AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean Hatzfeld (261)


Jean Hatzfeld
Les blancs se méfient pareillement des Tutsis et des Juifs. Ils les ont regardés mourir presque jusqu'au dernier les bras croisés, voilà la vérité. Voila la comparaison entre les génocides, et ve problème ressurgira demain parce que meurs soupçons sont enfouis au fond de leurs pensées.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne vois aucune comparaison entre les Juifs qui formaient le peuple de Dieu, et les Tutsis qui ne sont élus de personne.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai vécu huit ans sans pouvoir rien dire sur mes origines tutsies, rien sur ma famille, rien sur mon enfance, rien sur mes pensées profondes, rien sur moi. À vivre seule, toujours seule, sans jamais oser pleurer de solitude, sans jamais avoir l'opportunité d'appeler de son nom une personne que j'aimais. Il y a des jours, je me sentais si seule que j'essayais de me parler à moi-même. Je me mettais dans un petit coin, je m'appelais par mon nom, avec la petite voix, par gentillesse. Je cherchais le premier mot, mais je n'avais rien à me dire.
Commenter  J’apprécie          00
Ces gens bien lettrés étaient calmes, et ils ont retroussé leurs manches pour tenir fermement une machette.Alors pour celui qui, comme moi a enseigné les Humanités sa vie durant, ces criminels-là sont un terrible mystère. (extrait du récit de Jean-Baptiste, p.73)
Commenter  J’apprécie          00
Je sais aussi, désormais qu'un homme peut devenir d'une méchanceté inouïe très soudainement. Je ne crois pas en la fin des génocides. Je ne crois pas que ceux qui disent qu'on a touché le pire de l'atrocité pour la dernière fois. Quand il y a eu un génocide, il peut y en avoir un autre, n'importe quand à l'avenir, n'importe où, au Rwanda ou ailleurs ; si la cause est toujours là et qu'on ne la connait pas. (extrait du récit de Jeannette, p.33)
Commenter  J’apprécie          00
L’humiliation va en s’échappant avec le temps. On va ressembler aux personnes normales avant le grand âge. Les rescapés, eux, manquent de parents pour épauler leur évolution. Pas de conseils pour les protéger. Ils bataillent enfants contre des embûches d’adultes. Ils endurent l’abandon en plus des traumatismes. C’est quand même grand-chose.
Commenter  J’apprécie          00
Sincèrement, les larmes nous mouillaient les yeux. Même les animaux sauvages refusaient de voir ça. On n'en a jamais rencontré, ni le cochon sauvage, ni l'antilope, ni le singe talapoin. On n'a plus entendu aucun cri d'oiseaux des marais. Personne n'a même jamais aperçu un serpent. Je crois qu'ils s'étaient enfuis sur l'autre rive du Nyabarongo parce qu'ils se trouvaient dégoûtés du brouhaha et du sang dans l'eau.
Commenter  J’apprécie          00
C'est bien lorsque ces condisciples nous ont poursuivis en brandissant des lames que j'ai saisi le danger d'être tutsi, la fatalité si je puis dire. Comment les Tutsis et les Hutus ne pouvaient plus se comprendre en confiance. (on est en 1963)
Commenter  J’apprécie          00
Je m'appelle Englebert Munyambonwa, fils de Simon Ntagara et de Félicité Nyiramugwera. J'ai soixante-six ans, mais la vigueur coule dans mes veines. Les gens de ma génération meurent ou vieillissent, moi, est-ce que je suis malade ? Est-ce que je suis faible ? Jamais je ne dois rester dans le lit. Je peux boire du matin au soir, c'est bien moi le plus robuste.
Commenter  J’apprécie          00
Les Africains sont hyper-susceptibles, très vite sur la défensive. Ils donnent toujours l’impression de se sentir invités. Même dans un stade olympique où ils terminent à dix en tête d’une course, ils ne se sentent pas confortablement chez eux.
Commenter  J’apprécie          00
Le marathon aime l’austérité, une sobriété de métronome et, à la fois, beaucoup d’élasticité pour préserver le corps des à-coups du macadam. Le pied de marathonien classique ne gaspille pas de tonus à s’élever haut du sol.
Commenter  J’apprécie          00
Ayanleh n’est pas de ceux-là, il court pour le plaisir de traverser l’espace. Il ne part pas d’ici pour arriver là, atteindre ceci, il aime plus que tout courir et parcourir et perpétuer un geste ancestral. Il désire la victoire mais ne la sacralise pas.
Commenter  J’apprécie          00
Il se moquait des rivalités shakespeariennes des Derartu, Fatuma et Gete, fuyait les manigances florentines de Haile Gebreselassie. Il se délectait, attentif et curieux de tout, d’être là.
Commenter  J’apprécie          00
 Enfants, oubliez désormais ce que signifie marcher. Courez, fendez l’air. Activez vos jambes jusqu’à leur épuisement. Vivez essoufflés, tôt dans le jour ou tard dans la nuit. Courez chaque fois que vous devez aller, c’est seulement ainsi que vous y arriverez. 
Commenter  J’apprécie          00
 L’argent, j’en gagnais déjà des sommes très satisfaisantes pour un Africain. Non, une équipe de grand renom, un staff technique, Paris, l’école des enfants, ça ne se refuse pas, et son caractère m’a plu. 
Commenter  J’apprécie          00
Mon épouse aime tant parler français, la beauté de Paris ne se compare à rien, ni sa tranquillité. Et moi, j’ai appris le plaisir de l’opéra.
Commenter  J’apprécie          00
 Et nous, les Africains, nous craignons les punitions des Blancs. 
Commenter  J’apprécie          00
Chez nous, trop de champions se cognent les coudes au départ des courses, notre pays n’a qu’à choisir dans la cohue pour gagner... 
Commenter  J’apprécie          00
 Rien ne bouge dans le désert, sauf la météo et la guerre, reprit-il. Et elles, elles vont très vite. Plus vite et plus imprévisibles que partout ailleurs, parce que aucun obstacle ne freine ni le vent ni l’ennemi.
Commenter  J’apprécie          00
 Je ne sais pas si vous êtes le bienvenu ici, mais vous êtes bel et bien venu. 
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Hatzfeld (1304)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Fourberies De Scapin.

Qui est Octave pour Hyacinte ?

Son frere
Son pere
Son amant
Son valet

8 questions
463 lecteurs ont répondu
Thème : Les fourberies de Scapin de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}