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Critiques de Jean-Luc Aubarbier (87)
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L'échiquier du Temple

Ceux qui aiment les Indiana Jones (Les aventuriers de l'Arche perdue...) y trouveront probablement leur compte, sauf à en être blasés.

Pour ma part, j'ai plutôt été intéressé par la partie historique du roman lorsqu'il aborde les croisades et les chevaliers du temple.

Agréable à lire, sans plus.
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Un kibboutz en Corrèze

j'ai adoré ce livre basé sur des faits historiques. Bien entendu qu'il y a de la fiction mais le roman crache des vérités, des faits qui ont existés. Mon premier livre de jean-luc Aubarbier et je suis conquis. les personnages sont juste, les chapitres cours permettent de donner un ryhtme à cette incroyable histoire
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La vengeance de Gaïa

Cette lecture a été plaisante de bout en bout. Le parallèle entre le monde BP et la vie actuelle m'ont bien tenue en haleine. Les références à l'oeuvre de J. Auel avec Ayla m'ont semblé cohérentes et bienvenues. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre littéraire mais j'ai vraiment apprécié l'histoire et l'écriture, on ne s'ennuie pas.
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Le talisman cathare

😊 A la découverte de 😊

Le talisman cathare de Jean-Luc Aubarbier

TDO Editions



Le Sud Ouest est en proie à la furie vengeresse du Pape Innocent III et de son bras armé Simon de Montfort. Catholiques et Cathares s’affrontent, s’opposent et mettent à feu et à sang le pays.

Bernard de Cazenac est le descendant d’une famille de cathares, héritier d’un mystérieux talisman censé renfermer le secret qui sauvera leur foi quand elle sera en péril. Lui et sa femme Alix sont des défenseurs de la foi cathare et n’hésitent pas à utiliser la violence face à la fureur catholique. Bien loin des préceptes de non violence des Parfaits, ils utilisent les mêmes armes que leurs adversaires.

Une montée en puissance de la violence embrase le sud ouest et ne laisse présager que le pire pour les victimes.



Ce livre reprend tous les éléments et les personnages de l’histoire cathare. C’est extrêmement précis et détaillé, et même si l’auteur a adapté tout cela à sa propre intrigue, on retrouve beaucoup d’éléments de cette période sombre du Sud Ouest.

Ce qui fait le point fort de ce livre en fait aussi son point faible, car les détails et la précision historique prend parfois le pas sur l’intrigue du livre.



Une lecture agréable aux côtés de Bernard et Alix. À la fois roman historique, histoire de guerre et roman d’amour.



📖 Retrouvez ce livre par ici https://tdo-editions.fr/produit/le-talisman-cathare

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Le pays cathare

Très intéressant rappel historique (en introduction) de la guerre de Religions qui a déchiré le Sud-Ouest au XIIIe siècle. Puis descriptions des événements dans chaque département : Dordogne, Lot-et-Garonne, Lot, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Lozère, Tarn, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Ariège et Aude principalement. Mais aussi dans une moindre mesure dans les Pyrénées Orientales, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ardèche et Drôme. La mise en page n'est pas très moderne, le texte est écrit petit donc il faut prendre le temps et la peine de lire (tout simplement). Mais il est intéressant, riche et ses cartes sont bienvenues. Je le conseille donc pour en savoir un minimum avant d'aller visiter une de ces régions.

Un babeliote qui le conseille aussi tout de même met en garde contre une "partialité régionaliste" et une " complaisance envers un ésotérisme douteux" que je n'ai pas su voir pour ma part, alors que j'ai une répulsion pour toute forme d'occultisme. Il m'a semblé plutôt factuel, n'omettant pas les barbaries commises du côté cathare, signalant les croyances, autour du "Graal pyrénéen" par exemple, sans les accréditer. Mais, pour préparer mes vacances, je n'ai lu en intégralité que l'Introduction et les chapitres concernant l'Ariège, le Gard, L'Hérault, Carcassonne et sa région.

Et pour ce qui est de partialité régionaliste, comment être sûre d'en être exempte ? Je ne sais pas. Je ne suis pas assez calée en Histoire. Vous verrez par vous-même.
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Une enquête de Cavaignac & Karadec : Le fils ..

La quête du Graal n’a pas fini d’enflammer les imaginations. Avant de trépasser, un vieil aristocrate fait promettre à deux archéologues de poursuivre ses recherches et leur fournit les documents qu’il a accumulés durant sa longue existence. Une mission d’apparence sans dangers, mais qui entraîne Pierre Cavaignac et Claire Karadec sur les routes poussiéreuses à la poursuite des Cathares, sans se douter qu’il s’agit d’une plongée dans les ténèbres et qu’ils se heurteront à l’ordre du Minotaure, dont les croyances ésotériques ont influencé le régime nazi, avec à la clé une précieuse relique au pouvoir prodigieux. Jean-Luc Aubardier signe un thriller mâtiné de secrets et de mystères.
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Les sept tours du diable

Moi, j'adore commencer par les tomes 6 xDD

Un mystère ésotérique datant de la Secondes Guerre mondiale entre nazis et histoire de l'Asie ? Bienvenue dans « Les Sept Tours du Diable » !



Eeeeet je n'ai pas été totalement emballée...

S'il y a des parties que j'ai vraiment adorées, tout ne m'a pas convaincue, mais je vous détaille tout ça.

J'ai beaucoup aimé la partie de la double narration qui se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale ! On voyage dans l'Asie, entre le Tibet, l'Inde, les intrigues politiques et l'ambiance sont prenantes, c'était top !

Les thématiques autour des croyances religieuses indiennes étaient aussi super intéressantes, c'est une découverte totale et j'ai été intéressée par les thématiques !

Aussi, le rythme de la plume est très soutenu, donc efficace, on ne s'ennuie pas...



... Mais c'est aussi un petit problème.

Mon problème principal est la partie présente. Cette plume rapide fait passer beaucoup de scènes de rencontres et de voyage, je ne connaissais pas les personnages et n'ai pas appris à les connaitre :// J'ai aussi trouvé ces dialogues-ci parfois peu naturels, et le personnage féminin du duo n'a vraiment servi à rien de toute l'intrigue c'était dommage...



En bref, si la partie présente était pour moi peu subtile et un peu lourde, j'ai pourtant adoré la partie passée, c'était donc une lecture particulière.
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Le champ des martyrs

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Champ des martyrs », roman de Jean-Luc AUBARBIER, auteur dont j'ai découvert la très jolie plume lors de ma lecture de « Les Démons de sœur Philomène », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.



L'auteur nous emmène en 1994 en Périgord et donne la parole à Julien Leclerc, journaliste Parisien venu s'installer à St-Pierre de Vitrac (commune imaginée par Jean-Luc AUBARBIER) avec Véronique son épouse et leurs enfants. Véronique ayant quitté son époux pour retourner à Paris, celui-ci reste dans la maison décidé à écrire un roman.



Après une intégration relativement facile, il cherche à acquérir un terrain près de sa maison « Le champ des martyrs » et face au refus du propriétaire il s'interroge puis mène l'enquête sur les raisons de ce refus et les secrets bien enfouis liés à des événements tragiques qui se seraient a priori produits pendant la Seconde Guerre Mondiale...



Jean-Luc AUBARBIER s'est inspiré de faits réels ayant eu lieu en août 1944 et tenus secrets par les villageois de St-Julien de Crempse et ce pendant de nombreuses années.



L'histoire est captivante, mystérieuse à souhait, le suspense et l'enquête bien menés.



J'ai beaucoup aimé ce livre très bien écrit et documenté que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il m'intéressait et je le recommande vivement aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un très bon moment de lecture.





Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/



Blog : leslecturesdecerise74.over.blog.com
















Lien : https://www.facebook.com/joe..
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Un kibboutz en Corrèze

Un roman, historiquement, religieusement et politiquement très précis et complet, des moments forts, stupéfiants et émouvants.



Une partie peu ou pas connue sur les conditions de vie de jeunes réfugiés au sein du premier kibboutz français en Corrèze avant-guerre et l'engagement dans la Résistance, de certains de ses membres, au lendemain de la 2eme guerre mondiale. Une belle leçon d’Histoire.



1933, l'arrivée de Hitler au pouvoir et la montée du nazisme effraient, apeurés par les proportions antisémites, décidés à tout pour sauver leur progéniture, les familles juives aisées décident d'envoyer leurs enfants à l'abri. C'est en France, par le biais du Comité national de secours aux Juifs mis en place par le baron Robert de Rothschild et Jacques Helbronner, Juriste et Conseiller d'Etat que ces jeunes, des garçons et des filles ayant fait de brillantes études vont émigrer. Ils arrivent dans une ferme-école, sous la houlette de membres de Hechaloutz avec qui Robert de Rothschild a passé une entente. 1er kibboutz français où ils vont devoir se former à l'agriculture, apprendre à s'auto-suffire, on leur enseigne à ne rien dissimuler, ne rien posséder, à partager tout, aussi bien leurs maigres avoirs que leurs angoisses, de façon à être des candidats utiles à l'immigration en Palestine. Tel est le but. Ils sont très vite rejoints par d'autres germaniques, autrichiens, polonais ou tchèques, tous ont un point commun, ils sont juifs ou communistes ou tout simplement les deux, et la guerre gronde au loin.



C'est donc dans un village corrézien qui porte un nom prédestiné, Nazareth, que le kibboutz Machar est créé. En hébreu, Machar signifiant Demain.



Vous serez plongés dans la mise en place de ce kibboutz, vibrerez au rythme des évènements et des saisons. Les villageois vont-ils tolérer ces jeunes ? Les avis sont partagés et le sous-préfet de Brive très fasciste voit cette invasion d'un mauvais œil, il se jure de détruire le kibboutz.



Un roman en deux parties, témoignage vibrant, instructif et émouvant sur la vie en kibboutz suivie des grandes heures de la Résistance, des faits réels et pas toujours connus nous sont dévoilés.



Merci à l'auteur Jean-Luc AUBARBIER pour ce témoignage, merci aux Presse de La Cité-Terres de France et à Marie-Jeanne en particulier pour son renvoi en SP.


Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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Un kibboutz en Corrèze

Magda, Haïm, Sarah, Yohann et quelques autres sont Allemands et, comme beaucoup de juifs, ont fui leur pays lorsqu’Adolf Hitler a pris les rennes du pouvoir, conscients du danger que le national-socialisme représente pour leurs libertés. Alors, ils ont choisi la France comme terre d’accueil et, plus précisément, un petit village non loin de Brize. Leur objectif est de tenter de rejoindre la Palestine après un apprentissage dans une ferme-école. Toutefois, l’accueil est loin d’être aussi chaleureux qu’ils l’espéraient. Le souvenir de la première guerre mondiale est encore vivace dans beaucoup de mémoires et certains n’hésitent pas à parler d’eux en utilisant le terme Boches.
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Un kibboutz en Corrèze



​​De Jean-Luc AUBARBIER : Un kibboutz en Corrèze.



J ai habité ​5 ans en Corrèze a Tulle, je me suis beaucoup promenée dans ce département, le

village de Jugeals-Nazareth ne m'est pas inconnu et pourtant je ne connaissais rien de son histoire.



En 1933 des jeunes juifs Allemands communistes pour fuir Hitler vont se refugier au kibboutz Machar ou ils apprendront

a vivre de travaux manuels, car la plupart d'entre eux sont issues de famille aisée.

L'accueil des corréziens n'est pas très amical, pourtant les jeunes juifs finiront pour une courte durée a se faire accepter.



Ces faits historiques sont vraiment à découvrir et le style de ce roman est très agréable a lire.

J'ai beaucoup appris avec ce livre et je pense que si j'avais eu connaissance de ces faits plus tôt je me

serais intéresser a ces lieux lors de mes années Tulliste.

Livre que je vais conseillé a mon entourage.





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Les sept tours du diable

L’attente a été longue et après deux ans d’absence suite aux évènements du Code Télémaque, Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec ont fait leur retour ce printemps. Jean-Luc Aubarbier signe aventure à l’autre bout du monde et rend hommage à un auteur et son héros, Henri Vernes et Bob Morane. Forcément, avant même le premier chapitre, l’air de « L’Aventurier » d’Indochine vous trotte déjà dans la tête.



Pour la petite anecdote, j’ai eu la chance de rencontrer Henri Vernes et de lui faire dédicacer L’ombre jaune, une édition de 1980 de la collection Marabout. Un des premiers romans, si pas le premier que j’ai lu dans ma vie et qui a conditionné mon style, mon environnement et mon envie de dépaysement littéraire. Pendant quelques années, j’ai laissé le Lieutenant Morane de côté et même si j’ai fredonné plus d’une fois l’air d’Indochine, j’ai redécouvert le célèbre aventurier avec la trop courte série « Bob Morane Renaissance » aux éditions du Lombard et mis en scène par le trio Dimitri Armand, Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray. À l’automne 2016, l’éditeur annonçait qu’il se séparait des auteurs pour divergences artistiques avec les scénaristes et un manque de communication entre les partis.



Un rapide petit mot sur la première de couverture qui n’est pas sans rappeler ce que Michel Lafon a fait avec les livres de Marcello Simoni avec son héros Ignace de Tolède. Un moine encapuchonné avec un filtre rouge où on joue avec le clair-obscur. Pour que l’envie de lecture soit totale, il aurait été mieux d’avoir un moine bouddhiste avec le décor approprié. L’invitation au voyage aurait été plus forte.



Effet de surprise dès le début du roman où Jean-Luc Aubarbier nous plonge dans une histoire où les Nazis explorent les versants de l’Himalaya afin d’y trouver des traces de la race aryenne. Le Tibet serait-il le berceau de la race qui légitimerait les actions d’Hitler ? Cette accroche n’est pas sans rappeler le premier tome du Cycle du Soleil noir, alias Le triomphe des ténèbres. Sorti à trois ans d’intervalles, les deux romans jouent sur une première partie d’intrigue similaire mais la ressemblance s’arrête là.



La partie historique qui survole la Seconde guerre mondiale en Asie où onmet en scène un protagoniste qui est un mix entre un espion et un aventurier, ce qui donne une interprétation de Bob Morane, le Capitaine Martin Sheen. Notre héros du passé ira à la rencontre de plusieurs personnages historiques. Il interagira avec l’anthropologue nazi Bruno Beger qui a fait parti de l’expédition allemande au Tibet entre 1938 et 1939 dont l’un des buts était revenir à la source de la race aryenne. À la surface du globe, il existe six Tours du Diable et une septième qui est mobile et les dirige. Celui qui possède les sept Tours dominera le monde. Un nouveau grand secret qui risque de bouleverser le monde à la veille d’un conflit mondial.



Le Capitaine Sheen fera la rencontre d’un personnage tout à fait fascinant en la personne d’Ignatius Timothy Trebitsch Lincoln. Un juif hongrois, agent triple qui joua dans le camp nazi. Mais le palmarès du personnage ne s’arrête pas là. Membre du parlement, faussaire, gourou, moine bouddhiste, il tentera dans le roman de devenir le 14ème dalaï lama.



Le travail de documentation de la partie historique a été remarquablement exécuté et on sent toute l’authenticité, ce qui donne beaucoup de plaisir dans cette partie du thriller. Cela renforce le côté roman d’aventure comme pouvait le faire Henri Vernes.



Pour l’époque contemporaine, on se réjouit de retrouver Pierre et Marjolaine. Les héros iront en Inde puis prendront la direction des hauts plateaux tibétains avant de revenir en France et en Allemagne. Le voyage en Asie des héros pour sauver un ami est également très bien documenté. Je me suis même demandé si Jean-Luc Aubarbier ne nous racontait pas un séjour qu’il aurait fait. Les détails sont nombreux et on entend presque l’effervescence d’une grande ville comme Bénarès ou si on préfère le calme et le côté vivifiant des grands espaces himalayens, vous allez être servi.



La partie contemporaine peut être divisée en deux. Dans un premier temps, nous avons le dépaysement et l’exotisme total avec ce voyage en Asie. Par contre, dès le retour en France, on a presque un côté « pantouflard ». Il semble que les héros vont sur un train de sénateur et qu’on tire quelques grosses ficelles. Un peu comme si les héros étaient infaillibles tel un Bob Morane ou un Tintin. Les situations sont compliquées et au prix de l’une ou l’acrobatie, d’un crochet du droit bien senti, le dénouement se fait tout seul. Si on serait tenté de dire paresse ou facilité scénaristique, je vois là un hommage au genre que Vernes, Hergé et tant d’autres affectionnent.



Je vais vous donner les quelques éléments qui font les héros s’en sortent avec une certaine facilité. Primo, notez bien que les cahiers de bord de Martin Sheen serviront de fil rouge pour aider Pierre et Marjolaine pour mettre hors d’état de nuire la septième Tour du Diable. On va être honnête et vous l’aurez deviné cette dernière tour est plutôt symbolique que physique. Secundo, l’une des thématiques du roman est la montée des extrêmes et quand celles-ci se servent de la science et en particulier de la génétique pour abonder dans leur sens, ça soulève quelques questions. Tertio, toujours en référence à l’univers de Bob Morane, l’Ombre Jaune, alias Mister Ming est facilement identifiable pour le lecteur mais pour les héros. On est tenté de leur dire qui il est. C’est presque téléphoné … Quarto, tant que nous sommes dans le cas de figure du point précédent, réunir les frangins et les frangines du coin pour se concerter et relancer les héros vers une nouvelle piste, j’ai trouvé cela un peu trop facile. On dit toujours qu’il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une. Quinto, retenons que le twist final est surprenant car il concerne un moine bouddhiste que nos héros rencontrent à Dhagpo, qui est un centre d’étude et méditation bouddhique, situé en Dordogne. Je ne vais pas en dire plus, il faut laisser le suspens entier.



En conclusion, le thriller est bien construit et l’hommage à Henri Vernes est totalement assumé. Quand on connaît les ouvrages de Jean-Luc Aubarbier, on savait très bien qu’il n’allait pas singer l’auteur belge, ni même le roman d’aventure dont il peut se venter d’être l’un de ses héritiers. J’ai revu récemment des films comme L’Homme de Rio, Tintin et la Toison d’Or et Tintin et les oranges bleues et lorsqu’on compare, on peut affirmer haut et fort que la mécanique est la même sauf qu’on y ajoute un soupçon d’ésotérisme, d’exotisme orientale et de franc-maçonnerie. Bref, c’est une lecture détente qui vous aidera à soigner votre bronzage au bord d’une piscine cet été, sans vous prendre la tête.
Lien : https://litteraturemaconniqu..
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La chemin de Jérusalem

Un bon livre qui reprend une trame historique. Pour ma part sans plus.......
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L'honneur des Hautefort

Jean Luc aubarbier nous livre ici un beau pan de l'histoire de France périgourdine. Avec Ses conflits, ses secrets inavouables. Un livre qui se dévore. Ce livre raconte deux histoires distinctes, toutes deux bien réelles. Probablement de longues heures de recherches dans les archives
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La vengeance de Gaïa

L'auteur nous délivre l'histoire de survivance de deux mondes entremêlés. Pour la partie préhistorique, lors de l'initiation chamanique dans les grottes j'ai cru relire l'histoire de lazarre dans le nouveau testament. Un livre qui revisite un passage incontournable de l'ancien testament.
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Le talisman cathare

Je suis ravie d'avoir déniché ce livre dans un bric a brac. Je m'attendais a un petit roman à l'eau de rose comme il y en a tant. En fait c'est une trés belle documentation qui est réuni dans cet ouvrage.
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La vengeance de Gaïa

Quatre amis archéologues découvrent une grotte extraordinaire, située à deux pas de Lascaux, découverte qui ne semble pas plaire à tout le monde: "-On peut affirmer que la première grande civilisation humaine est celle des Cro-Magnon; elle est périgourdine...-Vous allez vexer le gouvernement égyptien auquel nous essayons de vendre nos avions de combat Rafale. Ce n'est pas le moment. Et aussi les Irakiens que nous tentons de réconcilier avec le monde et qui revendiquent le titre de "plus ancienne civilisation de la planète." (Page 32). On leur "demande" de bien vouloir vérifier le bien-fondé de leurs assertions concernant leur découverte pendant...une année !!

Marjolaine part en mission en Sibérie tandis que Pierre enseigne à l'université de Bordeaux. C'est alors que leur ami Jacques est retrouvé mort, une sagaie plantée dans le coeur, dont le silex remontait au Magdalénien. Pourquoi avoir utilisé une arme si inhabituelle et en même temps si significative? Que dissimule la grotte magique? Qui en veut à leurs vies? Obstacles et dangers jalonnent le chemin des deux archéologues en quête d'une vérité qui ne plaît pas à tout le monde.



La vengeance de Gaïa est un polar original à plus d'un titre: le sujet et la façon dont il est traité en allers/retours préhistoire/présent. La façon dont l'auteur utilise le chamanisme comme lien entre l'harmonie de la vie des humains au temps préhistoriques, harmonie en perte de vitesse, et l'écologie et le réchauffement climatique au cœur de l'intrigue contemporaine: "Amenuisé par les catastrophes climatiques et la pénurie alimentaire, repoussé par la nouvelle religion, le pouvoir des chamans reculait un peu plus chaque saison." (Page 40)....Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous...
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Le chevalier du soleil

Merci à Babelio et aux éditions De Borée pour ce bel envoi lors de la dernière Masse Critique. Je ne connaissais pas la collection Vents d'Histoire et pour l'amatrice de romans historiques que je suis c'est une belle découverte. Au premier abord, je m'attendais davantage à une biographie, avec la petite appréhension de m'y ennuyer un peu. Mais quelle belle surprise ! On est bien dans un roman et non dans une biographie. L'auteur a donc pris quelques libertés mais on ne lui en veut pas tellement son récit est dense, bien écrit, riche en rebondissements. Certaines scènes épiques sont décrites dans le pur style XVIe siècle. Les chapitres sont courts et donnent un certain rythme au récit. Les personnages sont forts. Une très bonne lecture en somme !
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Le chevalier du soleil

"Une aventure de Monsieur de Montaigne" tel est le sous-titre du "Chevalier du Soleil". En effet, ce roman raconte comment Montaigne aurait tenté de réconcilier les catholiques et les protestants à la fin du XVIe siècle en allant chercher le soutien du pape Grégoire XIII.

Le premier tiers du livre raconte la genèse de son voyage vers le Vatican, via des flash-back sur la création de la société secrète des Chevaliers du Soleil avec son grand ami et maître à penser La Boétie, ainsi que ses préparatifs avec Henri de Navarre (futur roi Henri IV). Ce dernier rappelant notamment à Montaigne leur objectif : "N'oublions pas notre mission actuelle : assurer l'unité du royaume de France et réconcilier les Etats européens sous l'égide d'un pape tolérant. Montaigne, mon frère d'alliance, vous savez que vous devrez aller à Rome, convaincre un souverain pontife récalcitrant à nos thèses."

L'urgence du voyage survient après le massacre de la Saint-Barthélemy. Le roi de Navarre retranché dans son château de Nérac est cerné au sud par Philippe II, roi d'Espagne, et au nord par le duc de Guise. Tous deux fervents catholiques et bien décidés à convertir tous les protestants au catholicisme de gré ou de force.

Nous suivrons alors le périple de Montaigne et ses amis vers le Vatican en passant par différents états européens, la raison officielle étant une tournée de cures thermales pour soigner la gravelle, affection dont il est atteint.

La préface avertit cependant le lecteur. Il s'agit bel et bien d'un roman et "tant pis, si ce romancier audacieux tord délibérément le cou à l'histoire et lui préfère des aventures imaginaires". Montaigne n'a jamais été un chevalier du soleil. Ni même un confident du roi de Navarre.

Mais qu'à cela ne tienne, tout en s'appuyant en permanence sur les Essais et sur le Journal de voyage de Montaigne pour étayer ses propos, Jean-Luc Aubarbier nous fait vivre des aventures captivantes et intrigantes du Sud de la France à l'Italie en passant par Paris, l'Allemagne et la Suisse !
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Le chevalier du soleil

En optant  pour le livre de Jean-Luc Aubarbier : Montaigne, le chevalier du soleil lors de l’opération Masse Critique Babelio, je me réjouissais à l’avance à la pensée de lire un roman historique sur Michel Eyquem de Montaigne. 



L’époque de Montaigne déchirée par les guerres de religion, par la lutte des trois Henri (Henri de Navarre, futur Henri IV, Henri III, roi de France depuis 1574; Henri de Guise le Balafré) est évidemment très « romanesque », au sens de riches en évènements extraordinaires. Epoque troublée aussi par la dure domination du très catholique roi d’Espagne Philippe II, et par des épidémies dévastatrices comme la peste… Quant à la vie de Montaigne, Maire de Bordeaux, conseiller auprès des rois, philosophe et grand voyageur, elle ne l’est pas moins ! Les châteaux sont encore fortifiés pour éviter les attaques du voisin (même si Montaigne se démarque en laissant sa porte ouverte) ! Bref ! Tout est là pour faire un bon roman ! Le sujet du livre est d’ailleurs autant Henri de Navarre que Montaigne.



Or, voilà que dès la préface, le lecteur apprend « que ce romancier audacieux tord délibérément le cou à l’histoire et lui préfère des aventures imaginaires…. »

Ainsi, dans le roman, le seigneur de Montaigne devient « chevalier du soleil » membre d’une société secrète qui réunit à travers l’Europe des comploteurs désireux d’établir la paix religieuse. Il est chargé par Henri III d’aller voir le pape à Rome pour négocier la paix et il est rejoint dans son voyage par le futur Henri IV et par Guillaume d’Orange dit le Taciturne qui mène une révolte au Pays-Bas contre l’hégémonie de Philippe II d’Espagne.

Si le voyage de Montaigne pour prendre les eaux (Montaigne était atteint de la gravelle, calculs rénaux qui le faisaient énormément souffrir )a bien existé et de même sa visite au pape à Rome où Les Essais ont été passés au crible de l’inquisition, tout le reste n’est qu’affabulation, semble-t-il. Le philosophe n’a jamais été chargé d’une telle mission. Il n’a jamais été l'ami de Henri IV même s’il a eu des relations avec lui et a cherché à exercer une influence pacificatrice sur les souverains, influence d’ailleurs très modeste si l’on en juge par le massacre de la Saint Barthélémy en 1572. Et Marie de Gournay, sa « fille d’alliance » qui n’était qu’une petite fille à l’époque, devenue sa maîtresse dans le roman, ne l’a jamais accompagné déguisée en garçon et pour cause !



Bref! Devant toutes ces trahisons de l’Histoire, je me suis préparée à lire un roman de cape et d’épée palpitant, faisant fi de la réalité historique pour vivre des aventures rocambolesques à la manière de Dumas ! D’autant plus que la présence de Louis d’Artagnan, le père du héros de Les quatre mousquetaires nous y invite. Et c’est bien, d’ailleurs, ce qui arrive, dans l’épisode où ce dernier enlève sa fiancée retenue prisonnière et la ramène à la cour de Nérac. Mais cela ne dure pas, la structure du roman ne le permettant pas.

Divisé en chapitres selon une chronologie précise et avec des retours en arrière, le récit romanesque s’interrompt pour exposer des faits historiques, faire le point sur les personnages. Il commence en 1578 et se termine dix-sept ans après la mort de Montaigne (1592), en 1609, avec le personnage du fanatique François Ravaillac, prêt à tuer le roi Henri IV. Une incursion dans les années 1560 nous permet de faire la connaissance de Pierre de la Boétie et de voir une partie de la jeunesse de Montaigne. La connaissance de l’époque, de la vie et de l’oeuvre de Montaigne est très solide. Michel Eyquem parle comme un livre ou plutôt comme son livre, et ses principales idées sont exposées telles qu’on les lit dans Les Essais.

Mais on dirait que Jean-Louis Aubarbier n’a pas su trouver la juste mesure entre roman historique et roman de fiction. Personnellement, cela m’a beaucoup gênée parce que si je connais assez bien Montaigne pour savoir ce qui lui appartient, je ne le connais pas assez pour savoir ce qui est de l’ordre de l’invention. Par exemple, si je me suis dit que que Montaigne et son ami La Boétie n’avaient jamais été alchimistes, j’ai pensé aussi qu’Etienne de La Boétie n’avait certainement pas écrit le texte de La servitude sur les murs de sa chambre pour le faire recouvrir de plâtre. Il m’a fallu lire cette fois-ci la postface pour savoir ce qu’il en était réellement. Finalement et alors que le livre a des bases sérieuses et fait découvrir des univers réels et fascinants comme cette brillante cour de Nérac qui témoigne de la vitalité à cette époque des pays de langue d’Oc, j’ai fini par douter de tout et tout remettre en question. J’aurais vraiment préféré lire un essai historique, j’aurais été moins déboussolée!

C’est que je ne conçois un bon roman historique que si les faits avérés sont strictement authentiques, l’écrivain ayant bien sûr licence d’imaginer ce que l’Histoire laisse dans l’ombre et de broder quand il s’agit de combler les manques !


Lien : https://claudialucia-malibra..
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