Le Démon du bien. Roman. 3ème tome d’un ensemble de 4 dont je n’ai aucun souvenir.
Henri de Montherlant sous des prétextes sentencieux de haute portée intellectuelle dépeint un écrivain Pierre Costals très égocentré, angoissé sur son intégrité personnelle, à préserver, face à un mariage agité comme la muleta devant le taureau. Cette lecture m’aurait profondément ennuyée si je ne pensais avoir mis au jour le portrait d’un pervers narcissique et une Solange Dandillot sous son emprise.
Je subodore qu’Henry de Montherlant par ailleurs homosexuel était atteint de cette maladie psychique douloureuse pour lui et sa victime. Il s’est suicidé. J’ignore les circonstances et les raisons invoquées. Cela conforte le diagnostique.
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je crois l'avoir lu, à vérifier. Je me souviens que ce livre m'avait marqué. Je l'ai lu vers 1992.
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C'est qu'elle est de Navarre...
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Quelle belle pièce! Limpide, simple et profonde, soulevant subtilement les tourments et contradictions de la nature humaine.
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cette pièce m'a fascinée... le roi Ferrante m'a fait penser au roi Créon chez Anouilh. Mais le talent de Montherlant est peut-être d'avoir su faire s'opposer chez le personnage des tendances contradictoires telles que la jeunesse et la vieillesse, l'absolu/amour face à la haine de vivre etc. Les traits de caractère sont aussi fouillés, et le suspense psychologique est présent tout au long de la pièce.
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Le style et les références sociales des "Jeunes Filles" ont certes un peu vieilli mais la description des jeux de l'amour et du désamour reste saisissante. Qui Pierre Costals, l'écrivain à succès héros des "Jeunes filles", aime-t-il vraiment ? Solange, la jeune bourgeoise non dénuée de charme mais dont l'attrait se résume pour Costals à celui des conventions sociales (épouser pour faire comme les autres), Andrée, l'amoureuse éperdue dont il se moque sans pitié, ou encore ses maîtresses de passage ? L'amour de Costals est empreint d'un narcissisme assumé, presque revendiqué : les femmes qu'il croise sont avant tout le miroir de ses propres désirs, émois et trahisons. Le plus troublant est peut-être que le livre (et ceux qui le suivent car "les jeunes filles" est à la fois le nom d'une série d'ouvrages et celui du premier d'entre eux) a, malgré sa critique parfois féroce des comportements féminins, rencontré un franc succès chez nous, les femmes...
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Je n'ai pas accroché avec " Fils de Personne" ...mais j'ai dévoré Un Incompris...
Une pièce de théâtre, en huis-clos : très courte, percutante, drôle et romantique.
Il s'agit d'un jeune homme amoureux d'une jeune femme qui arrive systématiquement en retard, de ses principes de jeune homme, le tout mit en valeur via ses échanges avec son ami Pierre.
Je la recommande vivement, car bien que courte, elle met en scène un incompris, un intransigeant, un romantique pour qui les principes priment sur l'amour.
Quelque part, et d'une drôle de façon : un héros.
François Ozon en a fait un court-métrage : Lever de Rideau, avec Louis Garrel, Matthieu Amalric et Vahina Giocante...Très belle adaptation !
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