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Citations de Julio Cortázar (178)


Que veux-tu, moi ce qui m'a toujours plu chez le petit youpin c'est qu'il est vraiment venu porter le glaive, il a attrapé la Galilée et te l'a retournée comme une crêpe; c'est pas sa faute à lui si après, on lui a fabriqué une Église, c'est comme Lénine, tu vas pas lui reprocher l'Union des écrivains soviétiques. La plaie c'est toujours les épigones, les diadoques, appelle-les comme tu voudras.
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Du sentiment de ne pas être là tout à fait
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Je souris de mon mieux, comprenant vaguent qu'il a raison. Mais ce qu'il pressent et ce que je devine de son pressentiment va s'effacer, comme toujours, dès que je serai dans la rue et que j'aurai repris contact avec ma vie de tous es jours.
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Tu me fais rire, ma pauvre. Tes déterminations tragiques, cette façon de claquer les portes comme une actrice de tournées de province, on se demande si tu crois vraiment à tes menaces, à tes chantages répugnants, à tes scènes inépuisables et pathétiques, tartinées de larmes, d'adjectifs, de récriminations. Tu mériterais quelqu'un de plus doué que moi pour te donner la réplique, on verrait alors se dresser le couple parfait, la puanteur exquise de l'homme et de la femme qui se déchirent en se regardant dans les yeux pour gagner quelque sursis précaire, pour survivre un moment encore, pour recommencer et chercher inépuisablement leur vérité de terrain vague et de fond de casserole.

("Le Fleuve")
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J'estime qu'il y a plus de vingt pour cent de mes nouvelles qui sont nées de cauchemars.
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Depuis mon enfance,ma relation avec les mots ,avec l'écriture ne se différenciait pas de ma relation avec le monde en général.Il semble que je sois né pour ne pas accepter les choses telles qu'elles me sont données.
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Nous nous connaissions assez et, un homme nu n’est jamais qu’un homme nu
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« Tout désordre se justifiait s'il cherchait à sortir de lui-même, par le chemin de la folie on pouvait peut-être atteindre une raison autre que celle dont l'absence est la folie. "Aller du désordre à l'ordre, pensa Oliveira. Oui, mais quel ordre peut bien être celui qui ne ressemble pas au plus néfaste, au plus terrible, au plus incurable des désordres ? L'ordre des dieux s'appelle cyclone ou leucémie, l'ordre du poète s'appelle antimatière, espace dur, fleur de lèvres tremblantes, mamma mia, quelle sbornia j'ai, il faut que j'aille au lit, tout de suite. " »
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Personne ne peut savoir ce que poursuit Johnny mais c’est ainsi, c’est là dans Amorous , dans la marijuana, dans ses discours absurdes, dans ses rechutes, dans le petit livre de Dylan Thomas, dans cette façon d’être un pauvre diable qui élève Johnny au-dessus de lui-même et en fait une absurdité vivante, un chasseur sans jambes et sans bras, un lièvre qui court derrière un tigre endormi.
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Ah que tout est difficile ici, Beto, gémit la Vipe, je ne comprends rien à ces menus tout en français, choisis-moi toi quelque chose qui n'ait pas de cholestérol parce que sinon je gonfle comme le foie du ministre.
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Les fourmis mangeront Rome, c'est écrit. Entre les dalles elles circulent : louve, quelle course de pierres précieuses te coupe la gorge ? Par où s'en vont les eaux des fontaines, les ardoises vives, les camées tremblants qui en pleine nuit murmurent l'histoire, les dynasties et les commémorations ?... Il faudrait trouver le coeur qui fait battre les fontaines pour le protéger des fourmis et organiser dans cette ville de sang debout, de cornes d'abondance dressées comme des mains d'aveugle, un rite de salvation, afin que le futur lime ses griffes sur les collines et se traîne apprivoisé et sans force, sans plus une fourmi.
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On the short story and its environs ...
Horacio Quiroga once attempted a “ten commandments for the perfect story teller”, whose mere title is a wink at the reader. If nine of this commandments may easily be dispensed with, the tenth seems to me perfectly lucid : “ Tell the story as if it were only of interest to the small circle of your characters, if which you may be one. There is no other way to put life onto the story. This concept of the “ small circle’ is what gives the dictum its deepest meaning, because it defines the closed form of ,the story, what I have elsewhere called its sphericity; but to this another, equally significant observation is added: the idea that the narrator can be one of the characters, which means that the narrative situation itself must be born and die within the sphere, working from the interior to the exterior, not from outside in as if you were modeling the sphere out of clay.
To put in another way, an awareness of the sphere must somehow precede the act of writing the story, as if the narrator, surrounding himself to the form ha has chosen, were implicitly inside of it, exerting the force that creates the spherical form in its perfection “
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“ To Reach Lezama Lima”
These pages on José Lezama Lima’s novel Paradiso (Ediciones Union, 1966) are not intended as a study of Lezana’s novelistic technique, which would require a rigorous analysis of all his work as a poet and an essayist, informed by the most significant developments in the field of anthropology (Bachelard, Eliade, Gilbert Durand …); rather, they represent the sympathetic approach that Cronopios employ to establish commerce with each other. Why Lezama Lima ? because, as he says describing one of his characters : “ What I like about him, “ Cemi answered, “ is his way of putting himself at the umbilical center of issues”…. So are we both crazy ?....
Borges and Paz (I chose them to set our sights of our countries’ crowning achievements) have the advantage over Lezama of being writers of midday light, I would almost call them Apollonian in the sense that they possess perfectly composed styles and coherent organization of thought. Their difficulties and even obscurities ( Apollo also knew to be nocturnal, to descend into the abyss to kill the serpent Python) respond to a dialectic evoked by le Cimetière marin:
… Mais rendre la lumière
Suppose d’ombre une morne moitié.
Endpoints of a tradition of Mediterranean origin, Borges and Paz produce their best effects without first posing the three riddles that turn the reader of Lezama into an eternal Oedipus.
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Quand tu dis, par exemple, que ma véritable biographie est dans mes disques, je sais que tu en es persuadé, et puis ça sonne bien, mais ce n'est pas vrai. Seulement, comme je ne suis pas arrivé moi-même à jouer comme j'aurais dû, à jouer ce que je suis vraiment...
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On aurait presque envie de dire que Johnny est comme un ange parmi les hommes, mais une élémentaire honnêteté nous oblige à rengainer la phrase, à reconnaître que Johnny est plutôt comme un homme parmi les anges, une réalité parmi toutes ces irréalités que nous sommes.
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