AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jim Fergus (1258)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mille femmes blanches

Magnifique roman historique. Si l'on veut découvrir les us et coutumes de ce peuple Cheyenne qui a été décimé en un temps record par des hommes cruels et avides de pouvoir sur ces sauvages comme ils le disaient si bien.... Entre nous, les sauvages, ce n'était sûrement pas les Indiens... C'est une belle leçon de vie et un hymne à l'écologie
Commenter  J’apprécie          320
Les Amazones

Sur un graphique représentant l'enthousiasme ressenti lors de mes lectures, "Mille femmes blanches" a été placé tout en haut, "La Vengeance des Mères" a chuté à un niveau normal et malheureusement "Les Amazones" a à peine décollé. Voilà, c'est dit... mais le dernier opus de cette trilogie a été pour moi, le tome de trop.



Jim Fergus poursuit le récit sur la triste destinée des Indiens d'Amérique depuis 1874 jusqu'à nos jours, d'abord à travers les journaux tenus par May Dodd et Molly Mcgill à la fin du XIXième siècle, journaux qui, transmis de génération en génération, vont finir par arriver dans les mains de leurs descendants actuels.



Ce tome devait donc servir à ancrer le récit dans le présent. J'ai trouvé malheureusement que cette partie n'occupait pas assez de place dans le livre. L'intention était belle et permettait à l'auteur de nous parler de la situation des Indiens aujourd'hui et du peu de cas que leur accorde la nation américaine, mais j'aurais aimé en savoir plus sur le couple de Molly Standing Bear et de Jon Dodd. L'auteur continue sur sa précédente lancée en relatant principalement les aventures de May et Molly qui, si au début étaient passionnantes, ont fini par me lasser. Les différentes lectures ayant été très espacées, je dois avouer que ma mémoire défaillante a eu du mal à s'y retrouver au milieu de toutes ses femmes qui composaient la tribu. Même si l'auteur rend un brillant hommage à leur courage et qu'il s'attarde sur le lien profond qui unit ce peuple au monde des esprits, il n'a pas su apporter la nouveauté nécessaire pour captiver une fois de plus la passionnée de culture indienne que je suis. Cette lecture se solde par un 10/20.
Commenter  J’apprécie          320
Mille femmes blanches

oui Kittiwake ! certains peuples ont été détruits et agressés dans l'espoir de voler les terres et en faire de l'argent : très triste !

cette histoire se lit d'une traite et je retiens le courage de ces femmes

mariées à des Cheyennes, certaines emplies d'amour.

Il y aurait tant à expliquer et c'est déjà fait .... Une histoire découvrir !!!
Commenter  J’apprécie          320
Mille femmes blanches

Quand l'histoire et la fiction se rejoignent pour notre plus grand plaisir…

Ces mille femmes blanches à échanger contre autant de chevaux fut un contrat de dupes pour les Indiens et pour les pauvres femmes volontaires ou pas, engagées dans ces mariages étonnants prometteurs d'une génération métissée et tournée vers la civilisation colonisatrice. Je n'ai pas eu l'impression que la première "livraison" ait été suivi d'autres et moins d'une quarantaine de femmes semblent être arrivées en territoire cheyenne. Un pan de l'histoire et de la culture indienne nous est ainsi dévoilé en suivant le journal d'une héroïne courageuse et ouverte à la différence. Cela change de l'image donnée par les westerns classiques. Roman utile et pédagogique à conseiller.
Commenter  J’apprécie          322
La vengeance des mères

Un enfant est mort, et le soleil est noir (Barbara).

Ces simples mots résument le récit de Jim Fergus, la Vengeance des Mères.



Perdre un bébé en plein hiver, comme au cours des hivers des années 1954,55,56, est d'une douleur foudroyante,

Imaginer l' intervention aveugle de l'armée américaine, en plein hiver, est une bassesse. Comment peut-on anéantir ainsi les mères et tout un peuple.



C'est une tragédie, un holocauste inutile et gratuit que des hommes ont rationnellement imaginé, minutieusement réalisé. Le peuple Cheyenne était différent, est-ce intolérable ?



Cependant ce sont les journaux intimes de trois femmes qui nous éblouissent de leurs blessures et de leur attachement à ce peuple en harmonie avec les saisons.



Jim Fergus nous invite à une prière, à cette longue et douloureuse procession, de ces mères blanches, indiennes ou métissées qui n'ont pas pu veiller sur leurs petits, porter le deuil, et pire encore ont du laisser leurs enfants sans sépulture.



"Quand un jeune enfant meurt (. . .) ce moment-là détermine la suite.

Tout ce qu’il y avait avant, ce que nous étions, ce qu'il était,

tout ce qu’il aurait pu devenir, et nous avec lui, tout cela disparaît,

effacé comme un coup de craie sur un tableau noir.

Et nous disparaissons ensemble."

P 157 Margaret Kelly.



Je pense à ces femmes qui sont mortes de chagrin, je pense aux frères et sœurs de ces bébés je pense à ces enfants qui n'ont pas de stèles pour pleurer, je pense à leurs blessures qui les hantent chaque jour.



Ce livre est peut être la quête d'un chemin de rédemption, car la vengeance des mères n'aura pas lieu ou si mal.

La vengeance est une impasse, il faut choisir la vie comme finira par la trouver Martha.

Comme le clame ce pasteur Christian, lui aussi devenu pleinement Cheyenne.

Porter le sourire d'un enfant dans ses bras et inlassablement porter dans ses tripes ce deuil ancien indélébile et prier encore, et l' imaginer encore et encore c'est le destin de Molly qui clôture ce récit à quatre voix.( celles aussi de Lady Ann Hall et May Dodd)

Mollly est enceinte d' un chef Cheyenne, Hawk , comme un espoir que l'on espère possible jusqu'au bout, Voilà sa vraie vengeance : écoutons Molly..



"j'ai pleuré d”avoir tant parlé,

j'ai pleuré la peur et les souffrances de ma. petite fille à la fin de sa vie,

et dont le souvenir me hantera.jusquӈ la fin de mes jours.

]'ai pleuré la tendresse muette que cet homme me témoignait.

P256" Molly



Un livre bouleversant où les femmes nous éblouissent par leur ténacité.

Commenter  J’apprécie          327
Chrysis





Je veux du romanesque dans la plus pure tradition littéraire, des sentiments extrêmes, des passions intenses et assouvies, des héros et des héroïnes flamboyants, je veux tout ça ! Pourquoi ? Pardi parce que de temps en temps une belle histoire d'amour fait du bien, voilà pourquoi ! Et c'est chose faite avec Chrysis de l'américain Jim Fergus (l'auteur du très bon Mille femmes blanches). Ce roman est aussi une belle déclaration d'amour posthume à celle qui partagea la vie de l'auteur, décédée des suites d'un cancer. Jim Fergus et sa femme ont en effet découvert, caché dans une boutique d'antiquaires niçoise, un étrange tableau signé Chrysys Jungbluth. Le tableau en question représente ni plus ni moins qu'une scène très érotique de partie de jambes en l'air collective ; c'est un vrai souffle de scandale pour l'époque, le tableau datant des années 1920 et l'artiste étant une femme pour couronner le tout.



A la mort de son épouse, Jim Fergus décide de découvrir qui fut cette mystérieuse Chrysis et de lui redonner vie à travers sa plume. A partir des morceaux épars du puzzle glanés sur sa vie, il a imaginé la jeunesse de cette jeune femme, artiste émancipée, éprise de liberté dans le Paris d'après-guerre qui se relève petit à petit des décombres encore fumants du grand charnier mondial. Bien que fille d'un militaire haut gradé plutôt conservateur, notre jeune et fringante demoiselle se passionne très tôt pour la peinture et intègre la seule école des beaux-arts ouverte aux femmes (et oui nous ne sommes que dans les années 20, beaucoup de choses restaient à faire en matière d'émancipation féminine). Elle y fait ses gammes tout en arpentant le Paris bohème, éclectique et artistique du Montparnasse de cette époque, avide de sensations et d'expériences, bien décidée à vivre passionnément chaque chose pour les transposer dans son œuvre, persuadée que chaque expérience sensorielle, intellectuelle et sensuelle enrichira son art. Parallèlement nous suivons le destin hors norme de Bogart, fringant cow-boy du Colorado, qui sur un coup de tête décide d'aller aider les forces alliées dans les tranchées, persuadé qu'il est de descendre d'une lignée française. Accompagné de son fidèle compagnon équidé, notre jeune homme traverse l'Atlantique et rejoint le vieux continent, marquant de son courage et de sa détermination l'imagination collective, créant une légende autour de lui parmi les soldats. Bref, ces deux êtres que tout oppose finiront par tomber follement amoureux l'un de l'autre et vivre une folle et belle histoire d'amour.



Autant vous dire : dès premières lignes je me suis laissée emportée par le tourbillon romanesque dans lequel évoluent nos héros. J'ai été plus que charmée par ce duo insolite et épris de liberté, tout autant que par cette période d’intense émulation intellectuelle que furent les années 20. Jim Fergus est un conteur fabuleux dont le style simple et inspiré sert parfaitement une histoire comme celle de Chrysis et Bogart. La femme et la romantique que je suis ne peut qu'être touchée par une belle histoire. A tous les romantiques, Chrysis est un roman fait pour vous, alors pourquoi s'en priver :).


Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          320
Mille femmes blanches

Premier fois que je lis un roman de Jim Fergus, je ne savais à quoi m’attendre. J’ai beaucoup entendu parler de Mille femmes blanches… La curiosité m’a poussé à ouvrir ce livre quand je l’ai vu dans l’étagère de mon beau-frère. Le style de Fergus est assez facile d’accès, j’ai été rapidement prise par cette lecture que ressemble étonnamment à un roman d’aventures. Je me suis renseignée sur la véracité de cette histoire : même si le président américain Grant a rencontré le grand chef Indien, Little Wolf, personne ne sait sur qu’ils se sont réellement dit.

Je salue quand même l’idée de l’écrivain qui donne le climat général de l’époque, qui permet d’imaginer ce qu’étaient les relations entre Blancs et Indiens. Les dialogues entre les femmes participant à l’opération sont tantôt joyeux, tantôt angoissés. C’est triste quand même la haine que certains se vouent simplement parce qu’ils sont d’une race différente… On découvre la culture cheyenne et meme de l’opposer à celle des Blancs Américains.

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui permet d’apprendre de nombreuses détails historiques sans que cela soit barbant. Une sorte de lecture détente. J’ai déjà vu d’autres titres de cet auteur qui pourrait me plaire !

Commenter  J’apprécie          320
Les Amazones

« Les Amazones » sont le dernier volet de la trilogie de Jim Fergus « Mille femmes blanches » dont le point de départ est le programme confidentiel du gouvernement américain dont le but est d’envoyer des femmes blanches volontaires chez les Indiens pour épouser des Cheyennes et leur faire des enfants afin de les convaincre de déposer les armes et d’intégrer le monde soi-disant civilisé.



À travers les journaux de May Dodd et Molly McGill, Jim Fergus nous entraîne à nouveau à la suite de ce peuple indien, un peuple discret qui se confond avec la nature.

« Un nom humble et sans prétention qui sous-entend que nous faisons partie du monde animal, sans pour autant nous estimer meilleurs ni supérieurs, juste différents. »



C’est une véritable étude d’ethnologie, Jim Fergus nous plonge au cœur des tribus indiennes, leur organisation complexe, leurs rites, leurs coutumes, la chasse et le respect du gibier :

« Avant de lui planter mon couteau dans le cœur, je lui ai demandé pardon, l’ai remercié pour son sacrifice, comme le font les Cheyennes en prenant la vie d’un animal »



La vie quotidienne de la tribu, le camp que l’on monte et démonte au gré des saisons, les croyances et les superstitions, les danses avec les costumes et les peintures sur le visage, les jeux guerriers avec d’autres tribus. L’activité de voleurs de chevaux et les attaques contre l’armée américaine.



Deux thèmes principaux se dégagent de ce troisième volet, la force des femmes qui portent la survie de leur communauté et à l’opposé la lente disparition du peuple indien et de sa culture, miné par une vie facile et le refuge dans la drogue et l’alcool. Sans compter les terribles statistiques d’aujourd’hui : 10 fois plus d’Indiennes victimes d’homicides que dans la population en général, une Indienne sur trois a subi un viol ou une tentative de viol, 84 % ont souffert de violences physiques, sexuelles ou psychologiques.



Si je me suis à nouveau plongé avec plaisir dans cette aventure, Jim Fergus étant un narrateur hors pair, j’ai parfois eu l’impression que le récit tournait en rond.



Commenter  J’apprécie          310
Mille femmes blanches

Je suis scotchée. Critique décousue. Je ne pense pas avoir pu écrire mon ressenti. Excuse aux personnes qui ne vont peut-être pas me comprendre. Sinon c'est un coup de coeur, c'est l'essentiel.

Merci d'abord à Missnefer pour m'avoir conseillé ce roman avec de lire La Vengeance des Mères en LC.

Rien qu'avec la quatrième de couverture je me doutais que ma lecture ne serait pas facile. Mais je ne m'attendais à pas être tiraillée comme cette héroïne May.

Alors tout d'abord je tiens à féliciter l'auteur car son roman est plus que réaliste et j'y cru jusqu'à faire mes recherches sur Wikipédia. Little Wolf a existé mais tout est tourné en fiction sur ce personnage. J'ai été bluffée. Je me suis même demandé si May Dodd aurait pu exister.

May, femme libérée dans le bon sens du terme mais trop temps à son époque. Elle fait ses choix selon son coeur et assume ses actes. Une femme remarquable qu'on admire plus que tout. J'ai été transportée par son récit sous la plume réaliste de Jim Fergus bien entendu.

Et puis nous avons le choc des us et coutumes : Les blancs d'Amérique et les Indiens (au sens large). Une rivalité entre eux pour des terres, des différences culturelles mais une rivalité au sein même de leur propre patrie. Et puis ces femmes « vendues » ont la vision des deux mondes et se retrouvent perdues dans leur avenir et passé vécue. Moi en tout cas, je passais à des émotions d'horreur que ce soit des « Elitistes Blancs » ou « Indiens Sauvages ». J'utilise ces termes mais pas vraiment le choix car c'est la vision que donne May. Car pas très rarement elle va employer le mot Homme pour ces deux peuples. On est balloté entre eux, les Blancs et leur magouille, les Indiens et leur sacrifice…..

En fait je n'arrive pas à m'exprimer. Car parfois je traité de monstre les Blancs et parfois les Indiens. J'étais perdue comme May. En fait ce roman nous ouvre à beaucoup de ressentiments dans les deux clans et au final on se dit chacun aurait pu rester chez soi pour vivre en paix.

Donc ce roman historique peut être un parfait tremplin pour une discussion ouverte. Car chaque femme issue de ce roman représente une caricature de la réalité : la femme pacifiste, la femme catholique et pratiquante, la femme tolérante, la femme aigrie, la femme libérée, la femme poète, la femme romantique…. Et ce sont ces femmes qui nous montre la culture Indienne et May qui sera leur leader. Et en plus, grâce à elles on se pose la question qui sont réellement les Barbares dans ce roman….

Note : 5/5
Commenter  J’apprécie          312
May et Chance

Quel plaisir de retrouver l’héroïne de la trilogie des Mille femmes blanches dans ce nouveau roman de Jim Fergus, May et Chance. De nouvelles aventures s'invitent à cette femme irrésistible accompagnée de celui qui devient dès les premières pages son mari, Chance Hadley. Ensemble ils vont chevaucher sur Chicago pour que May retrouve ses enfants. Cependant la route est pleine d'embûche et c'est la force de leur amour les unissant qui va les aider à surmonter le pire et construire le meilleur.

Jim Fergus donne voix aux femmes, libres et égales aux hommes, comme il les souhaitent et dans ce roman c'est une réussite, le lecteur est captivé et partage l'espoir infini des possibles.

La beauté profondément humaine des femmes et de la paix tout simplement sont mis en lumière par la plume de cet extraordinaire auteur !

#MayetChance #NetGalleyFrance, merci aux éditions du Cherche midi.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
Commenter  J’apprécie          305
Marie Blanche

L'auteur nous raconte l'histoire de sa famille, plus particulièrement celle de sa mère et de sa grand-mère tout au long d'un siècle.

Marie-Blanche, la mère de l'auteur est sous la coupe de Renée, la grand-mère de Jim Fergus.

Renée a une très forte personnalité et cela se ressent tout au long du récit. Elle manipule les gens qui l'entoure afin de les faire culpabiliser et de parvenir à ses fins. Rien, ni personne n'est assez bien pour elle.

Ainsi Marie-Blanche ne se sentira pas épauler, ni aimer pendant sa jeunesse par sa mère.

Le caractère de Renée est-il dû à ses relations avec son oncle Gabriel ?

Marie-Blanche subira la dureté de sa mère et se consolera autrement. Malgré un mariage d'amour, un événement dans sa vie fera tout basculer.

Renée est d'origine française d'où le fait que l'auteur s'exprime très bien dans notre langue. Ce livre est une nouvelle édition par rapport au livre paru dix ans plutôt. L'auteur y a rajouté des photos qu'il a récupéré depuis de cousins français et dont il a remanié le texte.

J'aime beaucoup les sagas familiales et celle-ci ne fait pas exception. L'auteur nous immerge au cœur de sa famille et nous fait partager ses impressions.

Merci beaucoup au Picabo River book club et aux Éditions Le cherche midi de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Commenter  J’apprécie          302
Mille femmes blanches

Il y a certains livres dont qu'on regrette de ne pas avoir su les apprécier, et d'autres dont on est un peu déçu de les avoir aimés. Celui-ci fait partie de la seconde catégorie pour moi.



Le sujet, l'envoi de mille épouses blanches par le gouvernement américain dans des tribus Cheyennes dans les années 1860, est terriblement accrocheur. Une expérimentation sociale odieuse et fascinante à la fois. le traitement sous forme de journal tenu par une des femmes "échangées" offre un angle intéressant.



Mais la narratrice est beaucoup trop... parfaite : bienveillante mais impertinente quand il le faut, belle et drôle, spirituelle mais pas bigote, capable d'aimer follement des hommes sans jamais les laisser la dominer, cultivée mais jamais méprisante, extrêmement résiliente face aux horreurs qu'elle a subies, courageuse voire héroïque... Cela en devient agaçant.



De plus, sa candeur face aux moeurs des Cheyennes m'a parfois donné l'impression d'être dans un "Kididoc" sur les Indiens d'Amérique, et les personnages secondaires sont franchement caricaturaux (les jumelles Irlandaises roublardes, la Noire sauvage et rebelle, Martha l'amie fidèle et timide...)



Je crois que l'auteur a sincèrement voulu offrir une ode aussi bien aux femmes de caractère qu'au mode de vie des Indiens, mais c'est un peu trop ostensible.



Malgré ça, j'ai plutôt aimé cette lecture, que je qualifierais de "romantique et sauvage", ce qui a plu à la Pocahontas qui sommeille en moi.
Commenter  J’apprécie          3013
Mille femmes blanches

Joli coup de coeur pour ce roman de Jim Fergus que j'ai dévoré en quelques jours. le point de départ est assez original : à la fin du XIXe siècle, afin de favoriser la cohabitation entre cheyennes et colons américains, le chef indien Little Wolf propose au président Grant de troquer 1000 femmes blanches contre autant de chevaux. Ce projet qui semble d'abord totalement incongru aux colons est finalement accepté par le gouvernement qui voit là l'occasion d'amener doucement les indiens à s'installer dans des réserves, un moyen de les neutraliser sans trop de coercition.

Voilà donc que sont sollicitées pour cet échange des prisonnières, des femmes internées, d'autres qui voient là le seul moyen pour ne pas sombrer dans la déchéance.

L'aventure est vécue à travers les carnets de May Dodd, la narratrice, sur une année. L'auteur brosse un beau personnage de femme, capable de vivre ses passions jusqu'au bout et qui va découvrir dans le mode de vie des « sauvages » bien plus de sagesse et d'humanité que prévu. En compagnie de Martha, Phemie, Sara et bien d'autres femmes, May va progressivement s'acclimater aux coutumes et traditions indiennes et aimer vivre en si grande proximité avec la nature.

Jim Fergus évite le plus souvent (pas toujours donc 😊) un manichéisme qui consisterait à opposer de façon trop frontale colons et indiens. Il introduit dans le récit des personnages tels que le capitaine Bourke ou le frère Anthony qui ne sont pas dupes des manipulations et mensonges du gouvernement et qui portent quand même quelques valeurs altruistes.

C'est passionnant, dépaysant, on prend un grand bol d'air pur et on rêve de chevaucher avec la tribu du sage et séduisant Little Wolf. On se doute que l'aventure risque de mal tourner et on espère jusqu'au bout. Un très beau roman, je me suis régalée !!

Challenge ABC 2019-2020



Commenter  J’apprécie          300
Mille femmes blanches

Quelle déception !



Je vais commencer ma critique par une petite digression : l'extraordinaire histoire du maillot de bain de May Dodd.

Notre héroïne, jeune fille riche et gâtée de Chicago, outre ses multiples attraits et une culture brillante, pratique divinement un sport devenu commun de nos jours à savoir la natation. Pour se faire, elle a bien évidemment un maillot de bain ! Maillot qu'elle n'oublie pas quand elle fugue de la maison de son père avec le contre-maître de ce dernier et qui restera tranquillement dans son sac de voyage car maintenir à flot une pauvre demeure avec deux enfants en bas-âge et l'obligation de travailler dans l'usine de volaille de son paternel en passant ses journées à plumer les volatils ne laisse aucun temps libre à la pauvrette. Qu'à cela ne tienne, quand les sbires de son papa après l'avoir retrouvée viennent la chercher pour l'enfermer à l'asile sous un fallacieux prétexte, le sac de voyage suit et donc aussi, le fameux maillot de bain. Pauvre vêtement qui, là encore, ne sortira guère prendre l'air car enfermée dans une pièce sans grâce ni lumière et bien sûr sans piscine, notre belle dame doit faire une croix sur sa passion sportive. Ne soyez pas tristes, la libération arrive avec ce drôle d'échange approuvé par le président des États-Unis de mille femmes blanches consentantes contre mille magnifiques montures et notre maillot en est, de la partie. Il sera brinquebalé de wagons en wagons, cahoté de chariots en chariots, pour finalement se poser dans un post militaire avancé où bien sûr, pas question d'imaginer faire mumuse dans un trou d'eau. N'empêche, il est toujours bien là et va bientôt recevoir la compagnie de quelques carnets, de crayons et d'une anthologie de Shakespeare, rien que cela ! La fin du voyage est proche, les promis sont là et les épouses désignées, à cheval mesdames et que cela saute, avec vos effets et vos souvenirs. Le village indien arrive vite, si vite, et pour survivre avec le sourire, allez, on adopte les coutumes indigènes avec diligence et tout baigne, c'est le cas de le dire. Les femmes font leurs ablutions le soir, à la rivière tandis que les guerriers profitent de l'étang le matin pour un réveil joyeux et vivifiant. Notre héroïne, devenue femme du chef de la tribu bien sûr, n'entend pas faire comme les autres et décide de se joindre au bain matinal des hommes. Revoilà enfin notre maillot de bain, bien caché d'abord par une belle robe de daim rapidement adoptée et puis largement mis en valeur quand du haut d'un rocher notre drôle de dame fait un magnifique plongeon digne des meilleurs performances d'Esther Williams sous le regard stupéfait des guerriers Cheyennes. C'est son heure de gloire, au maillot bien sûr, car il ne réapparaîtra plus et semble s'être perdu dans les vastes plaines de l'ouest américain sans qu'on ne sache jamais, oubli impardonnable de l'auteur, sa couleur :-p



Grâce à ce maillot de bain, May Dodd a pu enfin enseigner aux sauvages la seule façon civilisée de nager à savoir en pratiquant le crawl et la brasse et non ce ridicule mouvement appelé chez nous la nage indienne qui est en fait, l'ancêtre du crawl et qui permet de nager sur de longues distances vu le peu d'énergie qu'elle demande.



Mais là n'est pas le meilleur moment de ma lecture, attention panneau sarcasme en vue, notre héroïne, au vu de sa longue pratique sexuelle, va courageusement mettre ses connaissances au profit de son époux par trop rustre et sauvage et lui apprendre, je cite, la façon civilisée de faire l'amour !



Même dans mes plus mauvais livres 'rouges' je n'ai lu autant d'inepties, de clichés, d'incohérences, de mépris et de racisme primaire. Il n'y a pas de style, c'est juste plat comme la description d'un tableau, sans profondeur, sans analyse. Il n'y a pas d'humour ni de vrais émotions en fait car même l'horreur semble molle et juste constatée. Le rythme est marqué par les jours puisqu'il s'agit d'un journal et souvent les jours se ressemblent et donc, plein de répétitions, lassant. Les rebondissements sont sales, violents mais sans vie, je ne sais comment expliquer ce manque de réalisme qui fige les scènes au lieu de les nourrir de vie. L'ensemble ressemble à un kaléidoscope où plein de sujets intéressants, de faits historiques, de lieux sont juste mélangés au gré d'un tour de lunette sans le ravissement du tableau magique obtenu à la fin. Tout y passe de la pédophile des prêtres à la contraception, de l'abus d'autorité des pères aux mensonges des blancs, de la soi-disant civilisation bien pensante aux sauvages arriérés et cruels ; c'est juste un ramassis d'horreurs qui m'a finalement laissée de glace mais qui manifestement plaît !



Si c'est cela un auteur passionné par la civilisation Cheyenne est bien, le résultat est assez misérable. Je crois surtout qu'il a été beaucoup trop influencé par la civilisation américaine. Pas envie de recommencer ce genre de lecture avec la suite de ce roman 'fleur bleue' aux allures de documentaire tronqué même si les trente dernières pages ont un fond et une qualité d'écriture bien meilleurs. Enfin, j'ai terminé cette lecture lente et ennuyeuse malgré mon envie de suivre les règles justifiée de Mr Pennac juste pour être certaine que le maillot de May Dodd n'avait pas d'autres propos à me livrer :-p
Commenter  J’apprécie          3017
Les Amazones

à la fin de ma lecture des "Amazones" je n'ai qu'une envie me replonger dans la trilogie "Mille Femmes" et "La vengeance des Mères" et du coup relire les "Amazones"

et encore plus après avoir rencontré l'auteur grâce à Babelio encore merci la soirée était dans un cadre super sympathique.

j'ai tout aimé dans le dernier volet plus particulièrement la façon dont jim se mettait dans la peau de chaque femme si forte et si brave.

j'ai aimé qu'on parle encore plus des croyances des indiens et de leur rite aussi.



je vous conseille la trilogie, mais aussi la fille sauvage et ca m'a donné envie de continuer à découvrir d'autres ouvrages de l'auteur notamment marie blanche ...

Commenter  J’apprécie          300
Mille femmes blanches

Que je me suis ennuyée ! Je n’ai pas accroché du tout avec ce roman de Jim Fergus que j’ai eu beaucoup de mal à terminer.



L’idée de départ était pourtant originale et attrayante, mais je n’ai pas aimé le ton sur lequel le sujet est traité. L’héroïne rapporte son histoire dans ses carnets comme s’il s’agissait d’une promenade de santé, ou d’une sortie camping entre copines. Elle narre ses aventures avec une désinvolture déroutante. Et les personnages sont tous sans exception des archétypes sociétaux poussés dans cette aventure pour des raisons plus improbables les unes que les autres.



Le récit est dégoulinant de bons sentiments : la jeune héroïne belle et intelligente incomprise de sa famille, le beau militaire droit et moraliste …



Je ne lirai pas la suite "La vengeance des mères."

Commenter  J’apprécie          306
La vengeance des mères

Après avoir lu Mille femmes blanches il y a quelques années, c’est avec grand plaisir que je suis repartie sur les traces de May avec cette lecture du mois proposée par le club.

Cette nouvelle aventure démarre là ou celle de Mille femmes blanches s’est arrêtée lors de l’attaque surprise du campement par l’armée.

Cette fois, l’histoire se poursuit avec ces femmes blanches bien intégrées au monde, à la culture indiennes avec les carnets de deux sœurs Kelly, deux sœurs au franc parlé et à la vengeance redoutable, mais aussi de sept nouvelles femmes qui rejoignent tardivement le programme FBI dont Molly un personnage à découvrir.

Si dans ce roman la guerre y est centrale, il questionne sur la légitimation de la vengeance, l’éradication progressive des peuplades indiennes, leurs croyances, avec toujours beaucoup d’humanité, d’espérance et d’amour de la part de Jim Fergus.

Un roman captivant, dépaysant, dans une Amérique des grands espaces j’ai adoré.
Commenter  J’apprécie          300
La Fille sauvage

J’ai bien aimé sans plus. Je pense que c’est le fait que l’histoire se répète.



L’histoire de la fille sauvage « la Nina Bronca » est vrai, même si l’auteur avoue ne pas savoir ce qu’elle est devenu. J’ai été bouleversé par son calvaire, le fait d’être emprisonné et d’être observé par la population comme un animal sauvage.



Les personnages sont tout de même attachant, mais il manquait un côté réalité, un récit peu profond par rapport aux « mille femmes blanches ».

Je suis donc déçu comme vous pouvez le constater.

Je lirais d’autres romans de cet auteur puisque ma pal en est submergé…



Bonne lecture !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024
Commenter  J’apprécie          290
Mille femmes blanches

En introduction : - le grand chef Little Wolf présente en 1870 une proposition singulière au président Grant. Il explique avec dignité que le peuple Cheyenne est une petite tribu qui risque de disparaître (en raison de la maladie et des guerres) ; il demande donc le présent de mille femmes blanches en échange de chevaux sauvages, pour assurer la survie de son peuple. -



PREMIER CARNET : Un train vers la gloire :

May Dodd commence à écrire ses carnets le jour de son anniversaire.

à bord d'un train qui la conduit de Chicago vers l'inconnu.. Elle a enfin gagné sa liberté ! Mais en adoptant un drôle de marché pour cela: elle accepte d'épouser un amérindien pour retrouver son indépendance.



Dans ses carnets, May Dodd raconte son histoire : elle est une jeune femme américaine qui aime plus que tout sa liberté. Elle a préféré vivre avec celui qu'elle aime – hors des liens du mariage - : Harry, le contremaître de l'entreprise familiale :– plutôt qu'avec celui que ses parents ont choisi pour elle.

Mal lui en a pris ! Aimer qui bon lui semble semble évident de nos jours. Mais ce n'est pas du goût de sa famille aisée et respectable... qui l'a fait interner (pour débauches sexuelles...). de plus, l'enfermement en psychiatrie ne suffit pas, elle est confinée au lit et malmenée quotidiennement.

Très vite, elle ne supporte pas le traitement qui lui est imposé...

Elle ignore ce qui l'attend... mais préfère plus que tout échapper à son passé et à la captivité de l'asile d'aliénés.



Cependant, May a aussi du courage. Elle sait ce qu'elle veut : son indépendance ! Elle s'engage dans l'aventure sans savoir ce qui l'attend.

Elle a de la personnalité à revendre.



Le train emmène donc May Dodd de Chicago (en Illinois) vers des territoires situés à l'Ouest. le voyage passe par différents forts – comme à Omaha – en franchissant le fleuve Missouri. Puis un autre train - qui surplombe la Platte River- la conduit à Ford Sidney (au Nebraska) et à Fort Laramie .



A bord du train, elle connaît déjà plusieurs recrues intéressées par la proposition peu conventionnelle mais solennelle du grand chef Cheyenne, Little Wolf.

. Ainsi l'assistante médicale de l'asile, son amie Martha Atwood, l'a aidée à fournir une fausse lettre de son père autorisant cet échange culturel et ce projet d'intégration des sauvages.

Dans le train, May fait connaissance avec d'autres femmes, qui deviendront ses compagnes dans l'aventure...

. une Anglaise spécialiste en ornithologie, Helen Elizabeth Flight, aime à effectuer des croquis des oiseaux ;

. son amie Gretchen Fathauer est une suisse au coeur d'or qui est loin d'être jolie.

Certaines femmes, comme Martha et Gretchen, ne sont pas très attrayantes, et ne veulent pas finir célibataires.



D'autres femmes de l'asile sont intéressées par ce projet singulier :

. une orpheline, la jeune et timide Sara Johnston, ainsi que

. la mélancolique Ada Ware (toujours habillée de noir), ont aussi été sélectionnées.



Quant aux soeurs Kelly Margaret et Susan, ce sont des jumelles rousses, abandonnées dans leur enfance, et sorties du pénitencier pour prostitution et vol qualifié.



D'autres cherchent avant tout leur liberté, comme Phemie :

. Phemie est une noire qui a vécu au canada. Elle a été esclave, vendue et malmenée par son maître ; elle s'est échappé et a vécu au Canada. Tout comme May , elle rêve d'indépendance et elle ne veut être tributaire de personne. C'est aussi l'une des amies de May. Tout comme elle, Phemie est une forte personnalité. Lorsque le découragement gagne ses compagnes, elle entonne un chant de liberté …



J'allais oublier Daisy Lovelace, une sudiste accompagnée d'un petit chien, et enfin miss Narcissa White, une évangéliste qui veut donner le salut aux amérindiens...





DEUXIEME CARNET :

A Fort Laramie , May Dodd rencontre en route un charmant et bel officier de Fort Laramie, le capitaine Bourke, intelligent et sensible... Ce dernier trouve que ce projet est une folie !

Le capitaine Bourke est à la fois un officier de haut rang et un gentleman cultivé et qui a une parfaite éducation. May Dodd et le capitaine Bourke ont une attraction commune qui les mène à vivre une aventure amoureuse et romanesque à souhait.

Il semble que May , embarquée vers des territoires inconnus, n'ait plus rien çà perdre !



May Dodd se sait passionnée et anti conformiste ... Elle a surtout opté pour la liberté et pour son propre choix de vie.

C'est ainsi qu'elle s'est portée volontaire pour le projet Femmes Blanches pour les Indiens (FBI)- qui a découlé de la proposition singulière du chef et homme-médecine Little Wolf - Officiellement, les femmes de ce projet FBI sont des missionnaires.

L'échange de femmes blanches contre des chevaux sauvages permettra ainsi d'assurer la paix aux pionniers dans les grandes plaines, d'une part, et de donner des rudiments de christianisme aux « sauvages » d'autre part.



A Fort Laramie , il est ensuite question de la suite de l'aventure : de convois en chariot et de divers campements jusqu'à Camp Robinson (toujours au Nebraska), là où elle doit rencontrer son futur époux ..  et connaître la suite de ses aventures.



TROISIEME CARNET :



Il est ensuite question, de sa lune de miel avec Little Wolf, rendue un peu difficile par le manque de communication entre les deux "tourtereaux" - l'un et l'autre ne connaissent pas leurs langues respectives.

Néanmoins, il existe un "interprète", un religieux qui leur permet de mieux se comprendre de retour de leur lune de miel.



May Dodd vit ensuite nombre de péripéties avec le retour au camps...

- une nuit, elle découvre les mauvais effets de l'alcool sur les amérindiens

- ensuite, elle est enlevée par un groupe de pawnees qui use d'une grande violence sur elle et ses compagnes;

- plus tard, ont lieu de terribles massacres de l'armée sur le peuple amérindien qui l'a accueillie: les "blancs" sont sans pitié et tuent même femmes et enfants...



May Dodd confie tous ses périples dans ses carnets - qui la suivront tout au long de son existence- .Elle écrit à l'intention de ses enfants sous forme d'une correspondance (au cas où ils ne la reverrait pas vivante).

Dans ses carnets, elle s'adresse à ses proches (sa soeur Hortense, et Harry, père de ses enfants...).



Ce roman épistolaire se présente comme un roman historique. Il est constitué de carnets. Mais il s'agit en fait d'une fiction... qui s'inspire de la réalité et de la vie des amérindiens à la fin du 19e siècle.



Toutefois, les faits présentés recoupent bien la période de l'histoire américaine... comme le fait que des bisons sont décimés de trains par des tireurs , ou comme encore le massacre de peuples amérindiens (hommes, femmes, enfants) .



Les carnets se terminent – mais il existe une suite écrite plus tard par l'auteur, Jim Fergus ; La trilogie comporte aussi deux autres volumes : La vengeance des femmes et Les amazones.



Je viens de découvrir qu'un autre volume a été écrit récemment: May et Chance continue de décrire le parcours de May Dodd.

J'ai hâte de lire et de découvrir la suite des aventures de May...

Commenter  J’apprécie          2910
Mille femmes blanches

Ce livre est fort, très fort. J'ai d'ailleurs des difficultés à trouver les mots pour écrire une critique tant il m'a bouleversé. Le style de l'auteur est très agréable et les descriptions des paysages sont magnifiques, nous ressentons la violence des éléments, tout comme les personnages peuvent la ressentir. J'avais également l'impression de voir les paysages époustouflants, de sentir l'odeur de la terre et le vent glacé sur mon visage.

Quant à l'histoire, elle est passionnante et nous fait découvrir la vie des Cheyennes, une vie simple mais rude, en harmonie avec la nature. Nous découvrons également la cruauté de l'homme blanc, qui ne tient pas ses promesses et méprise les Indiens. Nous nous demandons souvent d'ailleurs qui sont les "Sauvages". Nous suivons les aventures d'un groupe de femmes attachantes (pour la plupart) et leur changement radical de vie. Elles m'ont transportée !

Je n'ai qu'une envie : lire le tome deux !
Commenter  J’apprécie          290




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jim Fergus Voir plus

Quiz Voir plus

Les Fausses Confidences

En combien d'actes se joue cette comédie ?

5 actes
2 actes
3 actes
7 actes

6 questions
105 lecteurs ont répondu
Thème : Les Fausses Confidences de Pierre de MarivauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}