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Citations de Jules Verne (2108)


« Monsieur se déplace ? demanda-t-il.
— Oui, répondit Phileas Fogg. Nous allons faire le tour du monde. »
[...]
Passepartout aurait voulu répondre. Il ne put. Il quitta la chambre de Mr. Fogg, monta dans la sienne, tomba sur une chaise, et employant une phrase assez vulgaire de son pays :
« Ah ! bien, se dit-il, elle est forte, celle-là ! Moi qui voulais rester tranquille !... »
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Voilà comment je parlais ! L'âme du professeur avait passé tout entière en moi. Le génie des découvertes m'inspirait. J'oubliais le passé, je dédaignais l'avenir. Rien n'existait plus pour moi à la surface de ce sphéroïde au sein duquel je m'étais engouffré, ni les villes, ni les campagnes, ni Hambourg, ni Königstrasse, ni ma pauvre Graüben, qui devait me croire à jamais perdu dans les entrailles de la terre !
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« Il est parti ? s'écria Marthe en accourant au bruit de la porte de la rue qui, violemment refermée, venait d'ébranler la maison toute entière.
— Oui ! répondis-je, complêtement parti !
— Eh bien ! et son dîner ? fit la vieille servante.
— Il ne dînera pas !
— Et son souper ?
— Il ne soupera pas !
— Comment ? dit Marthe an joignant les mains.
— Non, bonne Marthe, il ne mangera plus, ni personne dans la maison ! Mon oncle Lidenbrock nous met tous à la diète jusqu'au moment où il aura déchiffré un vieux grimoire qui est absolument indéchiffrable !
— Jésus ! nous n'avons donc plus qu'à mourir de faim ! »
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Et alors les inventeurs de se lancer à corps perdu dans la mélée des inventions ! Et les journalistes d'enregistrer leurs propositions les plus abracadabrantes !... Pourquoi ne construirait-on pas un canon aussi puissant que celui qui, il y a quelques années, envoya un boulet dans la Lune ou celui qui, plus tard, tenta par un recul formidable de modifier l'inclinaison de l'axe terrestre ?... Oui, mais ces deux expériences, on ne l'ignorait pas, n'étaient que de pure fantaisie, due à la plume d'un écrivain français un peu trop imaginatif peut être !
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Le lendemain, le soleil se leva sur un horizon chargé de nuages épais, lourd et impénétrable rideau jeté entre le ciel et la terre, et qui, malheureusement, s'étendit jusqu'aux régions des montagnes Rocheuses. Ce fut une fatalité. Un concert de réclamations s'éleva de toutes les parties du globe. Mais la nature s'en émut peu, et décidément, puisque les hommes avaient troublé l'atmosphère par leur détonation ils devaient en subir les conséquences.
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– Et pourtant, ajouta Pencroff, qui montra une certaine difficulté à se résigner, le monde est bien savant ! Quel gros livre, monsieur Cyrus, on ferait avec tout ce qu’on sait !
- Et quel plus gros livre encore avec tout ce qu’on ne sait pas », répondit Cyrus Smith.
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« Et maintenant va, dit-il, tu es un homme !
– Adieu, ami ! adieu ! dit encore une fois Glenarvan.
– Ne nous reverrons-nous jamais ? s’écria Paganel.
– Quien sabe ? » répondit Thalcave, en levant son bras vers le ciel.
Ce furent les dernières paroles de l’Indien, qui se perdirent dans le souffle du vent.
On poussa au large. Le canot s’éloigna, emporté par la mer descendante. Longtemps, la silhouette immobile de Thalcave apparut à travers l’écume des vagues. Puis sa grande taille s’amoindrit, et il disparut aux yeux de ses amis d’un jour.
Une heure après, Robert s’élançait le premier à bord du Duncan et se jetait au cou de Mary Grant, pendant que l’équipage du yacht remplissait l’air de ses joyeux hurrahs.
Ainsi s’était accomplie cette traversée de l’Amérique du Sud suivant une ligne rigoureusement droite. Ni montagnes, ni fleuves ne firent dévier les voyageurs de leur imperturbable route, et, s’ils n’eurent pas à combattre le mauvais vouloir des hommes, les éléments, souvent déchaînés contre eux, soumirent à de rudes épreuves leur généreuse intrépidité.
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- Ainsi donc, demanda Michel Ardan, l'humanité aurait disparu de la Lune ?
- Oui, répondit Barbicane, après avoir sans doute persisté pendant des milliers d'années.
[...]
- Et tu dis que pareil sort est réservé à la Terre ?
- Très probablement.
- Mais quand ?
- Quand le refroidissement de son écorce l'aura rendue inhabitable.
- Et a-t-on calculé le temps que notre malheureux sphéroïde mettrait à se refroidir ?
- Sans doute.
- Et tu connais ces calculs ?
- Parfaitement.
- Mais parle donc, savant maussade, s'écria Michel Ardan, car tu me fais bouillir d'impatience !
- Eh bien ! mon brave Michel, répondit tranquillement Barbicane, on sait quelle diminution de température la Terre subit dans le laps d'un siècle. Or, d'après certains calculs, cette température moyenne sera ramenée à zéro après une période de quatre cent mille ans !
- Quatre cent mille ans ! s'écria Michel. Ah ! je respire ! Vraiment, j'étais effrayé ! A t'entendre, je m'imaginais que nous n'avions plus que cinquante mille années à vivre !
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Les journaux sont comme certains montres qui ont la manie d' avancer, et ils avaient prématurément annoncé l' achèvement de la ligne.
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Enfin les symptômes les plus alarmants se manifestèrent et se multiplièrent de jour en jour.
On rencontra des gens ivres, et, parmi ces gens ivres, souvent des notables.
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Mes cher auditeurs, reprit-il, à en croire certains esprits bornés - c'est le qualificatif qui leur convient -, l'humanité serait renfermée dans un cercle Popilius qu'elle ne saurait franchir, et condamnée à végéter sur ce globe sans jamais pouvoir s'élancer dans les espaces planétaires ! Il n'en est rien ! On va aller à la Lune, on ira aux planètes, on ira aux étoiles, comme aujourd'hui de Liverpool à New York, facilement, rapidement, sûrement, et l'océan atmosphérique sera bientôt traversé comme les océans de la Lune ! La distance n'est qu'un mot relatif, et finira par être ramenée à zéro.
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Le voyage par terre, à travers une province peu sûre, offrait des difficultés très sérieuses.

S’il ne s’était agi que de gagner la Grande Muraille, dans le nord de la capitale, quels que fussent les dangers accumulés sur ce parcours de cent soixante lis, il aurait bien fallu les affronter. Mais ce n’était pas dans le Nord, c’était dans l’Est que se trouvait le port de Fou-Ning. À s’y rendre par mer, on gagnerait temps et sécurité. En quatre ou cinq jours, Kin-Fo et ses compagnons pouvaient l’avoir atteint, et alors ils aviseraient.
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La proposition fut acceptée. On modifia la forme du boulet. Il devint cylindro-conique. On garnit cette espèce de wagon aérien de ressorts puissants et de cloisons brisantes qui devaient amortir le contrecoup du départ. On le pourvut de vivres pour un an, d’eau pour quelques mois, de gaz pour quelques jours. Un appareil automatique fabriquait et fournissait l’air nécessaire à la respiration des trois voyageurs.
En même temps, le Gun-Club faisait construire sur l’un des plus hauts sommets des montagnes Rocheuses un gigantesque télescope qui permettrait de suivre le projectile pendant son trajet à travers l’espace. Tout était prêt.

(Autour de la Lune)
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On a souvent répété que le mot «impossible» n’était pas français ; on s’est évidemment trompé de dictionnaire.

(De la Terre à la Lune)
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À peine achevait-il ces mots, qu'un craquement effroyable se fit entendre. La plaine de glace se brisa tout entière, et les matelots durent se cramponner au bloc qui oscillait auprès d'eux. En dépit des paroles du timonier, ils se trouvaient dans une position excessivement périlleuse, car un tremblement venait de se produire.
Les glaçons venaient «de lever l'ancre», suivant l'expression des marins. Ce mouvement dura près de deux minutes, et il était à craindre qu'une crevasse ne s'ouvrit sous les pieds même des malheureux matelots ! Aussi attendirent-ils le jour au milieu de transes continuelles, car ils ne pouvaient, sous peine de périr, se hasarder à faire un pas, et ils demeurèrent étendus tout de leur long pour éviter d'être engloutis.
Aux premières lueurs du jour, un tableau tout différent s'offrit à leurs yeux. La vaste plaine, unie la veille, se trouvait disjointe en mille endroits, et les flots, soulevés par quelque commotion sous-marine, avaient brisé la couche épaisse qui les recouvrait.
(Un Hivernage dans les Glaces)
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Cette absence totale de nuit n'était pourtant pas très-sensible, car la brume, la pluie et la neige entouraient parfois le navire de véritables ténèbres.
(Un Hivernage dans les Glaces)
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« Nos chevaux ne sont pas ferrés, reprit le gabier en
s'arrêtant, et leur corne s'use vite sur ces rocs de granit ! Après
tout, ne disons pas de mal du sol !… Il y a de l'or là-dessous, et,
parce que nous marchons dessus, lieutenant, ça ne veut pas dire
que nous le méprisons ! »
(Un drame au mexique)
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« Pas de bruit surtout, mes amis, dit Fletcher Christian, le
second de la Bounty. Bob, armez votre pistolet, mais ne tirez pas
sans mon ordre. Vous, Churchill, prenez votre hache et faites
sauter la serrure de la cabine du capitaine. Une dernière
recommandation : Il me le faut vivant ! » (p4)

(Les Révoltés de la Bounty)
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« La Cité de l'Acier n'était qu'une usine formidable, qu'un engin de destruction redouté sous la main de fer de Herr Schultze ; mais, grâce à Marcel Bruckmann, sa liquidation s'est opérée sans encombre pour personne, et Stahlstadt est devenue un centre de production incomparable pour toutes les industries utiles.» (p337)

(Les 500 millions de la Begum)
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Obus-fusée de verre, revêtu de bois de chêne, chargé, à soixante-douze atmosphères de pression intérieure, d'acide carbonique liquide. La chute détermine l'explosion de l'enveloppe et le retour du liquide à l'état gazeux. Conséquence : un froid d'environ cent degrés en dessous de zéro dans toute la zone avoisinante, en même temps mélange d'un énorme volume de gaz acide carbonique à l'air ambiant. Tout être vivant qui se trouve dans un rayon de trente mètres du centre de l'explosion est en même temps congelé et asphyxié. Je dis trente mètres pour prend une base de calcul, mais l'action s'étend vraisemblablement beaucoup plus loin, peut-être à cent et deux cents mètres de rayon ! (p167)

(Les 500 millions de la Begum)
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