AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jim Fergus (1258)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La vengeance des mères

ok, j'avoue d'emblée, j'ai été déçue par cette suite.

Autant j'ai eu un énorme coup de coeur pour Mille femmes blanches, que ce soit pour le style de l'auteur, que par l'histoire et les personnages.

Ici, j'ai retrouvé une histoire plate, sans attrait.

Certains personnages sont attachants, mais cela reste du réchauffé. Les caractères ne sont pas approfondis, l'histoire est un peu bâclée et je trouve cela dommage.

On lit cette histoire vite et facilement, l'écriture est fluide, mais je ne suis pas entrée dans l'histoire comme avec le précédent livre.

L'auteur s'est il vu forcé pour écrire cette suite ?

Dommage...
Commenter  J’apprécie          444
Mille femmes blanches

En 1873, le chef des Cheyennes du Nord Little Wolf (1820-1904) se rend à Washington et y rencontre le président américain Ulysses S. Grant. La teneur des propos échangés demeure à ce jour inconnue. Fin de la réalité historique. A partir de là, Jim Fergus imagine la trame de Mille femmes blanches, lesquelles sont réclamées lors d’un improbable troc en échange de mille chevaux, dont « cinq cents bêtes sauvages et cinq cents autres déjà dressées ». Le problème de ce roman, primé et adulé par les aficionados (400.000 exemplaires vendus en France, soit presque deux fois plus qu’aux États-Unis, prix du Premier roman étranger en 2000) est qu’il repose sur deux petites malhonnêtetés intellectuelles.

La première tient entièrement dans l’introduction et le prologue, très bien amenés, mais qui font croire en effet à un scénario bien plus ancré dans la réalité qu’il ne l’est réellement, en mélangeant documents familiaux et rapport officiels, personnages de fiction et personnages réels. La seconde réside dans l’anachronisme des mentalités des protagonistes (notamment des femmes blanches en question) qui, pour sympathiques qu’elles soient, me semblent parfaitement invraisemblables au beau milieu du XIXème siècle. Patience, je m’explique.

Le premier artifice fait à mon avis s’écrouler tout l’intérêt que l’on pourrait porter au roman. Le récit des carnets de May Dodd serait en effet beaucoup plus accrocheur si on lui reconnaissait un semblant de réalité historique, si le programme FBI (Femmes Blanches pour les Indiens) avait été un épisode avéré de l’histoire des Indiens des Plaines. C’est une belle histoire, mais qui reste malheureusement virtuelle, malgré le style « autofiction » du récit. A ranger du côté des contes de fées, hélas.

Le second artifice est également indispensable à la crédibilité et à la cohérence du récit. Les femmes des années 1870 (les carnets datent de 1875-1876) étaient donc tellement émancipées qu’elles ont accepté sans rechigner de vivre Woodstock un siècle plus tôt. Personne ne peut y croire un instant. On connait le puritanisme ambiant de l’époque. Le roman de Jim Fergus surfe de fait sur la vague du succès de « Danse avec les loups » (1990), film ayant, avec quelques autres, réhabilité les indiens d’Amérique du Nord pour leur côté écolo et new âge, et qui sont devenus très tendances depuis.

La réalité est tout autre. Dressée-avec-le-Poing, personnage du film « Danse avec les loups » est inspirée de Cynthia Ann Parker. Cette femme blanche (une seule femme, donc) a été capturée en 1836 et enlevée à l'âge de neuf ans par des Comanches qui ont massacré, torturé et violé sa famille lors du massacre de fort Parker. Intégrée dans la communauté, elle a été également violée et torturée, tout en étant fortement discriminée par les Comanches. Elle a été adoptée comme épouse du chef comanche Peta Nocona. Elle est restée avec les Comanches pendant 24 ans.

Dressée-avec-le-Poing et Danse-avec-les-loups, immortalisés au cinéma par Mary McDonnell et Kevin Costner, forment un couple épatant et inoubliable, mais loin de la réalité. May Dodd et Little Wolf pourraient accéder à la même notoriété si le scénario de Mille femmes blanches était un jour porté à l’écran (Hollywood a acheté les droits et Jim Fergus aurait déjà écrit plusieurs moutures de scénario). Mais ils seront, eux aussi, assez loin de la réalité.

Pour finir, j’ai trouvé qu’il manquait à Mille femmes blanches le souffle épique qui aurait convenu à ce genre de roman, et malgré ses louables intentions – faire connaître et faire apprécier la culture des amérindiens, dénoncer le comportement et la traîtrise des hommes blancs – ce roman n’a pas été à la hauteur de mes attentes. N’est pas Michael Blake qui veut.
Commenter  J’apprécie          442
Marie Blanche

J’ai écouté par hasard Jim Fergus dont je n’avais rien lu, invité du Grand Entretien sur France-Inter le 27 mai. Il m’a bouleversé en évoquant sa mère dont la vie a été brisée et sa grand-mère d’origine française au destin tumultueux. Le décès récent de sa compagne dont il a parlé avec émotion, la voix cassée et son évocation sensible de ce passé familial m’ont vraiment donné envie de lire son livre.

Je viens de l’interrompre à la 384 ème page et je me suis forcée pour y parvenir. L’émotion communicative de Jim Fergus ne se retrouve pas dans son roman qui m’a vraiment ennuyé, aucun relief, les personnages féminins que j’imaginais complexes et attachants ne m’ont pas touchée. Une déception à la mesure de l'attente qu'avait su faire naître l'auteur. L'annonce en 4ème de couverture, «Une inoubliable fresque familiale à travers un siècle et trois continents : l'auteur de Mille femmes blanches confirme son exceptionnel talent de conteur et nous offre un chef-d'oeuvre.», ne correspond aucunement à la lecture que j’ai faite.

Commenter  J’apprécie          441
Les Amazones

"Les Amazones" est le dernier opus de la trilogie "Mille femmes blanches". Il a été assez laborieux à terminer alors que j'avais avalé les deux premiers.

Il s'est peut-être écoulé trop de temps entre les tomes ou est-ce l'histoire qui ressasse un peu ?



Dans le premier, nous suivions l'intégration des premières femmes chez les indiens grâce aux journaux de l'une d'entre elle, May Dodd.

C'était intéressant de découvrir le regard de ces femmes sur le quotidien, les difficultés de survie et les comparaisons qu'elles pouvaient faire entre les deux civilisations blanche et indienne.



Dans le suivant, les femmes blanches totalement intégrées et de nouvelles venues se lançaient, comme les hommes, dans des batailles contre les blancs qui avaient massacré leurs enfants (d'où le titre "La vengeance des mères"). Plusieurs d'entre elles ayant adopté l'habitude de May de retranscrire leurs aventures dans des registres.

Avec l'introduction de véritables moments historiques, c'était toujours passionnant, on ne s'ennuyait pas un instant.



Dans ce dernier tome, Jim Fergus reprend les journaux (perdus et retrouvés) de deux des héroïnes principales… May Dodd et Molly McGill… et avec la descendante de cette dernière… Molly Standing Bear… il y ajoute le présent. Avec celle-ci, à mon avis, il aurait pu en profiter pour laisser entendre un peu plus les difficultés actuelles des indiens, répercussions des politiques des divers gouvernements américains.

Mais j'ai quand même apprécié de nombreux passages … en voici un :



"Dois-je rappeler que les Blancs, après nous avoir envahis, avaient chargé leur armée de nous massacrer ? Qu'ils nous ont confisqué nos terres, notre mode de vie, notre culture ? Pour accélérer les choses, ils ont décimé notre frère le bison, qui était notre moyen d'existence et dont les troupeaux peuplaient jadis nos vastes prairies. Pratiquement exterminés, il n'en reste aujourd'hui que quelques centaines au parc de Yellowstone, contre trente millions au départ. Quant à nous, ceux qui ont survécu aux guerres, nous avons été parqués dans des réserves, avec interdiction d'en sortir. Les Blancs nous ont volé notre langue et nos enfants, qu'il ont envoyés étudier dans leurs écoles religieuses après leur avoir rasé la tête. S'ils persistaient à parler leur langue maternelle, les curés les frappaient, et les mauvais traitements qu'ils leur ont fait subir sont inconcevables. Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, les Blancs nous ont aussi volé nos contes et nos histoires, qu'ils ont déformés, travestis, pour maquiller leur comportement odieux, se disculper de leur insatiable convoitise, leur insatiable soif de possession. Cela ressemble-t-il à l'Amérique que vous connaissez ? Non ? Eh bien, c'est celle que, nous, nous connaissons." p. 11 et 12



Pour conclure, la trilogie se termine et… c'est très bien ! Mais je lirai encore Jim Fergus parce que c'est un excellent conteur.
Commenter  J’apprécie          430
La vengeance des mères

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio , les éditions du Cherche midi qui m'ont permis de découvrir le dernier roman de Jim Fergus ,la Vengeances des mères .

Le titre et la couverture ne donnent qu'une envie se plonger dans ce roman .

A cette époque , dans les années 1876 , les Américains n'ont qu'une envie , mettre à néants les " indigènes " Cheyenne afin de permettre aux conquistadores de s'implanter sur tout le pays.

Tout au long du livre , l'auteur nos decrit tres bien ,comment un peuple traqué, pisté afin d'être exterminé doit affronter des batailles et surtout etre en perpétuelle fuite .

C'est un véritable acharnement que fait le peuple américain aux Cheyennes.

Des femles blanches échangées contre des chevaux vont être épargnées du massacre et vont appartenir au programme d'intégration des Cheyennes.

C'est alors que l'ont fait connaissances avec plusieurs femles allant de la bourgeoisie à la classe moyenne .

Une solidarité entre ces femle blanche va se créer, elles refusent l'autorité .... Les echanges entre elles sont Empathiques , attachantes

Elles nous donne une veritable lecon de vie, un bel exemple du vivre ensemble alors que la situation n'est pas façile !!!!

La richesse de l'être humain .... C'est ce que je retiens de ce roman ...



Commenter  J’apprécie          430
May et Chance

Je m'était promis de lire la suite de "Mille femmes blanches", et j'ai réussi à mettre la main dessus avant d'avoir oublié l'histoire. Même quand une lecture vous a beaucoup plu, quand on lit autant on a parfois tendance à avoir quelques trous de mémoire, à mon âge vénérable !



Je vais essayer de ne pas dévoiler trop d'éléments de la trilogie qui précède cet ultime volume, mais si vous avez l'intention de la lire ne regardez pas de trop près ce billet. Comme l'indique le titre, l'histoire est centrée sur May, l'héroïne de la saga depuis le début, et son nouveau compagnon Chance, un sang-mêlé avec lequel elle file le parfait amour depuis qu'elle a tenté de lui voler son cheval dans le tome 3. Dans les premiers chapitres ils sont encore accompagnés de Martha, compagne d'infortune de May depuis le début, et de son fils Little Tangle Hair, le bébé qu'elle a eu de son époux indien, ainsi que de Lady Ann, qui apparaissait dans le second tome et souhaite rentrer en Angleterre. Mo, le jeune "horse-boy" indien de May va également les rejoindre au cours de leur périple à cheval pour rejoindre Chicago, d'où sont originaires May et Martha.



La route est longue, et les membres indiens de la petite troupe sont fréquemment interdits de séjour dans les auberges ou les commerces des localités traversées. Pour se procurer de quoi aller au bout de leur voyage, ils tentent de vendre leurs montures à un marchand qu'avait déjà croisé May alors qu'elle faisait du trafic de chevaux volés. Celui-ci, M. Bartlett, va se montrer d'une aide inespérée pour la suite de l'histoire. D'ailleurs le groupe va faire plusieurs belles rencontres, j'ai même trouvé qu'ils étaient un peu trop chanceux parfois ! Peut-être le prénom de Chance y est-il pour quelque chose ? Toujours est-il qu'après pas mal de péripéties, le départ de Lady Ann, un mariage, ils finissent par arriver aux abords de Chicago où May n'a pas perdu l'espoir de retrouver ses enfants dont on l'a séparé des années auparavant en la plaçant à l'asile sous un motif futile, comme cela était courant à l'époque pour se débarrasser d'une femme encombrante.



Je m'arrêterai là pour la narration de l'histoire, sinon vous n'aurez plus besoin de lire le livre. J'ai été très heureuse de retrouver l'univers et certains personnages de "Mille femmes blanches", mais je n'ai pas éprouvé autant d'enthousiasme qu'au début de la saga. Les éléments qui m'attiraient le plus ne sont ici qu'anecdotiques, notamment le combat des tribus indiennes pour garder leurs territoires et leur liberté. On constate que la plupart d'entre elles ont cédé à la pression des colons blancs et se sont laissé parquer dans les réserves. Le voyage des héros est certes émaillé d'incidents plus ou moins intéressants, mais manquait un peu d'intérêt par moments. Le combat de May pour retrouver ses enfants m'a plus tenu en haleine, cette partie du roman relance l'action. Dans la suite, la rencontre des deux héros avec la troupe de William Cody, autrement dit Buffalo Bill et son célèbre Wild West Show (un des nombreux éléments réels de l'histoire) apporte un éclairage intéressant sur la façon dont le public se représente l'histoire de la conquête de l'Amérique par les colons. May et Chance vont d'ailleurs tenter d'infléchir cette vision pour le moins faussée des évènements.



Quant à la fin, ce n'est pas celle que j'imaginais, ce n'est peut-être pas la plus convaincante, mais elle plaira sans doute à nombre de lecteurs de la saga ! Nonnon, n'insistez pas, vous ne saurez rien de plus ! Vous n'avez qu'à lire les 4 volumes,'à peine 1600 pages, à la louche... Mais pour nous, une broutille !
Commenter  J’apprécie          4125
Mille femmes blanches

Je me suis enfin décidée à lire la trilogie de Jim Fergus et je ne le regrette pas.



Mille femmes blanches est un roman qui se lit vraiment très bien.

L'héroïne, May Dodd, personnage très attachant, est pleine de ressources. Et il en faut lorsque l'on part vivre chez les Cheyennes, comme une véritable squaw.

C'est l'histoire d'une poignée de femmes ayant répondu à l'appel d'un échange surprenant passé entre le président Grant et le chef indien Little Wolf : Mille femmes blanches contre mille chevaux.

Ce sont des femmes de tout horizon, au caractère plus ou moins trempé mais qui ont toutes un point commun : l'envie de changer radicalement de vie, l'envie de liberté aussi, pour s'évader de la prison, ou encore de l'asile d'aliénés, ou encore de l'emprise patriarcale des hommes...



Mais cette liberté ne s'avèrera être que de la poudre aux yeux. Sur ce peuple libre, fier et sauvage que représentent les Cheyennes plane une menace...Celle d'être parqués dans des réserves par le gouvernement américain...



Cette histoire est une pure fiction mais à travers ce roman, Jim Fergus dénonce des vérités sans jamais tomber dans le sentimentalisme.

Fervent défenseur de la cause indienne, il n'oublie cependant pas d'évoquer à quel point les Indiens pouvaient se montrer cruels et à quel point, eux aussi, pouvaient être très machistes.

Mille femmes blanches est un roman qui met les femmes en avant. Au XIXeme siècle, au pays des libertés, qu'on soit eurasienne, indienne ou enfant d'esclave, devenir libre de toute emprise masculine était une véritable gageure !



Le deuxième tome me tend déjà les bras...j'y cours.
Commenter  J’apprécie          417
Mille femmes blanches

Qu'est-ce qu'une bonne critique d'un livre ?



Je ne sais...

Ce qui suit ne le sera donc pas. Ni mauvaise, ni bonne critique. Je ne parlerai ni de l'écriture, ni de la construction, ni des personnages de cette histoire.



Non. J'ai juste envie de lire, encore et encore, sur qui étaient ces Peuples dignes et que, forts de penser mieux savoir, les "blancs civilisés" ont exterminés.

Non. J'ai juste besoin de hurler la Honte. Honte d'appartenir à cette humanité qui, de tous temps et partout, détruit, tue, abîme, ...



Et si un livre, avec ses manquements, ses limites, ses défauts, a cet effet, alors, si, c'est un bon livre.
Commenter  J’apprécie          411
Mille femmes blanches

Pour ceux qui ne le savent pas encore, « Mille femmes blanches » est le premier tome d’une trilogie initiée par Jim Fergus. Ayant eu la chance de remporter le troisième tome « Les Amazones » grâce au Picabo River Book Club (que je remercie ainsi que l’éditeur Cherche Midi), je me devais de lire les deux premiers tomes avant de m’y lancer.



Véritable fresque historique relative aux Indiens d’Amérique, j’ai ainsi pu découvrir tout un pan de l’histoire américaine que je ne connaissais pas. Je savais que les « blancs » avaient très souvent menés des exactions (bien faible mot pour lequel je ne trouve de synonyme plus fort) à l’égard des indiens d’Amérique mais Jim Fergus m’a replongé dans cet épisode plus que noir.



Jim Fergus a l’originalité de partir d’un fait historique réel pour bâtir son roman. En effet, en 1874, le président Grant accepta un marché tout à fait hors norme à l’égard de la tribu des Cheyennes : fournir 1000 femmes blanches afin de repeupler ce peuple en échange du même nombre de chevaux. Si l’intention était aux premiers abords louable, ce qui fût omis des livres d’histoire, c’est que ces femmes n’étaient pas toutes dotées de toutes leurs capacités intellectuelles pour se rendre compte des conséquences. Alors que certaines étaient volontaires, pour d’autres il s’agissait d’un échappatoire à leur emprisonnement en prison ou en asile psychiatrique.



Jim Fergus imagine alors le périlleux voyage de ces femmes jusqu’à leur nouvelle vie, dont beaucoup n’avaient pas imaginé jusqu’où cela allait les mener. A travers les pages du journal qu’aurait très bien pu écrire l’une de ces femmes (en la personne de May Dodd), on y découvre les compagnes de voyage. Avec les amitiés naissantes entre elles, si différentes les unes des autres, elles se serreront les pouces dans leurs épreuves, lors de leur voyage en des terres très lointaines à l’époque, et dans leur vie une fois installées dans leur nouveau chez-elles.



Ayant eu une semaine assez compliquée (beaucoup de travail avant mes congés, la reprise de formations professionnelles mais surtout la perte d’un de mes chiens adorés,), ce livre n’est sûrement pas tombé entre les mains au bon moment puisque j’ai quasi mis une semaine pour le lire… Une fois, la lecture reprise à tête reposée, j’ai malgré tout pu déguster le talent de cet auteur qui – par ces pages – rend un très bel hommage aux femmes qui se sont en quelque sorte « sacrifiées » mais aussi aux peuples indigènes, dont les droits ont été trop souvent bafoués depuis le 19ème siècle.



Je vous parlerai donc très bientôt des deux autres tomes de cette trilogie. A suivre donc…
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          412
La Fille sauvage

"... Pauvre petite créature affamée, lovée en position fœtale sur les dalles de pierre d'une cellule mexicaine, son corps nu traversé par l'ombre des barreaux qui dessine sur elle l'uniforme d'un forçat."





Des jappements aigus, une piste fraîche, des chênes noueux, des cactus-raquettes, un petit sac en coton, une cérémonie traditionnelle, une robe en lambeaux, silencieuse comme une âme, une macabre efficacité brutale, un exterminateur de fauves, une jeune fille brune, des carnets, la porte de l'enfance claquée, la fuite et le fouet, une vie d' agitation, la chair de poule du désespoir, un grondement rauque, une image qui hante, un traitement barbare cruel, une attraction touristique, une lumière vive, un campement, un mauvais présage, les hululements de la chouette, une embuscade, un silence de mort, des terribles événements, un regard impénétrable, une étude anthropologique, une vengeance froide, les Montagnes-Bleues, une légende, un autre monde, une histoire derrière la photo....





Ce roman a été inspiré par une histoire racontée à l'écrivain.





J'avais lu et bien aimé " Les mille femmes blanches".



Là, mon avis est un peu mitigé, malgré certains côtés intéressants sur la culture Amérindienne et des faits historiques, et des moments prenants, il y a des longueurs, un peu des clichés je trouve aussi, et je n'ai pas été aussi émue que ce que je pensais l'être.



Commenter  J’apprécie          404
Mille femmes blanches

Une très belle lecture qui me fit voyager parmi le peuple des Cheyennes, ancienne tribu du peuple amérindien.



J'ai adoré voyager dans tous les sens du terme : voir les paysages, imaginer les scènes, apprendre d'une culture tribale que je ne connaissais pas... Ce fut riche, intéressant... Et l'histoire, racontée entre autre sous forme de "carnets" tel un journal intime par notre personnage principal May Dodd, est très prenante également : des aventures teintées de réalisme, de l'amour, de la peur... May Dodd est une personne très intéressante, intelligente, mâture, mère et son récit est empli d'humanité et de sagesse, de vérité sur sa vision du monde, sa vision d'elle-même, son courage...



Ce roman me donne l'effet d'une histoire vraie, d'un témoignage. J'aime son humanité. J'ai fait de belles rencontres, j'ai voyagé, j'ai appris...



Et je lirai la suite bien sûr, même si ce roman pouvait se lire seul, indépendamment.
Commenter  J’apprécie          401
Mille femmes blanches

J'ai aimé cette lecture...

Certes l'auteur nous relate une demande qui semble bien avoir été faite mais qui n'a jamais été acceptée par le Président Grant : l'échange demandé par le chef cheyenne Little Wolf de mille femmes blanches (de manière à pouvoir assimiler les deux cultures), contre mille chevaux.

Dans son roman Jim Fergus imagine l'acceptation, et tout nous est raconté - hormis le prologue et le chapitre final - par l'héroïne, Mary Dodd. Celle-ci, pour avoir choisi pour compagnon un homme non de son milieu, et en avoir eu deux enfants, est placée dans un asile d'aliénés. Le projet la séduit car il lui permet d'échapper à cet enfermement, elle accepte donc l'idée de devenir l'épouse d'un cheyenne.

Le livre est composé de plusieurs carnets écrits par Mary Dodd où elle raconte cette aventure : les appréhensions, le voyage, les relations avec les autres candidates, son aventure avec le capitaine qui les conduit, les premières impressions, et leur lente intégration dans ce nouvel univers. La fin sera évidemment tragique : la ruée vers l'or amène vers les territoires indiens des colons et ceux-ci occuperont les terres avec l'aide de l'armée.

Pourquoi avoir aimé ce livre ?

Certes, on peut y trouver des invraisemblances, peut-on en effet imaginer des femmes aussi émancipées au début du XIXème siècle, mais cela me paraît secondaire...

On sent un véritable effort de Jim Fergus de réhabiliter ces peuples dits sauvages, à l'instar de May Dodd, nous apprenons à les connaître, à les aimer, et à être révolté par leur anéantissement ou leur parcage dans des réserves.

Roman féministe également, les femmes apparaissent souvent bien supérieures aux hommes, qu'ils soient blancs ou indiens.

La lecture est facile, on ne lache pas le livre alors que dès l'abord, il paraît certain que la tentative va être vouée à l'échec.
Commenter  J’apprécie          401
Mille femmes blanches

Proposition indécente au Far West...



Ils n'en croient pas leurs oreilles, les bras leur en tombent et ils crient au scandale. Comment ce sauvage, ce misérable Little Wolf, peut-il avoir l'audace de proposer une pareille abomination ?

Telle est la réaction de ceux qui assistent, en 1874, à la rencontre du Président Grant et du grand chef cheyenne Little Wolf. Il est vrai que la chose peut surprendre et paraître inconcevable mais dans l'esprit de l'Indien, son offre, échanger mille femmes blanches contre mille chevaux, s'avère une solution viable pour entériner la paix et permettre à son peuple de survivre.

Publiquement, le marché est violemment rejeté - les femmes ne sont pas des marchandises ! - mais au sein du gouvernement américain, l'idée fait son chemin et si cette transaction peut éviter des bains de sang, on se dit que l'expérience vaut la peine d'être tentée. Finalement, un programme secret s'organise et des volontaires sont recrutées. Enfin... Disons plutôt des femmes qui n'ont plus rien à perdre... Des femmes désargentées et endettées, des femmes sans famille ni ressources, des femmes emprisonnées ou enfermées dans des institutions médicales.

C'est ainsi que l'on fait la connaissance de celle qui sera, par le biais de ses carnets, la mémoire de cette aventure qui, on le pressent dès le début du roman, connaîtra une issue tragique et funeste : May Dodd, internée par ses parents dans un hôpital psychiatrique pour avoir aimé un homme qui ne lui était pas destiné de façon peu conventionnelle.



L'auteur choisit judicieusement des yeux féminins pour conter l'histoire exceptionnelle de ces femmes subitement plongées au sein d'un peuple de sauvages dont les us et coutumes leur sont totalement inconnus et les terrifient. Peuple qui se révèlera parfois bien plus respectueux quant à leur condition que celui dont elles sont originaires, peuple qui leur offrira une véritable place et qu'elles finiront, pour la plupart, par apprécier. Peuple condamné en train de connaître ses derniers jours...

Jim Fergus nous offre une palette de personnalités féminines réellement captivante et alterne intelligemment événements dramatiques et épisodes anecdotiques.



Une passionnante épopée fictionnelle sur fond historique, tantôt drôle, tantôt bouleversante, qui nous entraîne dans les mystérieuses et immenses plaines sauvages de l'Ouest américain.

Commenter  J’apprécie          404
Mille femmes blanches

Commencer une trilogie par le premier tome est tri logique, mais en l’occurrence je découvris par hasard la queue en panache de l’animal avant son corps soyeux, splendide, et sa tête aux yeux pétillants d’intelligence. Ni une ni deux, je reposai mon troisième opus et courus acheter les deux premiers. Sans oublier bien sûr de relâcher le captif qui détala aussitôt… Pour avoir choisi de vivre librement avec un des ouvriers de son père dont elle a eu deux enfants, May, jeune femme de « bonne » -sic- famille, est internée dans un asile. Sa seule chance d’en sortir est de participer à un projet détonnant et officieux du gouvernement américain désireux de forcer l’intégration des Indiens de l’intérieur par le biais de mariages mixtes. En compagnie d’autres recrues, May voyage vers les terres cheyennes où elles seront échangées contre des chevaux. Relatée dans des carnets par la plume alerte, sensible, et l’humour de May, cette formidable épopée emmène le lecteur au cœur des Grandes Plaines et des Peuples. La confrontation entre ces truculentes desperate white wives et leurs adoptants cheyennes est surprenante de tolérance, d’humanité, mais aussi d’incompréhension et de cruauté. Au fil du récit se dévoilent les intentions officielles de l’Oncle Sam d’enfermer le Peuple dans des mouroi… réserves et de confisquer leurs territoires ancestraux. Devenues aussi cheyennes que les cheyennes nos desperate red white wives se retrouvent piégées dans cet étau qui se resserre et vont devoir choisir leur camp… Bouleversant.
Commenter  J’apprécie          395
Les Amazones

1876. On reprend l'histoire où elle s'est arrêtée dans le tome 2 grâce aux journaux de Molly Mcgill et de May Dodd. Rappelons que ces femmes font partie du programme FBI de 1875. Un chef cheyenne propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens afin de (soi disant) favoriser l'intégration et d'obtenir la paix. Seulement, c'est à ce moment que débute le massacre de ces tribus par l'armée américaine.



On retrouve Molly qui a été libérée par Phemie et Pretty Nose. Elle va commencer un voyage afin de trouver une terre moins hostile. Son seul désir: rejoindre son mari Hawk. Puis, May Dodd qui est blessée et cachée dans une grotte mais qui sera soignée par Wind. Elle aussi va entreprendre un voyage qui l'amenera à rencontrer Molly.



Voici le dernier tome de la trilogie de Jim Fergus et à chaque fois c'est un ravissement! Je ne vous en dis pas plus concernant l'histoire mais sachez qu'elles vont devoir affronter une fois encore énormément de dangers. Ces femmes prises en étau entre les Blancs et les Indiens. Jim Fergus nous brosse le portrait de femmes courageuses et vaillantes, Pretty Nose, Martha, Gertie, Phemie et bien d'autres, qui n'ont cessé de se battre pour survivre à tant d'atrocités. Dans ce monde hostile, elles sont devenues des femmes guerrières, des Amazones...



Jim Fergus nous plonge au coeur des coutumes indiennes, de leurs superstitions, de leurs croyances. Ce livre est la promesse d'un récit héroïque.(...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          395
La vengeance des mères

Dans mon imaginaire d'enfant , essentiellement nourri aux Westerns des années 1950 et des films de John Wahne, les indiens ont été longtemps les méchants, féroces, sanguinaires et sans cœur .



Bien sur depuis , et heureusement , d'autres films comme Little Big Man, Danse avec les Loups etc ... sont venus effacer cette image d'indiens effrayants et de gentils Blancs mais j'ai été plus que surprise par mon parti-pris à sens unique dans ce récit dans lequel les Cheyennes sont présentés comme un peuple valeureux (cela je n'en doutais pas ) mais également généreux, respectueux de tous les membres de sa tribu pour peu que chacun respecte les règles de vie en communauté et tolérants !



Jim Fergus ajoute à son récit initial : Mille femmes blanches , une histoire incroyable en 1876 au Nebraska ,d'échange de chevaux indiens contre des femmes blanches pour devenir des épouses indiennes et tenter d'apporter ainsi des rudiments de culture occidentale et des gènes pour casser la race indienne de l'intérieur . Il raconte cet épisode sous forme de carnets, mode de narration qu'il reprend pour son deuxième volume ...



Si j'avais lu le premier roman à l'époque de sa sortie initiale en France , cela m'avait laissé un peu perplexe, personnages trop caricaturaux alors que ce nouvel ouvrage m'a vraiment plu.



Les femmes rescapées du massacre du village indien dans lequel elles s'étaient totalement intégrées sont animées d'une soif de vengeance contre les soldats qui ont anéantis leur famille et accueillent avec circonspection un nouvel "arrivage" de blanches alors que le programme vient d'être stoppé . C'est pour la plupart de ces femmes un choix délibéré pour échapper à la prison , à l'asile ou à un homme violent ... Et comme leurs sœurs de fortune , elles s’intègrent à cette nouvelle vie mais on sait bien que la bataille de Little Big Horn qui clôt le récit est la dernière victoire de ce peuple indien !



L'art de Jim Fergus permet au lecteur d'imaginer le devenir de ces héroïnes animé d' un esprit devenu intimement indien ...
Commenter  J’apprécie          390
Mille femmes blanches

Un livre d'une force incroyable!



J'ai trouvé très original de raconter un court extrait des guerres Indiennes au travers du journal de May Dodd, personnage central plus qu'attachante.



J'y ai appris de nombreux faits historiques réels passionnants.



A la lecture de ce livre, j'ai été révoltée, et je me suis surprise à vouloir réécrire l'histoire pour que toutes ces injustices n'aient jamais eu lieu.



La nature humaine y tient également une place centrale. On est à la fois déçu (voire dégoutté) par certains et ému aux larmes par d'autres tant la force de l'amitié fédère le groupe.



Ce récit est une belle leçon de courage; c'est aussi un grand hommage à l'ouverture d'esprit dont ont fait preuve ces femmes et ce peuple Cheyenne.

A lire sans attendre!

Commenter  J’apprécie          390
Mille femmes blanches

Des femmes contre des chevaux





Une lecture très agréable malgré le sujet abordé assez difficile : en 1874, aux Etats-Unis, la vie de femmes vendues au peuple Cheyenne contre des chevaux, pour permettre la survie de la tribu indienne et permettre une intégration des descendants dans la civilisation blanche.



Une œuvre de fiction crédible (ce n'est qu'une fois le livre achevé, que j'ai fait des recherches !) très bien rédigée (malgré quelques erreurs de traduction) basée sur les carnets autobiographiques d'une de ces femmes, Mary Dodd.



Ce livre dénonce les manœuvres du gouvernement américain contre les indiens et rétablit la vie de ces tribus, proches de la nature.



Une très belle histoire, émouvante.
Commenter  J’apprécie          380
Les Amazones

Les femmes blanches qui ont fait partie du programme FBI (femmes blanches pour les Indiens) ont rapidement été gagnées à la cause de ces derniers lorsqu'elles eurent fait connaissance avec le mode de vie et le sort qui était réservé au peuple indien par le gouvernement américain. Gagnées à leur cause au point de prendre les armes contre leurs congénères de race blanche, de devenir des amazones, à l'instar de ces femmes guerrières de l'antiquité.



Pour faire valoir leur loyauté aux tribus qui les avaient accueillies puis adoptées, leur donnant époux et progéniture, elles se sont liguées en une société féminine, qu'elles ont appelée Cœurs vaillants, et se sont faites fort de défendre bec et ongles ce qui était devenu leur nouvelle famille, quand la première les avait mises au ban de la société, trop engoncée qu'était cette dernière dans son puritanisme dévoyé. Fortes de leur nouvel environnement affectif, les amazones se sont surprises elles-mêmes du courage et de la férocité avec lesquels elles combattirent les tuniques bleues chargées dans le dernier quart du 19ème siècle de priver les tribus indiennes, au nom du gouvernement américain, de leurs autonomie et liberté, à commencer par leur moyen de subsistance : leur frère le bison.



Deux de leurs lointains descendants, tous deux de sang mêlé, se retrouvent de nos jours et, à partir de journaux transmis à la postérité par leur lointaines aïeules, se mettent en demeure de non seulement de réhabiliter leur mémoire mais aussi de défendre la cause de ceux qu'on a enclavés dans des réserves, livrés ainsi qu'ils furent à tous les vices que peuvent engendrer oisiveté et rancœur ancestrale.



Les fondements de la société américaine repose sur une constitution qui garantit la souveraineté du peuple et dont le préambule comporte notamment l'article suivant : "Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l'État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ou n'appliquera de lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis, ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière ; ni ne refusera à quiconque relève de sa juridiction l'égale protection des lois." Le tort des Indiens ayant donc été de naître sur une terre qui n'était pas encore les États-Unis d'Amérique et à ce seul constat de pouvoir être privés de leur vie et de leur bien à vouloir défendre la terre de leur ancêtres. Sauf à ce que leur anéantissement relève d'une procédure légale régulière.



La trilogie de Jim Fergus, même s'elle comporte quelques longueurs et redites, même si la romance force un peu le trait comme savent le faire les Américains dans leur épanchements sentimentaux, notamment dans ce troisième opus, serait-elle le signe que la société qui domine le monde a atteint une maturité suffisante pour faire son mea culpa quant à un passé pour le moins blâmable. Ou bien a-t-elle atteint un niveau de suffisance qui lui autorise de ne plus craindre les critiques ?



Le gagnant dicte sa loi de la même façon qu'il règle les questions de sémantique quand il s'agit de définir sauvagerie et civilisation.
Commenter  J’apprécie          380
Chrysis

Ce roman «  biographie romancée «  est une belle déclaration d’amour posthume à Mari, celle qui partagea la vie de l’auteur , décédée des suites d’un cancer .

EN effet Jim Ferguson et sa femme découvrirent par hasard le tableau intitulé «  Orgie » sur le sol d’un magasin d’antiquités du vieux Nice: un nom figurait au dos de cette toile : Jungbluth Chrysis, vers 1925 , l’auteur l’indique dans l’avant - propos .

Il explore «  la Vraie vie » de cette jeune artiste Gabrielle dite : « Chrysis » Jungbluth : elle avait à peu près 18 ans lorsqu’elle a peint cette toile.



Fille unique du colonel Jungbluth et de Marie - Reine , son épouse beaucoup plus jeune , Chrysis entre au seul atelier de peinture des élèves femmes de l’École des Beaux - Arts à Paris pour y travailler sous la direction de Jacques Ferdinand Humbert qui fut le professeur de Georges Bracque , un octogénaire exigeant et colérique .

Son tempérament et son talent n’échapperont pas au professeur .



Chrysis découvre les joies de la vie nocturne parisienne et c’est dans un café du quartier Montparnasse qu’elle croise la route d’un certain Bogart Lambert dit Bogey , originaire du Colorado .





Personnage singulier Il a quitté la ferme familiale pour rejoindre la légion étrangère pendant la première guerre mondiale .

Il va avec Chrysis , vivre une passion amoureuse détonante ,un amour fou...



C’est cette passion que nous conte l’auteur qui fait revivre le Paris des années folles , le quartier Montparnasse , cœur de la bohème et de la création, monde bouillonnant et pétillant des artistes , peintres, jeunes aspirants romanciers, sculpteurs , modèles, courtisanes , maisons closes, restaurants , boîtes de nuit, cabarets , «  La Belle Poule » , «  Le Sélect » , la vie nocturne et émancipée qu’aime Gabrielle qui deviendra l’une de ses figures.



Gabrielle est libre, directe, sait ce qu’elle veut, dotée d’un sens artistique certain , d’un tempérament fort , décidée , assidue et investie dans son art elle signera toutes ses œuvres Chrysis Jungbluth après avoir lu Aphrodite , roman érotique publié à Paris en 1896 .



Elle se rebellera contre son éducation et son milieu privilégié les prétentions et conventions de sa classe sociale, les normes d’une société dominée par les hommes ,où les femmes étaient maintenues dans un état de soumission permanente.

Une héroïne passionnée , à une époque unique de l’histoire du XX° siècle , où tout semblait permis ,...

Histoire d’amour : beau portrait de femme prise dans le tourbillon des années folles , inspiré de faits réels .

J’ai préféré «  Mille femmes blanches » ! de J.Fergus .

Ce n’est que mon avis bien sûr !



Commenter  J’apprécie          3713




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jim Fergus Voir plus

Quiz Voir plus

Paysage : Villes

Tolède. Ce peintre né en Grèce l'a quittée à vingt-cinq ans puis a travaillé près du Titien à Venise pour ensuite gagner l'Espagne et rejoindre Tolède où il réalise cette extraordinaire "Vue de Tolède" une des première représentation urbaine se réclamant comme telle (1597/99) :

B. E. Murillo
El Greco

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , histoire de l'art , littérature , classicisme , impressionnisme , paysagismeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}