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Magnum Photos tome 1 sur 4
EAN : 9782800161983
104 pages
Dupuis (29/05/2014)
4.38/5   21 notes
Résumé :
Avec ce premier volume consacré à Robert Capa et à sa photo prise à Omaha Beach le 6 juin 1944, "Magnum Aire Libre" invente une nouvelle manière de raconter la photographie. Mondialement connue, cette image illustre magistralement le débarquement allié de 1944. Elle nous raconte la guerre, le danger, l'incroyable tension de ce moment unique, mais elle ne nous dit rien du photographe, de son histoire au moment précis où il a appuyé sur le déclencheur de son appareil.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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La couverture de ce livre au format à l'italienne, très agréable au toucher est partagée entre la photo floue d'un soldat allongé dans la mer et une vignette de BD: un homme prend une photo d'un soldat allongé près d'éléments allemands de défense anti-char. Ce photographe c'est Robert Capa.

Dans la première partie, une BD raconte sa journée du 6 juin 1944 quand il a embarqué dans le port de Weymouth. " Je suis un joueur . J'ai décidé de partir avec la compagnie T du deuxième bataillon, en première vague d'assaut". Ce sera le seul photographe à débarquer sur une plage de Normandie, pendant deux heures, prendre des photos et repartir pour l'Angleterre. Les vignettes en noir , blanc et gris bleuté, certaines petites, d'autres prenant une, deux ou quatre pages sont très expressives et arrivent à faire passer des émotions fortes.

La deuxième partie du livre présente les onze photos de Robert Capa, les seules images au monde qui témoignent de la première vague du débarquement du 6 juin 44 sur la plage d'Omaha.

La troisième partie raconte la vie de ce photographe exceptionnel" photographe engagé dans son temps qui aura couvert cinq guerres", qui a rencontré Aragon, Hemingway et bien d'autres et créé l'agence Magnum. Une dizaine de photos accompagnent le texte.

La dernière partie retrace la journée du 6 juin de Robert Capa. Sa présence dans " la plus grande opération militaire combinée de tous les temps" parmi les 132500 hommes du débarquement.

En observant ses photos, on entend ses paroles: " Aimez les gens que vous photographiez".

Je remercie Babélio et les Editions Dupuis pour ce livre vraiment bien pensé , agréable et rapide à lire, qui va à l'essentiel. Je pense que ce livre va modifier mon regard et que je serai désormais attentive lorsque j'entendrai parler de cet homme. Robert Capa ne sera plus seulement lié à l'agence Magnum mais à sa grande humanité si bien présentée dans ce livre.

Une très belle découverte que je recommande.
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Omaha beach, 6 juin 1944, est un joli petit livre, spécialement édité pour les 70 ans du débarquement, fruit de la collaboration des éditions Dupuis et de l'agence Magnum. Acheté comme ça, juste en voyant la couverture, sans avoir rien lu dessus et malgré son prix finalement conséquent. Une vingtaine d'euros quand même, pour 100 pages en format à l'italienne, donc assez petit. Mais je suis passionné par l'histoire de la seconde guerre mondiale, fasciné par cette boucherie hors norme, qui nous a montré à quel point l'être humain pouvait se montrer monstrueux et inhumain. Je m'intéresse aussi à la photographie, particulièrement aux grands reporters. Or ce livre est une histoire de la plus célèbre photographie de Robert Capa, le célébrissime fondateur de l'agence Magnum, journaliste engagé, homme de convictions. Il se compose de deux parties distinctes : une bande dessinée puis un portfolio où l'on retrouve les 11 photos du débarquement, accompagnées d'un texte de Jean-David Morvan.

Rentrons dans le vif du sujet. le matin du 6 juin 1944, environ 200 000 soldats alliés débarquent sur différentes plages de Normandie. Si la plupart des débarquements se passent relativement bien, il en va tout autrement à Omaha beach. Elle sera surnommée « Bloody Omaha ». (1000 morts, 2000 blessés en quelques heures) Une boucherie, conjoncture tragique d'une multitude d'éléments. C'est là que se trouve Robert Capa. Il sera en fait le seul reporter à se frotter d'aussi prêt à l'enfer. Les balles des redoutables MG-42, des tirs de mortiers ou d'artillerie Allemands n'ont pas faits de distinctions entre un type armé d'une M1 Garand et un autre équipé d'un appareil photo Contax II. Il en ressortira les onze clichés fondateurs de la légende de Capa (Déjà célèbre suite à sa couverture et son engagement lors de la guerre d'Espagne), ces « magnificent eleven« .

La bande dessinée est plutôt sympa, les dessins de Dominique Bertail sont agréables et détaillés, en joli noir et blanc. La mise en page est impeccable, la maquette de belle facture. le format à l'italienne, bien qu'un peu petit, est bien adapté aux photographies Mais j'ai trouvé que le récit était un peu plat et manquait du souffle que l'on trouve par exemple dans le soldat Ryan de Spielberg ou dans l'excellente mini-série Band of brothers. La deuxième partie s'est donc révélée la plus riche et la plus intéressante, offrant pas mal de détails méconnus sur l'histoire de cette série de photographies. (Notamment le gâchis de leur développement au labo de Londres)

Au final, c'est un objet très sympathique mais pas inoubliable, peut-être trop respectueux de son sujet pour le prendre à bras le corps et faire naître cet élan à la fois héroïque, consternant et bouleversant généré par la WWII. A réserver aux amateurs du genre, qui y trouveront leur compte.
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📸 Dans ce 1er album de la collection que j'affectionne particulièrement nous retrouvons le célèbre reporter photographe Hongrois, Robert Capa, en 1944 qui se voit sélectionné parmi des centaines de correspondants de guerre pour accompagner les troupes du débarquement.

📸 C'est ainsi qu'il se retrouve au port de Weymouth en Grande-Bretagne le 5 Juin 1944 et embarque en première vague d'assaut.
Il débarque à St-Laurent-Sur-Mer le 6 Juin 1944, sur la plage qui allait devenir l'une des plus terriblement célèbres : Omaha Beach.
L'album est truffé d'anecdotes parfois marrantes et inattendues, parfois historiques et inconnues de mon bagage en la matière.

📸 J'ai adoré déceler des dépliants de dessins disséminés entre ces pages d'un témoignage vraiment immersif.
Comment faire la différence entre un photo-reporter et un soldat lorsque celui-ci est confronté aux mêmes attaques et participe à sauver des hommes devenus des compagnons de galère ?
Cet album m'a ramenée au souvenir d'une nuit passée au dessus de cette fameuse plage. Une nuit quasiment blanche puisque mon esprit me jouait des tours en me faisant entendre des voix, des cris et des tirs mêlés au bruit des vagues supposées me bercer…

📸 le livre contient The Magnificent Eleven, soit Les Onze Magnifiques qui sont les « seules images au monde qui témoignent de la première vague du Débarquement le 6 juin 1944, sur la plage d'Omaha ». Ces photos seront importantes en tant que témoignage mais également pour la suite des événements. À savoir : prouver à Moscou que le Débarquement a bien eut lieu.
L'intéressante biographie de Bob Capa est aussi incorporée en fin d'ouvrage. Elle est riche malgré la courte vie de ce dernier, malheureusement décédé à l'âge de seulement 40 ans.
Et bien entendu, il est également question de LA photographie de Capa « The Face in the Surf » (celle de la couverture).
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Quelle frustration pour un photographe ! Seulement 11 photos sauvées du naufrage d'un accident de laboratoire. Quand je pense à l'attachement que j'ai pour les miennes et à l'impatience qui me saisit dès que je rentre chez moi après une séance de prises de vues à l'idée de les "développer" sur l'ordinateur, je crois que je tomberai en syncope s'il m'arrivait la même chose !

J'ai tout de suite été séduite par le concept de ce fascicule hybride. Et, merveille, il tient ses promesses. C'est un concentré d'informations en même temps qu'un bel objet. La bande dessinée met en situation, les photos frappent, la biographie rend l'homme familier. L'amoureuse curieuse de photographie que je suis est rassasiée.

Le graphisme de la bande dessinée n'est pas de ceux qui m'attirent. Il y règne une certaine confusion (en écho avec celle de l'événement, certes...) J'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. Si l'album n'avait été que ça, il ne m'aurait pas plu. Cependant, intégrée dans l'ensemble, cette partie graphique trouve son harmonie.

Si les éditions Dupuis poursuivent la collection, je ne manquerai pas de jeter un oeil sur les prochaines photographies ainsi racontées et mises en valeur.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

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C'est une bande dessinée bien sûr mais également un reportage sur les conditions dans lesquelles Robert Capa a pu prendre les photos mythiques du débarquement sur Omaha Beach; donc, c'est indirectement un reportage sur ce débarquement; c'est aussi un livre de photos, la plupart prises par Capa (pas seulement le jour J puisque la plupart ont été perdues) mais pas seulement: on y trouve aussi des portraits de Capa; on y trouve une brève biographie de Capa et aussi un rapport d'enquête, celle qui a permis d'identifier le soldat dont on voit assez clairement le visage malgré le flou des onze photos rescapées. Bref, c'est un ouvrage qui se définit mal (qui manque un peu de "focus"?) mais qui est néanmoins intéressant pour ceux qui s'intéressent à ce photographe exceptionnel et à sa production ou ceux qui cherchent à se figurer le courage des soldats alliés dans la boucherie qu'a été le débarquement, une opération cependant essentielle dans le processus de libération.
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critiques presse (1)
BulledEncre
10 juin 2014
Si la partie BD permet de « vivre » à travers les yeux de Capa le débarquement, le documentaire qui suit met en exergue le contexte. Un bel ouvrage pour un grand hommage.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Beaucoup de photographes retiennent de Robert Capa sa fameuse citation: "Si tes photos ne sont pas bonnes, c'est parce que tu n'es pas assez près". Son frère préfère en citer une autre (...): "Ce n'est pas toujours facile d'être un témoin, impuissant à faire quoi que ce soit d'autre que d'enregistrer les souffrances autour de soi."
Capa donna un jour, à Paris, à ses jeunes recrues de Magnum, la consigne suivante: "Aimez les gens que vous photographiez. Ils vous le rendront toujours."
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1200 tonnes de bombes furent larguées pour écraser les défenses et nous créer des abris dans les trous d’obus. Mais pour cause d’épais brouillard, le bombardement eut lieu plus loin dans les terres.
Quant aux roquettes qui devaient immobiliser l’ennemi trois minutes avant que nous débarquions, elles furent tirées trop tôt...
Ce qui laissa aux allemands le temps de se réorganiser un brin.
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« Je me suis vraiment demandé ce qui avait pu pousser un type qui n’y était pas forcé à venir jouer les touristes dans notre enfer. »
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French phrase book:
Bonjour Monsieur, nous sommes des amis américains.
Bonjour Mademoiselle, voulez-vous faire une promenade avec moi?
La première formule veut dire: "Monsieur ne nous tuez pas".
La seconde, elle, est ouverte à toutes les interprétations.
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Si tes photos ne sont pas bonnes, c'est parce que tu n'es pas assez près.
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