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Citations de Jean des Cars (205)


Cette grande femme aux longues jambes de chasseresse incarne la perfection racée d'une Diane de la Renaissance.
(Chenonceau P249)
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Philippe Hurault, comte de Cheverny, fut l'un des conseillers les plus écoutés et les plus fidèles d'Henri IV. (Cheverny P285)
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Le château, en particulier le logis du Roi avec sa salle des États où avaient été sommairement jugés les "conjurés", devient prison d'état.
(Amboise P94)
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Le peuple, sous l’uniforme ou en civil, avait apprécié l’élégance de ces attentions royales. S’excusant de ne pouvoir agir davantage, le souverain répète à ses troupes : « Il n’est pas en mon pouvoir de partager votre calvaire, mais je suis avec vous de tout cœur et à chaque heure qui passe. »
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Qu’on le veuille ou non, la vieille monarchie, qui en a tant vu, a pris un coup de jeune. Elle s’est régénérée, humanisée. Inévitablement, on a critiqué le coût des festivités, mais l’impression eût été désastreuse si la cérémonie avait été faite au rabais, et la famille de Kate a élégamment réglé ses notes d’hôtel et de restaurant. Les uniformes, les messieurs chic, à la mode de Saville Row, la rue des grands tailleurs londoniens, les invraisemblables « bibis » comme seule la cour de Saint-James (son nom officiel) incite les femmes à en porter, tout ce faste n’était-il pas déplacé ? Certainement pas.
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Un seul de ces châteaux porte totalement son empreinte,c'est évidemment le Petit Trianon,son jardin anglo-chinois et son Hameau.Là,à part le château qui existait déjà,tout a été conçu pour elle et par elle.Et c'est certainement dans cet univers qu'elle s'est sentie la plus à l'aise,dans une intimité où toute étiquette était bannie.
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La Russie, c’est un mystère enveloppé dans une énigme.
Sir Wiston Churchill
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En 1887, la police découvre, in extremis, un complet contre l’empereur. Encore ! Parmi les conspirateurs, se trouve un certain Oulianov. Son frère cadet sera universellement connu sous le nom de Lénine. La mort de son frère aîné renforce davantage les convictions de ce dernier : il faut répandre la propagande marxiste dans les milieux ouvriers.
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L’amour a transformé le garçon qui fête ses vingt-trois ans dans vingt-quatre heures. La première conséquence de l’entrée de Sissi dans sa vie est un acte de désobéissance à sa mère. Celle-ci ne l’oubliera pas. François-Joseph lui doit ce trône, il ne veut plus lui devoir son épouse.
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Sissi ne croit pas à la folie de son cousin. Excentrique, bizarre, morbide, oui, mais pas fou.
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Les Bavarois aiment leur souverain. Leur roi n'est pas un roi comme les autres, mais il leur convient. Il est, de son vivant, un roi de légende.
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Louis II est faible, le roi est fort.
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Au bout du deuxième entracte, Nicolas II, accompagné d'Olga et Tatiana, quitte la loge impériale. A sa mère, le tsar racontera : "Il faisait si chaud ! Alors, nous avons entendu deux bruits, comme si quelque chose était tombé. Nous avons pensé qu'un miroir était peut-être tombé sur la tête de quelqu'un et nous nous sommes précipité dans la loge... Les femmes étaient affolées et juste devant moi, au parterre, se tenait Stolypine. Il s'est lentement effondré dans son fauteuil et a commencé à tenter de déboutonner sa tunique... Olga et Tatiana ont vu ce qui était arrivé." Stolypine, atteint de deux balles dans la poitrine, esquisse un grand signe de croix en direction de la loge impériale. Il a encore la force d'implorer la protection divine sur la famille souveraine et de bénir le tsar... Dans la foule hurlante, le général Alexandre Spiridovitch distingue un homme qui s'enfuit, le rattrape et le frappe avec son sabre de cavalier. Le général est stupéfait : il reconnait l'anarchiste Dmitri Bogrov. Ce dernier est aussi aux ordres de la police politique, la redoutée Okhrana. Un agent double servant la cause révolutionnaire ? On apprendra, lors du procès qui le condamnera à être pendu, que Bogrov, le 26 août, donc six jours plus tôt, avait dit à ses supérieurs que des terroristes préparaient un attentat contre le tsar lors du spectacle : il avait même donné le nom d'un révolutionnaire... Il fallait accroître la surveillance. La police crut à ce complot.
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Au bout du deuxième entracte, Nicolas II, accompagné d'Olga et Tatiana, quitte la loge impériale. A sa mère, le tsar racontera : "Il faisait si chaud ! Alors, nous avons entendu deux bruits, comme si quelque chose était tombé. Nous avons pensé qu'un miroir était peut-être tombé sur la tête de quelqu'un et nous nous sommes précipité dans la loge... Les femmes étaient affolées et juste devant moi, au parterre, se tenait Stolypine. Il s'est lentement effondré dans son fauteuil et a commencé à tenter de déboutonner sa tunique... Olga et Tatiana ont vu ce qui était arrivé." Stolypine, atteint de deux balles dans la poitrine, esquisse un grand signe de croix en direction de la loge impériale. Il a encore la force d'implorer la protection divine sur la famille souveraine et de bénir le tsar... Dans la foule hurlante, le général Alexandre Spiridovitch distingue un homme qui s'enfuit, le rattrape et le frappe avec son sabre de cavalier. Le général est stupéfait : il reconnait l'anarchiste Dmitri Bogrov. Ce dernier est aussi aux ordres de la police politique, la redoutée Okhrana. Un agent double servant la cause révolutionnaire ? On apprendra, lors du procès qui le condamnera à être pendu, que Bogrov, le 26 août, donc six jours plus tôt, avait dit à ses supérieurs que des terroristes préparaient un attentat contre le tsar lors du spectacle : il avait même donné le nom d'un révolutionnaire... Il fallait accroître la surveillance. La police crut à ce complot.
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Le 17 novembre, Nicolas II écrit : "Nous avons bu le thé chez Militza et Stena. Nous avons fait la connaissance d'un homme de Dieu, de la province de Tobolsk." C'est la première entrevue du couple impérial avec Raspoutine. Il entre dans leur vie et pèsera sur le destin de la Russie d'une façon incontrôlable. La grande-duchesse Militza qui, avec sa sœur Anastasia, se montre férue de spiritisme, de tables tournantes, de tentatives de contacts avec l'au-delà, est enchantée que la familiarité de son protégé n'ait pas effarouché Leurs Majestés. Il les a tutoyées et a appelé le tsar "Petit Père" ! Séduite par la simplicité rustique du personnage, la tsarine demande à Militza de présenter Raspoutine à Anna pour qu'il l'aide à y voir plus clair dans son futur mariage. L'entrevue a lieu et Raspoutine se montre extrêmement réservé, voire réticent, sur les chances de réussite de ce mariage. Il aura pourtant bien lieu. Le couple s'installera dans une petite maison dans le parc de Tsarkoïe Selo, à quelques minutes du palais Alexandre. La tsarine, ne pouvant se passer d'Anna, fait installer une ligne téléphonique entre le palais et la petite maison. Le mariage, comme l'avait pressenti Raspoutine, est un désastre. L'officier de marine est un ivrogne, déséquilibré, pervers et incapable d'honorer sa femme. L'union sera annulée au bout d'un an et demi. Néanmoins, la jeune femme continuera de porter le nom de son ex-mari, Anna Vybourova, et à vivre dans la maison du parc, aux ordres de la tsarine.
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Deux millions de personnes refusent de continuer leur travail. Comme d'habitude, le tsar écrit d'une plume flegmatique, lassée et distante : "17 octobre. Lundi. Anniversaire du déraillement de Borki. Ai signé le manifeste à 5 heures. Après cette journée, j'ai la tête lourde et les pensées confuses. Seigneur, apaise la Russie." Nicolas II, dépassé et résigné, s'en remet à la Providence. Dans le chemin de croix qu'elle vit avec son fils, Alexandra entrevoit une lueur d'espoir. Une amie apparaît dans son existence confinée, probablement la seule amie qu'elle aura jusqu'à la fin. Elle se nomme Anna Taneïeva, elle est âgée de 20 ans. Fille de l'intendant de la chancellerie impériale, occupant le rang de demoiselle d'honneur, elle est jolie, rondelette, avec d'immenses yeux bleus et des cheveux cendrés, et elle n'est pas très subtile. Anna est passionnée par la tsarine si peu aimée et celle-ci est est séduite par le caractère ingénu de la jeune fille. Elles passent beaucoup de temps ensemble, jouent du piano à quatre mains et chantent en duos. Anna est bine placée pour voir combien Alexandra est, en permanence, angoissée par la santé de son fils, redoutant la moindre écorchure. Un calvaire. Anna devient la confidente de l'impératrice et Alexandra souhaite qu'Anna se marie et soit aussi heureuse qu'elle l'est dans sa vie intime. La tsarine se met en tête de marier Anna et lui choisit un officier de marine, Alexandre Vassilievich Vyroubov.
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En fait, dans les premiers temps, seul un cercle très restreint d'intimes est au courant. Certes, tout le monde trouve l'impératrice inquiète, maussade, distante, mais ce n'est pas nouveau. L'arrivée de cet enfant magnifique -car le petit Alexis est aussi beau et charmant que ses quatre sœurs- est une nouvelle qui réjouit le milieu familial. Mais peu à peu, au fil des crises répétés, il ne sera plus possible de cacher l'implacable vérité. Une photographie de Nicolas II, assis, en uniforme, montre le tsar serein qui tient son fils, dans sa robe de baptême, sur ses genoux. Sur ce document, on ne peut soupçonner le drame qui frappe la dynastie.
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Le 30 juillet 1904, à 13h15, au palais Peterhof, l'impératrice accouche pour la cinquième fois. C'est un fils ! Enfin ! Après neuf ans d'attente, le couple impérial a un dernier enfant, l'héritier tant attendu du trône. Le tsar, qui venait de déjeuner avec sa mère et s’était précipité dans la chambre de l'accouchée, est submergé de bonheur. L'heureux père écrit : "Je ne sais comment remercier Dieu pour la consolation qui nous a été accordée en cette époque de rudes épreuves." Le jour même, Nicolas II signe un nouveau manifeste à l'attention de la Cour, du gouvernement et du peuple russe : "A dater de ce jour, en accord avec les lois fondamentales de l'Empire, le titre impérial de tsarévitch et tous les droits qui y sont attachés appartiennent à notre fils Alexis." Dans son Journal, le grand-duc Constantin Constantinovitch écrit : "Quelle joie ! La Russie a attendu dix ans d'avoir un héritier et maintenant, c'est arrivé ! Très vite, nous avons entendu les canons, il y eut un salut de trois cent une slaves." Le bébé est très grand. Il mesure 58 centimètres et pèse 11 livres. Il semble en bonne santé.
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Le 3 novembre 1895, au palais Alexandre, Alix est prise de douleurs à 1h du matin. "je ne pouvais la regarder avec indifférence", écrira le tsar, la plaignant de souffrir. L'impératrice douairière, évidement prévenue et venant de Gatchina, arrive uen heure plus tard : l'enfant ne pouvait décemment naître en son absence ! Ella, belle-sœur du tsar, est également présente. A 9 heures du matin, Alix accouche d'une fille. "Nous entendîmes les braillements d'un enfant et nous fûmes tous soulagés." Le bébé est salué par cent un coups de canon tirés depuis la forteresse Pierre-et-Paul, ce qui semble une très longue slave pour une fille. Peu importe, cette naissance réjouit les parents et la famille. Quelques jours plus tard, la jeune maman, écrivant à l'une de ses sœurs, commente sa joie :"Vous pouvez imaginer notre immense bonheur, nous avons une si admirable que c'est un plaisir de se soucier d'elle." Tout naturellement, le jeune père s'inquiète de la santé d'Alix et de celle de l'enfant. Anxieux, il assiste aux bains de sa fille et note qu'elle mesure 55 centimètres.
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L'installation de maisons est d'autant plus importante qu'au début de l'année 1895, Alix est enceinte.
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