AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Michel Ré (49)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La fleur de Dieu, tome 1

La fleur de Dieu s’inscrit clairement dans le registre de l’anticipation, avec vue à très long terme, puisque nous sommes à plus de cinquante siècles de l’ère chrétienne. Avec un petit air de space-opéra puisque la terre ne suffit plus depuis longtemps à héberger les centaines de milliards d’êtres vivants, qui ont peu à peu essaimé sur d’autres planètes.

La situation n’est pas séduisante, et de plus elle est l’aboutissement de la politique du vingt-et-unième siècle qui privilégia le libéralisme absolu, entrainant la paupérisation de la population et dont la seule issue fut le refuge dans la religion, , ce qui n’a jamais été la meilleure solution pour faire régner la paix.

On sent bien que le peuple est contenu entre rites et loisirs abêtissants (encore que cet aspect de la vie quotidienne n’est pas, dans ce tome, développé avec beaucoup de précisions. Les drogues contrôlées constituent une échappatoire et la Fleur de Dieu en est une source inestimable. Et ce qui fait éclater le système est le vol de la formule de la mère de toutes les substances psychotropes.

Tout est mis en place pour une histoire complexe, sur fond de technologie avancée, tant sur le plan de la génétique que de la communication.

Futur oblige, le lexique a évolué, et pour aider le lecteur du vingt-et-unième siècle , un glossaire explique les différents termes. C’est certes utile, mais rend la lecture plus ardue, avec des allers et retours du texte à la liste sans forcément faire la lumière sur les termes, en particulier quand il s’agit de décrire une plante, là où une image, qui on le sent existe dans l’imagination de l’auteur (un dessin serait plus profitable).



Une série qui devra faire ses preuves, on aimerait en savoir plus sur le quotidien des populations de ce futur, plutôt désespérant. On reste tout de même très intrigué par le mystérieux Enfant qui sème le trouble au coeur de l’Empire. Il y a donc fort parier que le deuxième tome sera accueilli avec curiosité.



Merci à Babelio et aux Editions Albin-Michel pour leur confiance

Commenter  J’apprécie          660
La fleur de Dieu, tome 1

Je reste mitigée à la lecture de ce roman, un peu comme un premier tome de BD qui annonce une suite très intéressante mais qui n'a pas complètement convaincu



J'ai déjà eu énormément de mal à rentrer dans le roman, du aux aller/retour avec le glossaire. Un des gros défaut de la SFFF est de donner des noms compliqués aux personnages, aux choses aux planètes , etc... le soucis c'est que quand il y en a de trop c'est franchement pénible a la lecture. Et puis il faut bien l'avouer.. je préfère les annotations en bas de pages en général.

Donc ce roman aurait gagné en qualité avec plus de simplicité à ce niveau là, d'autant que l'univers créer par l'auteur est très travaillé… les descriptions nombreuses sont juste incroyables de réalisme. Et puis la richesse et l'intensité donné à cet univers m'a beaucoup intéressée…



Mais je n'ai pas été complètement convaincue par l'histoire.. un peu comme une mise en place qui n'a pas encore aboutie , ni donné tout son potentiel. De ce fait je n'ai pas encore d'avis tranché , je suis dans l'attente d'une suite pour connaître réellement l'impact de ce roman.



Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi..







Commenter  J’apprécie          640
La fleur de Dieu, tome 1

Lorsque j’ai reçu « la fleur de dieu », grâce à une masse critique privilégiée, ma première impression (outre la petite déception de ne pas bénéficier de la superbe couverture) a été que ce roman serait vite lu. Mais les débuts de ma lecture se sont avérés assez fastidieux. Les très nombreux renvois vers le glossaire de fin d’ouvrage, certaines notes étant assez longues, hachaient ma lecture, interdisant toute immersion. J’ai alors changé de stratégie. J’ai lu l’intégralité du glossaire puis j’ai repris la lecture du roman. Choix payant car finalement j’ai passé un très bon moment avec ce space-opera touffu.



Pour un 1er roman, en plus le 1er volet d’une série, l’auteur Jean-Michel Ré n’a pas vraiment choisi la facilité. Il se montre très ambitieux, peut-être un poil trop car il y a des petites maladresses (notamment au niveau de la caractérisation de certains personnages) mais globalement pour un coup d’essai c’est très réussi. Avec « la fleur de dieu » l’auteur nous emmène dans un space opera assez dense, avec de nombreux personnages et des complots à foison. Ré déploie une belle imagination pour développer son univers et si on sent bien ses influences, j’ai trouvé qu’il parvenait à ne pas se laisser étouffer par celles-ci et qu’il réussissait à proposer une voix personnelle.

L’auteur créé tout un univers riche et foisonnant. Là aussi il fait preuve de beaucoup d’imagination pour donner vie à toutes sortes de planètes, de plantes, d’animaux… Je trouve d’ailleurs qu’une adaptation en B.D pourrait être splendide.

Les ingrédients sont nombreux, on a du biopunk, un soupçon de cyberpunk, un petit côté anticipation, quelques aspects qui font presque penser à de la science-fantasy… Et j’ai trouvé que tout ça se mariait plutôt bien. En tout cas, j’ai été séduite par l’intrigue que j’ai trouvée prenante et par l’univers que je trouve riche et prometteur.



J’ai donc passé un très agréable moment. Passée la difficulté liée aux renvois vers le glossaire, j’ai trouvé cette lecture prenante et immersive, divertissante tout en développant des idées intéressantes. Ce 1er volet est très prometteur et je lirai sans doute la suite. Je remercie Babelio et Albin Michel imaginaire pour cette jolie surprise.

Commenter  J’apprécie          354
La fleur de Dieu, tome 1

Ce que j’ai ressenti:



J’étais très enthousiaste au vu de ce synopsis de découvrir cette histoire, parce que c’était exactement le type de lecture que j’adore particulièrement entre SF et réflexion sur les religions. Je ressors de cette lecture très mitigée et en me demandant si je ne serai pas un peu passée à côté…



« Quels mots le monde chuchote-t-il, maître? «



Tout d’abord, il y avait un certain nombre de données à appréhender du fait de ce saut dans le temps. Un glossaire assez conséquent en fin d’histoire était heureusement là pour nous aider… On arrive dans un futur très lointain, en l’an 10996, dans de nouvelles planètes très éloignées de la nôtre, et où le 21ème siècle sur terre est le point de départ du chaos ayant mené à ce futur nébuleux. De nouveaux enjeux politiques et religieux, avec des clones par milliers et des mots venus d’un autre monde qui semblent, tous converger et tendre vers une fameuse fleur: La Fleur de Dieu. Et puis, un Enfant mystérieux apparaît aussi, défiant toutes les données connues…Serait-il le nouveau Messie, un unificateur, un nouveau genre humain???? Tant de mystères encore à découvrir…Donc, il faut une certaine concentration pour se plonger dans cette lecture, et j’ai eu du mal à m’attacher, ne serait-ce qu’à un des personnages…



"L’appât du gain était une des constantes de la psychologie humaine, voire un des moteurs de l’humanité."



Ce livre avait un gros potentiel, entre cette envie utopiste de vivre en harmonie avec la Nature, la Foi et l’Après-vie. Ça aurait pu être passionnant si seulement ça avait été plus fluide. Autant il y a des passages fabuleux, avec une poésie très agréable et des instants de méditations intenses sur nos vies actuelles, autant il y a des moments où j’ai décroché tellement que c’était difficile de saisir le sens ou l’intrigue. C’est assez étrange la sensation mais c’était ça: très inégal comme lecture. Donc en fait, je ne saurai dire si j’ai aimé ou pas. J’ai retenu de très belles citations mais il y des chapitres ou je suis restée très dubitative, et c’est juste dommage.



« Il n’y a de matière qui ne soit pensée de Dieu. »



En bref, c’est un premier tome et peut être pour cela, il y a des éléments qui prendront sens par la suite, mais cette lecture n’aura pas été à la hauteur de mes attentes bien que j’ai adoré certains passages et toute l’atmosphère autour de cet enfant, mais quand je l’ai refermé, j’ai eu la nette impression d’avoir eu une certaine déception…A voir, si en poursuivant cette trilogie, cette impression demeure…Je reste quand même curieuse parce que il y a eu de très jolis passages.



"L’humanité approche d’un nexus tel qu’elle n’en a jamais connu auparavant. Un nexus au-delà duquel il peut ne plus y avoir d’humanité et où l’Univers entier serait même menacé."



Ma note Plaisir de Lecture 6/10



Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement le site Babelio ainsi que les éditions Albin Michel pour leur confiance et l’envoi de ce livre.




Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          320
La fleur de Dieu, tome 1

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.



Malheureusement, je n'ai pas vraiment passé un bon moment de lecture.



J'ai recommencé du début plusieurs fois et puis j'ai décidé de lire le glossaire avant de reprendre. Il faut savoir que le glossaire – qui reprend « tous les mots ou expressions suivis d'un astérisque » - fait 46 pages. C'est un peu beaucoup. Je préfère de loin quand toutes les explications/développements sont intégrés à la narration.



Alors que l'intrigue m'a passablement ennuyée, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les petits extraits des livres imaginés par l'auteur. Pour en citer quelques-uns : Les Guerres interconfessionnelles de Vol Nieljzinsky (5744), l'Histoire critique de l'Empire universel de Sandrum Fryuio (7974) et la Geste fleurie, approche socio-historique et linguistique de Kuyatar Gzader (14031).



Le contexte de l'histoire est riche et intéressant mais l'histoire en elle-même ne m'a pas plu.



Quoi qu'il en soit, je n'ai pas l'intention de lire la suite.







Challenge multi-défis 2019

Challenge défis de l'imaginaire 2019
Commenter  J’apprécie          312
La fleur de Dieu, tome 1

Albin Michel Imaginaire nous propose un nouvel auteur, Jean-Michel Ré, dont La Fleur de Dieu est le premier roman !



De la grande aventure dans l’espace

La Fleur de Dieu propose un récit rythmé et qui se veut très proche de certains classiques du space et planet opera. C’est un roman qui prend le parti dès le départ de multiplier les lieux et les personnages (avec un « dramatis personae » en début d’ouvrage qui vous plombe bien l’ambiance d’ailleurs), mais la narration se centre tout de même sur six pôles majeurs. 1. L’empereur Chayin X tente de contrôler les dix-huit mille planètes qui composent son territoire, il est notamment entouré d’un proche conseiller génétiquement modifié pour n’être attiré que par ses phéromones. 2. Un groupe baptisé l’Ordo se réunit régulièrement pour fixer le dogme commun entre les grandes religions qui existent encore (chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes mais également scientistes), c’est ce conglomérat qui possède au départ une énorme influence en matière culturelle, et évidemment cultuelle. 3. Le seigneur de guerre, Latroce (sic) planifie méthodiquement sa proche accession au pouvoir en cherchant à détrôner l’empereur à l’aide de l’armée. 4. Des membres de l’organisation anarchiste Fawdha’Anarchia (très structurée, et c’est bien normal pour des anarchistes, contrairement à l’indication au dos du livre) fuient après avoir volé la formule chimique de la Fleur de Dieu, mettant en péril ceux qui s’en gardant le monopole. 5. Un maître shintô Kobayashi et son disciple Hakot sont en plein pèlerinage sur la planète sainte Sor’Ivanyia où pousse le nectar qui donne son titre au roman. 6. Enfin, et c’est ce qui déclenche une bonne partie de l’intrigue, sur cette même Sor’Ivanyia, apparaît de nulle part un enfant doté d’une capacité phénoménale à absorber la Fleur de Dieu et à en faire des choses impensables. Les allers-retours entre ces différents pôles construisent une aventure où la communication entre planètes est primordiale, d’où des enjeux conséquents en termes de domination et de contrôle des masses.



Vaste intrigue, vaste monde, personnalisation restreinte

À nous faire chasser la Fleur de Dieu, soit spirituelle, soit militairement ou bien encore économiquement (car il y a des intérêts pour tout le monde derrière cet élément), l’intrigue choisie par l’auteur brasse un grand nombre de thèmes. Globalement, nous pouvons y voir une vaste réflexion sur le sens de la vie, la volonté d’appropriation et de contrôle des populations par des régimes autoritaires. Régulièrement, le lecteur a l’occasion de sentir que l’auteur veut l’aiguiller sur le devenir relativement totalitaire de sa propre époque, mais le contrepoids choisi est étonnant : un retour à la religion. La réflexion sur celles qui ont perduré depuis le XXIe siècle est sûrement la plus intéressante dans ce premier tome, car la plus documentée par l’auteur. Après avoir lu Le Chant mortel du soleil et Diseur de mots qui l’aborde également, il n’y a pourtant pas d’overdose dans ce roman-ci, alors même que certaines scènes se concentrent sur un conclave de dignitaires religieux discutant dogme, hérésies et anathèmes… Bien joué donc. Le fait d’avoir un roman assez influencé par des croyances islamiques change déjà la donne, vu notre propension à d’abord ergoter sur le catholicisme classique. Forcément, comme les aspects du décor sont très fournis et que le roman n’est pas très long, ce sont les personnages qui sont relativement peu développés. Sur certaines scènes particulières, deux ou trois personnages sont parfaitement identifiables (le Seigneur de la Guerre ou bien le frère musulman-shintô), mais il faudra lire les suites pour s’attacher durablement aux autres. Les scènes choisies se tiennent tout à fait et sont plaisantes en elles-mêmes, mais finalement le développement des personnages en pâtit quand ils ne sont pas le centre de l’attention. Il est difficile de deviner ce qu’il en sera par la suite, mais les femmes sont plutôt absentes de ce premier tome. Tous ses petits bémols assemblés synthétisent quand même une forte impression de lire un roman d’une autre époque, pas mauvais ni inutile donc, juste qui appartient à un autre moment éditorial. D’ailleurs, Gilles Dumay prévient dès la quatrième de couverture que l’auteur se situe dans un space opera entre Frank Herbert et Roger Zelazny : ce sera leurs centenaires de naissance en 2020, ce n’est pas anodin. Avec notamment cette « Fleur de Dieu », enjeu de convoitises comme l’ « Épice » l’est dans Dune, on peut remarquer un certain nombre de références comme l’Imperium, l’influence de l’islam au sein des religions et le rejet des intelligences robotiques par exemple (il y a évidemment plein d’autres, j’imagine). Enfin, comme j’ai reçu ce livre en épreuves non corrigées (merci à Albin Michel pour l’envoi !), je n’ai pas eu l’occasion de directement contempler la couverture, mais il me semble que Pascal Casolari transcrit comme il faut, c’est-à-dire de façon « flamboyante » l’importance de cet arbre dont la fleur illumine la vie de ceux qui l’ingèrent.



Quelques choix douteux

Le premier choix douteux intervient dans la chronologie : l’année 10996 est bien sympathique, mais à part la référence à Dune, il n’y a pas là beaucoup d’intérêt, car ce sont avant tout les références au XXIe siècle qui sont récurrentes pour expliquer des changements politiques, sociétaux et économiques qui, apparemment, sont toujours présents au CXe siècle. D’un point de vue historique, c’est peu plausible, mais bon ok. D’un point de vue général, nous ne sommes clairement pas dans de la hard SF, l’auteur essaie d’expliquer certaines avancées technologiques ou sociologiques, mais le lecteur aurait pu s’attendre à un peu plus de réalisme dans la narration. Enfin, le choix est fait d’une fin de roman qui n’en est pas une, mais juste la fin d’une scène ; cela aurait pu être à la scène précédente, cela n’aurait pas changé grand-chose, je crois. Le roman ne s’étendant, semble-t-il, que sur quelques heures, je me demande bien quelles vont être les justifications narratives d’avoir trois tomes séparés. Pour le reste, les bémols sont moins liés à l’écriture ou à l’intrigue qu’au produit lui-même. En effet, nous avons là un glossaire particulièrement conséquent, à la fois fourni et précis, mais qui pose un gros souci éditorial : jusqu’où peut-on développer un vocabulaire « exotique » ? Ce n’est jamais un problème de se sentir perdu dans un univers, au contraire cela pousse à s’accrocher quand l’intrigue est bonne, mais ici, cela mène quand même à un exercice un peu gratuit, ce qui donne parfois : « est-ce à dire qu’un de mes disciples qui voudrait me faire parvenir de son jinja*, sur Okudawa*, à mon yashiro* sur Liys*, la statuette en jade d’Amateratsu*, n’aurait qu’à la précipiter à travers la Porte »… Rendez-vous en fin de volume pour chaque occurrence siglée d’un astérisque ! Autre mention qui montre l’étendue des fiches préparées par l’auteur en amont de l’écriture : il y a une multiplication des citations d’œuvres issues de cet univers pour servir d’incises à chaque chapitre. Le problème est qu’elles sont assez importantes pour de simples citations. Tout cela laisse penser que l’auteur a établi une documentation exceptionnelle sur son univers, mais qu’il s’est retrouvé frustré de n’avoir pas pu ou su en placer dans son intrigue autant qu’il le souhaiterait. La Fleur de Dieu laisse donc des regrets notamment sur sa petitesse (surtout par rapport à l’épaisseur du glossaire ; cela fait autour de 265 pages de roman au bout du compte), mais rentre tout à fait dans la volonté première du label Albin Michel Imaginaire : proposer de l’imaginaire « grand public », plutôt porté sur les références anglo-saxonnes des années 1970-1980 et ici, cela lorgne franchement du côté de Star Wars pour un certain nombre de visuels et d’éléments-clés [un Empereur, un Seigneur de Guerre qui lui fait concurrence, des rebelles qui volent dès le départ un, une forte proportion à voir la science religieusement comme une Force, etc.], mais à ce moment-là pour une trilogie, on s’attendrait davantage à trois romans qui s’enchaînent, non à un roman découpé en trois (la fin de celui-ci se termine de façon très abrupte, sans cliffhanger pour autant pour compenser ni fin d’arc narratif). À voir comment seront construites les deux suites.



En conclusion, La Fleur de Dieu laisse un sentiment un brin mitigé : le potentiel de cet univers semble tout à fait remarquable (il suffit de voir la longueur de cette critique par rapport à l’épaisseur du roman), mais les choix faits dans ce premier tome peuvent grandement en réduire l’intérêt.



Commenter  J’apprécie          300
La fleur de Dieu, tome 1

La fleur de Dieu amène le lecteur dans un futur très lointain, en l'an 10 996, dans un univers étendu sur plusieurs planètes. L'humanité est revenue à la religion puisque les représentants chrétiens, musulmans, shintoïstes et autres dirigent les hommes. L'Empereur charge le Seigneur de guerre, Latroce de trouver ceux qui ont dérobé la formule de la Fleur de Dieu mais les résultats n'arrivent pas assez vite à son goût... Entretemps, il y a cet Enfant qui étonne les représentants de l'univers par son geste surprenant, par son comportement.

L'entrée dans ce roman de science-fiction est assez difficile, il faut appréhender ce monde, les noms des planètes, des espèces animales et végétales est très foisonnant. Il y a aussi les technologies poussées : le clonage, le Rez0, les Portes... qui donnent une image assez précise de cette immensité créée par Jean-Michel Ré. Au milieu, il y a une intrigue développée avec le vol de la Formule de la Fleur de Dieu et la présence de cet Enfant qui semble être particulier, parait connaitre un autre futur possible pour les hommes. Ce premier tome est surtout une introduction à cet univers complexe qui demande du temps pour le concevoir. J'ai trouvé un peu dommage le langage soutenu et technique, les noms souvent alambiqués des planètes ou espèces, il aurait gagné en simplicité. Beaucoup de questions se posent à la fin de ce premier tome : qui est cet Enfant ? le vol de la Formule de Dieu permet aux activistes d'arriver à leur fin ? J'attends le second tome pour avoir quelques réponses...

Je remercie Albin Michel et Masse Critique pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          301
La fleur de Dieu, tome 1

J'ai reçu ce titre (très en retard à cause de La Poste) suite à un Masse Critique privilégié et dont je remercie Babelio et les éditions Albin Michel.



La chose que je ne savais pas (et visiblement, Babelio n'était pas au courant non plus) c'est que les éditions Albin Michel allaient envoyer des épreuves non corrigées.



De fait, je trouve que ma lecture a été impactée par ce livre qui n’est à mon sens pas fini, parce que certes, j'ai l'histoire complète, mais je n'ai pas la forme. Il n'y a pas la couverture, il n'y pas de mise en page, pas de sommaire ni de numérotation des chapitres. J'espère que cela vient effectivement du fait que ce soit des épreuves non corrigées et que le résultat final sera bien mieux présenté, car les éditions Albin Michel nous ont habitués à mieux (et encore je ne parle pas du papier, épais comme du papier à cigarette...)



Ne pouvant pas juger la qualité de l'édition finale je vais donc parler uniquement du texte, écrit par Jean-Michel Ré, qui nous promet une histoire du niveau de Dune. Rien que ça.



Et effectivement, il y a un peu de Dune, dans ce roman. Beaucoup même. Voir un peu trop. En fait, il est aisé de faire le parallèle entre les deux œuvres. On retrouve le même système d'Empire, on retrouve La fleur de Dieu (que l'on remplace par l’épice dans Dune). On retrouve aussi des utilisations de noms assez similaires, comme Sor'Ivanyia d'un coté et Muad'Dib de l'autre. Tous deux ont des pouvoirs extraordinaires, et eux seuls peuvent changer le monde tel qu'il est.



Il n'y a donc pas de grande nouveautés dans La fleur de Dieu, pour peu que l'on connaisse un peu les œuvres comme Dune. On sent bien que l'auteur s'en est clairement inspiré, mais comment le lui reprocher ? Après tout, c'est un classique du genre.



Par contre, là ou je suis un peu déçu, c'est par l'écriture de Jean-Michel Ré, qui est un peu lourde, en tout cas à mon gout. De plus, il faut sans cesse se référer à un glossaire qui est à la fin du livre et croyez-moi il est assez conséquent. Si l'idée est sympathique, cela devient vite pénible de devoir naviguer sans cesse à la fin du roman toutes les trois pages.



En conclusion, La fleur de Dieu est un roman sympathique, qui ne brille pas par son originalité mais propose une histoire et un univers cohérent. Un peu dommage que le style et les allées et venues vers le glossaire, nous cassent régulièrement dans notre lecture :/
Commenter  J’apprécie          250
La fleur de Dieu, tome 1

Je ressors de cette lecture disons-le, assez déçu. Non pas que le livre soit mauvais, loin de là, mais l'histoire ne m'a pas plu, je n'ai pas accroché à une bonne partie de l'histoire et plus j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans à cause d'un début complexe à comprendre, et une fois installé dedans cela était beaucoup trop classé "religion et politique" pour moi.



Je précise aussi pour la "complexité" que le livre est normalement accompagné d'un glossaire conséquent dont je n'ai pas eu accès dans ma version d'épreuve non corrigée et que c'est très certainement ce qui m'a fait le plus défaut.



En dehors de cela j'ai beaucoup aimé les descriptions de décors et de lieux, certains personnages comme "L'Enfant" par exemple, mais aussi la ressemblance avec certains titres de Pierre Bordage ou encore avec "Dune" que je n'ai d'ailleurs pas apprécié non plus à sa juste valeur. Le récit à un petit côté science-fantasy appréciable.



C'est ma première déception dans la collection Albin Michel Imaginaire, espérons que ce sera l'exception qui confirme la règle et que les prochaines lectures soit aussi bonnes que "Terminus" par exemple.



Pour conclure je dirais que c'est un livre bien écrit, quoi que un poil complexe mais qui plaira surtout aux lectrices et lecteurs aimants lire sur les religions fictives, les complots et la politique.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          160
La fleur de Dieu, tome 1

Jean-Michel Ré signe là son premier roman bien original, bien construit et profondément ambitieux. Et je rajoute : également courageux.

Du courage qu’il a fallu à l’auteur pour se lancer dans une telle histoire. La fleur de Dieu est le premier ouvrage d’une série qui a tous les ingrédients pour être longue. (après renseignement, il s’agit d’une trilogie en fait)

Du courage pour le scénario, ce retour du religion omniprésent dans le monde et dans un temps ma foi fort éloigné du notre puisque nous sommes aux alentours de l’an 10 000. L’homme explore le cosmos lointain, avec la technique future de son époque (de belles trouvailles crédibles dans le récit). Peut-on encore croire dans la divinité franchement en l’an 10 000 ? L’auteur tient le pari que c’est possible, avec même une forte attractivité (misère…).

Du courage dans la forme du roman. De pair avec une intrigue alambiquée (un roman de P. K Dick paraitrait enfantin), Ré met un lexique à la fin de l’ouvrage absolument nécessaire pour comprendre parfaitement le livre. Il faudrait même commencer par lire ce lexique avant de lire tout court le roman. De plus, l’usage des noms propres ici, c’est ah caramba. Enfin, je ne sais plus si c’est du courage ou de la bêtise d’avoir mis tous ces noms qu’on oublie une fois la page tournée et qu’il faut rouvrir le lexique pour savoir de quel personnage on parle la page suivante. Assurément que l’auteur n’ a pas prévu que Simone ou Anatole seront des prénoms à la mode dans quelques millénaires.

A la lecture du récit, je me suis permis quelques comparaisons. J’y ai vu l’audace de Dune de F Herbert, les quelques scènes de combat me rappellent (mais en plus court) Hypérion de Dan Simmon, le style de l’auteur, littéraire, m’évoque l’Eve future de Villiers de l’Isle-Adam.

Bref, pour l’instant, j’en dis beaucoup de bien. Attention cependant. Ami lecteur, on n’entre pas dans ce livre de SF comme on rentre dans un Philip José Farmer ou un Jack Vance. Un Vance, c’est de la SF limpide, drôle, captivante de la première page à la dernière. L’ouvrage de Ré, je le trouve également captivant mais teinté d’une audace (ou d’une vive prétention ou présomption) qui pourrait rebuter les lecteurs. Il faut faire un effort. Mais, honnêtement, ça vaut le coup.

Merci infiniment à l'éditeur Albin Michel pour l'envoi du livre.

Commenter  J’apprécie          150
La fleur de Dieu, tome 1

Un univers riche et élaboré



La Fleur de Dieu, outre un titre est également une formule spéciale par bien des aspects : aussi bien dans sa définition, sa « composante » que par son impact politique et religieux.



En effet, en ce 11° millénaire, la religion a pris un ascendant conséquent sur la société et ses structures politiques. Seul le Haut Moyen-Âge a connu une période de régence dogmatique similaire auparavant. La situation pourra surprendre plus d’un lecteur, qui découvrira rapidement que l’Histoire a été particulièrement agitée par le passé, et que les passions ont eu raison de … la raison. Toutefois, les différents dogmes n’ont pas annihilé toute idée de progrès scientifique et d’évolution technologique : l’homme a conquis une partie de la galaxie! ET a inventé/découvert/pénétré (rayer les mentions inutiles) le mystère de la Fleur de Dieu. Cet « artefact » permet des prouesses spirituelles assez poussées et attisent de nombreuses convoitises… D’ailleurs, les dirigeants actuels se sont fait dérobés la formule en question par un groupe de rebelles/dissidents/terroristes…



L’histoire commence avec un Enfant de quelques décennies sur une planète couverte de végétation où pousse justement La Fleur de Dieu. A l’image de la flore locale, le beau cache le traître, et le gracieux peut être mortel.



Puis nous sommes projetés sur un vaisseau spatial, où se dévoilent les protagonistes d’un complot d’ampleur galactique; avant de nous aventurer en pleine réunion politico-religieuse durant laquelle on devise sérieusement des impacts religieux d’une nouvelle avancée technologique. Dans le même temps, nous comprenons que la gouvernance tente de masquer ses véritables intentions aux autorités religieuses.



J’emploie le pluriel concernant cette branche de l’appareil étatique galactique car l’auteur ne se contente pas de brosser le portrait d’un seul courant de pensée spirituel, mais bien les principales connues à ce jour. Le temps passant, elles ont évolué vers un dogme « modernisé » et sans doute plus tolérant.



Nous pourrions penser que cette religiosité quasiment obligatoire dans la vie citoyenne n’est là que pour pointer les dérives actuelles. Pourtant, il n’en est rien ici, ou tout au moins il ne s’agit pas vraiment du cœur de la thématique de Jean-Michel Ré. Nos religieux de tout poil ne sont qu’une façade qui masque tout un appareil tyrannique à l’affût du moindre écart. La répression est d’une telle violence que la dissidence semble une option certes suicidaire, mais bienfaisante.

Des personnages en eaux fortes



Avec un univers aussi travaillé, La Fleur de Dieu exigeait un panel de protagonistes aux tempéraments bien trempés. Nos religieux semblent être en-dedans, avides et jaloux de leurs prérogatives, tout en se révélant aveugles aux habiles manœuvres et diversions des réels détenteurs du pouvoirs. Notre amiral, chef, fer de lance et bras armé de l’empire galactique, apparaît dès le début comme une diva dangereuse, déterminée et à l’assaut du pouvoir. Il m’a semblée un poil trop caricatural pour vraiment m’embarquer.



En général, les personnages sont quelques peu décalés à mon goût avec le récit et surtout un univers de ce calibre. L’ensemble m’a fait pensé à L’Algébriste de Banks, avec ses figures marquantes, soulignées avec force et le poil de décalage qui sied tant au britannique. Je pense notamment à L’archimandrite Luceférious de Lésuna 9 IV, fondateur du culte des Affamés.

La complexité n’est pas un gros mot en lecture



Oui, vous lirez çà et là que le roman est complexe avec un vocabulaire propre et de nombreux personnages. Pour preuve, le glossaire est conséquent avec ses 45 pages (OUI!!! 45 pages!!!). C’est loin d’être insurmontable surtout que l’auteur prend le soin de découper son propos avec des chapitres courts. Cette alternance dynamise le roman qui prend son temps pour installer ses personnages, son complot et ses intrigues. Le rythme est suffisamment posé pour jouir de chacun des passages. Alors oui, il y a de la densité et de la complexité, toutefois rien d’insurmontable avec un peu de concentration.

Une impression mitigée



Malgré, cet univers fouillé, des complots, des revirements de situation et des protagonistes marqués, je ressors de cette lecture pas aussi enthousiasmée que le pitch de départ me le laissait envisager. En effet, les atouts pour me plaire sont nombreux avec un univers élaboré, une intrigue à tiroir, des personnages travaillés, un sujet fort, et une complexité adéquate.



Pourtant, deux points m’ont freinés. Le premier est plutôt mineur : la dose de religiosité. Le second point me chagrine légèrement plus et explique sans doute mon avis mitigé. J’aime avec des romans ambitieux et riche me faire mon propre avis sur l’histoire, les « bons » et les « méchants », je n’apprécie que modérément que l’auteur me guide trop visiblement sur le quoi penser. Je me sens alors un peu volée sur la promesse. Aussi, votre ressenti dépendra-t-il beaucoup de votre position sur ce guidage de l’auteur.



Quant à la comparaison avec Dune, elle est assumée et détournée avec ingéniosité. La Fleur de Dieu écrit sa propre histoire.



Jen-Michel Ré nous offre un univers très chatoyant, riche et dense. Chaque coin de cet univers respire une authenticité, une empreinte « spirituelle » propre qui sied à merveille au récit. Les amateurs de SF et d’intrigues travaillées seront ravis.



Pour ma part, une relecture est au programme.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          140
La fleur de Dieu, tome 1

Encore une lecture que je dois à une opération masse critique de Babelio que je remercie ainsi que les Editions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.

J’avais été alléchée par le postulat de base car en général j’aime bien ce genre d’histoire. Les personnages décrits par l’auteur sont bien ancrés dans ce nouveau monde mais…

Ma lecture a clairement été gênée par le lexique qui se trouvait en fin de livre.

En général, j’apprécie le fait qu’un auteur créé un nouvel univers et donc aussi un vocabulaire original. Mais là j’avoue que le recours (obligé au vu de la complexité du nouveau vocabulaire employé) plus que fréquent à ces pages explicatives m’a carrément gavé. C’est d’ailleurs la première fois que cela m’arrive dans ma carrière de lectrice. Je reconnais que j’ai d’ailleurs lâché prise au bon d’un moment, continuant ma lecture sans avoir recours à ce lexique et me donnant une impression grandissante de passer un peu à côté de cette histoire.

De plus, je reconnais que la partie consacrée à tout ce qui concerne le coté religieux et spirituel dans cette histoire prenait trop de place à mon gout. Ce n’est que mon avis personnel lié à ma personnalité de lectrice qui s’ennuie très vite quand ces sujets sont abordés, peu importe d’ailleurs le genre de livres concernés. D’où un désintérêt de plus qui s’est rajouté à cette lecture qui ne m’a finalement pas autant emballée que prévu, contrairement à mes attentes au départ .

Dommage…

Commenter  J’apprécie          140
La fleur de Dieu, tome 1

Tu as trop chaud ? Alors vient t'abreuver à la fleur de Dieu, un nectar intemporel, rafraîchissant t'y tends les bras. Mais attention au goût de "trop peu", l'addiction guette.



- Première chose, mais d'importance, La fleur de Dieu est une trilogie, information visible si vous allez voir les prochaines parutions à la toute toute fin du roman, ou si vous savez bien fouiner sur le site internet de l'éditeur. Le tome 2 est à paraître à l'automne et le tome 3 début 2020.

- Deuxième chose, Albin Michel Imaginaire a t-il été contaminé par le syndrome Actes Sud ? Le résumé est un parfaite synthèse de l'intrigue de ce tome 1.

- Troisième chose, une fois les annexes enlevées, il reste un peu moins de 270 pages pour l'histoire.

- Quatrième chose : "organisation anarchiste paradoxalement très organisée" nous dit la 4eme de couv' : l'anarchie, c'est l'ordre, moins le pouvoir !

Les affaires bassement matériels étant dites, les vaches à lait informées, le drapeau noir réhabilité, passons au plus important, le récit.



Alors, je n'aime pas Dieu, ni l'unique, ni les autres, je ne suis pas baba cool et je n'aime pas la soupe. Alors avec un titre pareil, j'avais un peu peur de ce que j'allais y trouver, d'autant avec ce résumé fleurant la fantasy. (Arrivé là, les plus intelligents et perspicaces d'entre vous se demandent sûrement pourquoi je l'ai acheté et vous auriez pleinement raison : ce roman m'a été offert gracieusement en service de presse.)

Et au final, j'ai lu un bon page turner, à l'univers dense parfaitement dosé, un mixte entre planet opera, space opéra, cyberpunk et real politik. Malgré le fait que tout soit dit dans le résumé, l'intrigue autour de cette Fleur de Dieu est assez bien amenée pour m'avoir pris dans ses filets, notamment grâce au premier chapitre qui voit un enfant escalader un arbre gigantesque à l'altérité profonde. Le roman nous amène au travers différents groupes, tous liés aux uns et aux autres, mais aux vues différentes : l'Empereur qui voit son règne vacillé sur sa base, les religieux plus adeptes de la manipulation que d'écoute de leur prochain, les scientifiques en qui ce monde futur permet l'impossible, les militaires qui rêvent de fomenter un coup d'Etat. Et au milieu de tout ce monde, des anarchistes qui sèment la pagaille et semblent les seuls à avoir une idéologie basée sur le Bien commun. Et surtout, il y a ce gosse, aux pouvoirs surhumains. Est-il le nouveau messie ? Un clone d'un nouveau genre ? Est-il un alien ? Le nouveau Gandhi ?

Les révélations, trahisons sont instillées avec parcimonie, amenant doucement le roman vers une intrigue plus retorse et plus complexe qu'elle n'était en apparence.



Les exergues de chaque chapitre sont un vrai plus, donnant un aperçu crédible de l'histoire de cet empire sur des milliers d'années, ou comment notre monde a créé ce futur. C'est surtout à travers ces extraits de livres, et le glossaire, que l'on décèle la vision complète de l'auteur sur cet empire lointain, très lointain... au goût un peu arabisant, oriental.

Et Dieu dans tout ça ? Et bien il ne m'a pas brisé les noix, ici, la religion est parfaitement intégrée à la société décrite et ce n'est pas une apologie, loi de là, l'auteur montrant le cynisme des conclaves, le dessous de la manipulation.



Mais reste un sentiment final de frustration : alors que tout commençait à prendre une bel ampleur, le mot fin arrive bien trop rapidement. Nous sommes clairement dans un tome introductif, l'amuse gueule qui vous ouvre l'appétit, juste avant d'apprendre que le cuistot vient de se couper malencontreusement la main. Fichtre !

Un goût de trop peu, vivement la suite.



Un Dramatis Personae, un glossaire de taille très conséquente finit l'ensemble.Les éditeurs étant souvent chiche en matière d'annexes, je ne vais pas cracher dans la soupe. Mais concernant l'édition électronique, je trouve qu'il aurait été opportun de faire un lien vers les renvoie plutôt que de nous signaler la présence d'une explication via une astérisque. Car cela devient vite barbant de faire des allers retours vers le glossaire constamment. De fait, au bout de quelques fois, je me suis contenté de ne plus les lire. Je pense au vue de la taille du récit qu'il aurait mieux fallu à l'auteur d'intégrer ces explications directement dans le récit, du moins pour les plus simples d'entre eux.
Commenter  J’apprécie          140
La fleur de Dieu, tome 1

Dans un futur lointain, l'homme a colonisé de nombreuses systèmes solaires. Il a construit un empire galactique en tentant d'harmoniser les pratiques scientifiques, culturelles et religieuses. Mais cet empire est en crise majeure...



La fleur de dieu est un roman de science-fiction proposant un univers assez dense mais malheureusement je n'ai pas réussi à rentrer dedans. A tel point que j'ai failli abandonner deux ou trois fois avant d'être poussé par un regain de fierté. Donc je me suis accrochée mais on ne peut pas dire que j'ai passé un bon moment de lecture.

Le langage est soutenu, précis. Plutôt un bon point mais il se laisse aller à des discours abscons sur la religion ou des explications techniques de sauts quantiques et autres voyages intersideraux. Ce genre de chapitres m'ennuyaient profondément et me laissaient sur le carreau. C'est généralement après une telle longueur que je me sentais découragée par ma lecture et sur le point d'abandonner.

L'univers décrit est complet, recherché. Plutôt un bon point mais il est parfois trop compliqué. A tel point qu'un énorme glossaire est nécessaire pour expliquer les différents termes. Les nombreuses asterisques coupent la lecture, l'alourdissent, énervent. Une plus grande simplicité aurait allégé la lecture.

De nombreux points de vue sont explorées, multipliant les personnages sans qu'aucun ne se dégage. Résultat, aucun personnage auquel s'attacher. Très peu d'émotions ressortent du récit qui a en plus tendance à beaucoup se répéter puisque chaque événements est de nouveau conté pour chaque personnage. Au final ça n'avance pas et on a plus l'impression d'être face à une introduction qu'à à un premier tome.
Commenter  J’apprécie          120
La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Trois façons de considérer la nature humaine : l'une bienveillante, une autre pessimiste et la dernière émancipatrice. Cosmos incarné voit s'affronter ces trois philosophies. Alors Spiritualité vs Chaos vs Anarchie, qui va gagner ?

Pas moi.



L'interrogation qui hante le lecteur depuis la première page de la trilogie : qui est cet enfant aux pouvoirs étranges ? La réponse est là, au bout de ces 272 pages. Ma crainte la plus forte était qu'il représente une sorte de divin, et au vue des titres des différents tomes (La fleur de Dieu, Les portes célestes et Cosmos incarné), difficile de ne pas avoir une petite suspicion ! Et on peut dire que Jean Michel Ré m'a gâté/gâché mon plaisir. J'avais avalé les romans précédents d'une bouchée, rongeant mon frein pour lire la suite. Mais moi et la religion, ou la spiritualité... Bref, le message sous jacent, cette Voie, m'a bien brisé les noix.



Faut-il pour autant jeter bébé avec l'eau du bain ? Pas entièrement.

Le Grand Tout, Humain/Nature/Terre/Espace, n'est clairement pas ma panacée, j'ai une vision beaucoup plus pessimiste sur l'Homme. Cependant, le message derrière ne peut que me plaire, si on enlève tout ce bazar mystique : préservons la nature, arrêtons de prendre les citoyens pour des cons et donnons lui les vrais rennes de sa vie. Le parallèle avec notre société actuelle, l'écologie, la citoyenneté, le respect est ici beaucoup plus net.

Il faut aussi voir dans cette trilogie une interrogation sur le pouvoir et l'auteur nous propose tout de même pas mal de variante pour y faire face. Entre autoritarisme, didactisme, religion ou nihilisme, chacun essaye de trouver des solutions qui mettent l'humain au coeur du processus.

Mais la Voie m'a tout de même bien brisé les noix !



Peut-être aussi m'a t'il manqué une référence littéraire, celle de Dune, qui irrigue le roman pour apprécier toute la subtilité du texte.

Reste donc un space opera bienveillant, ce qui ne coure pas les étagères des libraires. Tout dépendra de tes convictions, et de savoir si la spiritualité te dérange ou non. C'est une trilogie qui se lit sans mal et permet de poser quelques interrogations autour du pouvoir. (J'ai lu à droite et à gauche qu'il était difficile d'entrer dans l'univers, mais pour ma part, j'ai trouvé cela naturel, facile d'accès, du moins pour les amateurs de SF. )

J'ai bien aimé le voyage, seule la réponse apportée par l'auteur m'a déplu.
Commenter  J’apprécie          100
La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Tu as des tendances anarchistes ?

Tu exècres le pouvoir ?

Et bien, franchis ces portes célestes et fais la nique à tous ces bigots, militaires et autres rois de pacotille !



Suite direct du tome 1, inutile d'envisager de vouloir pénétrer ces portes sans avoir gouté auparavant au suc de la fleur de Dieu. Nous sommes dans la droite ligne des évènements : l'Empire vacille sur ses bases et quelques groupes tentent de tirer les fils ou simplement tirer leurs épingles du jeu. Au milieu de tout ce bordel, un enfant doté de pouvoirs surhumain. Et le voile se lève peu à peu sur son mystère...



Alors que La fleur de Dieu se concentrait plus sur la religion, ce tome préfère s'attarder sur la vie politique, ses intrigues, l'ordre et le pouvoir. J'ai beaucoup aimé cette réflexion aux multiples points de vue autour du pouvoir, du changement. Comment arriver à ses fins ? Plusieurs voies possibles, pas de réponses toutes faites à ces questions, au lecteur de choisir, réfléchir au sujet. La réflexion et le parallèle sur nos modes de vie se dévoilent peu à peu. En outre, c'est amené tranquillement au cours de la lecture, pas de lourdeur, ni d'essai sociologique.



L’histoire se focalise un peu plus sur un ersatz de bonze et de l'enfant. Les passages sur l'entraînement et surtout ses aphorismes m'ont fait penser à un Karaté Kid inversé. (Ici c'est le jeune qui guide le vieux !). Dans un des mondes visités, les personnages lévitent; lors des combats, les protagonistes évitent les coups à grand coup de ralenti, deviennent surpuissant et gigantesque. De quoi me faire penser à un célèbre anime : Dragon Ball Z ! Pas un pur hasard je pense, car les portes célestes font aussi partie de l'univers du manga Naruto. Le plus étrange, c'est que cela fonctionne. (il faudra peut être un jour que je cesse de gouter à certaines fleurs !)



L’enfant et son message m'ont un peu brisé les noix, avec sa Voie, écouter l'univers et son message bienveillant. mais le mystère est encore assez épais pour laisser planer le doute sur ce divin enfant. Est il Monsieur tout blanc, un illuminé, un despote en devenir,... ? Des réponses attendues dans le dernier tome à paraitre en mars 2020.

Les personnages manquent peu d'être d'épaisseur, mais ce sont des archétypes, représentant les différents groupes composant une société et cela fonctionne très bien dans l'histoire. Et alors que leurs lignes de conduite paraissaient assez claires, le doute s'invite quand à leurs motivations.

Le glossaire est toujours présent, mais moins imposant que dans le tome 1, (et toujours pas de lien direct vers l'entrée du glossaire dans l'édition numérique !). Ce qui se dessine à travers ce glossaire, c'est un worldbulding impressionnant, gigantesque... alors que le roman en lui même n'utilise qu'une infime partie de ce tout. De quoi laisser présager d'autres aventures dans cet univers.



Pas très fan de Space opéra, la saga Star Wars me laisse indifférent, mais ici l'auteur réussi l'impossible, me faire dévorer son roman. Et attendre impatiemment la suite, qui a intérêt d'être à la hauteur de mes attentes. Attention Jean Michel, je t'ai à l'oeil !
Commenter  J’apprécie          100
La fleur de Dieu, tome 1

Salut les Babelionautes

J'ai reçu ce roman de Jean-Michel Ré grâce à une masse critique privilégiée et a la lecture de leur commentaires j'ai fais comme Fifrildi et Foxfire, lire le glossaire avant d'entamer ma lecture.

Mais j'ai quand même été obliger de le consulter a plusieurs reprises pour bien comprendre de quoi voulait parler l'Auteur.

Comme dans beaucoup de Space-Opéra l'Humanité a conquis les Étoiles et est dominé par un Empereur et les représentants des religions nées sur notre belle boule bleue.

Mais cet Empire Galactique a ses rebelles, et ils s'emparent d'un secret lié a la production de la Fleur de Dieu, qui si j'ai bien compris, est une sorte de Drogue comme l’Épice dans Dune.

La dessus vous rajoutez des complots visant, en détruisant les laboratoires qui la produise, crées une situation explosive ou l'apparition d'un Enfant aux pouvoirs étranges va décontenancer les instances qui dirigent les cultes religieux.

c'est une oeuvre complexe, ou l'on sent bien l'influence des lectures de Jean-Michel Ré, mais ce n'est pas un copier coller car il a su s'en affranchir pour nous entraînez a sa suite dans l'Univers qu'il a imaginé.

Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour ce tome 1 dont j'attend la suite avec impatience.
Commenter  J’apprécie          100
La fleur de Dieu, tome 1

J'aime beaucoup lire de la science-fiction depuis que je suis ados, mais ayant commencé avec des auteurs comme Asimov, Herbert, Simmons ou Zelazny, je peine un peu à retrouver le même plaisir d'évasion folle. Alors quand j'ai lu la 4e de couverture de la Fleur de Dieu de Jean-Michel Ré où étaient évoqués plusieurs de ces auteurs comme des sources d'inspiration de la trilogie que l'auteur avait débuté, j'ai eu très envie de m'y plonger !



Conçue comme une saga en trois temps, La Fleur de Dieu ne fait que nous appâter dans ce premier tome. Jean-Michel Ré nous présente son univers, riche et complexe, ses personnages, nombreux, et ses thématiques, fortes, le tout en moins de 300 pages. Le rythme est soutenu, aidé par la présence d'un conséquent glossaire en fin de tome où il évacue toutes les descriptions/explications de phénomènes, institutions, lieux, etc, qui aurait ralenti son récit. C'est perturbant au début de la lecture mais assez efficace dans l'ensemble.



Je dois avouer qu'au début de ma lecture, j'ai fait le choix sciemment de ne jamais ou presque me référer à ce glossaire pour ne pas être sans cesse coupée dans ma lecture. Ce fut un choix qui a payé mais qui fut difficile au début car j'avais beaucoup de mal à imaginer et concevoir cet univers dans lequel j'étais plongée. Je ne sais pas si le choix de Jean-Michel Ré est le bon. J'aurais aimé parfois, comme ce fut le cas chez les auteurs dont il s'inspire, qu'il mêle la construction de son univers à celle de son intrigue. Je pense que ça m'aurait permis de mieux m'immerger dans son histoire, de mieux fixer celle-ci et son cadre car l'ensemble est assez compliqué sans que s'y ajoutent tous ces termes, parfois transparents mais pas toujours, qui sont propre à cette culture qui a évolué bien après nous.



L'histoire prend place dans notre futur en 10 996, notre monde a évolué pour devenir un Empire qui s'étant sur plus de 18 000 monde habités. L'homme a sa tête est un tyran à l'égo démesuré qui, avec ses prédécesseurs, n'a pu que provoquer la naissance d'une résistance. Celle-ci se manifeste de différentes façons que nous allons découvrir au fil de l'histoire. Il y a d'abord, à l'intérieur même de la hiérarchie de l'Empire, l'action menée en catimini par le Seigneur de la Guerre Latroce (j'adore son nom !), homme ambitieux et intelligent qui cherche à faire bouger les choses mais à son profit quand même. Ensuite, dans les couches plus extérieures de l'Empire, il y a l'organisation Fawdha' Anarchia qui cherche à renverser le système et veulent libérer tout le monde et leur apprendre ce qu'on leur cache. Au moment où commence l'histoire, les deux groupes entrent en action et en même temps se produit un phénomène étrange qui vient perturber tout le monde : l'apparition d'un enfant aux pouvoirs qui défient l'entendement.



C'est donc une histoire riche en action due à la révolution qui se met en branle, et en réflexions et mystères dues à l'apparition de cet enfant, qui va naitre sous nos yeux. S'ajoute en plus, un aspect plus religieux ou philosophique avec le Conclave des différentes religions qui s'organise et se retrouve aussi impliqué par ce qui passe. Ainsi qu'un aspect politique et économique avec le vol d'une formule chimique indispensable au bon fonctionnement de l'Empire : la Fleur de Dieu, ainsi que la possible fuite du mystère des Portes (artéfact tenu secret permettant de voyager instantanément) et l'utilisation de plus en plus contestée des Clones (sortes d'esclaves modernes). Au final, il y a énormément de ramifications intéressantes, intrigantes et riches en réflexion dans cet univers.



L'auteur nous parle des dérives de notre société de consommation, des dérives politiques totalitaires possibles, ainsi que de celles de la conquête spatiale. De l'évolution possible de nos religions vers quelque chose de plus philosophique. Il s'interroge aussi de ce point de vue là sur le clonage et l'utilisation de ceux-ci par des groupes totalitaires. Alors l'arrivée de cet enfant qui bouleverse l'ordre établi envoie tout valser et souffle le lecteur, notamment lors d'une scène dantesque qui va frapper tout le monde, lui promettant une suite haletante s'il en est. J'ai ainsi fini ma lecture en ressentant la grande frustration de ne pas avoir la suite sous la main.



Le seul point faible important ici, pour moi, ce sont les personnages. Je trouve ceux-ci encore trop transparents par rapport à la richesse de l'univers. L'auteur essaie bien de leur donner du corps mais il m'a manqué quelque chose. Je ne sais pas si c'est dû au fait que les chapitres les mettant en scène sont très courts, qu'on change ainsi très vite de centre d'intérêt et que ça ne leur laisse pas assez de temps. Mais à part le Général Latroce, que ce soit l'Empereur, Kobayashi, l'Enfant ou tous les autres qu'on croise, je les trouve encore un peu fades même si plein de promesses.



La Fleur de Dieu fut donc une lecture dépaysante, qui a débuté étrangement et où les choix de l'auteur ne m'ont pas toujours convaincue. Cependant, la richesse de l'univers, le rythme de la narration et les thèmes développés m'ont accrochée. J'ai très envie de découvrir la suite de ces révolutions auxquelles on a commencé à assister.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          90
La fleur de Dieu, tome 1

Dans un futur très lointain, l’humanité a colonisé depuis des siècles de nombreuses planètes dont Sor'Ivanya sur laquelle pousse l’étrange « Fleur de Dieu » dont nul ne sait si elle relève du règne minéral ou végétal. Très rare et très recherchée pour ses propriétés hypnotiques voire hallucinogènes, elle fait l’objet d’un commerce très lucratif à l’intérieur de l’Empire. Mais voilà que Fawdha'anarchia, collectif d’anarchistes libertaires aux méthodes terroristes, taille des croupières aux forces impériales. Avant de disparaître dans des confins inexplorés, ces activistes ont eu le temps de détruire un certain nombre de vaisseaux de l’armée et surtout de dérober la formule secrète de composition de la « Fleur de Dieu ». Le seigneur de Latroce chargé de les retrouver pour les châtier n’est arrivé à rien. Le soupçonnant de sédition ou de double jeu, l’empereur Chayin X le convoque pour lui infliger la compagnie plutôt inquiétante de l’Inquisiteur Paznar…

« La fleur de Dieu » est un roman de science-fiction de fort belle facture. Dès le début, le lecteur est emporté dans un univers étrange empreint de religiosité syncrétique et de tyrannie particulièrement oppressive. Les évènements s’enchaînent sur un rythme soutenu. Le style est de qualité, la narration rythmée et les personnages bien campés. Difficile de lâcher un tel ouvrage. On ne lit pas on dévore et on arrive très vite à la fin du volume pour découvrir que l’on reste sur sa faim avec toutes ses interrogations. Qui est véritablement l’Enfant ? Que vient-il faire dans cette histoire ? Quel jeu mène vraiment le Seigneur de la guerre ? Etc. On attend donc la suite avec impatience. Sans doute une série particulièrement addictive. Pour s’y retrouver dans ce foisonnement d’évènements et de personnages, l’auteur a eu la bienveillance de proposer une liste de personnages en début de volume et surtout un important glossaire explicatif (45 pages) auquel il faut souvent se reporter pour bien comprendre le contexte de cette histoire passionnante.

(Ouvrage critiqué dans le cadre d’une opération « Masse Critique » de Babélio)
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          90
La fleur de Dieu, tome 1

Un grand merci aux éditions Albin Michel et à Babelio pour l'envoi de ce roman.



Me voilà bien embêtée pour vous parler de ce roman. En toute honnêteté je n'y ai pas accroché du tout, à tel point que, bien que je l'ai lu, je suis incapable de vous dire de quoi il parle.

Dès les premières pages, j'ai senti que ça n'allait pas le faire : toutes les 10 lignes, je tombais sur une référence inconnue munie d'un astérisque m'invitant à aller consulter les 50 pages de glossaire en fin de bouquin. 50 pages de glossaire !!! J'ai absolument horreur des glossaires : pour moi, une annotation doit être en fin de page sinon rien. Aller consulter un glossaire en fin de bouquin c'est interrompre sa lecture, mettre plusieurs minutes à trouver le bon mot et avec un peu de chance ne pas avoir à consulter un autre mot pour comprendre la première définition. Bref, ça me coupe de l'histoire et j'aime pas ça. Mon idée de génie a donc été de me passer du glossaire qui m'empêchait d'apprécier l'histoire. Du coup, je vous le donne dans le mille : je n'ai rien compris du tout à ce qu'il se passait. Sauf que moi, quand je comprends pas et que je me détache, je me mets inconsciemment à lire en diagonale, d'où le fait que je ne sache pas très bien de quoi ça parle en refermant La fleur de Dieu. Bref, les annotations c'est vraiment mieux.

L'autre point qui m'a achevée, c'est l'hyperprésence de la religion. Alors oui, rien qu'au titre et au résumé j'aurais pu le deviner. Sauf que, je ne pensais pas qu'on y parlerait de nos religions à nous mais qu'il s'agirait d'une religion inventée de toute pièce. Généralement, j'accroche plutôt bien aux livres où est décrite une religion fictive, ça permet vraiment d'entrer dans un univers nouveau. Là, les religions créent un pont étrange entre notre monde et celui-ci qui, je crois, ne ressemble plus tellement au notre.



Comme vous vous en doutez, je n'ai pas non plus accroché à l'écriture de Jean-Michel RÉ. Je l'ai trouvée extrêmement compliquée. Déjà que la plupart des histoires de science-fiction sont prises de tête et ne sont pas les plus évidentes à comprendre (cela dit, j'aime beaucoup ce genre), si l'on rajoute une écriture à effets, c'est fini pour moi. J'aime que les choses soient dites avec simplicité pour qu'elles soient accessibles à tout le monde. Là, clairement, y'a de l'abus de virgules. Mais gare à l'apnée s'il vous prend l'envie de lire des passages à voix haute.

Bref, je passe mon chemin.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Michel Ré (51)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz a peur de Virginia Woolf ?

Je me souviens de mes virées dans l'Angleterre d'autrefois, j'avais alors connu une anglaise fantastique qui ne pensait qu'à faire la fête, prête à écumer la ville de Londres toute une journée pour organiser sa réception d'anniversaire et faire plaisir à des "jeunes filles rieuses" qui "après avoir dansé toute la nuit, promenaient leurs ridicules chiens aux poils de laine." On l'appelait, si je me souviens bien ...?...

Mrs Hattaway
Mrs Dalloway

12 questions
29 lecteurs ont répondu
Thème : Virginia WoolfCréer un quiz sur cet auteur

{* *}