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Critiques de Jean-David Morvan (1928)
Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

En Résumé : J'ai passé un bon moment avec cette Bande Dessinée de Space-opera qui offre une histoire nerveuse et pleine d'action malgré un côté assez simpliste et quelques raccourcis faciles. L'univers mis en place par les auteurs ne manque pas de charmes et de surprises et se révèle vraiment plaisant à découvrir. Concernant les personnages Nävis est un personnage vraiment passionnant à découvrir par son côté sauvage, simple et impertinent et les personnages secondaires se révèlent intéressant malgré parfois quelques facilités qui arrangent bien l'histoire. Les graphismes se révèlent soignés, travaillé et efficaces nous plongeant facilement dans l'histoire. Au final un premier tome vraiment agréable qui me donne envie de découvrir la suite.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Ginette Kolinka est une rescapée du camp de Birkenau ; une passeuse de mémoire de la Shoah qui raconte son histoire pour que les gens n’oublient pas et que ne se reproduisent pas de telles horreurs.

Le récit de cet album alterne entre les souvenirs de Ginette Kolinka et son témoignage auprès des élèves d’un collège en visite au camp de Birkenau.

C’est un témoignage simple et emplie d’émotions qui racontent surtout les mois passées au camps avec les humiliations et la mort omniprésente.

Je parle d’un témoignage simple car Ginette Kolinka ne s’étend pas sur les années avant la détention au camps Nazi à part ce passage de la zone occupée à la zone libre.

Ce que je trouve intéressant aussi dans ce témoignage c’est cette visite au camp de Birkenau qui montre bien l’importance de visiter ces lieux avec une rescapée tant les lieux ne sont pas les mêmes qu’à l’époque. Ginette Kolinka précise d’ailleurs même que visiter ces lieux sans guide (et encore) ou sans rescapé ne marque pas les esprits.

Il y a de nombreux ouvrages de témoignage de la Shoah et chacun à son utilité et son importance ; ils sont tous aussi indispensables les uns que les autres au devoir de mémoire !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

« Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès

Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès »



Quand j’entends ce nom, je ne peux m’empêcher d’entendre en écho la chanson de Jacques Brel qui figurait sur son dernier album.



De ce grand homme de l’Histoire de France, je l’avoue, je ne connais pas grand-chose, sinon qu’il était socialiste de la première heure, qu’il a fondé le journal l’Humanité et qu’il était contre la guerre… ce qui lui valut d’être assassiné à la terrasse d’un café parisien en 1914, quelques semaines avant le début de la 1re guerre mondiale. (Parenthèse : son assassin, qui avait prémédité son geste, a été acquitté. Sic !)



Cela fait peu mais j’ai le sentiment que c’est déjà beaucoup plus que la majorité des Français. Cela pour dire qu’il me semble que la France et les Français connaissent mal l’une des personnalités à qui Glénat et Fayard dédient un tome (le 4e) de leur série « Ils ont fait l’Histoire », après Philippe Le Bel, Vercingétorix et Charlemagne. C’est donc avec un grand intérêt que je me suis lancée dans la lecture de cette BD trouvée dans la bibliothèque de mon grand fils.



Autant le dire tout de suite, je reste un peu sur ma fin en refermant le livre. Les auteurs ont choisi de présenter Jean Jaurès sur les deux dernières années de sa vie, en 1913 et 1914. Période importante dans son engagement politique puisque c’est là que son opposition à la guerre est la plus marquée. C’est aussi le développement de l’International Socialiste et la naissance de la SFIO, ancêtre du Parti Socialiste. Si la description du personnage (vigoureux, énergique, passionné, militant, combattif) semble juste, le texte est très présent pour une œuvre graphique, avec de nombreuses mentions d’extraits de discours. Certes ceux-ci sont importants, mais pour qui ne maîtrise pas complètement les détails du contexte historique, cela peut s’avérer un peu lourd.



Le récit fait des retours dans le passé pour nous parler un peu d’où il vient, mais j’aurai aimé un peu plus d’informations sur l’homme au-delà du politique.



L’album n’en est pas moins agréable à lire. Les dessins de Ray Macutay, colorés par Walter sont très beaux et très réalistes. Ils reconstituent à merveille le Paris et la France du début du 20e siècle. Le scénario de Jean-David Morvan et Frédérique Voulyzé est soutenu par la rigueur de l’historien Vincent Duclert. Le dossier qui clôt l’album est lui aussi d’une grande qualité, complétant le récit graphique et donnant envie d’aller plus loin et d’approfondir les connaissances sur la pensée de ce grand humaniste et démocrate.



Malgré mes quelques réserves, cet ouvrage est une belle leçon d’Histoire, une histoire qui a toujours un écho en 2024.

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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Survivante d'Auschwitz II-Birkenau, Ginette Kolinka est une sacrée mamie. Malgré ce qu'elle a subi, ce roman graphique témoignage laisse à voir une femme forte, déterminée, pleine de joie et d'humour. Elle a une résilience incroyable.



J'ai tout aimé dans ce roman graphique : les illustrations, le ton, le témoignage toujours emprunt de vie malgré l'ambiance mortifère, etc. D'ailleurs, on ne la suit pas que dans ses souvenirs de la guerre mais aussi dans sa vie personnelle et dans ses rencontres avec les classes.



Des témoignages sur les camps, j'en ai lu beaucoup mais celui-ci a quelque chose de lumineux. Une sorte d’hommage à la vie malgré les traumatismes.

Aujourd'hui âgée de 98 ans, cette passeuse de mémoire, cette survivante, force l'admiration.
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Les amis de Spirou, tome 1 : Un ami de Spir..

Une bande dessinée qui nous conte ses débuts, ses motivations à exister mais aussi un hommage posthume du créateur se sentant responsable, à deux jeunes lecteurs et adhérents aux ADS , comprenez amis de Spirou.

On termine sur la tombe des deux disparus et une invitation à poursuivre la lecture dans un second tome.

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Sillage, Tome 12 : Zone franche

Fan de la série, je (re)découvre cet opus 12, qui peut se lire indépendamment des autres, sous réserve de se remémorer l'essentiel de la trame de la série, et de lire le synopsis en quatrième de couverture.

Humour, second degré, et pour les personnages et le décor, c'est toujours aussi créatif ; l'intrigue, assez linéaire, nous emmène sur une planète où règnent la sagesse, la vérité et l'harmonie, enfin presque : elle nous accroche bien et ouvre sur le Tome 13.

Graphisme de qualité et colorisation réussie font le reste pour rendre cette lecture divertissante.

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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Madeleine est maintenant résistante. Elle se forme, prend du grade, s'implique de plus en plus. Cet album est le témoignage de cette résistante où elle raconte plein d'anecdote qui ont construit l'époque. On écoute la voix de Madeleine, Reiner de son nom de code, les décisions difficiles à prendre, les camarades à protéger, à cacher, les missions à distribuer, les rencontres de passages, de ceux qui l'ont aidée ou qui l'ont trahie. C'est une histoire passionnante à lire, une plongée dans une réalité maintes fois racontées et pourtant indispensable à connaitre.

Côté graphisme, le gris bleuté donne de la profondeur aux dessins, appuyant les contrastes entre ombres et lumières. Le trait est précis, détaillé refaisant vivre les rues parisiennes des années 50.

Ce deuxième tome d'une série retraçant le destin d'une femme hors norme laisse Madeleine en mauvaise posture et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de son histoire.
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Paris, 1942. une jeune femme de 18 ans s'apprête à recevoir sa première mission de sa cellule de résistance. Son nom de code: Rainer, écoute-la te raconter sa vie de résistante au quotidien, écoute Madeleine Riffaud.



Comme dans le premier tome, ce sont ses paroles que nous transmet JD Morvan dans cet album essentiel, à la portée documentaire évidente. Passer inaperçue, les rendez-vous, les armes, les tracts, les actions... Madeleine nous livre ses souvenirs précieux pour raconter ceux qui, comme elle, ont résisté.



Je l'ai déjà dit après le tome 1, après le cahier numéro 5 paru en juin mais aussi après l'exposition du Festival d'Angoulême, le dessin de Dominique Bertail prend une part essentielle à la qualité de ces récits. Son bleu unique et ses nuances apportent une dimension particulière ainsi que la précision des décors et la qualité des personnages avec une Madeleine lumineuse au charisme bluffant.



Le témoignage de Madeleine Riffaud est complémentaire de celui de Ginette Kolinka dont je parlais hier. Des femmes qu'il faut écouter et lire maintenant, sans tarder, pour ne pas oublier. La fin bouleversante de ce tome 2 me donne déjà envie de lire la suite....
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Helldorado, tome 1 : Santa Maladria

Les premières pages sont sans paroles, mais le poids des images donne le ton : une femme découvre les soldats espagnols dans son village, ils vont charger… Ils chargent…



Pleurs, cris muets, fosses communes creusées, habitants du village entassé dans les tranchées creusées et abattus par balles puis on incendiera les cadavres.



Il faut attendre la page 10 pour avoir du dialogue. Le récit commence dans la violence gratuite et le sang.



Les Conquistadors tuent ainsi chaque fois, mais ils ne pillent rien, ne volent rien (si ce n’est la vie des habitants), n’emportent rien. Bizarre.



Hutatsu et Dathcino sont 2 jeunes Syyanas qui passent après les massacres et ne se privent pas pour prendre les affaires ou la nourriture des assassinés. Vous me direz qu’elle ne servira à personne et qu’ils n’ont pas de sang sur les mains, ces deux gamins.



De plus, si les autochtones de l’île se serrent les coudes, c’est depuis que l’Homme Blanc massacre des villages entiers, avant, durant l’épidémie, les riches se soignaient et laissaient crever les pauvres.



Les Conquistadors sont bien entendu guidés par la main de Dieu, qui leur donne une mission, comme une rédemption, et blablabla…



Le capitaine des Conquistadors a une sale gueule (on comprendra ensuite pourquoi) et est très croyant (sa casa est remplie de crucifix de toutes tailles), comme tout le monde à cette époque, pensant que la maladie qui a touché les Indiens a été envoyée par le Diable.



Si les dessins ne m’ont pas trop emballés, ils ne m’ont pas trop perturbés non plus. Les couleurs sont dans des tons pastel, douces, lumineuses. Agréables pour les yeux.



Pour l’instant, je ne sais pas trop où cette série va m’emmener. Les thèmes abordés sont connus, on sait que les Espagnols n’ont pas été des gentils lors de leur conquête des Amériques, que ce furent des bains de sang, des massacres, des génocides…



Nous avons beau le savoir, les 7 premières planches, muettes et extrêmement violentes, mettent déjà au tapis le pauvre lecteur qui ne s’attendait pas à un tel déchaînement de violence dès le départ.



D’habitude, les auteurs prennent le temps de présenter leur univers, là, on envoie du lourd directement. Ça déstabilise, mais ça remet les idées en place.



Du côté des Indiens Syyanas, ce n’est pas mieux. Les gens accusés sont divisés en trois catégories et seule l’une d’entre elles est passable (défendre la cité), les autres, ont les plaints, dont nos deux gamins, les pilleurs du début.



Ce premier tome me laisse un peu sur ma faim, mais j’ai au moins l’envie de poursuivre la série afin de savoir où les auteurs veulent en venir.



Sur des scénarios convenus ou intéressants ? Je ne le saurai qu’en découvrant les deux tomes suivants.

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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

C’est toujours difficile de faire une bonne adaptation d’une œuvre littéraire en BD. Et quand on s’attaque à un roman tel que « J’irai cracher sur vos tombes », le pari semble encore plus risqué. Jean-David Morvan, que j’apprécie beaucoup pour sa série « Sillage », et les dessinateurs qui l’accompagnent s’en sont sortis à merveille (j’ai relu le roman pour bien m’en assurer...).



Le texte de la BD est très fidèle à celui du roman et il y a d’ailleurs beaucoup de texte dans cette BD : le roman étant en focalisation interne, il fallait pouvoir rendre compte des pensées tortueuses du héros calculateur qu’est Lee Anderson et le rendu est parfait. La BD est aussi crue et violente que l’œuvre originale et toujours aussi choquante (je vais passer les détails, pour ne pas recopier la critique que j’ai faite du roman...)



Le dessin alterne entre planches colorées et planches très sombres. Le trait est réaliste et violent à la fois et il n’est pas sans rappeler celui des comics actuels. Les émotions des personnages, colère, haine, dégoût, transparaissent parfaitement sur leur visage mais je remercie vivement le scénariste et les dessinateurs d’avoir épargné visuellement au lecteur les scènes les plus horribles et violente en les remplaçant par des planches et des cases au décor décalé ou métaphorique avec juste le texte pour s’imaginer la scène (qu’on a déjà bien trop présente à l’esprit quand on a lu le roman...).



Je suis curieuse de découvrir les autres adaptations de Vernon Sullivan / Boris Vian dans cette « série » hommage au centenaire de l’auteur.
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Spirou et Fantasio, Tome 48 : L'homme qui n..

C’est un épisode très enlevé, avec beaucoup de rythme, le graphisme est très dynamique. On revient sur l’épisode de Franquin “Les héritiers” avec un retour inattendu. Pour ceux qui connaissent cette ancienne aventure, le plaisir n’en est que meilleur. Ici, il est question de poursuite, de source de jouvence, de civilisation cachée, de colonisation de la forêt tropicale, il y a beaucoup de chose, ça va très vite, mais le rythme est maîtrisé. J’ai trouvé judicieux le moment ou Fantasio et Zantafio racontent aux autochtones en parallèle, chacun de leur côté, comment ils sont arrivés là, leur propos se mélangent, un parallèle se forme, avec évidemment quelques bifurcations et mensonges et on découvre de la même manière l’histoire de la région par deux acteurs locaux opposés. et puis il y a aussi ces petits clins d’œils sur le fait que Spirou soit un héros de papier. L’histoire est pétillante, vivante et très agréable. Je trouve regrettable l’accueil mitigé qu’ont reçu Morvan et Munuera en s’attaquant à cette série mythique, ils ne l’ont pas dénaturée, c’est même un bon épisode, bien meilleur que certains du duo précédent, j’ai trouvé ce nouveau duo rafraichissant pour la série, du moins pour les deux premiers albums (celui-ci et Paris sous Seine). La qualité de la série “Le Spirou de…” est bien la preuve que le renouvellement d’auteurs apporte de la nouveauté, des surprises et de la fraîcheur, n’en déplaise aux partisans du “c’était mieux avant”.
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Les morts ont tous la même peau (BD)

De l'auteur je n'ai lu que l'Ecume des jours avec son côté poétique mais qui est tellement différents de ce récit adapté en bande dessinée, j'ai aimé les dessins, l'ambiance de New York à cette époque, cependant je pense que j'aurais mieux compris cette bande dessinée en lisant le livre auparavant. Cela peut toujours se réparer en le faisant après mais je pense qu'il m'aura manqué cela au niveau de la compréhension de la globalité de cette histoire.



Il y a ici beaucoup de côté sombres et glauques de même que beaucoup de scènes de sexes très explicites, une découverte en tout cas car je ne suis pas sûre qu'en feuilletant cette bande dessinée dans ma bibliothèque je l'aurais emprunté.



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Irena, tome 5 : La vie après

Dernier tome de cette magnifique bande dessinée. Dans cette série on retrace la vie d’Irena Sendlerowa qui pendant la deuxième guerre mondiale sauva la vie de 2500 enfants. J’ai trouvé les graphismes très bien réalisés et le petit plus à la fin de ce tome la biographie de cette grande héroïne qui permet d’en apprendre plus sur sa vie.
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Irena, tome 1 : Le ghetto (BD)

Une BD qui traite d'un passage de l'Histoire de la seconde guerre mondiale qu'on apprend à l'école mais pourtant qu'on connait si peu : le ghetto de Varsovie. Et ici notamment à une femme, totalement inconnue pour ma part : Irena Sendlerowa. Un héros de tous les jours dans ces moments sombres comme il y en a eu tant d'autres, des histoires extraordinaires, et humaines...



Un contexte mêlant toujours cruauté et humanité, où on ressent des émotions contradictoires, un contexte touchant. Les auteurs ont su faire transparaitre l'ambiance si particulière, nous faisant ressentir globalement ces sentiments, sans nous faire pleurer dans les chaumières.

J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur le ghetto de Varsovie, arpenter les rues et rencontrer les difficultés, les combats de chacun... C'est aussi un bel hommage.

Irena est un personnage fort mais qui n'est pas seule, qui n'est pas un super héros malgré tout ce qu'elle fait. On connait les étapes de sa réflexion, de sa vie. Même si c'est centré sur elle on voit le réseau et la logistique derrière. On se demande comment ça va finir pour elle.

Les dessins ont un style particulier que je n'affectionne pas particulièrement. Un peu enfantin il permet peut être de dédramatiser la situation ou de mettre cette série dans les mains d'un public plus jeune. Ce qui ne sont pas de mauvaises idées. Mais pour ma part, ça a parfois gâcher mon ressenti. Ca cassait un peu la gravité des évènements.

Ayant lu le deuxième tome dans la foulée, j'ai hâte de découvrir le troisième et dernier.
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Irena, tome 2 : Les justes

Dans ce deuxième tome, Irena arrive dans le vif du sujet, et sauve des enfants du ghetto de Varsovie. Toujours les dessins doux, qui ne tombent pas dans le pathos ni dans la facilité, un scénario très efficace, avec des passages douloureux de torture. Tout est admirablement bien rendu, sans chichis, dans un souci de mémoire et de pédagogie louable et réussi. On a mal au ventre en lisant l'histoire d'Irena, on prend avec elle les risques incroyables qu'elle prend parce qu'elle est humaine...

Une BD très réussie, juste.
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Sillage, Tome 4 : Le signe des démons

je suis toujours aussi admirative des dessins et de l'imagination du dessinateur pour ses vaisseaux et ses êtres non humains. Navis est réellement super belle et extra sexy.



L'histoire se poursuit mais ce tome est un peu bâclé. Il aurait fallu un peu plus de page voir le faire sur deux tome pour approfondir le scénario... Le dessin me console de ce tome non abouti pour moi
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Sillage, Tome 3 : Engrenages

Navis est maintenant un peu l'agent secret de sillage. On lui confie l'exploration de la planète TRI-JJ 68 ou les habitants ont évolué et ressemblent de plus en plus a des humains.



Une bonne histoire, avec toujours ces graphismes très travaillés et soignés.

Même si l'on voyage a travers l'espace, on se retrouve un peu lors de la révolution russe et c'est bon cet esprit de rébellion !!



On quitte navis un peu déprimé mais retrouvera t'elle un jour un être humain afin de ne plus être la seule de son espèce ?



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Magnum Photos, tome 1 : Omaha Beach, 6 juin..

La couverture de ce livre au format à l'italienne, très agréable au toucher est partagée entre la photo floue d'un soldat allongé dans la mer et une vignette de BD: un homme prend une photo d'un soldat allongé près d'éléments allemands de défense anti-char. Ce photographe c'est Robert Capa.



Dans la première partie, une BD raconte sa journée du 6 juin 1944 quand il a embarqué dans le port de Weymouth. " Je suis un joueur . J'ai décidé de partir avec la compagnie T du deuxième bataillon, en première vague d'assaut". Ce sera le seul photographe à débarquer sur une plage de Normandie, pendant deux heures, prendre des photos et repartir pour l'Angleterre. Les vignettes en noir , blanc et gris bleuté, certaines petites, d'autres prenant une, deux ou quatre pages sont très expressives et arrivent à faire passer des émotions fortes.



La deuxième partie du livre présente les onze photos de Robert Capa, les seules images au monde qui témoignent de la première vague du débarquement du 6 juin 44 sur la plage d'Omaha.



La troisième partie raconte la vie de ce photographe exceptionnel" photographe engagé dans son temps qui aura couvert cinq guerres", qui a rencontré Aragon, Hemingway et bien d'autres et créé l'agence Magnum. Une dizaine de photos accompagnent le texte.



La dernière partie retrace la journée du 6 juin de Robert Capa. Sa présence dans " la plus grande opération militaire combinée de tous les temps" parmi les 132500 hommes du débarquement.



En observant ses photos, on entend ses paroles: " Aimez les gens que vous photographiez".



Je remercie Babélio et les Editions Dupuis pour ce livre vraiment bien pensé , agréable et rapide à lire, qui va à l'essentiel. Je pense que ce livre va modifier mon regard et que je serai désormais attentive lorsque j'entendrai parler de cet homme. Robert Capa ne sera plus seulement lié à l'agence Magnum mais à sa grande humanité si bien présentée dans ce livre.



Une très belle découverte que je recommande.
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Magnum Photos, tome 1 : Omaha Beach, 6 juin..

Si la partie BD permet de « vivre » à travers les yeux de Capa le débarquement, le documentaire qui suit met en exergue le contexte. Un bel ouvrage pour un grand hommage.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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Les chroniques de Sillage, tome 4

Encore un bel album.



1ère histoire, Une journée de filles, nous réveille de par ses dessins et ses couleurs très "girly" qui colle au thème d'une journée entre filles.

On découvre Nävis non plus comme une combattante affirmée, mais en vrai fille , prodigue, excitée du shopping. Avec de plus une libido à toc, pas facile de faire son éducation amoureuse et sexuelle lorsque l'on est la seule représentante de la race humaine sur Sillage !



9996 papattes, la 2de, retrace un épisode de sa jeunesse sur sa planète d'adoption avant son intégration à Sillage.

Le dessin et les couleurs sont en accord avec l'âge de Nävis, 8 ans, colorés, vifs et enfantins.

Leçon sur la vie pas toujours facile à accepter.



La 3ème, Le prix du confort. Nous retrouvons Nävis en compagnie de ses amis rencontrés lors de l'aventure du volume 4 de Sillage. Marraine de leur enfant, elle profite de ces instants précieux auprès de personnes chères.

Mais que cachent les belles apparences ?



Commando suicide, la 4ème, nous dévoile une partie de l'obsession de Enshu Atsukau pour Nävis.

Doit on aller aussi loin par amour ?

Nous sommes dans Sillage .........



La dernière, Hommage ou plagiat ? nous présente les images d'un feuilleton holoprogrammé dont l'héroïne est une copie, plus ou moins conforme, de Nävis. les fruits de la notoriété ...



Contrairement aux autres Chroniques, j'ai beaucoup apprécié l'ensemble des dessins des différents artistes qui ont collaboré à cet album.

J'avoue que c'est très subjectif, mais ils étaient vraiment à mon goût.
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