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Citations de Jean-Louis Fournier (1466)


Si je dis que je vais bien, ce n'est pas vrai; si je dis que je vais mal, ce n'est pas vrai non plus. Je vais.
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C'est triste de penser qu'il faut attendre le pire pour enfin comprendre. Pourquoi le bonheur, on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant ?
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Quand on me demande dans la rue un don pour les enfants handicapés, je refuse. Je n'ose pas dire que j'ai deux enfants handicapés, on va croire que je blague. L'air dégagé et souriant, je m'offre le luxe de dire : "Les enfants handicapés, j'ai déjà donné."
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Le jour où l'eau courante ne court plus on regrette sa fraîcheur, quand la lampe s'éteint on regrette sa lumière, et le jour où sa femme meurt, on se rend compte à quel point on l'aimait. C'est triste de penser qu'il faut attendre le pire pour enfin comprendre. Pourquoi le bonheur, on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant?
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Ne pas être comme les autres, ça ne veut pas dire forcément être moins bien que les autres, ça veut dire être différent des autres. (p. 104)
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En tant que père de deux enfants handicapés, j’ai été invité à participer à une émission de télévision pour témoigner.
J’ai parlé de mes enfants, j’ai insisté sur le fait qu’ils me faisaient rire souvent avec leurs bêtises et qu’il ne fallait pas priver les enfants handicapés du luxe de nous faire rire.
Quand un enfant se barbouille en mangeant de la crème au chocolat, tout le monde rit ; si c’est un enfant handicapé, on ne rit pas. Celui-là, il ne fera jamais rire personne, il ne verra jamais des visages qui rient en le regardant, ou alors quelques rires d’imbéciles qui se moquent.
J’ai regardé l’émission, qui avait été enregistrée.
On avait coupé tout ce qui concernait le rire.
La direction avait considéré qu’il fallait penser aux parents. Ça pouvait les choquer.

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Elle est terrible la mort de celui qui n’a jamais été heureux, celui qui est venu faire un petit tour sur Terre seulement pour souffrir.

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Dans les propositions subordonnées, le subjonctif s'emploie pour exprimer :
un fait redouté
Mon arrière-grand-père est mort,mon grand-père est mort, mon père est mort, j'ai peur que ce ne soit héréditaire.
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Vous ne connaîtrez jamais ce délicieux frisson qui vous parcourt des pieds à la tête, fait en vous un grand chambardement, pire qu'un déménagement, une électrocution, ou une exécution. Vous chamboule, vous tourneboule et vous entraîne dans un tourbillon qui fait perdre la boule. Vous remue tout l'intérieur, vous donne chaud à la gueule, vous fait rugir, vous hérisse le poil, vous fait bégayer, vous fait dire n'importe quoi, vous fait rire et aussi pleurer.

Parce que, hélas, mes petits oiseaux, vous ne saurez jamais conjuguer à la première personne du singulier et à l'indicatif du présent le verbe du premier groupe: aimer.
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Quand un enfant se barbouille en mangeant de la crème au chocolat, tout le monde rit ; si c'est un enfant handicapé, on ne rit pas. Celui-là, il ne fera jamais rire personne, il ne verra jamais des visages qui rient en le regardant, ou alors quelques rires d'imbéciles qui se moquent.
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Jean-Louis Fournier
La culture c'est la récompense de la curiosité.
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L' humour, c'est comme les essuie glaces,
ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer.
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Tu as été ma plus belle qualité. J'espère ne pas avoir été ton plus gros défaut.
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" Mes petits oiseaux, je suis bien triste de penser que vous ne connaîtrez pas ce qui, pour moi, a fait les plus grands moments de ma vie.

Ces moments extraordinaires où le monde se réduit à une seule personne, qu'on existe que pour elle et par elle, qu'on tremble quand on entend ses pas, qu'on entend sa voix et qu'on défaille quand on la voit. Qu'on a peur de la casser à force de la serrer, qu'on s'embrase quand on l'embrasse et que le monde autour de nous devient flou.

Vous ne connaîtrez jamais ce délicieux frisson qui vous parcourt des pieds à la tête, fait en vous un grand chambardement, pire qu'un déménagement, une électrocution, ou une exécution. Vous chamboule, vous tourneboule et vous entraîne dans un tourbillon qui fait perdre la boule et donne la chair de poule. Vous remue tout l'intérieur, vous donne chaud à la gueule, vous fait rougir, vous fait rugir, vous hérisse le poil, vous fait bégayer, vous fait dire n'importe quoi, vous fait rire et aussi pleurer.

Parce que, hélas, mes petits oiseaux, vous ne saurez jamais conjuguer à la première personne du singulier et à l'indicatif du présent le verbe du premier groupe: aimer. "

p.76
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Le jour où l'eau courante ne court plus, on regrette sa fraîcheur, quand la lampe s'éteint, on regrette sa lumière, et le jour où sa femme meurt, on se rend compte à quel point on l'aimait. C'est triste de penser qu'il faut attendre le pire pour enfin comprendre. Pourquoi le bonheur, on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant?
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Quand vous êtes malheureux, on dirait que la société souhaite que vous le restiez. Définitivement.
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Avec mes enfants, on ne craint jamais de se répéter, ils oublient tout. Avec eux, jamais de lassitude, ni d’habitude, ni d’ennui. Rien ne se démode, tout est nouveau.
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...Comme les nains, je les ai créés pour que les petits se sentent grands.
-Les jambes, c'est vous aussi ?
-oui, les cuisses, les mollets et les pieds, enfin tous les accessoires nécessaires pour marcher, pour courir le monde... Il ne leur restait plus qu'à acheter les chaussures.
Dieu lève les yeux au ciel et soupir :
je me demande maintenant si ce n’était pas superflu.
-qu'est-ce que vous voulez dire ?
Ils se sont mis des roues les imbéciles...
Quand je pense que je leur ai fait des petits chemins qui sentent la noisette et que j'ai caché des fleurs sauvages dans les bas-côtés. Ils traversent tout ça à cent à l'heure sans prendre le temps de regarder, ni de respirer, pour arriver plus tôt sur la Costa Brava...
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J’imagine mon annonce matrimoniale :
« Adolescent, 40 ans, 3 enfants dont 2 handicapés, cherche JF cultivée, jolie, sens de l’humour. »
Il va lui en falloir beaucoup, surtout du noir.

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C'est étrange, les gens n'osent pas parler de bonheur à celui qui vient d'avoir un grand malheur.
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