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Critiques de Grazia Deledda (60)
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Elias Portolu

(Ma critique repose sur l'édition Cambourakis de 2019, traduction de Léa Fazer)



Voici un roman du seul prix Nobel des lettres italiennes, paru en 1903, qui pourrait paraître totalement démodé. Elias Portolu, berger sarde, sort de prison. Il a été condamné pour une raison obscure que l’auteure ne prend pas la peine d’expliquer. De retour dans sa famille, il tombe éperdument amoureux de la fiancée de son frère. Le roman n’a d’autre sujet que cette passion qui le ravage, qui transforme sa vie en un enfer d’hésitations jusqu’à le conduire même à endosser en vain la soutane.

Cette affaire de cœur aurait été vite expédiée aujourd’hui. Mais, à cette époque, dans ce pays rude, chez ce peuple fier, c’est une autre paire de manches. Ce qu’il y a de prodigieux dans la lecture de ce chef-d’œuvre, c’est qu’à aucun moment on ne songe à tourner en ridicule les tourments de conscience d’Elias. Et peut-être même l’un ou l’autre lecteur aussi naïf que moi se demandera-t-il si les humains, en fait d’humanité, n’ont pas grandement perdu au change en bazardant la morale qui transcende la vie des pauvres bergers de Grazia Deledda.

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Le pays sous le vent

un très court roman sur le désir brulant de s'échapper du destin tracé de jeune épouse de la petite bourgeoisie sarde à travers un rêve de brulante passion qui tôt laissera se refermer le couvercle de la vie ordinaire. Je trouve l'écriture dépourvue de mievrerie mais plutôt désabusée comme son héroine qui se rendra compte de l'impossibiiité même de rêver à autre chose que son maigre et revêche quotidien.
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Braises

Très beau roman. Je l'ai lu un peu par hasard. Je travaille dans une médiathèque et ce livre figurait dans un office de livres à lire, mis à disposition par notre libraire.

Voici l'histoire...En Sardaigne, au début du 20ème siècle, Anania a été abandonné par sa mère à l'âge de 7 ans. Elle l'emmène chez son père et disparaît aussitôt. Son père est déjà marié à une femme aisée. Il trouve protection autour de ce couple et le fait parrainer par un riche patron local qui lui donne la chance de vivre confortablement et d'étudier comme un enfant de son âge. A l'adolescence, Anania tombe amoureux de Margherita, la fille de son bienfaiteur. Mais malgré cette vie facile, il ne cesse de penser à sa mère et tente de la retrouver par tous les moyens.

Ce roman a été écrit en 1904, c'est un récit poignant, on ne lâche pas le livre facilement. Très bien écrit, l'auteur, Grazia Deledda, nous emmène à travers la campagne sarde, dans cette histoire bouleversante.

Elle, a reçu le prix Nobel de littérature pour sa trentaine de romans et une quinzaine de recueils de nouvelles. Son chef d'oeuvre (que je n'ai pas encore lu) "Elias Portolu" est son premier roman. Une auteur à découvrir !!!
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Le pays sous le vent

A la lecture de cet ouvrage, il est évident que l'autrice a reçu un prix Nobel. Même si le thème et les écritures sont datés, la lecture du Pays sous le vent est un vrai richesse et une expérience délicieuse. Les descriptions sont précises et l'autrice nous fait plonger dans l'âme même de ses personnages.

La lecture de ce premier livre donne envie de poursuivre la découverte d'autres ouvrages de cette autrice.
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Le pays sous le vent

Je referme ce livre avec soulagement !



Il raconte l'histoire d'une jeune sarde, fraîchement mariée, qui compte bien profiter de sa lune de miel avec son époux, un fonctionnaire avec une très bonne situation. Tous ces espoirs tombent à l'eau quand elle y rencontre son amour d'enfance.



Un livre pénible et difficile à lire pour les lecteurs contemporains que nous sommes. La naïveté, les mièvreries ainsi que les rêveries incessantes de la narratrice sont agaçantes voir inutiles car elles donnent l'impression parfois que l'auteure cherche juste à nous faire patienter... pourquoi ? Pas grand chose au final...
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Le pays sous le vent

Je n'ai pas lu les autres romans de Grazia Deledda. L'écriture semble un peu datée en effet (cf. autres critiques) parce que non contemporaine. Ceci étant est-ce mièvre ou fleur bleue ? Je n'en suis pas certaine, même si à certains moments j'ai moi-même pensé "Barbie à la plage". Je trouve en fait qu'il y a un contraste intéressant entre une certaine écriture gentille, sage, et les événements du récit qui peuvent être cruels, de même que les rapports assumés entre les personnages qui apparaissent comme tout sauf "fleur bleue" (contrairement aux liens rêvés). Une vraie dureté au milieu de toutes les promesses de bonheur qu'on veut bien croire soi-même. Et puis le pouvoir et l'argent font-ils le bonheur ? Et si une femme gentillette dont la volonté est toujours de faire le bien choisissait cette option ? Un livre de contrastes.
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Le pays sous le vent

**

Alors qu'elle débute sa vie d'épouse et qu'elle espère profiter de son voyage de noce, une jeune fille sarde retrouve l'homme qui lui était destiné quelques années plus tôt. Gravement malade, il ressemble a un fantôme. De drôles de sentiments font rage en elle, sans qu'elle puisse vraiment se les expliquer...



Prix Nobel de Littérature, Grazia Deledda nous offre ici un roman qui a bien vieilli... Une écriture certes jolie mais dans un style mièvre et gentillet. Ce pays sous le vent ne m'a pas conquise par son fond, même si la forme est plutôt réussie...
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Roseaux au vent

Lu en V.O.

Un roman plein de tensions et de drame au coeur de la Sardaigne.



C'est l'histoire d'une famille noble déchue, trois soeurs qui ne veulent pas renoncer à leur position sociale malgré l'absence d'argent. C'est aussi l'histoire du serviteur plus que jamais fidèle, Efix, qui se sacrifie pour payer un crime du passé. Puis il y a le retour du neveu, le fils de la quatrième sœur qui s'est enfuie il y a longtemps.

Le roman défile au rythme des remords, des souvenirs douloureux, des espoirs, des rêves ou de la résignation. La maison des trois sœurs est un personnage à part entière tellement présente dans le récit. Elle abrite la tourmente des sentiments mais aussi le temps qui semble parfois se figer.

Il y a des passages de pure poésie surtout dans la description des lieux et de la nature toujours fortement présente, comme si elle jouait un rôle elle aussi dans le drame de la vie, au rythme des saisons.

Puis l'écriture de Grazia Deledda sait admirablement rendre la psychologie de ses personnages au gré de toutes les pensées qui les assaillent, avec un lien religieux puissant et omniprésent.

J'aime énormément le personnage d'Efix d'une force dramatique incomparable, pilier de cette histoire, qu'il débute et termine d'ailleurs. J'apprécie particulièrement les passages dans son « poderetto » (sa petite ferme qu'il cultive pour ses patronnes) et son rapport avec les éléments naturels comme s'il communiait totalement avec eux.



Un roman puissant, inoubliable.

Grazia Deledda mérite d'être davantage connue et lue. La deuxième femme tout de même à recevoir le Prix Nobel de littérature en 1926!
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Elias Portolu

Retour aux classiques avec la découverte de Grazia Deledda, l'auteure sarde avec un grand A depuis qu'elle a reçu le prix Nobel de littérature en 1926.



Elias Portolu, 23 ans, vient juste de sortir de prison lorsqu'il tombe amoureux de Maddalena, la fiancée de son frère. Par peur de succomber à la tentation, Elias préfère vivre à la dure dans les champs plutôt que de rester auprès de sa future belle-sœur qui semble elle aussi attirée par lui. La veille du mariage, Elias décide d'aller parler à son frère avant qu'il ne soit trop tard, mais la fièvre et la fatigue ont raison de son corps...



Nous voilà donc plongés dans une famille et une région où la morale et les coutumes sont au cœur des rapports humains. Les prêtres sont respectés et le mariage encore sacré. Comment dès lors supporter de se sentir attirer par le mal ? Et puis quand commence véritablement le mal : ne devrait-on pas condamner Maddalena pour ce mariage sans amour, ou Elias pour n'avoir pas su l'empêcher ? Lorsqu'il s'agit de conscience, Grazia Deledda nous montre qu'il est impossible de se satisfaire de la traditionnelle opposition du bien contre le mal, et que le fait de ne pas assumer ses péchés conduit parfois au pire.

Un roman aussi sombre qu'implacable qui décrit avec justesse les combats intérieurs d'âmes errant sur des chemins sans rédemption.

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La madre

La madre est paru en feuilleton en 1919, puis en roman en 1920.

L'action se passe en Sardaigne, comme les autres romans de Gazia Deleda.

Sardaigne, pays riche de traditions et prisonnier d'une loi morale rigide.

Dans le village, Paul est un jeune prêtre très estimé, reconnu comme un modèle de foi et de dévotion.

Malheureusement, il n'échappe pas à la séduction d'Agnese, une femme qui vit seule dans sa grande propriété. Scandale : il est amoureux et la rejoint la nuit.

On imagine le désespoir de sa mère qui avait tout fait pour le soustraire à la pauvreté rurale.

Elle tente de le convaincre de revenir à la raison, retrouver le droit chemin.



Le roman décrit le dilemme du prêtre déchiré entre sa foi et cet amour qui le dépasse.

Décrit la souffrance de la mère qui ne condamne pas le "pêcheur" mais voit son tourment et ne sait pas vraiment ce qui serait mieux pour lui.



L'écriture est simple, élégante et fluide;



Lu en italien
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Le pays sous le vent

Beau petit roman sarde, sur toile de fond romanesque d'un bord de mer.

belle écriture.







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Dans l'ombre, la mère

Maria- Maddalena, jeune veuve, servante, est fière de la réussite de son fils Paulo, curé du village d’Aar, les villageois l’ont acclamé. Pourtant dans l’ombre, elle attend son retour. Son instinct lui prédit le drame. Peur du scandale, ou du péché, elle extorque de son fils la promesse qu’il ne rejoindra plus Agnese.

Tragédie, deux nuits, trois jours et demie dans la vie du prêtre et tout semble s’accélérer. Cèdera-t-il à la tentation, ou tiendra-t-il parole ?

Nuits d’angoisse, d’hésitations, de remords, de retours…journées bien remplie dans le village.

On lui demande d’exorciser une petite fille possédée. Et on voit comme un miracle la fillette se calmer. Tout le village fait un triomphe au prêtre qui est rempli de doutes. Antioco, l’enfant de chœur le porte aux nues. Lui aussi sera prêtre Paulo. Maria Maddalena le raisonne :

« - Les prêtres ne peuvent pas se marier. Et toi, si tu voulais te marier ?

- Je ne le veux pas parce que Dieu ne le veut pas

- Dieu ? c’est le Pape qui ne le veut pas, dit la Mère quelque peu agacée… »

La question du célibat des curés ne me concerne nullement mais la réaction de la mère qui a interdit à son fils de fréquenter Agnese est troublante.

Evocation pittoresque des derniers instants d’un berger, chasseur solitaire, le Roi Nicodème, qui vit avec son chien et un aigle apprivoisé, personnage intéressant que celui du garde champêtre. Pendant que Paulo donne l’extrême onction, pendant la messe, il est obsédé par sa passion mauvaise.

Extrême tension dramatique dans ce court roman que j’ai dévoré malgré le thème.


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Elias Portolu

A Nuoro, la famille de Zio Portulu est enfin réunie :

« tu les vois maintenant mes fils ? Trois colombes ! Et forts, hein, et sains, et jolis ! »

Pietro, l’agriculteur est fiancé, le mariage se fera après les récoltes, Mattia, un peu simplet est berger. Une famille unie, prospère qui fête le retour d’Elias sorti de prison.

Les réjouissances se poursuivent à la neuvaine de San Francesco qui se déroule dans la montagne, toute la famille partage la cumbissia avec d’autres, on allume des feux de lentisque, on prie, certes mais aussi on chante, on boit ; le petit abbé Porcheddu égaie ses paroissiens. Grazia Deledda excelle quand elle évoque ces fêtes villageoises. J’avais beaucoup aimé ses descriptions dans Les roseaux sous le vent. Maddalena, la fiancée de Pietro est de la fête, elle ne prête que peu d’attention à son futur et couve Elias du regard.

« Non ! Ne crains rien mon frère !disait-il mentalement à Pietro. Alors qu’elle viendrait dans mes bras, je la repousserais. Je ne veux pas d’elle. Elle est à toi. »

Amours interdites qui vont empoisonner la vie d’Elias.

Il cherche le calme parmi les brebis de la bergerie de son père, prend pour confident un vieux berger qui devine son tourment et lui conseille de se déclarer et d’empêcher le mariage tant qu’il est encore temps. Mais Elias est faible, il se laisse emporter par la passion, tout en étant incapable d’affronter sa famille.

Puisqu’il ne peut épouser Maddalena, il se fera prêtre. Prêtre sans vocation. Faible toujours, obsédé par son amour, se débattant contre le péché…

Alors que j’avais adoré les Roseaux sous le vent j’ai eu du mal à m’intéresser à cette thématique religieuse qui est bien loin de mes préoccupations.


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Roseaux au vent



Grazia DELEDDA –roseaux au vent

Rose Grazia Deledda – Prix Nobel 1926 –est une gloire de la région d’Orosei.

Galtelli où se situe le roman Roseaux au vent l’a célébrée en offrant un parcours – un parc littéraire- où des citations sont placardées sur des plaques émaillées à la manière du nom des rues. Nous avons visité Galtelli trop tôt. Je n’avais pas encore lu le livre et je n’en ai reconnu qu’une seule :

« Voici là-haut, assis sur une banquette de pierre adossée à la maison grise du Milese, un gros homme vêtu de velours dont la teinte marron fait mieux ressortir le rouge du visage et le noir de la barbe »

Si j’avais lu le livre plus tôt j’aurais vu les rues vides se peupler des silhouettes d’Efix – le narrateur – j’aurais cherché les figuiers de barbarie entourant la cour de Kallina, l’usurière. J’aurais imaginé la maison des nobles Pintor, les patronnes d’Efix. Pour moi, celle-ci est la maison transformée en Musée ethnographique – la seule maison que j’aie visitée au village.

Le livre m’aurait servi de guide pour nos promenades. Nous nous serions arrêtées à Oliena où Giacinto est allé chercher le vin de Don Pedru. Nous aurions cherché les chapelles où se déroulaient les fêtes et pèlerinages. Nous aurions mis des noms sur les sommets. Aurions prêté plus d’attention à la route de Nuoro, aux roseaux du Cedroni que nous avons traversé sur l’étroit pont de pierre d’Orosei ou sur le pont de fer d’Onifai.

A propos de l’arrivée à Galtelli : château de Pontes

« Voici d’un coup, la vallée s’ouvre sur le sommet d’une colline semblable à un énorme amas de décombres, apparaissent les ruines du château, d’une muraille noire, une fenêtre bleue vide comme l’œil même du passé regarde le panorama rose mélancolique du soleil naissant, la plaine tachetée de gris des sables et du jaune pâle des joncs qui ondulent, l’eau verdâtre du fleuve, les petits villages blancs avec leur clocher au milieu comme le pistil dans la fleur, les petits monts au dessus des villages et au fond le nuage mauve et or des montagnes du Nuorese. »

C’est une très jolie histoire, très bien racontée que celle d’Efix, le serviteur des dames Pintor qui cultive le petit domaine de ses patronnes nobles mais trop pauvres pour le payer. Trop nobles pour travailler sauf en cachette, ou se marier sans déchoir. Trois vieilles filles – elles étaient quatre sœurs mais l’une d’elles s’est enfuie. Et justement, le fils de la fugitive, Giacinto paraît au village. Ce jeune homme sera-t-il capable de redonner son lustre au domaine ? Tandis que les sœurs sont méfiantes, Efix donnera toute son affection au jeune homme. Même quand cela tournera très mal et que l’usurière lui permettra de ruiner ses tantes…

aux au Vent


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Dans l'ombre, la mère

L'ambiance de la sardaigne non pas touristique mais authentique, un petit village, un portrait d'une mère et de sa relation avec son fils... un auteur à découvrir dont j'ai lu tous les livres tous plus beaux les uns que les autres même si cet auteur est peu connu.
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Le pays sous le vent

Un court texte romancé dont l'auteur, Grazia Deledda (1871-1936), fut prix Nobel de littérature en 1926, soit dix ans avant Pirandello, dont elle était exactement contemporaine.

Mais quelle différence entre les deux écrivains, à lire ce texte fleuri et sentimental, souvent mièvre et qui évoque les émois amoureux d'une jeune provinciale sarde devant le beau ténébreux Gabriele, qu'on lui destine en mariage, et qu'elle va retrouver, miné par la tuberculose et près de mourir, au cours de sa lune de miel avec son jeune mari, nouveau maire de la petite localité de bord de mer où ils ont élu résidence. Bref une oie blanche qui prend pour de la passion des rêveries de jeune fille romantique, et se satisfait pour finir de son nouveau statut d'épouse d'un officiel.

Le style a beaucoup vieilli et cette introspection sentimentale et romanesque aussi.

En voici un exemple : "Les bords des fossés sont jonchés de petites fleurs de toutes les couleurs, des fleurs fraîches et sauvages comme mon enfance et mon adolescence. J'ai envie d'en cueillir un bouquet et de le ramener à la maison, mais je n'ose pas couper les tiges, de peur de faire souffrir les fleurs." C'est presque insoutenable de mièvrerie. Même le sens de la nature est propice à des clichés fades. L'auteur, soit taxée de vérisme, soit considérée comme décadente, est tombée dans un oubli mérité, où il vaut mieux la laisser, à moins que d'autres œuvres n'en révèlent des qualités insoupçonnées ?
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La giustizia

L'auteur révèle dans La justice deux constantes de son travail en tant que romancier, la conscience de la futilité et de la brièveté de la vie et la relation intense entre les états d’âme et le paysage.
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Cosima

Cosima est le compte-rendu optimiste d'une lutte victorieuse:pour cette raison,il se différencie profondément des autres livres dans lesquels prévaut le tragique des conflits existentiels, dans une suite de faute châtiment rédemption.

Vittorio Spinazzola ( traduit de....)
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Cosima

Terminé peu de mois avant sa mort ,Cosima occupe une place particulière dans la production de Grazia Deledda.

Sous une forme romancée,il s'agit d'un compte rendu autobiographique qui,depuis l'enfance,aboutit aux premières affirmations littéraires et se conclue avec la sortie de Nuoro; le voyage à Cagliari,est le prélude à l'abandon imminent de l'île et le transfert à Rome.

Vittorio Spinazzola
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Le pays sous le vent

DELEDDA Grazia : « Le pays sous le vent »



Amour caché d’une jeune sarde, amoureuse d’un jeune homme voisin, mais riche, qu’elle connaît mais voit rarement, rencontre d’un soir marquante… Des années passent, l’homme s’en va… Et notre héroïne se marie avec un homme plus âgé qu’elle. Description du voyage de noces assez rocambolesque, car déjà dans le train qui les mène à leur future propriété, elle doit supporter la présence masculine nombreuse de militaires. Première attitude séparatiste du couple.

Quelques années plus tard, toujours mariée, elle revoit (mais on saura plus tard que la rencontre est le fait du mari) l’amour de sa jeunesse, mais il est au bord de la mort, malade, décrépi, elle le prend en pitié, et tombe dans ses filets, mais le mari veille et tout redeviendra normal …



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