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Critiques de Isabelle Alonso (75)
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L'exil est mon pays

Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous entraîne dans le petit monde d’une gamine espagnole née en France et naturalisée à huit ans dont les parents ont fui l’Espagne franquiste.



Son père un communiste internationaliste inconditionnelle, une mère joyeuse et pleine de bon sens. Son amour de sa famille et de ses enfants en font des gosses éveillés, heureux curieux de tout mais ils savent que leurs racines sont ailleurs.

Pas de sensibleries, pas de nostalgie inutile simplement au fond du cœur quelque chose qu’ils ont perdu. Drôle, vivant et extrêmement bien écrit, on retrouve la verve d’Isabelle Alonso qui n’a plus besoin de faire ses preuves. C’est une grande romancière.

Tout est si bien ciselé, décrit, que l’on voit ces enfants, on entend leurs rires, on partage leurs jeux et surtout on ressent à chaque page l’amour réciproque qui unit la famille.

Ce livre démontre une fois de plus que lorsque l’on est obligé de quitter SON pays, on y laisse toujours une part de son âme et de son cœur.

[b]ps[/b]: un petit plus s'il en fallait la photo de la couverture est magnifique et reflète parfaitement le roman.

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... Même pas mâle !

Je ne connaissais pas vraiment Isabelle Alonso, un vague visage vu parfois à la télé. J'ai adoré ce livre, drôle, léger et tellement vrai. Heureusement qu'il est drôle d'ailleurs car il évoque toutes les petites injustices de la vie et si il n'y avait pas une touche d'humour pour les faire passer...

Après cette lecture, j'ai décidé de lire quelques romans d'Isabelle Alonso.
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Fille de rouge

J'aime bien Isabelle Alonso. Je la trouve pétillante, intelligente, pleine d'humour et de fraîcheur et son engagement féministe me la rend particulièrement sympathique. D'elle, j'avais lu, il y a quelques années, L'exil est mon pays que j'avais bien apprécié. J'ai voulu réitérer l'expérience en lisant, avec beaucoup de retard, la suite de son roman et malheureusement pour moi c'était moins réjouissant. Les « aventures » adolescentes de la petite Angustias, fille de réfugiés politiques espagnols, naturalisée Anne, ne m'ont effectivement guère intéressées. Je me suis ennuyée. J'ai trouvé le temps long. Et les personnages, petites filles, manquaient, à mes yeux, de crédibilité: je n'ai jamais vu d'enfants, d'adolescentes affirmer avec autant de lucidité un raisonnement féministe. Elles peuvent, très tôt, se rendre compte d'un dysfonctionnement, interroger les différences qui les opposent si rapidement aux garçons mais de là à avoir un raisonnement aussi pointu je dis, « bravo ». C'est, pour moi, un peu trop tirer par les cornes. L'auteure n'a donc pas fait dans la subtilité: sa patte est trop visibile. Elle a voulu faire porter à ses personnages, à ses enfants, un discours de grand; elle a voulu leur attribuer SON discours. Pourquoi pas … mais pour que le procédé prenne, il faut qu'il soit discret. Rendu visible, il perd de son efficacité et de sa crédibilité. Isabelle Alonso, vous l'aurez compris, ne m'a pas ici transporté. Je n'ai pas été touchée par le récit qui manquait à mes yeux de puissance et d'efficacité. Au lieu de la vivacité, c'est une couleur terne que j'ai rencontré.
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Je mourrai une autre fois

Né dans l’Espagne d’après la Première Guerre mondiale, Angel grandit dans une famille farouchement athée et républicaine, sans même imaginer que son bonheur puisse ne pas durer toujours. C’est son histoire, inspirée de celle de ses propres parents, qu’a choisi de nous raconter l’écrivaine française d’origine espagnole Isabelle dans son nouveau roman.



Très documenté sans être pesant, le récit sonne juste. Il évoque des pages d’histoire sombres, trop oubliées , mais ne sombre jamais dans le pathos et les portraits qui y sont brossés évitent la caricature. Difficile en effet de résister au jeune Angel, dit « Gelín », à son idéalisme, à son énergie et tout bêtement à ses souvenirs, narrés avec une vivacité et une tendresse non dénuées d’une pointe d’ironie.



Un bon roman historique, entre conte initiatique et portrait nuancé d’un jeune républicain espagnol. Merci à Babelio et aux éditions Héloïse d’Ormesson pour cette jolie découverte.



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Je mourrai une autre fois

Je mourrai une autre fois, d'Isabelle Alonso, relate l'épisode douloureux de l’Histoire de l’Espagne des années 1930. L’histoire d’un peuple qui a cru en un rêve et qui a tout fait pour qu’une fois approché il reste réalité.



1931, le peuple espagnol socialiste gagne les élections. Il croit à sa République laïque, dans laquelle les hommes peuvent respirer la liberté et la fraternité, à défaut d’obtenir l’égalité. Mais c’est sans compter sans les fachas, les forces d’une extrême droite nostalgique de la dictature qui refuse la décision des urnes et qui veut retrouver le pouvoir par les armes, la violence, le sang et la mort !

C’est surtout l’histoire de Gelìn, 10 ans au début du livre, qui découvre la vie, la rue, la mise en application des convictions politiques de son père et de toute une partie de l’Espagne.

Le temps va passer, et la guerre qui éclate détruit petit à petit les rêves d’une société juste. Gelìn, témoin de l’évolution de l’Histoire, malgré son jeune âge (15 ans), va s’engager dans ce conflit perdu d’avance à cause du manque d’organisation, d’armes, de soutien des pays voisins comme la France et l'Angleterre, mais surtout à cause de la détermination sans merci des fachas aidés par leur voisin en pleine ascension : l’Allemagne hitlérienne.

Après les liens familiaux du début du roman, Isabelle Alonso nous entraîne dans les liens de la fraternité des combattants. Elle nous fera vivre les combats, autant intérieurs de l’enfant que ceux de cette guerre qui n’en porte pas vraiment le nom, jusqu’à la Retirada où les sentiments de honte et de défaite s’exacerbent dans l’enfer des camps.

Merci à Isabelle pour ce roman poignant dans lequel elle ne prend pas parti, les faits parlent d’eux-mêmes. L’auteur a choisi le prisme de l’innocence de cet enfant boulimique de livres qui survivra grâce à eux, grâce aux mots qu’il n’aura de cesse de lire, pour lui, mais aussi pour les autres, pour leur soutenir le moral, pour garder le lien avec sa terre, sa patrie.

Socialistes, communistes, anarchistes et simples citoyens espagnols épris de liberté se côtoient pour une cause commune : libérer le pays de cette vague brune qui ne sera que le début d’une grande marée qui noiera l’Europe pendant des années. On vit le rêve de chacun, l’espoir de retrouver cette Espagne qui n’aura duré que quelques mois, mais qui a bien existé !



On ne peut qu’être ému par ce livre, témoignage laissé par des hommes qui se sont battus pour une noble cause. On sent, à travers ces lignes, couler le sang d’une génération espagnole, autant dans les tranchées que dans les veines de l’auteur.

Si le début semble un peu lent, l’action nous emporte au fil de l’histoire. De très belles pages de fraternité, d’humanité, de sentiments qui dépassent le temps et l’espace pour nous ramener à la condition humaine universelle : celle des hommes qui meurent pour que d’autres puissent vivre en harmonie.

Chronique ici :

http://dominiquelin.overblog.com/2016/02/je-mourrai-une-autre-fois-isabelle-alonso



Je mourrai une autre fois, Isabelle Alonso

Éditions Héloïse d’Ormesson

320 pages | 19 €

Paru le 4 février 2016

ISBN : 978-2-35087-342-8

Photo de couverture © Niall O’Leary/Millennium Images, UK
Lien : http://dominiquelin.overblog..
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Fille de rouge

Beau récit sur l'enfance, la féminité, la famille et l'émigration.

J'ai aimé ces portraits de femmes, et l'écriture vive, colorée et poétique.
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Maman

Merci Isabelle pour ce fabuleux roman. Je le trouve merveilleusement bien écrit du début à la fin.
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Filigrane

On ne sait pas pourquoi dans la pile à lire on prend ce livre et pas un autre... Lui sait peut-être tout ce qu'il va nous apporter... En questions comme en réponses... J'ai acheté ce livre par hasard puis quand j'avais réalisé qui était l'auteur, chroniqueuse chez Ruquier, "chienne de garde", je m'étais dit que je ne le lirais sûrement pas...

Sept femmes parlent de Maximilien, l'homme qu'elles ont aimé... Sept parcours différents mais un homme égal à lui-même... Promettant à chaque histoire à Ana la première que "çà ne changera rien" et tentant de garder la main mise sur les femmes ou de disparaitre sans soucis... On sait, on sent un homme malheureux mais aussi un homme qui n'apprend pas de ses erreurs, au contraire elles vont croissantes... La fin est surprenante mais avec le recul il ne pouvait pas y en avoir d'autre...

Un livre qui tombe au moment où je m'interroge beaucoup sur ma vie sentimentale et notament sur le parcours de/avec mon ex, ce récit m'a fait comprendre certaines choses, me résigner pour d'autres bref un livre qui m'a beaucoup apporté sur le plan personnel.
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Les vrais hommes sont féministes

Dévoré en quelques heure, ce livre m'a complètement emballé. Le cocktail d'humour et de révolte profonde emporte tout sur son passage. Quel meilleur outil pour mettre à jour ses valeurs ? Un coup de gueule humaniste, au cœur de son époque, à mettre entre toutes les mains.
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Je peux me passer de l'aube



La guerre d’Espagne terminée, Angel revient au pays. Hélas Franco est au pouvoir et sa vie et celle de sa famille devient une lutte quotidienne pour survivre et trouver de quoi se nourrir.

Le moindre geste, le moindre propos tenu dans un lieu public, peut se retourner contre celui qui le prononce. Alors on fait attention, on fait le salut « fachas » et on se signe devant une église. Même si l’on ne croit en rien et que l’on est ce régime de dictature.

Malgrè cela ils s’organisent, font semblant.

Un beau roman difficile à raconter car tout est à fleur de peau et en nuances. L’auteure dans chacun de ses romans nous crie l’amour de son pays. C’est une grande dame de l’écriture et chaque mot est à sa place.

Ce roman nous remet aussi dans un contexte terrible avec ses atrocités et nous pousse à être de plus en plus attentifs. Le fascisme s’installe comme une gangrène dans un pays. Soyons vigilants et saluons les espagnols qui n’ont pas lutté pour rien. Isabelle Alonzo les fait revivre et c’est bien.



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Je peux me passer de l'aube

Son ouvrage se déroule en 1939 à la fin de la guerre d’Espagne. Angel, 16 ans, passe dix mois au front, puis quatre au camp de Saint Cyprien. Contraint à des travaux forcés il est ensuite relâché dans une Espagne franquiste ou la répression fait rage. Il décide alors d’entrer en résistance. Ce livre, porteur d’espoir, est un bel hommage au papa de l’auteure.



On y retrouve la plume percutante et émouvante d’Isabelle Alonso. Sans se départir de son humour. A son image.
Lien : https://laparenthesedeceline..
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Fille de rouge

J'ai bien aimé. L'histoire est courte et se lit rapidement. Le style d'écriture de l'autrice est particulier par moment, et m'a un peu perdu. Mais c'est dû au fait que le personnage principal est une jeune fille qui est au collège.
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Je peux me passer de l'aube

Ce livre est une plongée dans l'Espagne franquiste après la défaite de la République : délation, répression, pauvreté, chômage, mensonge...



Après la chute de la République espagnole, les vaincus sont parqués dans des camps en France.



Angel décide, malgré le danger, de rentrer en Espagne. Après avoir été emprisonné et condamné à effectuer des travaux, il réussit après bien des péripéties à retrouver sa famille.



Son père étant mort, il ne pourra donc pas s'expliquer avec lui sur son engagement dans l'armée républicaine auquel son père était opposé. Ce sera le regret éternel de notre héros.



Il y a du souffle, de la bravoure, de l'espoir dans ce livre car Angel va s'engager dans un militantisme clandestin avec un groupe de jeunes communistes.

Que de risques pour coller une affichette...mais cet engagement, ces dangers sont le prix à payer pour l'espoir.



Emotion, courage et dignité.



Merci Isabelle Alonso.
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Je mourrai une autre fois

Je mourrai une autre fois est un grand cri d’espoir, un hommage marquant à la fraternité d’un peuple et son courage dans sa bataille pour la liberté. Sous son aspect romancé, l’auteure transmet un riche et passionnant témoignage.



Isabelle Alonso possède une jolie écriture descriptive mais également très dynamique (qui ne laisse pas le lecteur s’ennuyer), une plume pleine de sensibilité et d’émotion, un brin malicieuse et heureusement optimiste aussi. On s’attache tout de suite à Angel Alcala llach et on lui voue rapidement un grand respect. A travers lui, elle nous permet de palper l’Histoire d’une génération, de sentir ses attentes et de faire face avec lui dans les combats et de subir les heures sombres du fascisme.................................


Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Je mourrai une autre fois

Premier coup de cœur 2018 ! 💗 Une petite pépite !



Qu’est-ce que cela fait du bien de lire ce genre de livre…c’est pour cela que j’aime autant la lecture, certains ouvrages sortent « du lot » et nous éblouit par tant de beauté !



Bravo à l’auteure qui a su combiner avec talent, dans ce très beau roman, l’histoire de cette famille espagnole, en incorporant des faits historiques et événements politiques sans AUCUNE lourdeur, NI longueur !



Je voyage, je découvre mais aussi je m’instruis. C’est sur ce point, que je souhaite vraiment insister. Nous sommes dans un vrai ROMAN presque un récit, qui est ponctué d’informations intéressantes et pertinentes sans jamais nous faire basculer sur une autre catégorie.



Complètement happée par ce récit qui nous parle de la guerre d’Espagne, écrit d’une manière précise, sensible et fluide.



Nous sommes de suite attachées à cette famille, et surtout Angel, l’aîné des enfants, dont on va suivre son parcours tout le long du livre.



Un roman poignant qui nous plonge dans une Espagne lumineuse, vive et remplie d’espoir.



A LIRE ABSOLUMENT.



Isabelle Alonso a écrit la suite dans un second roman : Je peux me passer de l’aube.



Evidemment, je vais m’empresser de le lire. 💞



* Je tiens à remercier Lecteurs.com qui m'a envoyé ce merveilleux roman *



http://leslecturesdeclaudia.blogspot.fr/2018/01/je-mourrai-une-autre-fois.html
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Fille de rouge

Bonjour,

Je n'arrête pas de change la notation en étoiles de ce livre. C'est à dire que, en vrai, il n'a rien d'excellent. MAIS, je ne sais pas, il laisse un goût tendre et légèrement sucré sur la langue...

Il y a quelque chose de très agréable à lire ce livre qui ne donne pas dans le drame, ni dans les multiples rebondissements. Il se déroule paisible. Ça a été une parenthèse de calme dans ma vie de brute.
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Je mourrai une autre fois

c'est l'histoire de Gélin, adolescent pendant la guerre d'Espagne qui raconte ses années 30, sa famille républicaine, anticléricale et idéaliste et son engagement dans les forces rebelles jusqu'à son exil en France.

Un roman plein d'émotion et d'humour malgré un contexte historique épouvantable. Féminisme, courage et optimisme tels sont les maîtres mots de ce roman!
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Roman à l'eau de bleu



Parodie d’un typique « roman à l’eau de rose », cet ouvrage opère l’inversion des rapports de domination de genre et de discrimination sexiste en relatant, au fil de quatre saisons, les détresses et déboires amoureux et professionnels de trois hommes – deux amis post-adolescents et le père de l’un d’eux – dans une société « clitocratique ».

Une démarche féministe (facile ?) aurait sans doute conçu une utopie un tantinet plus réjouissante que l’image renversée de notre monde, auquel chaque circonstance, action ou description, chaque idée, vocable voire élément de syntaxe du livre nous renvoie. On aurait pu espérer qu’un univers dominé par les femmes eût été moins conflictuel, moins brutal, moins prédateur et pornographique…

De même que, contrairement à la très imprécise présentation en 4e de couverture, je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’une « fable sentimentale » et encore moins « irrésistiblement drôle », surtout à partir de la scène de viol (par un gang de femmes), certains éléments empêchent cependant aussi sa caractérisation comme une utopie. En effet, la centralité de l’enfantement et de la maternité dans cette société est affirmée mais totalement insaisissable – d’ailleurs elle semble foncièrement incompatible avec le mode de vie des personnages féminins du roman ; et le rôle social des hommes, à part le jardinage domestique (forme de ségrégation économique intériorisée et gage de mansuétude), n’apparaît que dans un atavisme nomade (roulottes), forestier et floral, plutôt fantaisiste ou arbitraire. (L’auteure n’a-t-elle vraiment rien pu trouver d’autre, pour caractériser les hommes… ?).

Ni manifeste donc, ni utopie, c’est toutefois un ouvrage plutôt accompli dans genre de la satire, qui eut de glorieux parrains tels Erasme et Swift, faut-il le rappeler… Sa valeur réside dans la dénonciation, à l’instar du « rapport hoministe » auquel se consacre Kim, car il ne contient nulle exagération, et la condition de la femme dans la société actuelle qui nous entoure, telle qu’elle en ressort, n’a rien de reluisant.
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Maman

Un livre bouleversant, même si Isabelle Alonso y met un grain d'humour et un style allègre et enlevé. Bouleversant, parce qu'il raconte la perte de l'être le plus indispensable à nos vie : la mère. Perte inéluctable et pourtant à laquelle il est impossible de se préparer et peut-être de se remettre.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Fille de rouge

Fille de rouge fait parti de ces romans qui se déguste, dont on se délecte de chaque mot. Une véritable sucrerie au goût exquis, une pâtisserie aux fruits rouges au parfum exaltant. Isabelle Alonso va, tout au long de son roman, nous faire découvrir la petite vie bien mouvementée d'Anne, une jeune fille complexée par la couleur rouge, moteur de l'histoire. Entre humour et insolite, ce livre nous berce de tendresse et d'affection.

Les personnages ont chacun leur singularité, donnant ainsi un dynamisme à l'histoire. Il est aussi à noter que l'entièreté des chapitres ne conte pas l'histoire d'Anne, mais de Libertat et aussi de Virtudes, ces femmes de générations distinctes, rapprocher par le lien du sang, la couleur rouge. L'auteure va nous offrir plusieurs portraits moraux de ces femmes, mais surtout de la jeunette, Anne, la fille, la petite fille, celle qui ne veut pas avoir ces règle, celle qui ne pense qu'au rouge.

Y a-t-il vraiment une intrigue dans ce livre ? Je ne saurai vraiment le dire. Á mon sens, les événements vont et viennent, rythmant le récit de par les péripéties de chacune. I.Alonso nous permet de vivre une relation intergénérationnelle au plus profond, dans ce qu'il y a de plus sincère, de plus respectable.

Fille de rouge est une petite perle, une pépite que l'on a pas envie de lâcher, que l'on déguste, que l'on sirote avec amusant. Que vous dire de plus ? Ce livre est un cadeau tout emballé, il ne vous reste qu'une chose à faire : l'ouvrir.


Lien : http://wolkaiw.blogspot.fr/2..
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