bout de Sardaigne est une terre de vent). Donc si vous aimez ce style d'ambiance, cette contemplation lointaine et les écritures travaillées, foncez !
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Le pays sous le vent

un très court roman sur le désir brulant de s'échapper du destin tracé de jeune épouse de la petite bourgeoisie sarde à travers un rêve de brulante passion qui tôt laissera se refermer le couvercle de la vie ordinaire. Je trouve l'écriture dépourvue de mievrerie mais plutôt désabusée comme son héroine qui se rendra compte de l'impossibiiité même de rêver à autre chose que son maigre et revêche quotidien.
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Le pays sous le vent

Beau petit roman sarde, sur toile de fond romanesque d'un bord de mer.

belle écriture.







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La giustizia

L'auteur révèle dans La justice deux constantes de son travail en tant que romancier, la conscience de la futilité et de la brièveté de la vie et la relation intense entre les états d’âme et le paysage.
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Cosima

Cosima est le compte-rendu optimiste d'une lutte victorieuse:pour cette raison,il se différencie profondément des autres livres dans lesquels prévaut le tragique des conflits existentiels, dans une suite de faute châtiment rédemption.

Vittorio Spinazzola ( traduit de....)
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Cosima

Terminé peu de mois avant sa mort ,Cosima occupe une place particulière dans la production de Grazia Deledda.

Sous une forme romancée,il s'agit d'un compte rendu autobiographique qui,depuis l'enfance,aboutit aux premières affirmations littéraires et se conclue avec la sortie de Nuoro; le voyage à Cagliari,est le prélude à l'abandon imminent de l'île et le transfert à Rome.

Vittorio Spinazzola
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