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Laure Bataillon (Traducteur)Françoise Rosset (Traducteur)
EAN : 9782070773374
210 pages
Gallimard (13/01/2005)
4.15/5   72 notes
Résumé :
Des dieux sanglants et féroces surgis d'un passé lointain, l'impossible métamorphose d'un homme en bestiole aquatique, le public survolté d'un concert qui finit par dévorer le chef d'orchestre et les musiciens... et tant d'autres nouvelles où la réalité se craquelle et tend vers le fantastique, où Cortázar est, comme l'écrit Mario Vargas Llosa, " voyant qui détecte l'insolite dans l'habitude, l'absurde dans la logique, l'exception dans la règle et le prodigieux dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Julio Cortázar, auteur argentin né en 1914 ayant émigré en France en 1951, est surtout connu pour ses nouvelles, empreintes d'un mélange saisissant de réalisme magique, d'onirisme et de précision quasi-mathématique.

Ses recueils les plus connus, « Les armes secrètes », « Tous les feux le feu », « Octaèdre » et « Fin d'un jeu » contiennent de nombreuses pépites inoubliables, qui mêlent une forme de surréalisme à une rigueur formelle et à un sens du fantastique remarquables.

Julio Cortázar a souvent été comparé à son illustre compatriote, le génial Jorge Luis Borges, inventeur du conte métaphysique, dont le recueil le plus célèbre est « Fictions ». Comme l'explique Roger Caillois qui a traduit son oeuvre en français, ses récits sont souvent « des exposés quasi-axiomatiques d'une situation abstraite qui, poussée à l'extrême en tout sens convenable, se révèle vertigineuse ».

Si les deux écrivains argentins partagent un goût commun pour une pensée spéculative qui donne effectivement parfois le vertige, les nouvelles de Cortázar sont plus incarnées, moins abstraites, et accordent une empathie à leurs personnages, souvent absente des écrits borgésiens. Son oeuvre est ainsi plus accessible, plus charnelle et gagne en humanité ce qu'elle cède en génie pur et en inventivité conceptuelle à celle de son contemporain. Souvent plus émouvante et plus touchante, l'oeuvre de Cortázar se contente toutefois de frôler les éblouissements quasi-magiques qui parsèment les ouvrages de Borges.

« Axototl » est sans doute la nouvelle la plus connue de « Fin d'un jeu ». L'auteur nous annonce le dénouement dès les premières lignes et nous conte avec un détachement et une rigueur qui n'appartiennent qu'à lui la transformation progressive de son héros en axototl, ces curieux poissons « au petit visage aztèque » qui exercent une fascination croissante sur le narrateur qui leur rend visite chaque jour à l'aquarium du Jardin des Plantes et va imperceptiblement passer de l'autre côté du miroir.

Le texte qui suit, reprend la trame narrative de « Continuité des parcs », la première nouvelle de « Fin d'un jeu », et tente modestement d'y insérer une forme de « style » borgésien en y intégrant des thèmes chers à l'aîné de ces deux grands Messieurs de la littérature argentine.

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« Parmi les tigres blancs » 

Dans cette majestueuse demeure que l'on dit hantée
Au milieu d'une immense pièce au charme suranné
Un vieil homme lit un livre tombé de la bibliothèque
Lorsqu'un vent terrible s'est engouffré
Par ces grandes fenêtres ouvertes par l'orage
Seul au milieu de cette tempête terrestre
Le vieil homme s'est rappelé ses anciennes peurs d'enfant
Devant la beauté sauvage des éléments déchaînés
Puis, il a fermé, sans hâte, toutes les fenêtres
Repoussant ce vent du nord vers d'autres contrées
Ne trouvant plus le sommeil
Il s'est confortablement installé dans son fauteuil de cuir usé
Et a commencé « Parmi les tigres blancs»
Ce livre ancien contant une histoire d'un autre temps 

Un homme s'est enfui dans la nuit,
Il a quitté sa prison de marbre blanc
Où déambulent des tigres apprivoisés
Le sultan et ses magnifiques compagnes
N'ont eu de cesse de l'interroger
Usant tantôt de menaces,
Aussi effrayantes que ces animaux étranges
Mi-sauvages, mi-apprivoisés
Qui hantent ce palais à la beauté froide
Usant tantôt de charmes mystérieux et oniriques
D'une douceur suave et maléfique
Mais l'homme n'a jamais rompu
Il a ployé sous la peur, sous le désir
Son corps tout entier réclamait la délivrance
Mais son coeur dur comme la pierre n'a pas cédé
Son esprit n'a jamais succombé
Aux délices trompeurs du renoncement

Et cette nuit sans lune
Il s'est enduit le corps d'un onguent sacré,
Il a prié les dieux jusqu'à l'aube
Et leur a offert son âme en sacrifice
Nul n'a entendu ses pas glissant sur le marbre
Même les magnifiques tigres blancs du sultan
Même le souffle du vent de l'orient
Sont resté figés, comme aveuglés par la lumière si claire
De la renaissance d'un homme au coeur pur
Quittant ce lieu de tortures et de délices
Emportant à jamais son secret

Rapide comme le vent
Agile comme un tigre
Il a traversé un désert de sel
Franchi des montagnes glacées
Terrassé une mer déchainée
Il court à présent dans une autre nuit
Serrant tout contre son coeur
Une dague en argent
Dans ce grand parc si sombre
A peine éclairé par une lune rousse
Il entend le gravier qui crisse sous ses pieds
Il voit les ombres chancelantes
De grands hêtres rouges
Qui tremblent sous les derniers
Assauts d'un orage finissant
Devant lui un étrange manoir
Une lourde porte qui s'ouvre comme par enchantement
Au fond du vestibule
L'homme aperçoit l'escalier
Qui conduit à une pièce immense
Et à un vieillard mélancolique
Indifférent à la pluie
Ainsi qu'au bruit des pas
Qui résonnent dans la nuit
Sans doute attend-t-il depuis bien longtemps
La terrible vengeance
Qui sera peut être
Sa délivrance
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FIN D'UN JEU de JULIO CORTAZAR
18 nouvelles dont certaines sont déjà dans Armes secrètes, Gîtes ou Bestiaire.
Installé dans un fauteuil dos à la porte il lit un roman où deux amants projettent le meurtre d'un mari lisant un roman dans un fauteuil…
C'est l'automne, on est toujours en train d'enfiler un pull mais la tête ne veut pas sortir, seule la main droite est sortie, aurait il mis la tête dans une manche….
Tous les soirs elle me quitte en marmonnant qu'elle va se jeter dans la Seine, à moins que je ne rêve, avant que nous nous unissions comme toujours…
Oncle Carlos amène sa machine à tuer les fourmis dans le jardin, pendant ce temps les enfants s'amusent et le voisin se plaint que ses laitues ont flétri d'un seul coup au moment où la machine a fonctionné…
Petrone a pris une chambre à l'hôtel Cervantes, une femme seule dans la chambre voisine, la nuit il entend des pleurs d'enfant qui le réveillent. le réceptionniste confirme que la femme est seule mais toutes les nuits des pleurs, la femme part, toujours des pleurs…
Un concert mené par le maestro qui a créé l'orchestre et qui pour l'occasion fêtait ses noces d'argent avec la musique, se transforme en délire collectif…
Somoza avait trouvé une statuette au fond d'un puits dans une île des Cyclades, il espère en tirer un bon prix, la ramène, prend des contacts mais tout dérape…
Un étrange échange épistolaire entre deux amis se termine tragiquement…
Lucia va au cinéma voir un vieux film raté de Litvak, l'ambiance est bizarre…
Un homme se fait tuer d'une balle dans la tête, avant de mourir il prononce une phrase mystérieuse…
Il raconte à Maurizio que Lucia lui avait tout pris, même le rêve qui ne lui appartenait pas…
Quand ses parents lui ont demandé d'aller le promener en centre ville, il se souvient de la dernière fois, on est jamais sûr de sa réaction…
Bizarre, étrange, absurde, imprévisible, flirtant avec le fantastique, des nouvelles qui nous laissent songeur ou perplexe, Llosa dit de Cortazar »qu'il cherche l'exception dans la règle et le prodigieux dans le banal »
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Un recueil génial recelant des textes forts et marquants empreints de fantastique.

Les textes de Julio Cortázar rassemblés dans cet ouvrage s'inscrivent pleinement dans le courant du réalisme magique où des événements ou sensations irrationnelles jaillissent et perturbent la réalité familière et banale. Tout au long du recueil, le trépas et la maladie sont des thèmes récurrents. La mort n'est jamais loin et on l'imagine toujours prête à surgir y compris (et c'est pour le moins paradoxal) des textes où elle est absente.

Julio Cortázar est décidément une plume exceptionnelle et joue continuellement à l'aide d'un style remarquable sur l'implicite, le non-dit au point que ce qu'il ne dit pas devient parfois aussi important que ce qu'il nous livre. Dans plusieurs de ces textes le choix d'un narrateur a priori peu objectif (des enfants, un blessé ou encore des personnes à l'esprit visiblement dérangé) permettent d'instiller le doute dans l'esprit du lecteur sur ce qui se passe réellement dans chacune des nouvelles. À cela s'ajoute des fins parfois ouvertes ou volontairement ambiguës qui encouragent alors le lecteur à prendre quelque temps après la lecture pour rechercher ou confirmer le sens la nouvelle en question.

De ce fait, le recueil paraitra peut être un peu exigeant mais le jeu en vaut vraiment la chandelle !
J'ai particulièrement apprécié Les poisons (texte touchant sur le quotidien d'un enfant et sa première déception amoureuse), le fleuve (où l'auteur joue sur l'opposition entre le rêve et la réalité, le sommeil et la mort) ainsi qu' Axolotl (une histoire de métamorphose magistralement écrite).

Je recommande vivement !
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Quand on veut humaniser les axolotls, il faut prendre garde de ne pas devenir axolotl soi-même. Si tu regardes longtemps dans l'axolotl, l'axolotl regarde aussi en toi.

J'aurais bien adressé cet avertissement à Cortazar si j'avais pu le connaître avant qu'il ne commette l'irréparable. Mais trop tard : rendu fou par les yeux dorés des amphibiens aux « visages aztèques », voilà qu'il leur sacrifie ses personnages, dont l'identité, et même l'humanité, se consument au contact de l'inquiétante étrangeté de ces idoles aquatiques ! A travers toute la géographie de ce recueil, de l'Argentine aux Cyclades, on observe le déchaînement de maléfices dionysiaques digne des Ménades, dans une orchestration frénétique et jubilatoire. Les dieux ont soif. Ils traquent leurs victimes à travers les rêves (qui deviennent indistincts de l'éveil)... et même le temps.

En effet, dans "Fin d'un jeu", le temps devient espace. Un banal accident de moto peut ouvrir une faille vers le passé et les sacrifices aztèques. le réel est écartelé à force de jeux de miroir, mises en abyme et autres métalepses, dont la nouvelle inaugurale "Continuité des parcs" est un exemple classique. S'il faut chercher un point de repère, c'est du côté des héros qui incarnent encore et toujours les innombrables possibilités de l'existence de Cortazar, à l'image de celles qu'il avait explorées avec son alter ego « Un certain Lucas » dans le recueil du même nom. Lucas devient ici Luc, dans « Une fleur jaune », belle nouvelle mélancolique sur l'enfance malade.

Malade, oui, et pas forcément pour des causes exogènes et inhumaines. Car dans "Fin du jeu", on observe aussi le basculement des jeux (pas si) innocents de l'enfance vers le monde des adultes. L'insouciance se dissout dans des jalousies plus ou moins marquées, pouvant donner naissance à une cruauté comparable à celles des dieux (aztèques ou autres) envers la fourmilière humaine : la boucle est bouclée !

Célébrée sans complaisance, l'enfance se pare néanmoins de beaux atours, de même que l'aube et les livres. A travers les nouvelles, la plume de paon se dépose tour à tour sur ces trois motifs, afin que la beauté continue de flotter au-dessus des abîmes.

« Le fleur était belle, il y aurait toujours une fleur pour les hommes futurs ».
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Un recueil de 18 nouvelles, d'une vingtaine de pages au plus, qui confirme mon admiration pour Cortázar, un écrivain argentin emblématique que j'ai découvert récemment avec Tous les feux le feu. Un style impeccable, des histoires parfois réalistes, parfois très étranges, souvent un mélange des deux, des personnages qui traversent le miroir. de quel côté se trouve la réalité et de quel côté se trouve le rêve ou l'imaginaire ? L'auteur adore embrouiller les dimensions et remettre en question les perceptions.

Pour vous donner l'eau à la bouche, je ne vous parlerai succinctement que d'une nouvelle en particulier. Elle s'intitule N'accusez personne. Un texte bref de six pages pendant lesquelles un geste du quotidien (enfiler un chandail parce qu'il fait froid) se transforme en combat épique et ultime. Une petite merveille d'écriture, drôle, haletante et inquiétante.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Plus doucement alors, et utiliser la main engagée dans la manche gauche, si c'est bien la manche et non le col, et, pour se faire aider de la main droite la main gauche pour qu'elle puisse avancer dans la manche ou au contraire reculer et s'enfuir, mais c'est presque impossible de coordonner le mouvement des deux mains, comme si la gauche était un rat pris dans une cage et que, du dehors, un autre rat veuille l'aider à s'échapper, mais au lieu de l'aider, peut-être le mord-il car soudain sa main prisonnière a mal, l'autre main s'est agrippée de toutes ses forces sur ce qui doit-être sa main cachée et elle lui a fait mal, tellement mal qu'il renonce à enlever son pull-over, il préfère faire un dernier effort pour sortir la tête hors du col et le rat gauche hors de sa cage, il tente une sortie en luttant de tout son corps, en se lançant d'arrière en avant, pirouettant au milieu de la chambre ou peut-être pas au milieu, il vient de penser que la fenêtre est restée grande ouverte et qu'il est dangereux de tourner comme ça à l'aveuglette, il préfère s'arrêter, bien que sa main droite s'affaire toujours s'en s'occuper du pull-over, bien que sa main gauche lui fasse de plus en plus mal, comme si on lui avait brûlé ou mordu les doigts, et cependant cette main lui obéit et, refermant peu à peu ses doigts endoloris, elle parvient à saisir à travers la manche le bord du pull-over enroulé aux épaules, elle le tire vers le bas mais sans aucune force, elle a trop mal et il faudrait que sa main droite l'aidât au lieu de grimper ou de descendre inutilement le long de ses jambes, au lieu de lui pincer la cuisse, comme elle est en train de le faire, le griffant et le pinçant à travers ses vêtements sans qu'il puisse l'en empêcher car toute sa volonté est concentrée sur sa main gauche, peut-être est-il tombé à genoux et se sent-il comme suspendu à la main gauche qui tire encore une fois sur son pull-over, et soudain c'est le froid sur les cils et le front, sur les paupières, absurdement il ne veut pas ouvrir les yeux mais il sait qu'il a émergé, cette matière froide, ce délice, c'est l'air libre, il ne veut pas ouvrir les yeux et il attend une seconde, deux secondes, il se laisse vivre en un temps froid et différent, le temps hors du pull-over, il est à genoux et il est beau d'être ainsi, jusqu'à ce que, peu à peu, avec reconnaissance, il entrouve les yeux, et il voit les cinq ongles noirs pointés contre ses yeux, vibrant dans l'air avant de lui sauter au visage, et il a le temps de refermer les yeux, et de se rejeter en arrière, se couvrant le visage de sa main gauche qui est sa main, qui est tout ce qui lui reste pour se défendre, pour lui permettre de tirer vers le haut mêle si elle est restée à l'intérieur de la manche, le col du pull-over, et la bave bleue couvre à nouveau son visage, tandis qu'il se redresse pour fuir ailleurs, pour arriver enfin en un lieu sans mains et sans pull-over, où il y ait seulement un air retentissant qui l'enveloppe et l'accompagne et le caresse et douze étages. ("N'accusez personne)
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J'ai couru à la machine et profitant de l'absence d'oncle Carlos qui parlait aux petites Negri, j'ai ouvert la boîte de poison et j'en ai versé deux, trois pleines cuillérées dans la machine puis j'ai refermé la porte soigneusement, comme ça la fumée serait très vénéneuse, elle tuerait toutes les fourmis, il ne resterait plus une seule fourmi vivante dans aucun jardin. (Les poisons)
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Il était dix heures quand je suis sorti de ma chambre et Tante Encarnación m'a dit que je pouvais aller le chercher dans la pièce du fond, là où il se tient d'habitude l'après-midi. Tante Encarnación a dû voir que j'étais désespéré car elle a passé sa main sur ma tête puis s'est penchée et m'a embrassé sur le front. J'ai senti qu'elle glissait quelque chose dans ma poche.
— C'est pour t'acheter ce que tu voudras, me dit-elle à l'oreille. mais n'oublie pas de lui en donner aussi, il vaut mieux. (Après le déjeuner)
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Il fut une époque où je pensais beaucoup aux axolotls. J'allais les voir à l'aquarium du Jardin des Plantes et je passais des heures à les regarder, à observer leur immobilité, leurs mouvements obscurs. Et maintenant je suis un axolotl. (Axolotl)
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Cela me désolait de me sentir en marge, de regarder tous ces gens du dehors, en entomologue. Mais qu’y faire, c’est toujours la même chose. J’ai même fini par utiliser cette aptitude pour ne pas me compromettre en quoi que ce soit.
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Vidéo de Julio Cortázar
Auteur de nombreux recueils de nouvelles qui ont fait de lui le maître de la littérature fantastique, Julio Cortázar a laissé une oeuvre où les convictions côtoient l'onirisme et l'humour, s'imposant ainsi parmi les plus grands écrivains de la littérature latino-américaine moderne.
Lire Cortázar, c'est plonger dans un univers littéraire à la fois captivant et déroutant, où la réalité se mêle à l'imaginaire avec une habileté saisissante.
Tous les livres de Cortázar publiés chez Gallimard : https://www.gallimard.fr/Contributeurs/Julio-Cortazar
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature espagnole et portugaise>Romans, contes, nouvelles (822)
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