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Léon Benett (Illustrateur)
MICHEL DE L'ORMERAIE (01/01/1974)
3/5   5 notes
Résumé :
fac-similé édition originale, reliure à l'ancre
Les 500 millions de la Bégum :
Un Français, le docteur François Sarrasin, et un Allemand, le professeur Schultze, sont tous deux héritiers d'une fortune de 500 millions de francs-or, léguée par une richissime Bégum. Avec sa part, Sarrasin construit France-Ville dans l’État de l'Oregon, aux États-Unis, une ville idéale basée sur les plus récentes conceptions d'urbanisme et d'hygiène (conceptions strictes a... >Voir plus
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Que lire après Les 500 millions de la Bégum - Les révoltés de la 'Bounty' - Un drame au MexiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Et pour ma 100ième critique, ....j'ai spécialement réservé : JULES VERNE ! L'homme qui nous a tous fait tant rêver et dont beaucoup d'entre nous avons probablement lu certaines de ses histoires plusieurs fois. Dans mon cas c'était Michel Strogoff, le téméraire courrier du tsar. Lu et relu. Ce conteur fabuleux est d'ailleurs à l'origine de mon premier emprunt pour l'achat de quelques volumes de la superbe collection Hetzel. le fascinant visionnaire, qui n'a probablement pas voyagé plus loin qu'entre sa ville natale de Nantes et Paris (façon de parler), mais ce qui ne l'a nullement empêché d'envoyer son homme sur la lune, le capitaine Nemo (personne en latin) 111.000 km sous les mers et le pauvre Strogoff aux confins de la Mongolie extérieure, etc.

Pour être honnête, je craignais un peu que le livre "Les cinq cents millions de la Bégum" de 1879 aurait un peu vieilli. Et quand bien même qu'il ne s'agit pas d'un conte modernissime, c'est d'abord et avant tout un grand cru Jules-Verne, qui fait passer allègrement certaines inexactitudes au très loin second plan. Je trouve que même l'approche un brin caricatural entre le brave docteur François Sarrasin de Douai et son opposé, Herr Schultze, a quelque chose de charmant. Est-ce du parti pris ? Absolument ! Mais avec Jules Verne ce sont des termes qui ne sont sincèrement pas de mise. On entre dans ses livres comme l'on entre dans un beau rêve, et c'est bien ça qui compte.

Regardons de plus près : avec l'héritage fabuleux de 527 millions de francs-or de l'époque, partagé entre nos 2 protagonistes, chacun d'eux veut construire "sa" ville. Ce sera l'opposition entre France-Ville et la Cité de l'Acier ("Stahlstadt" en allemand, à croire que le dénommé Iossif Djougachvilli- Staline pour les amis - a lu aussi ce livre). En d'autres termes, l'idéal urbanistique contre le cauchemar, ou encore le Bien contre le Mal. À ma connaissance, la première oeuvre de politique-fiction de Verne.

Mais à part la politique-fiction, il y a aussi de l'espionnage, de la science-fiction et du futuristique. Même le racisme ne manque pas à l'appel, le méchant Herr Schultze, off course ! Nos architectes et armuriers y trouveront assurément aussi matière à réflexion. Sans mentionner certains auteurs, qui, comme H.G. Wells, ne souffraient pourtant pas trop de manque d'imagination.
Bref, un roman dans lequel un tas d'éléments se croisent. Un peu comme au casino, à la table de roulette : Messieurs, faites vos jeux !

Il paraît que l'idée originale de cette histoire est dû à un auteur quasiment oublié aujourd'hui, Paschal Grousset, qui aurait vendu à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel un texte que Jules Verne aurait modifié de fond en comble. Je regrette de ne pas pouvoir en dire plus, n'ayant malheureusement pas encore lu : "L'héritière de Longeval" de Grousset.

Pour les amateurs qui désirent approfondir le sujet, je cite l'ouvrage remarquable de Simone Vierne : "Jules Verne, mythe et modernité".

Sur sa tombe au cimetière de la Madeleine à Amiens, est gravé le message : "Vers l'immortalité et l'Eternelle Jeunesse". Immortel il est et le restera. Et la jeunesse actuelle et des futures générations lira certainement l'oeuvre de Jules Verne comme nous l'avons tous fait : avec émerveillement !
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Dans ma version, je n'ai que les révoltés de la Bounty et un drame au Mexique.

Pour les révoltés de la Bounty, j'ai trouvé l'histoire très survolée, j'aurai aimé lire un roman et non une exposition de faits mais je dois avouer que ça m'a plus plu que "Un drame au Mexique", c'est un peu le même style que les Révoltés de la Bounty et si là c'est plus détaillé, le problème vient de description. Beaucoup trop longue à mon goût, j'en finissais par oublié pourquoi tout cela était décrit.

Je ne suis pas persuadée que je retente un nouveau Jules Verne
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Sur la plaine nue et rocailleuse, en cinq ans, dix-huit villages d'ouvriers, aux petites maisons de bois uniformes et grises, ont surgi, apportés tout bâtis de Chicago, et renfermant une nombreuse population de rude travailleurs.

C'est au centre de ces villages, au pied même des Coals-Butts, inépuisables montagnes de charbon de terre, que s'élève une masse sombre, colossale, étrange, une agglomération de bâtiments réguliers percés de fenêtres symétriques, couverts de toits rouges, surmontés d'une forêt de cheminées cylindriques, et qui vomissent par ces milles bouches des torrents continus de vapeurs fuligineuses. Le ciel en est voilé d'un rideau noir, sur lequel passent par instant de rapides éclairs rouges. Le vent apporte un grondement lointain, pareil à celui d'un tonnerre ou d'une grosse houle, mais plus régulier et plus grave.
Cette masse est Stahlstadt, la Cité de l'Acier (p89)

(Les 500 millions de la Begum)
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Messieurs, parmi les causes de la maladie, de misère et de mort qui nous entourent, il faut en compter une à laquelle je crois rationnel d'attacher une grande importance : ce sont les conditions hygiéniques déplorables dans lesquelles la plupart des hommes sont placés. Ils s'entassent dans des villes, dans des demeures souvent privées d'air et de lumière, ces deux agents indispensables de la vie. Ces agglomérations humaines deviennent parfois de véritables foyers d'infection. Ceux qui n'y trouvent pas la mort sont au moins atteints dans leur santé ; leur force productive diminue, et la société perd ainsi de grandes sommes de travail qui pourraient être appliquées aux plus précieux usages. (p54)
(Les 500 millions de la Begum)
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Quelques-uns - et c'était l'avis de Churchill - trouvaient que le nombre de ceux qui devaient quitter le navire n'était pas assez considérable. Il fallait se défaire, disait-il, de tous les hommes qui, n'ayant pas trempé directement dans le complot, n'étaient pas sûrs. On ne pouvait compter sur ceux qui se contentaient d'accepter les faits accomplis. Quant à lui, son dos lui faisait encore mal des coups de fouet qu'il avait reçus pour avoir déserté à Tahiti. Le meilleur, le plus rapide moyen de le guérir, ce serait de lui livrer d'abord le commandant!... Il saurait bien se venger, et de sa propre main ! (p7/8)

(Les révoltés de la Bounty)

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Obus-fusée de verre, revêtu de bois de chêne, chargé, à soixante-douze atmosphères de pression intérieure, d'acide carbonique liquide. La chute détermine l'explosion de l'enveloppe et le retour du liquide à l'état gazeux. Conséquence : un froid d'environ cent degrés en dessous de zéro dans toute la zone avoisinante, en même temps mélange d'un énorme volume de gaz acide carbonique à l'air ambiant. Tout être vivant qui se trouve dans un rayon de trente mètres du centre de l'explosion est en même temps congelé et asphyxié. Je dis trente mètres pour prend une base de calcul, mais l'action s'étend vraisemblablement beaucoup plus loin, peut-être à cent et deux cents mètres de rayon ! (p167)

(Les 500 millions de la Begum)
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« Un homme en vaut un autre, et je ne vois pas pourquoi vous resteriez toujours à vous reposer ! Si vous avez faim, allez chercher de quoi manger ! Pour ce que vous faites ici, je vous remplacerai bien ! »

(Les révoltés de la Bounty)
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Vidéo de Jules Verne
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe. Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition : www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
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