AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-David Morvan (1927)
Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Parfois il ne sert à rien d’argumenter, quand vous êtes devant un monument, vous vous inclinez.

L’histoire de Madeleine Riffaud mérite le respect et l’admiration. La tâche de Morvan et Bertail était colossale et je n’ai qu’un mot : bravo !



Pas évident déjà de faire un scénario avec les histoires racontées certainement avec ferveur et passion par Madeleine Riffaud. Et on ne s’ennuie jamais, c’est vivant et passionnant comme on pouvait l’espérer.



Que dire du travail graphique de Dominique Bertail… c’est tout simplement impressionnant ! La jeune Madeleine est bluffante, rayonnante, lumineuse… et ces teintes bleutées sont magnifiques, elles nous mettent facilement dans ce passé pas si lointain tout en maintenant l’émotion à fleur de peau…



Les dernières pages relatent les rencontres entre Madeleine Riffaud et les artistes… un vrai plaisir de passer derrière le rideau !



Au final, nous voici face une trilogie poignante et indispensable. Ce premier volume me laisse admiratif… de cette femme évidemment, mais aussi de ces témoins qui nous laissent une trace sublime !

Commenter  J’apprécie          122
Wolverine : Saudade

Cette aventure n’est qu’un épisode dans la longue vie de Wolverine, l’un des mutants préférés des lecteurs. C’est surtout le Brésil qui est mis à l’honneur au travers de ses favelas ou ses superstitions.



Il s’agit de faire la lumière sur un homme qui guérit les pauvres gens. Les motivations ne sont pas aussi humanistes qu’on pourrait bien le croire.



Certes, il n’y a aura pas de réelles surprises dans le déroulé de ce récit qui demeure très classique. La fin est un peu douce amer dans la mesure où notre héros y laissera quelques griffes.
Commenter  J’apprécie          120
Carthago adventures, tome 6 : La source

Harry Feiersinger est chargé avec London Donovan de retrouver sa sœur Yara, perdue au fond de la jungle brésilienne.

Une aventure sympathique qui met en lumière une créature légendaire d'Amazonie : le mapinguari. Mais surtout il répond aux questions de l'extraordinaire longévité du centenaire des Carpates et de la différence d'âge entre lui et son frère.
Commenter  J’apprécie          120
Sillage - Premières Armes, tome 2 : Vitesse d..

Des vaisseaux de croisières disparaissent mystérieusement dans l'espace. La Constituante envoie en mission d'infiltration leur jeune agent : Navis.



Apres une très longue attente, on ressort cette série secondaire à Sillage qui revient sur les jeunes années de Navis.

Le scénario est basé sur l'action et un peu d'humour. Ca reste superficiel mais agréable à lire sans prise de tête. On aperçoit quelques méchants qui combattrons Navis dans la série mère.

Un dessin expressif et coloré, qui penche un peu trop vers les codes manga mais qui colle bien à la série.
Commenter  J’apprécie          120
Ah, ça ira, tome 1 : Le pain et la poudre

Dans les rues de Paris gronde la colère du peuple. Le pain est trop cher, la royauté elle s'empiffre. Des idées nouvelles éclosent et la révolution débute.



"Je gémissais, au milieu d'un groupe, sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent, se tenant la main, et criant aux armes." Ainsi relate Camille Desmoulins dans les prémisses révolutionnaires. Les auteurs s'emparent de cette anecdote pour construire leur histoire. Et le concept de base est plutôt intéressant. Pour nous raconter la révolution française de l'intérieur nous suivons le pas de trois parisien qui se connaissaient enfants et que la vie avait séparé avant de les réunir en ces temps troubles. Mais voilà, malheureusement pour moi l'essai n'est pas transformé. C'est brouillon et haché. Après une courte introduction sur leur jeunesse : les deux orphelins, frère et sœur, et le fils du boulanger, nous avons un passage en Amérique. On y voit Lisandro habillé en indien et se battant contre les anglais et sans plus d'explication le voilà de retour à Paris pour sauver des camarades. Projet non amené et aussitôt abandonné au profit de la révolution. C'est vraiment dommage... Il y avait du potentiel...

Le dessin est assez sympathique.
Commenter  J’apprécie          120
Sillage, Tome 2 : Collection privée

2eme tome et le rôle de Navis se met en place... avec de très nombreux obstacles et adversaires ! Et tous les coups sont permis !

Navis est indestructible, sa puissance et sa vitesse viennent à bout de toutes les situations.

La dynamique du dessin, l'originalité des extraterrestres, les couleurs chewing-gum restent les atouts de cette BD.
Commenter  J’apprécie          120
Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Cette lecture est pour moi la découverte d'un personnage. Certes, j'avais déjà entendu parlé de Conan, mais je n'avais jamais rien vu ni lu autour de ce personnage.

Et cette BD ne me donne pas particulièrement envie de poursuivre ma découverte : dès les premières planches je n'ai pas aimé le dessin. Ou plus précisément le dessin des personnages, qui ressemblent un peu trop a des caricatures.

Ensuite, ce récit étant l'adaptation d'une nouvelle, j'ai été très déçue de lire tant de texte. Certes ce texte est de qualité, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas eu réellement de choix entre BD et nouvelle pour cette adaptation.

Par contre j'ai beaucoup apprécié le dossier de fin d'album racontant les origines du personnages.
Commenter  J’apprécie          120
Irena, tome 1 : Le ghetto

Voici une BD surprenante et vraiment touchante. Nous suivons ici la vie de Irena Sendlerowa, jeune Polonaise travaillant au Département d'Aide Sociale, révoltée par le traitement réservé aux Juifs et déterminée à agir afin d'aider les séquestrés du ghetto et de sauver, si possible, les plus fragiles d'entre-eux : les enfants.

Cette BD réussit le tour de force de traiter d'un sujet dramatique, véridique et terriblement dur avec la légèreté et la sensibilité nécessaire pour que le public jeune auquel il s'adresse en priorité soit attiré sans toutefois avoir eu à poser un voile de censure sur les horreurs historique. En effet, malgré un dessin simple (qui n'est pas sans rappeler les brochures informatives destinées aux enfants dans les hôpitaux) les faits sont exposés sans fausse pudeur, les enfants meurent, les femmes sont torturées...bref, un propos qu'on aurait même pas exposer dans une BD pour adulte à l'époque des histoires de l'Oncle Paul.

A lire absolument, pour savoir et pour ne pas oublier.
Commenter  J’apprécie          120
Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Quand j'ai commencé ma lecture je ne comprenais pas pourquoi elle faisait partie de la série Sept.... je cherchais les six autres....

Je trouve le scénario assez bien construit, chacun des sept arrive dans l'histoire avec sa propre expérience de ce qu'est le Japon. Et au final, cette BD fait une jolie synthèse de l'histoire du Japon au 20ème siècle.

Je n'y connais rien aux films de samouraïs ou yakuzas, mais je dois avouer que le combat final m'a beaucoup fait penser à une certaine scène de Kill Bill.

Voici donc une lecture divertissante et même instructive. C'est tout ce que j'aime.
Commenter  J’apprécie          120
Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Je n'ai pas trop accroché à ce tome.

Certes, il présente de nombreuses qualité dont la parfaite immersion dans le monde nippon des Yakuzas n'est pas la moindre : bien documentée, bien renseignée, je n'ai rien à redire là dessus.

J'ai aussi apprécié le panel de personnalités qui nous sont dépeints : 7 personnages pour 7 générations, retraçant à travers elles les différentes "périodes" du XXe siècle nippon et mettant en filigrane les relations amour-haire entre l'Empire et les Etats-Unis.

Je suis par contre moins convaincue par la narration en tant que telle. Certes, il y a beaucoup d'action mais la mise en place est très longue et le vif du sujet n'est atteint que dans les dernières pages de ce one-shot qui en compte tout de même 78. Je peux comprendre que l'univers qui est décrit dans cette BD mérite une introduction assez élaborée mais elle nous mène à un final expéditif et, à mon sens, très prévisible.

Côté dessins, je ne suis pas franchement fan du graphisme que j'ai trouvé assez inégal, avec des proportions assez étranges quand les personnages sont en pied.

Commenter  J’apprécie          120
Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Au travers de l’histoire d’un obayun (chef) yakuza, âgé de 95 ans, qui doit faire face à une dernière guerre des gangs, Morvan parvient à faire un résumé plutôt réussi de l’histoire du Japon au XX éme siècle.

Kotobuki Ishiro pourrait n’être qu’un vieillard finissant, mais son prestige de chef lui permet de regrouper autour de lui d’anciens comparses et de nouveaux alliés qui viennent l’aider à combattre ceux qui cherchaient à l’éliminer. A eux 7, ils vont devoir s’attaquer à un mystérieux ennemi.

Le dessin de Hikaru Takahaski est brusque et agité, un peu comme ses personnages. Le sujet le permet, mais clairement le graphisme ne ravira que certains japonisants. L’intrigue, elle, est un peu prévisible. Cette BD reste malgré tout plutôt réussie par son exotisme et ses références historiques.
Commenter  J’apprécie          122
Irena, tome 2 : Les justes

Venant de lire et faire la critique du premier tome, je n'ai pas grand chose à rajouter.

Ce deuxième tome est dans la lignée du premier. On y retrouve les mêmes éléments. Seul le combat d'Irena a un peu muri et pris de l'ampleur. D'où les problèmes qu'elle va aussi rencontrer.

Une alternance entre son incarcération par la gestapo et ses actions, nous montrant les risques et les peurs pesant au quotidien.
Commenter  J’apprécie          120
Sauvage

L'histoire de cette sauvageonne trouvée dans une forêt de Champagne est intéressante (histoire vraie) : qui est-elle, d'où vient-elle, comment a-t-elle acquis cette intelligence instinctive, est-elle une meurtrière ??? Beaucoup de questions dont certaines réponses nous seront données au fil du récit, d'autres non car cette sauvageonne prénommée Marie-Angélique est amnésique et ne retrouvera que partiellement et au fil du temps la mémoire.

Elle est carnivore, bestiale mais douce avec les nourrissons, elle soulève bien des questions dans son entourage et passera des étapes très variées : passant du château d'un protecteur, à un couvent rigide, à la rue, puis passera sous la protection de la reine et bénéficiera d'un cadre de vie confortable et tiendra salon car son intelligence ravira les grands de cette époque.

Ce qui me gêne dans ce livre, et ce n'est bien sûr que mon avis, ce sont d'abord les illustrations : certes soignées mais parfois floues surtout dans les scènes de la bourgeoisie qui sont parfois sommaires, les périodes aussi peut être. Sûrement également pour évoquer les flash back car tout au long du récit on passe du présent aux souvenirs de la jeune femme mais par moment on se perd un peu, enfin je me suis un peu perdue.

On ne peut pas ne pas penser à l'Enfant Sauvage de Truffaut à la lecture du récit et l'on est très surpris de savoir que des enfants ont pu survivre de cette manière pendant des années à la fois loin et proche de la civilisation et de connaître leur devenir.

A la fin du récit il y a tout un recueil sur le travail de recherches que ce soit au niveau du dessin mais aussi sur les faits historiques réels en Champagne mais aussi à Paris sur cette étrange Marie- Angélique.


Lien : http://mumudanslebocage.cana..
Commenter  J’apprécie          120
Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Le vieux Kotobuki Ichiro, chef d'un clan yakuza puissant, échappe à une tentative d'assassinat. Mais ses hommes sont décimés, son kumi démantelé, alors pour mener à bien sa vengeance, il ne pourra compter que sur quelques fidèles prêts à mourir pour leur oyabun.



---



Action action action ! Un one-shot qui, malgré quelques facilités et clichés, se laisse dévorer de A à Z. J'ai beaucoup apprécié les portraits de nos "sept yakuzas" qui s'insèrent naturellement dans le récit, sans le perturber ou le hacher. L'ambiance est également très bonne, nimbée d'esprit chevaleresque, d'honneur et de tradition, pervertie par la violence, le profit et la xénophobie. Les yakuzas, soi-disant héritiers des samouraïs, courent après des chimères, s'entretuent pour un rien, ne font pas de vieux os. Rares sont ceux à pouvoir devenir incontinents... (c'est la cas de Kotobuki ici ^^)

Côté histoire, si c'est long à se mettre en place, la première partie plus "historique" est tout de même très appréciable ; quant au dénouement, il est bien trouvé, inattendu et magistral.



Les dessins sont agréables , sans plus. Par contre, si l'emploi de termes japonais tout au long du récit est une bonne chose, c'est fort dommage de reléguer le glossaire en fin de tome.
Commenter  J’apprécie          126
Irena, tome 1 : Le ghetto

"Le ghetto" est le premier tome d'une trilogie qui rend hommage à un femme qui porte le nom de la série. Irena Sendlerowa est une résistante qui a sauver plus de 2 000 juifs d'une mort certaine. En 1965, elle a été reconnue comme Juste. Une femme de caractère qui a su imposer sa générosité.



Un bel hommage qui lui ai rendu dans cette album jeunesse avec à la plume, très prolixe, de Jean-David Morgan qui a plus d'une série à son actif qui a co-écrit avec Séverine Tréfouël, avec qui il a déjà travaillé précédemment. Au dessin et à la couleur, David Evrard et Walter travaillent ensemble à donner une certaine douceur et rondeur pour contrebalancer la gravité de l'histoire. L'ensemble est très cohérent, rempli d'une solennité pleine de respect et de passion.



Ils ont prévenu dès le début de la bd que c'était tiré d'une histoire vraie et qu'ils font de leur mieux l'esprit de son combat. Le ressenti à la lecture est à la hauteur de leur objectif.



Irena a l'air d'une femme ordinaire avec des idéaux. Elle est révoltée du sort que l'inflige aux juifs. C'est injuste. Et puis, si on commence avec les juifs qu'elles sont les autres personnes qui vont suivre? Un jour, elle va voir un acte horrible qui va la pousser à faire ce que peu ont osé faire. Elle a pris un risque pour aider des gens qu'elle ne connaissait pas, quitte à tenir tête à l'occupant.



Il est bien de rappeler les actes de bravoures que des gens ont fait pour se souvenir que l'espoir est toujours permis. Le courage et la volonté pousse les êtres à se dépasser. Une bd poignante et très actuelle qui sait parler d'hier pour nous parler d'aujourd'hui.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          120
Sillage, Tome 3 : Engrenages

Ce tome 3 de Sillage m'a un peu déstabilisé au début car il y a deux lieux différents: celui que l'on connaît principalement dans l'espace, au sein du convoi spatial Sillage et une autre planète à une époque assez moderne ("victorienne"?), lors d'une révolution avec des personnages humanoïdes se rapprochant beaucoup de la physiologie de Nävis, notre héroïne même s'il y a des différences physiques (blanc de peau, avec la bouche/nez/contour des yeux tout noirs si bien qu'on croit qu'ils portent un casque).



#Spoilers

Une mission est alors donnée à Nävis qui accepte aussitôt en sachant que l'espèce à rencontrer lui ressemble quelque peu. Elle apprend alors tout ce qu'il faut à savoir sur la planète: un froid polaire qui y règne; une autre créature y vit: les Püntas à la morphologie animale mais à l'intelligence, au mode de vie quasi humain; que du coup, les deux espèces ennemies ont plus de points communs qu'ils ne le pensent. Il s'agit donc d'une mission d'infiltration pour la jeune femme pour glaner un maximum d'informations et de réponses à certaines questions.



Nävis revêt donc un camouflage spécial, vivant (blanc et noir) pour se fondre dans la masse et le résultat est bluffant, plus vrai que nature. Et elle va sauver le leader de la révolution, Clément Vildieu, un jeune homme survolté et idéaliste. Etant inconscient, elle en profite pour récupérer sur lui un échantillon de peau et une seringue avec un liquide jaune à l'intérieur inconnu qu'elle fait parvenir au convoi. Grâce à elle, ils se sortiront de plusieurs mauvais pas, ils doivent aussi montrer de quoi ils sont capables pour faire partis d'une expédition un peu spéciale vers un chantier secret. Un rapprochement rapide va se faire entre les deux, rapide car il faut dire qu'elle attendait depuis longtemps de rencontrer quelqu'un comme elle et puis, c'est un sujet du sexe opposé. Mais ils sont aussi très différents et très souvent en désaccord. Nävis est tolérante depuis le début et n'aime pas voir souffrir les peuples opprimés qui vivent dans la misère, et c'est ce qu'elle ressent pour les Püntas. Mais finalement, cela passe et Clément devient en quelque sorte, le temps de la mission, le compagnon de l'humaine.

Suite à un désaccord avec les autres membres de l'expédition (qui sont vraiment ignobles et cruels au passage), Nävis et Clément font cavaliers seuls. Ils sont d'ailleurs aidés et accueillis par des Püntas en cours de route. Ils leur apprennent que le chantier secret cacherait un véritable être humain!

Ils s'infiltrent dans la base et découvre que cet homme se conservait lui-même en se cryogénisant mais qu'au fil du temps, cela le rendait amnésique si bien qu'il devait se laisser une vidéo "mémoire" pour lui-même. Son but: rentrer chez lui, sur Terre. Pour cela, il a créé une espèce artificielle très évoluée afin qu'elle puisse l'aider. Il a donc fait joujou avec le bistouri et salit la génétique en la créant à partir de ses gènes et d'une Pünta prisonnière. Cet homme n'a récolté que ce qu'il a semé à la fin; Nävis quitte son premier amour et retourne sur Sillage, malheureuse alors que Clément a accédé au pouvoir afin de changer les choses sur sa planète.



L'intrigue, par rapport aux deux précédents tomes, est un peu plus complexe, je trouve. On entre un peu plus dans les thèmes politiques, scientifiques etc...

Nävis est de plus en plus attachante. Son humanité prime sur tout, ressort bien dans cet univers.

Le côté science-fiction est vraiment poussé à son maximum. Je me demande encore et toujours où les auteurs de cette BD, de cette histoire ont bien pu trouver toutes ses idées... c'est incroyable!

Encore un très bon tome. Sillage ne cesse de me surprendre.
Commenter  J’apprécie          120
Sillage, Tome 5 : J.V.J...

Sur Sillage tous les peuples de la galaxie ne sont pas logés a la même enseigne. Un peuple en particulier est exploité, il vit dans des bidons nefs et misérablement. Malgré de nombreux avertissements les puissants n'en font cas. Le côté financier de la chose est trop important. Navis avec son côté humain est ulcérée par ce phénomène.



Un tome avec une histoire touchante et malheureusement toujours d'actualité dans notre monde.
Commenter  J’apprécie          120
Les chroniques de Sillage, tome 2

Volume 2, on réitère le principe, diverses histoires de Nävis avant et pendant son séjour avec Sillage.

Contrairement au tome 1 que j'avais peu apprécié, je trouve celui-ci réussi et même pas mal du tout autant les scénarios que les illustrations.

La 1ère histoire relate le crash du vaisseau de Nävis avec une surprenante révélation. Mais j'ai surtout aaaadooorééé la mise en couleur, superbe, un goût de trop peu ..

La seconde est drôle mais ne vaut que pour l'illustration de présentation : superbe !

Alors la 3ème, je n'adhère pas du tout aux graphismes. Scénario sympa pourtant qui ouvre une page sur l'intégration de Nävis enfant sur Sillage, aaahhh les enfants sont pas sympas entre eux.

4ème histoire, fait référence au tome 3 de Sillage, c'est un peu brouillon et le scénario laisse un malaise dans ce contexte de révolution.

Enfin la dernière met en scène le non moins envoûtant et surprenant Enshu Atsukau, éperdu d'amour pour Nävis. Une jolie révélation.



Ouai il est nettement mieux cet album.

Commenter  J’apprécie          120
Sillage, Tome 2 : Collection privée

En Résumé : Finalement j'ai passé un moment de lecture assez mitigé avec ce second tome, pas complètement raté, mais dont l'intrigue manque clairement d'intérêt et aurait mérité un meilleur traitement pour dévoiler les arcanes du pouvoir. L'univers se développe doucement, mais surtout c'est l'univers proche de l'héroïne qui prend forme dans ce tome. Concernant les personnages, je dois bien avouer que je suis un peu déçu de Navïs qui est passé d'une fille forte, charismatique et pleine d'humour à parfois, dans ce tome, une gamine boudeuse et imbue de sa personne. Concernant les graphismes ils se révèlent efficaces possédant un trait soigné, mais j'ai trouvé par moment la colorisation un peu trop flash. Au final un second tome quelconque mais qui ne m'empêchera pas de lire la suite pour affiner mon avis.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          120
Mon année, Tome 1 : Printemps

Capucine est une petite fille de 8 ans pas tout à fait comme les autres puisqu'elle est trisomique. Dans ce premier tome, le lecteur apprend à faire la connaissance de cette dernière ainsi que de son entourage : ses parents et grands-parents qui l'aiment plus que tout et l'entourent de tout l'amour possible mais sont parfois dépassés par le situation.

On ressent en effet ce sentiment de colère et d'injustice particulièrement chez le père de Capucine qui, bien qu'il ait pris la décision en commun avec sa femme, à savoir celle de garder cet enfant tout en sachant qu'il ne serait jamais normal, se se parfois désemparé et a même des réactions dures envers sa fille. Capucine, elle, se révolte car elle sent qu'elle est considérée comme une enfant handicapée et qu'elle déçoit ses parents, faute de ne pouvoir progresser dans son comportement et d'améliorer ses facultés mentales.



Cette histoire est très attachante car le lecteur se laisse facilement émouvoir par le personnage de Capucine. Il a envie de s'indigner devant les réactions excessives du père qui n'arrive pas toujours à comprendre sa fille et a faire preuve de patience envers elle mais d'un autre côté, il ne peut pas lui en vouloir. Qui sait comment nous réagirions nous-mêmes en tant que parents face à une telle situation ? Ses sentiments sont simplement humains et l'on ne peut pas l'en blâmer. Il se sent tout simplement perdu et ne sait pas comment le montrer à sa femme, qui a souvent l'impression que celui-ci la dénigre car il a des responsabilités plus importantes qu'elle au niveau de son travail.



Enfin bref, une histoire poignante illustré de dessins sublimes signés Jiro Taniguchi qui ne peut pas laisser indifférent ! A découvrir !
Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-David Morvan Voir plus

Quiz Voir plus

Irena

Comment se nomme le parti d’Hitler ?

Le parti nationaliste
Le parti nazi
Le parti socialiste

13 questions
43 lecteurs ont répondu
Thème : Irena, tome 1 : Le ghetto de Jean-David MorvanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}