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Critiques de Isabelle Alonso (75)
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Filigrane

Sept femmes ont vécu une histoire d'amour avec le même homme. Chacune, à sa manière, livre "son histoire" avec lui. J'ai été agréablement surprise, je craignais les redondances mais finalement, c'est un livre intéressant.
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Je peux me passer de l'aube

Avec juste ce qu’il faut de précisions et d’explications, elle nous plonge totalement dans cette époque de franquisme (en plein guerre mondiale). En ne noyant pas lecteur dans un récit encyclopédique, elle permet ainsi de se sentir proche du personnage principal que l’on suit avec un fort attachement. Sans mérite ni bravoure exceptionnels, Gelin est un très jeune homme qui refuse simplement d’attendre que ça passe et qui choisit de se battre à son échelle contre le fascisme. On sent l’espoir omniprésent et la lecture en est que plus agréable.

Isabelle Alonso a su parfaitement dosé les émotions. Avec des mots simples, exempt de misérabilismes, elle choisit de parler d’un passage assez sombre de l’histoire espagnole dans un style assez sobre finalement, et c’est je crois que qui m’a le plus plu. elle ne tombe pas dans la facilité et ne cherche surtout pas à nous émouvoir ou nous choque outre mesure. Elle raconte simplement mais aussi avec drôlerie, poésie, lucidité et beaucoup d’intelligence. Ça suffit à rendre son récit passionnant et si prenant. C’est finalement un bel hommage à son papa et à ces « Rojos » qui ont choisi de croire en la République...................................................


Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Je peux me passer de l'aube

On sait tous que pour Isabelle Alonso , ses origines sont importantes. Elle a obtenu des informations dans sa famille mais elle a pris soin de faire toutes les vérifications nécessaires pour nous donner un véritable roman sur cette période de l'histoire. Malgré la tragédie , elle a su par son style offrir un coté positif dans cette histoire et donner de l'espoir
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Je peux me passer de l'aube

JE PEUX ME PASSER DE L’AUBE DE L’AUTEUR ISABELLE ALONSO 300 PAGES EDITIONS HELOISE D’ORMESSON 6 SEPTEMBRE 2017



UN LIVRE EXCELLENT



Résumé :



Juillet 39. La guerre d'Espagne est officiellement finie. Angel Alcalà Llach, 16 ans, rentre chez lui. Après dix mois au front et quatre au camp de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), il croit retrouver les siens. Mais rien ne se passe comme prévu. L'Espagne franquiste est une prison à ciel ouvert et Angel ne sera finalement relâché qu'après un an de travaux forcés. Il rejoint enfin sa famille en juillet 1940 tandis que la répression fait rage. Il doit alors s'adapter à un monde inconcevable pour lui : sans droits, sans liberté, où tout devient risque, et où tout risque est mortel. Il choisit de continuer la lutte, et entre en résistance. Malgré la portée modeste de leurs actions, ses camarades vont colorer ces années de violence de toutes les teintes de l'espoir et de l'amitié.

En avril 44, son refus du service militaire le contraint à la clandestinité. Il rejoint Madrid. Les Alliés vont gagner la guerre, balayer Franco... Des temps nouveaux s'annoncent. La République va revenir, c'est sûr...



Mon avis :



Un excellent roman d’Isabelle avec son thème de prédilection l’Espagne, le pays où elle est née. Nous allons suivre pas à pas Angel, 15 ans, au fil des années.



Il est difficile d’être un enfant en tant de guerre. On devient vite adulte et de l’enfance joyeuse, il ne restera plus beaucoup de souvenirs.



Avec tendresse, émotion, sensibilité, elle nous entraîne dans la dure réalité des familles qui essayent de survivre en gardant toujours l’espoir d’un monde meilleur.



J’ai beaucoup aimé ce livre qui représente un hymne à la vie. Je le conseille vivement et je vous dis :



Go en librairie !

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Je mourrai une autre fois

Angel Alcala Llach a maintenant 90 ans. Il a tout vu, tout connu. Il raconte l’histoire de sa famille, de ses jeunes années, de son engagement pour une Espagne libre, moderne et surtout républicaine.



Un roman, outre sa capacité à nous évader, peut avoir une autre fonction, celle de nous instruire, de nous rappeler d’où nous venons. Avec Je mourrai une autre fois d’Isabelle Alonso, cela a été mon cas. Je m’explique. Mon grand-père paternel était Espagnol. Il a quitté son pays pour la France. Il est décédé alors que je n’avais que trois ans. Je n’en ai aucun souvenir. Je me suis jamais intéressée à son passé… Pourtant j’aurais pu questionner mon père à ce sujet. Mais l’Espagne, son Histoire n’ont jamais fait partie des sujets que je voulais approfondir. A part savoir qu’il y avait eu Franco et ensuite la monarchie, je ne sais rien.



Grâce à Isabelle Alonso et à cette histoire, je me rends compte que j’ai raté beaucoup de choses concernant ces personnes qui ont élu une République, qui se sont battues pour elle, qui en sont mortes. L’Espagne a été seule pour affronter tout ça, alors que l’Europe est à feu et à sang avec Hitler. L’Espagne n’a reçu pratiquement aucune aide. Les gens ont énormément souffert, les frontières ont été fermées. Le livre d’Isabelle Alonso nous offre tout ça avec le récit d’Angel Alcala Llach qui est maintenant nonagénaire. Le lecteur se sent très proche de cet enfant qui grandit, entouré des siens, de sa famille qui a toujours été moderne dans ses idées et cela ne date pas de ses parents. J’ai beaucoup apprécié le fait qu’ils soient athées, que la religion catholique n’ait aucune prise sur eux. Dans une Espagne aussi traditionaliste, aussi religieuse, cela a de quoi détonner. Mais c’est franchement agréable. Angel est un enfant observateur. Il veut apprendre tant et plus. L’école lui manquera toujours mais il dévorera tout ce qui lui tombe sous la main. Vivre dans une famille moderne, où la mère n’est pas si présente que ça pour brimer ses enfants, Angel aura la possibilité de faire son éducation par lui-même, d’être libre dans ses choix, ses idées, même si elles rejoignent celles de sa famille. Il a soif d’apprendre, il a soif d’aider, il a soif de s’engager pour libérer son pays. A quinze ans, il a de la suite dans les idées. Si jeune et pourtant il vivra la folie, la douleur, la dureté d’un pays en guerre. L’Espagne paiera un lourd tribu de ce régime totalitaire, archaïque. Outre Angel, les parents gagnent également à être connus, tout comme les amis, les connaissances du jeune garçon. Tous ont quelque chose qui fait que le lecteur les aime, même si j’ai eu du mal avec la mère.



Isabelle Alonso a un fabuleux pouvoir. Les mots sont tendres, ironiques, souriants lors des premières années d’Angel. Ensuite, les mots claquent comme des coups de fusil car la guerre et l’urgence sont là. Un livre vraiment très politique mais raconté comme un roman. Le lecteur se laisse prendre par l’histoire, avec un h et un H, par la qualité de ces mots. Le livre est vraiment dense, je ne vais pas en raconter toute l’histoire. Ce ne serait pas rendre hommage à Isabelle Alonso car je souhaite que d’autres lecteurs se laissent happer par elle. C’est la première fois que je lis Isabelle Alonso et j’en suis ravie. Ce n’est pas un coup de coeur à proprement parlé mais ça y ressemble. Merci.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Pourquoi je suis une chienne de garde

Entre militantisme et coquetterie, ce livre se laisse lire. C'est écrit avec humour, style et un certain punch.



Evidemment, on n'est pas loin de la tentative de buzz médiatique, vu que cela a été écrit au plus fort de la présence de l'auteure sur les plateaux de télé où elle multipliait les déclarations tapageuses. Le contenu du livre, personnel et universel à la fois, n'a en fait aucun lien avec les passages médiatiques, c'est clair. Mais d'aucuns pourraient y voir une récupération. Et donc passer leur chemin.



Ce serait relativement dommage, car le livre n'est pas inintéressant. Il apporte quelque éclairage sur l'auteure, ses motivations, ses combats. Ces luttes sont (malheureusementà encore nécessaires.



Au final, celles et ceux qui connaissent Isabelle Alonso ne sont pas étonnés, et la lisent avec satisfaction, retrouvant l'aiguillon bien connu, et les autres ne la liront pas (sans doute par réaction avec la couverture médiatique de l'auteure mentionnée plus haut).
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L'exil est mon pays

Je n'avais lu aucun résumé et par conséquent, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.

L'histoire est celle d'une jeune enfant qui raconte le passé de ses parents, son présent, l'exil d'Espagne vers la France. La question principale est: Qu'est-ce qu'être étranger?

Sur ce point, la morale est touchante et bien réelle. Par contre, certains éléments de ce roman m'ont déroutés pour une petite fille de 5 ans.
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L'exil est mon pays

Double culture , cette richesse est contenue dans la recherche identitaire de l'auteur. Beau roman qui interroge nos racines souvent diverses
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Alice au pays des trop vieilles

Je suis en train de lire ce livre qui est juste à mourir de rire. Le titre et la couverture m'avaient attirés. Je vous le conseille pour passer un bon moment de détente. Me reste à trouver le T2 (" Alice etle prince barbant") rapidement
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Maman

Un récit poignant - Isabelle Allonzo arrive à vous faire rire et pleurer en si peu de pages...
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Roman à l'eau de bleu

Pas besoin de l'imaginer ce monde, Isabelle Alonso l'a fait pour nous et c'est plutôt réussi !

Elle pousse un peu le vice parfois, grossi le trait mais le tout avec assez d'humour qu'on n'y voit pas les crocs d'une chienne de garde.



Ce roman nous parle d'inégalité principalement au travers des normes qu'on trouve dans nos sociétés qui sans qu'on s'en rendent compte font ces inégalités, mais il nous parle aussi de la jeunesse et de ses aspirations, de rébellion, de la vie de couple et de la solidarité au sein d'un même sexe que ce soit fraternité ou sororité.



Alonso s'amuse donc, en inversant les rôles, à rendre perceptible ces petits riens qui ne choquent plus personne et qui sont la norme en commençant par le neutre masculin : je peux vous dire qu'en début de roman lire, je cite, "elle fait beau" c'est assez étrange. A dire vrai même une fois en fin de lecture je ne m'y étais pas habituée !



Pour autant Alonso ne fait pas l'éloge de la femme, elle est même loin d'être tendre et sa société gynocentrée fait souvent froid dans le dos.

Et c'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman au final, il prône l'équilibre en démontrant que lorsque qu'un sexe quel qu'il soit prend le pas sur l'autre ça n'a pas de sens.

Au point même que bien souvent on plaint les hommes de ce monde inversé, Alonso prend plaisir à choquer ses lectrices sans aucun doute en abordant les violences sexuelles et autres maltraitances que subit le sexe dominé.



Alors on sourit souvent, devant la stupidité de certains clichés et inégalités, à imaginer aussi ces hommes considérés comme trop occupés à s'envoyer la baballe sur des terrains de foot pour s'intéresser à la politique !

Mais il faut reconnaître que si le concept, l'humour et le message sont présents la trame reste assez convenue. On ne lit pas ce livre pour sa romance que ce soit clair... Une fois le monde détaillé et passé cette découverte, le soufflé retombe un peu, l'intrigue peine un peu par moment. C'est bien écrit et c'est qui sauve Alonso.



Je suis amusée à lire ce roman, l'idée de ce monde de domination féminine sans être dans l'extrême féministe se révèle finalement assez saine pour ce qu'elle démontre et pousse à la réflexion.

La trame n'en fait pas un roman très original, on tourne un peu en rond à certains moments une fois le concept bien intégré et l'univers extrapolé mais la forme vaut clairement le détour. Pour ma part j'ai vraiment apprécié.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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L'exil est mon pays

Joliment écrit, ce livre est l'histoire de l'auteur. Je n'ai pas pu le finir car cela finit par tourner en rond. Dommage.
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Maman

Magnifique histoire qui peut être la notre et où l'on se sent impliqué.

Bien écrit avec une description des sentiments et une pudeur relative ce livre décrit à merveille la vie, la vrai vie, celle qui fait de nous des êtres d'exception auprès de nos proches.

Merci Isabelle pour ce partage !!!
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Maman

J'ai trouvé ce livre magnifique. Isabelle Alonso nous parle d'un vécu si intime, sans jamais être ni larmoyante, ni exhibitionniste. En ne faisant l'impasse ni sur son chagrin, ni sur sa déroute, ni sur l'embarras que peut susciter cette approche si intime de nos mères. Elle parle de toutes les contradictions qui surgissent dans ces situations. Les nôtres, qu'il nous faut gérer, en plus du reste. Et tout cela sans aucune lourdeur, parce qu'elle n'occulte pas non qu'il y a encore encore moyen de bien rire, malgré tout.

Un livre bouleversant, qui ne me lâche plus depuis que je l'ai lu, il y a quelques jours. Certainement un de ceux que je retiendrai de cette année. Pouvait-elle mieux commencer ?

La musique qui m'a accompagnée pendant cette lecture :

Lhasa - The living Road et Lhasa (le disque éponyme).

Chopin - Nocturnes

Mozart - Requiem

Marc Moulin - I am you (Jazz lounge)

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La peau de l'ours : Pourquoi je reste de ga..

Le sous-titre, Pourquoi je reste de gauche, m’avait attiré, ayant a priori la même sensibilité que l’autrice mais étant en proie à de nombreux questionnements.

La lecture de cet essai m’a toutefois rapidement fait comprendre que mon état d’esprit politique actuel se distingue nettement de celui d’Isabelle Alonso et, loin de trouver une réflexion prolongeant la mienne, je me suis senti en décalage avec l’autrice, dont les positions à mon sens caricaturales et manichéennes m’agaçaient régulièrement. À l’exemple de l’usage massif du terme néo-libéralisme, qui me semble mal s’appliquer à la France… Aussi cet ouvrage a-t-il dans un premier temps plutôt eu tendance à me rappeler mon éloignement du bord politique qu’Isabelle Alonso entend défendre.



Après avoir été agacé par sa présentation des gilets jaunes et de l’épisode de la Covid et par son manque total -et assumé- de nuance sur les récentes politiques menées, ma lecture est devenue nettement moins critique dans la deuxième partie de l’ouvrage.

Bien que parfois en désaccord, ses propos ont davantage résonné en moi, qu’il s’agisse de l’environnement, l’immigration, la laïcité ou encore la guerre. Autant de thèmes investis de façon concise et nécessairement incomplète, mais avec sincérité.



A mes désaccords avec l’autrice sur la politique concrètement menée, succédait ainsi le constat d’un large accord sur les grands principes et idéaux. M’amenant dès lors à penser que, avec bien plus de nuances que l’autrice et des réserves sur des sujets chers à la gauche, je reste vraisemblablement l’un de ses enfants.



Je pense que cet essai gagne à être lu, tant par des gens a priori d’accord avec l’autrice, car cela peut avoir un côté revigorant et moult sujets sont évoqués et peuvent susciter la réflexion, que par des personnes qui en sont éloignées et pourront peut-être mieux comprendre leurs adversaires et se laisser bousculer sur certains sujets.



Si cet ouvrage ne sera pas le manifeste de gauche du siècle, ce n’est pas sa prétention et il présente l’intérêt d’être facile à lire, les chapitres étant brefs et le style efficace. Je reconnais également à l’autrice un sens de la formule qui m’a souvent amusé.



Je remercie ainsi Babelio et les éditions du Rocher, pour ce livre obtenu dans le cadre de l’opération masse critique, ainsi que l’autrice, dont le manque de nuance agace le rose pâle que je suis, mais qui livre un écrit personnel et sincère et est à n’en pas douter une véritable humaniste.
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La peau de l'ours : Pourquoi je reste de ga..

Ce livre est un cri d'alarme, sur l'état de notre planète et sur la pression que notre économie actuelle impose aux limites planétaires.



Moi même salarié d'une grande entreprise, je suis depuis plusieurs années très concerné par le sujet. Je me suis formé.

J'ai lu les travaux des économistes sérieux sur la décroissance, j'ai lu les résumés des travaux du GIEC, je connais les faits et les chiffres.

J'ai calculé mon empreinte carbone et je m'applique consciencieusement à la faire baisser.



L'apport du livre est de traduire ces faits, ces éléments scientifiques, en ressenti, de les faire basculer dans l'émotion.

Devant son cri de colère, on se sent moins seul. Et cela incite à l'action, encore plus. L'émotion produit du collectif.

Le livre a aussi l'intérêt de remettre en perspective ce qui se passe aujourd'hui avec les acquis et les luttes du milieu du XXe siècle. Etant moi meme de la meme génération que l'auteur, j'ai parfois sur le sujet l'impression d'une amnésie ou d'une méconnaissance de la part des trentenaires sur l'histoire de la sécurité sociale et la réalité des trentes glorieuses qui ne l'étaient pas tant pour tout le monde...



La limite du livre réside dans l'absence de pistes concrètes sérieuses pour s'attaquer au sujet. La responsabilité des "Tauliers" comme elle les appelle (les grands industriels, les grands capitalistes) est certes réelles mais les renverser ne suffira pas à préserver l'habitabilité de la terre pour l'espèce humaine. Nous avons besoin pour y arriver de la mise en commun des énergies des particuliers, des gouvernements et des entreprises. Le livre peut laisser la perception de vouloir faire de ces tauliers des boucs émissaires, ce qui fait peu de cas à mon sens de la complexité de la situation.



Merci en tout cas à Babelio pour les opérations masse critiques qui me permettent de découvrir des livres comme celui là que je n'aurais sans doute pas lu sans ca.
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La peau de l'ours : Pourquoi je reste de ga..

Isabelle ALONSO fait un état des lieux de notre société, de la politique actuelle basée sur la finance et le profit, de l'urgence écologique mise de coté par les Tauliers (c'est ainsi qu'elle appelle les "puissants" de ce monde) et de tout ce qui va de mal en pis dans ce XXIème siècle.

Elle s'adresse à un ours polaire qui voit se "dissoudre" son univers : la banquise du fait du réchauffement climatique.

Tout au long de cette lecture, je me suis retrouvée dans ses propos, ses opinions, ses révoltes mais en refermant le livre je sais que rien ne bouge, ne change. J'ai le sentiment d'un coup d'épée dans l'eau parce que ce livre ne doit pas être lu par des gens qui pensent comme elle. Il faut qu'il parvienne à convaincre les autres pour espérer un changement.
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Alice au pays des trop vieilles

Un roman humoristique léger, léger, léger que je n'ai pas trop aimé.

L'humour n'est pas toujours très drôle, l'héroïne souvent agaçante.

Même si le message final du livre est positif, tout du long, nous avons le droit à une flopée de clichés, plus ou moins sexistes.

Je ne vous recommande donc pas cette lecture, trop légère, qui ne m'a rien apporté.
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Je peux me passer de l'aube

Ce roman est la suite de Je mourrai une autre fois. La guerre civile est finie, Franco est au pouvoir, a tous les pouvoirs. Nous retrouvons Gelìn, devenu Angel, au camp de Saint-Cyprien, en Catalogne. Tous ses rêves sont brisés, il n’aspire plus qu’à une chose : rentrer au pays, avec une promesse d’amnistie. Il retrouve « le soleil qui le chauffe de ses rayons ibériques ». L’air qu’il respire est enfin celui de son Espagne. Mais là s’arrête la poésie de l’instant, car tout est plus difficile que prévu. On ne relâche pas les Rojos comme ça dans la nature ! Il devient chair à travaux forcés, pour reconstruire ce que les Républicains avaient détruit. Malgré les brimades, la fatigue et l’enfermement, il aspire toujours à retrouver sa famille, expliquer son départ à la guerre à son père, tout recommencer, comme avant. Mais son père est mort, et il n’y aura pas de pardon.



Enfin, il peut retrouver sa mère, sa sœur et tenter de recommencer une vie sous la dictature des fachas, avec la peur de la dénonciation, d’émettre la moindre idée, mais avec toujours l’envie de résister, de ne pas accepter que tout est terminé, car sinon, à quoi auraient servi ces années de lutte, tous ces morts, ces sacrifices ? Mais rejoindre la résistance n’est pas facile. Personne ne parle, personne n’ose. Il faut faire semblant, être invisible, tout en essayant de retisser les réseaux, dans la plus grande clandestinité, en courant le danger immédiat d’être abattu.



C’est le retour dans les rues de son enfance, les repères, les odeurs, tout lui parle, mais c’est aussi les petits boulots, la misère, la faim, la débrouille. C'est aussi aussi l'amitié, la notion de compagnons, de camarades…



Ce n’est pas un roman rose, encore une fois, mais c’est le sujet qui veut ça. Vivre en dictature n’est pas de tout repos quand on a une conscience. Heureusement, l’espoir est là, toujours présent qui lui permet de continuer d’avancer, de croire en un lendemain meilleur, même si l’Histoire nous dit que cela va durer très longtemps…



On retrouve l’écriture d’Isabelle Alonso, poignante, forte. On sait que le sujet la taraude… peut-être un peu trop, car on sent parfois trop l’intention de dénoncer. Le lecteur peut se faire sa propre idée sans être guidé dans son jugement.



Merci encore à l’auteur de nous rappeler de l’intérieur ce qu’était cette dictature si proche de nous, dans le temps et dans l’espace. 36 années de fascisme à notre porte, de l’autre côté des Pyrénées, ce n’est pas anodin. Et on peut se poser des questions quand on voit la montée de cette peste brune autant en Espagne que dans de nombreux pays d’Europe, malgré l’Histoire récente !



Après ces deux romans, j’espère qu’Isabelle nous offrira son écriture dans des sujets plus légers, plus heureux…
Lien : http://dominiquelin.overblog..
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Je peux me passer de l'aube

Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire ; en Espagne, les vainqueurs sont les Franquistes. Isabelle Alonso revient sur les premières années de la dictature en s'inspirant de la vie de son père. Angel, engagé dans l'armée républicaine à 15 ans, va de désillusion en désillusion sans renoncer à son idéal. Un contexte oppressant abordé avec espoir et sans perdre le sourire pour conjurer le sort.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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