Greg Pak

Voilà un recueil réunissant une fin (ou pas) à World War Hulk, une découverte (pour moi) d'un héros ado de génie, Amadeus Cho, et les aventures de dieux de l'Olympe.

Une mise en bouche attirant vers bon nombre de comics et de nouveaux arcs.

Bon, mais pas excellent. Je suis restée sur ma faim de Hulk qui, il faut bien l'admettre, n'était pas le héros central de cette histoire.

Je suivrais néanmoins bien de nouvelles aventures d'Amadeus Cho...

J'étais enthousiasmée à l'idée de la combinaison de ce personnage et de cet auteur, mais finalement, je n'ai pas accroché plus que ça. Pourtant, Storm elle-même est très bien écrite. Mais il n'y a pas de scénario dans ce comics. C'est écrit comme une suite d'histoires courtes dans lesquelles on la voit confrontée à des situations morales difficiles (et intéressantes) et faire des choix. j'aime ce principe, mais n'avoir que cela dans le tome, cela devient un peu répétitif.



Dans la première, elle affronte un gouvernement anti-mutant et des difficultés avec des élèves ; celle-là était très bien faite. Dans d'autres, elle rencontre des gens de son passé.



Et c'est là que le bât blesse, parce que ces histoires sont plutôt là pour mettre Storm en valeur que pour écrire les personnages eux-mêmes. Celle avec Callisto néglige ses dernières apparitions, et écrit plutôt la Callisto des années 80, qui est un très bon personnage, mais néglige son évolution. Celle avec Forge était bien, reprenant, là aussi, des arcs des années 80 en Afrique. Celle avec Yukio, malheureusement, est la plus longue et la moins réussie à mon goût, trop centrée sur leurs relations avec Wolverine et pas assez sur la leur, et présentant une évolution de Yukio que je trouve assez tirée par les cheveux.

Voilà du super-héros qui se fait utiliser, trahir et exiler pour se retrouver loin de la destination de rêve prévue par ses « poteaux », qui devait être une planète verte et riche en gibier (les vacances, quoi !) mais vide de tout être doué de conscience (merci pour le sanglier local…).

Résultat, welcome to Sakaar ! Lors de ton séjour, tu pourras être tour à tour gladiateur, esclave, fugitif, plat principal d'une créature affamée ou gravillon écrasé sous le passage du tyran local.

Et c'est là que notre Hulk se retrouve à la tête de la libération du monde, au départ sans rien avoir demandé, mais finalement, au cœur d'une deuxième (énième) chance qui lui permettra de prouver au monde, et surtout à lui-même, qu'il n'est pas le monstre que les humains ont fait de lui. Disons que l'environnement s'y prête de manière idéale.

En plus, il se fait des vrais potes qui, au lieu de comploter dans son dos, lui font confiance et le soutiennent. Des potes à la vie à la mort, quoi. Il se trouve aussi une nana digne de ce nom et croise un vieil ami (il faut que je trouve les épisodes précédents où ils interagissent…) au détour de l'arène, le Silver Surfer, ici un peu affaibli et contrôlé par le tyran mentionné plus haut, et présenté comme le Silver Savage (probablement enfant de Sakaar dans sa période paisible et prospère).

Les différents compagnons sont sympas, variés, monstrueux et attachants, parfois drôles et ont chacun leur place aux côtés du Hulk.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Et non ! Ce n'est pas Hulk qui d'un Hulk Smash maladroitement calculé enclenche la fin du monde, du « home » enfin trouvé, mais ceux-là mêmes qui l'y ont envoyé. Bref, une fin dramatique et déterminant la suite des aventures : vengeance !

En route vers World War Hulk (je trouvais que le titre « Planet Hulk » annonçait du lourd, mais là, je m'incline), en espérant me régaler tout autant.



Point négatif : ça se lit trop vite ! Oui, malgré les 400+ pages…



Une très bonne lecture, mettant en valeur un héros maudit et plus complexe qu'il n'y paraît. C'était ma foi bien agréable de ne pas le voir confronté aux super-egos habituels (hormis le Red King… mais c'est normal, il fallait un supervillain à la mesure d'un Hulk super-héros à part entière) et à la méfiance et au retournements de vestes attendus à son égard.

Un petit plus également, avec la clôture du gros tome par une ouverture sur Mastermind Excello, le jeune Amadeus Cho, prodige aidé une fois par Hulk et bel et bien décidé à mettre des bâtons dans les roues aux Avengers-Illuminati, préparant le retour du Hulk. Là encore, où mènera cette ligne scénaristique, est une excellente question et je m'empresse donc de chercher une anthologie de plus pour satisfaire ma curiosité.

Alors ? Que dire ? Je suis une grande fan des Xmen. Et Magneto est l’un de mes personnages préférés car je trouve qu’il est réellement très complexe. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas, Magneto a décidé de recourir à l’éradication de l’homo sapiens. Or, comme le suggère les aventures de X men, (films, comics, tout ce que vous avez pu le voir), Magneto est un des survivants d’Auschwitz… Aussi je me suis toujours demandé : comment quelqu’un victime d’une telle atrocité, peut devenir comme ses anciens bourreaux ?



Ici donc, vous n’aurez pas du tout l’aventure du Magneto découvrant ses pouvoirs. Vous aurez l’histoire de Max Eisenhardt (qui deviendra Magneto) des brimades de camarades de classes, son amour pour une tsigane, sa fuite en Pologne avec sa famille, sa déportation mais aussi son amour pour les métaux.

Ce comics est très noir car bien documenté (pour ceux qui connaissent bien le sujet de la Seconde Guerre Mondiale, des camps d’Auschwitz ou de Ravensbrück évoqués dans ce tome) donc forcément traitant d’une période que je qualifierai d’horrible car nous avons eu l’extermination de quelques 6 millions de personnes. Vous y verrez ici la vision humaine et de l’intérieur des camps. Et vous comprendrez aussi comment Magneto est devenu aussi … Hum… Amer.



Les graphismes y sont très beaux. Et cela se lit comme du petit beurre. Bref, allez y.











Le petit plus du comics



Non seulement, vous y découvrirez de la fiction mariée à l’Histoire ce qui vous prendra aux tripes. Mais vous y verrez aussi l’histoire de Dina Gottliebova, une juive qui a été obligée de collaborer avec le Docteur Josef Mengele qui l’avait obligé à peindre des tisganes sujets à ses expériences macabres. Elle est actuellement en train de se battre avec le musée d'Auschwitz-BIRKENAU pour obtenir la restitution de 7 aquarelles
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Numéro de très haute volée avec des artistes au sommet. Seuls les Thunderbolts semblent moins flamboyants (histoire prévisible et dessins faiblards). L'épisode de Hulk a tendance à ne pas toujours être cohérent avec celui impliquant Rulk qui se déroule en parallèle, mais Pelletier se débrouille pour nous en mettre plein la vue. Et puis j'aime bien voir Banner en remontrer à tous question intelligence. Cette guerre des cerveaux propose donc autant de combats dévastateurs (avec Skaar, A-Bomb contre des super-héros surboostés) que d'énigmes tordues. Quant aux Vengeurs secrets, Deodato a toujours autant de classe pour mettre en image un scénario un peu confus de Brubaker.

Lu en une nuit ! une histoire de la Shoah en bande dessinée... j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir ce livre, le sujet ne me semblait pas fait pour la bd, mais vraiment une heureuse surprise, c'est très bien fait et intéressant. Comme quoi, lorsque l'on arrive à passer outre des a-priori ridicules on découvre parfois des pépites.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..

Un comics à la manière de Maus d'Art Spiegelman qui ancre la jeunesse de Magnéto, le grand Vilain des X-Men, dans la tourmente de la Shoah.

De fait, cette BD devient accessible à tous, aux férus de super-héros comme aux autres.

Les dessins portent bien l'histoire. Celle-ci fait l'effet d'une piqûre de rappel sur ces événements sans nom. Elle permettra aux plus jeunes d'effectuer le devoir de mémoire indispensable à l'humanité.

La note concernant l'artiste contrainte de faire les portraits des juifs en camps de concentration et qui souhaite depuis récupérer son travail exposé dans un musée est intéressante et les deux opinions ne sont pas anodines.

Un comics qui mérite vraiment d'être promu notamment auprès du public adolescent (pour le côté historique) et néophyte (pour découvrir les comics).
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Après un premier numéro pas vraiment réussi, ce second volume remonte largement le niveau de son prédécesseur.



La Guerre fait rage et cela se ressent à chaque page : cette série devient fortement agréable à lire. Aaron arrive a entremêlée les guerres notamment en portant un poing d'honneur à la Thor War.



Chaque page est agréable et souvent les personnages se portent avec aisance et style. A suivre dans le 3eme numéro.

En m'occupant de ma bd thèque personnelle, je suis retombé sur ce 1er numéro de Marvel Legacy - Avengers Extra.



Que dire de ce numéro introductif, eh bien, il est long et c'est le principal reproche qu'on peut retrouver dans ce 1er volume. On ne voit que des amorces et la pluralité des dessinateurs rend parfois la lecture difficile. Lorsque j'ai eu affaire à Dauterman, Acuna, Del Mundo, ça allait, mais les autres ne brillent pas vraiment... Quand on voit qu'Aaron se démène pour mettre en avant les Avengers, j'espere que le second volume sera plus intéressant !

Peut-on parler de coup de coeur quand la thématique abordée est horrible ?



On suit Max Eisenhardt, celui qui deviendra par la suite Magnéto le grand ennemi des X-Men, un jeune allemand juif pendant la monté du nazisme. On va passer par toutes ces horribles années en voyant le nazisme grandir en puissance et pratiquer leur génocide. Greg Pak nous rappelle des événements monstrueux comme la nuit de cristal ( nuit du 9-10 novembre 1938 91 juifs tué et 30 000 arrêtés et envoyé dans des camps), l'invasion de la pologne, le camp de varsovie en rappelant qu'un juive n'avait le droit qu'a 184 calories par jour (ce que représente en gros 1/4 d'une baguette de pain) tout cela marqué par un trait magnifique de Carmine di Giandomenico.



Il faudrait que @paninicomicsfrance le réédite dans un format des plus abordable pour que des collèges et des lycées puissent en avoir dans leur Cdi pour montrer que les comics abordent des thèmes sérieux d'un mais aussi peut facilité l'apprentissage
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Ce récit fait partie de l'opération 2023 lancée par Carrefour en collaboration avec les éditions Panini Comics.

Le but, proposer dix titres Marvel au prix imbattable de 3,99€ unité pour 240 pages de récit.

Cela fait maintenant 5 ans que Carrefour propose ce genre d'opération (6 si 'on compte la première collection qui comptait alors 8 titres au lieu de 10 et était dans un format plus petit).

A noter que pour la première fois, augmentation du prix du papier oblige, cette collection est passée de 2,99€ à 3,99€. Mais pour 240 pages, cela reste imbattable et il serait bête de passer à côté.



Nous voila sur le dixième et dernier volume de la collection, et cette fois, zoom sur les X-Men ! (Enfin les X-Trem X-Men, il y a une différence, je vous explique tout !)

Dans les X-Men, et dans Marvel plus largement, on à l'habitude des univers parallèles. L'avantage de ces derniers étant qu'ils ne souffrent pas d'une quelconque continuité trop encombrante et qu'on peut faire un peu ce qu'on veut des personnages. C'est également l'occasion de voir des versions différentes des personnages que l'on connait, on peut ainsi voir des personnages qui sont habituellement des héros en tant que vilain, ou encore vivant à une époque différente, ayant fait des choix de vie différents, etc.

Eh bien c'est la dedans que ce pose X-Trem X-Men, c'est une équipe composé d'X-Men d'univers parallèles. Et si on peut aisément reconnaitre Diablo, Emma Frost et Wolverine sur la couverture, ce ne sont pas ceux auxquels nous sommes habitué. Et les personnages cités ne sont qu'un échantillons des personnages que nous croiseront ici.



Si la série X-Trem X-Men a eu plusieurs série, la série présentée ici est celle de 2012 avec les épisodes 1 à 11 de Greg Pak.

L'équipe sera composé des personnages cités précédemment, mais également de Dazzler, qui sera même la chef d'équipe, de d'un Professeur Xavier qui donnera ses missions au groupe.



Si comme je le disais, l'avantage des univers parallèles c'est qu'on peut faire ce qu'on veut des personnages, l'inconvénient, c'est qu'on sait que ces personnages ne sont pas ceux auxquels nous sommes habitué et il faut donc redoubler d'efficacité pour nous les faire apprécier.

D'autant plus quand la chef d'équipe est Dazzler, un personnage dont je me fou totalement habituellement. Mais forcé de constater que ça marche plutôt bien ici, eh oui, même pour Dazzler !

L'équipe est attachante et on a envie de suivre leurs aventures.



Et pour leurs aventures justement, qu'est-ce que ça donne ?

L'équipe d'X-Trem X-Men va avoir pour mission de voyager de dimension en dimension pour tuer les méchants Professeurs Xavier. En effet, dans certains univers, ce dernier à mal tourné, et quand un tel pouvoir fait le mal, c'est l'univers entier qui est en danger, c'est pour cela que le Professeur Xavier de l'équipe des X-Trem X-Men charge ses poulains de s'occuper de ses doubles maléfiques.

Et ça marche plutôt bien ! Si évidemment sur l'ensemble des épisodes il y aura du bon et du moins bon, les premiers épisodes sont vraiment très sympathiques, et si il y a un coup de mou par la suite, cela reste une bonne lecture.

Et comme d'habitude avec cette collection, à moins de 4€, pourquoi se priver ?

L'empereur met Vador à l'épreuve suite à sa faiblesse dans le précédent tome.

Ce qui amène ce dernier à découvrir ses secrets les plus enfouis.

Pas de doute sur la volonté de l'auteur (et de Disney) de créer du lien avec la Postlogie si souvent rejetée en bloc par les fans. Des liens qui amènent malheureusement à des incohérences assez flagrantes. L'idée aurait pu être intéressante, voir même intelligente, mais il y a ici des incompréhensions chronologiques que je n'arrive pas à expliquer. C'est dommage.

Pour le reste : comme pour le précédent tome, la lecture et fluide et facile. Le récit est intriguant et j'ai très envie de savoir ce qui va se dérouler ensuite.

J'étais un peu sceptique en entamant ma lecture, mais j'ai été agréablement surprise par la tournure de ce premier tome 1.

On voit la volonté de créer le lien avec la prélogie par la quête de Vador sur la disparition de sa bien aimée Padmé. C'est intéressant parce que Vador est en proie aux doutes suite à ses révélation à Luc et on découvre un pan de l'histoire post Empire Contre Attaque qu'on n'avait jusqu'alors pas abordé. C'est dommage que le comics ne va pas jusqu'au bout et nous laisse un peu sur notre fin. Mais je suppose avoir des réponses à mes questions à la fin de la série.

Je n'ai jamais vraiment été fan des X-Men, même quand j'étais petit je n'aimais pas trop la série animée, je préférais la Ligue des Justiciers, j'avais quand même bien aimé les films. Mais bon, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture quand même, et je confirme j'accroche moyennement, je trouve les histoires trop compliquées et il y a trop de personnages à mon goût. Certains comics sont parfaits pour débuter mais je trouve qu'ici on arrive comme un cheveu sur la soupe. J'ai un deuxième livre sur les X-Men, j'essayerais celui-là.

Néanmoins, je suis quand même resté dans l'histoire, surtout la première "Le chant du Phénix" car le dessin et les couleurs sont tout simplement sublimes. Cela reste une bonne lecture.



Mention spéciale à cette magnifique couverture.

Un recueil de récits sur Luke Skywalker et L’Empereur très inégal. Tout d’abord par le nombre de pages consacrés à l’Empereur, assez faméliques - même si l’auteur précise en introduction que le personnage étant dans l’ombre, il y a peu d’histoires qui lui ont été consacrées, mouais…

Le premier récit est le plus long mais l’histoire est très brouillonne, tout comme le dessin - j’ai beaucoup de mal avec ce type de dessins où les personnages semblent sortis d’un roman-photo, cela sonne creux pour moi dans une BD, les visages sont soit trop expressifs, soit trop figés, bref c’est troublant. Un récit très brouillon donc où Luke et Leia vont s’opposer sur leur intérêt réciproque. Le récit s’appuie sur le film Rogue One - un très bon film au passage - mais n’apporte rien et se conclut de façon fade. C’est d’autant plus dommage que le récit s’étale sur 122 pages !!

Second récit et seconde mission pour Leia qui pense trouvée la future base rebelle sur Crait. Encore une fois, le dessin esst du même style que la première histoire avec des personnages aux visages « photographiés » - je ne suis vraiment pas fan. Quant à l’histoire, c’est encore très nébuleux, ça parlotte beaucoup mais contrairement au récit précédent, c’est plus court et il y a un peu d’action en fin de récit mais c’est au final toujours aussi fade.

La troisième histoire, je n’ai tout simplement rien compris. L’Empereur fait enfin son apparition pour tenter Luke à distance… mais je ne vois pas le rôle du Major dans cette histoire vraiment trop bizarre.

La quatrième histoire est plus intéressante avec un espion rebelle sur Coruscant qui va avoir l’occasion d’assassiner l’Empereur, rien que ça ! Et l’Empereur sera fidèle à lui-même : fourbe et manipulateur.

Et puis le cinquième récit est le plus intéressant avec un Vador qui va être mis plus bas que terre face à ses officiers -en principe - subalternes. Et Vador va répondre encore de la meilleure des manières face aux missions insultantes d’un officier impérial - cela doit être le dernier a ne pas avoir compris qu’il ne faut JAMAIS s’opposer à Vador, d’autant plus devant l’Empereur !

Au final, un recueil avec 2 bonnes histoires sur 5 mais en nombre de pages, la proportion est bien moindre. Un tome donc très décevant.

J'ai adoré le fait qu'on découvre la Vraie puissance de Dark Vador, ce qu'il est censé être depuis le début et malheureusement ce qu'on voit peu dans la franchise des films. Si la galaxie toute entière est effrayée par l'unique mention de son nom, c'est qu'il y a bien une raison, non?

Étant moi-même rôliste et fan de Stranger Things, j'ai trouvé cette BD rafraichissante. En vérité, pas besoin d'être un adepte de la série pour comprendre et apprécier ce récit. Il ne s'agit finalement que d'une ado qui souhaiterais se lancer dans le jeu de rôle en tant que maître du jeu mais qui rencontre des difficultés avec des néophytes qui ne suivent pas toujours le scénario et qui ne sont pas non plus en adéquation avec leur personnage. Ce qui, de mon point de vue, est intéressant, c'est quand le jeu de rôle est transposé dans le monde réel et qu'il aide à résoudre les problèmes quotidiens en soudant une équipe. Enfin, je suis très heureuse qu'il mette en scène Erica, un personnage de Stranger Things que j'apprécie particulièrement et qui n'a pas toujours le temps d'écran qu'elle mérite.

Si le récit est intitulé Red Skull, ce n'est pourtant pas à lui qu'on a affaire dans cette histoire.

Ici pas de super héros ni de super vilains. S'il fait bien partit de l'univers, ce titre est pourtant très à part.



Nous allons pas suivre Red Skull mais Johann Schmidt, jeune orphelin grandissant dans l'Allemagne d'entre deux guerre.

Ainsi, nous allons suivre son parcours dans une Allemagne prise entre le communisme et la montée du nazisme, qui va tout faire pour accéder aux plus hautes marches du pouvoir, jusqu'à devenir le pire ennemi de Captain America.



Un récit qui pourrait tout à fait être indépendant tant il n'a rien avoir avec l'univers Marvel. Un récit qui change et qui est sympa à lire.

"X-Men - Magnéto" n’est pas un récit de super-héros, ni un récit dédié aux X-men. Le récit ne se déroule d’ailleurs même pas aux Etats-Unis, mais en Europe lors d’une des pages les plus sombres et les plus tristes de son Histoire.



Greg Pak utilise les origines juives de Magneto pour plonger le lecteur dans l’horreur des camps de la mort. C’est sous le régime nazie des années 30-40 que l’on suit le quotidien d’une famille juive et la destiné de ce jeune homme qui deviendra Magneto. Les auteurs livrent un récit sans super-pouvoirs, l’histoire d’un adolescent qui lutte pour survivre et la genèse d’un homme meurtri par ce qu’il a vécu durant la Shoah et qui utilisera ses pouvoirs pour éviter que les mutants connaissent le même sort que les juifs, tziganes et autres Untermensch exterminés sous ses yeux.



Le graphisme réaliste de Carmine Di Giandomenico restitue parfaitement l’ambiance pesante et angoissante de l’holocauste. Les visages sont marqués par l’horreur, la colorisation de Matt Hollingsworth est sombre à souhait et les couvertures de Marko Djurdjevic sont splendides.



Un récit poignant, sans super-pouvoirs, qui à l’instar du chef-d’œuvre de Spiegelman ("Maus: un survivant raconte") témoigne de l’une des pages les plus sombres de notre Histoire.

Para mí es el MEJOR CÓMIC DE X-MEN que he leído. Tal vez no sea una historia muy bien armada o fundamentada, o una serie digamos espectacular. Pero en sólo cuatro números ha llegado a ser catalogada como la historia más lírica de los X-Men y la verdad tiene mucho sentimiento entre el triángulo amoroso de Jean Grey, Scott Summers y Emma Frost. Ni hablar del dibujante que me parece nunca tuvo un gran trabajo gracias al entintado y al diseño de color. Una obra maestra.