AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julio Cortázar (178)


Entre deux clameurs de l'orchestre, j'entendis crier une troisième fois ; le cri venait, cette fois, d'une corbeille de droite. Et avec lui, par-dessus la musique, les premiers applaudissements, incapables de se retenir plus longtemps, comme si, dans ce halètement amoureux qui unissait le corps masculin de l'orchestre à l'énorme femelle de la salle tout entière livrée, cette dernière n'avait pas voulu attendre la jouissance virile et s'abandonnait à son plaisir avec des gémissements, des convulsions et des cris d'une insupportable volupté. Incapable de bouger de ma place, je sentais croître dans mon dos comme une avancée de forces, une progression parallèle à celle de la femme en rouge et de ses suivants qui atteignirent le bord de la scène au moment précis où le Maître, tel un matador qui enfonce son épée dans le taureau, plongeait sa baguette dans le dernier mur sonore et se laissait retomber en avant, épuisé, comme si la vibration de l'élan final lui avait porté un coup de corne.
Commenter  J’apprécie          32
.../...la vie proxénète de la mort, splendide jeu de cartes, tarot aux formules oubliées que des mains arthritiques rabaissent à n'être plus qu'un lugubre jeu de patience.
Commenter  J’apprécie          30
Instruction-exemples sur la façon d’avoir peur
En un certain village d’Ecosse, on vend des livres avec une page blanche glissée au milieu des autres. Si un lecteur débouche sur cette page quand sonnent trois heures, il meurt.
Sur la place du Quirinal à Rome, il y a un point que connaissaient les initiés jusqu’au XIXe siècle et d’où, les jours de pleine lune, on voit bouger lentement les statues les Dioscures luttant avec leurs chevaux cabrés.
A Amalfi, au bout de la côte, il y a une jetée qui s’avance dans la mer et dans la nuit. On y entend aboyer un chien bien au-delà du dernier réverbère.
[…]
On connaît le cas d’un voyageur de commerce qui un jour se mit à souffrir du poignet gauche, juste sous son bracelet-montre. Quand il enlevé sa montre, le sang se mit à perler : on voyait la trace de dents très fines.
Commenter  J’apprécie          30
Quelle merveille ce serait, admirer des poissons dans leur aquarium et soudain les voir passer à l’air libre, s’en aller comme les colons. Un espoir idiot, bien sûr.
Commenter  J’apprécie          30
me la suis env
qu'à la gar
vu comme elle pleu
tordait et me sup
T'as bien f
au brigadier. Ca
prendra à ces p
Commenter  J’apprécie          34
Quand Traveler ouvrirait la porte il se passerait un certain nombre de choses et il pourrait s'en passer beaucoup d'autres. Les premières étaient mécaniques et inévitables, prisonnières de la stupide obéissance de l'effet à la cause, de la chaise à la main, de la main à la volonté, de la volonté à ... Et, de là, on passerait aux autres choses qui pourraient arriver ou pas, selon le choc de la chaise par terre, l'éclatement en cinq ou six morceaux du cendrier Martini et la chute du tiroir de l'armoire, se répercutant de telle ou telle façon sur Traveler et même sur Oliveira, c'était peut-être, au fond, le moment de se demander, alors qu'il allumait une autre cigarette avec le mégot de la précédente et jetait le mégot en visant la neuvième case, mais ce con-là tombait sur la huitième et roulait jusqu'à la septième, mégot de merde, c'était peut-être le moment de se demander ce qu'il ferait quand la porte s'ouvrirait, que la moitié de la chambre voltigerait dans les airs et que retentirait la sourde exclamation de Traveler, si tant est qu'il poussât une exclamation et qu'elle fût sourde.
Commenter  J’apprécie          30
Les jours de chaleur, Léticia, Holanda et moi on allait jouer près de la voie ferrée, on attendait que maman et tante Ruth soient montées faire leur sieste pour s'échapper par la porte blanche. Maman et tante Ruth étaient toujours très fatiguées après avoir fait la vaisselle, surtout quand c'était Holanda et moi qui essuyions les assiettes, car alors c'étaient des discussions, des petites cuillères par terre, des phrases que nous étions les seules à comprendre, une atmosphère où l'odeur de la graisse, les miaulements de José, l'obscurité de la cuisine finissaient d'habitude dans une mêlée générale, après quoi il ne nous restait plus qu'à nous trisser.
Commenter  J’apprécie          30
"Lucas, ses combats contre l’hydre"

À présent qu’il devient vieux, il se rend compte qu’il n’est pas facile de la tuer.

Il est facile d’être une hydre mais pas de la tuer car s’il faut couper en effet ses nombreuses têtes (de sept à neuf selon les auteurs ou bestiaires consultables) pour la tuer, il convient cependant de lui en laisser au moins une car l’hydre c’est Lucas et ce qu’il aimerait c’est sortir de l’hydre mais demeurer en lui-même, passer du poly- au mono-céphale. Et c’est là que j’attends, dit Lucas qui jalouse Hercule de n’avoir jamais eu de tels problèmes et d’avoir pu d’un seul coup de glaive faire de son hydre une jolie fontaine d’où giclaient sept ou neuf jets de sang. Une chose est de tuer l’hydre et une autre d’être cette hydre qui ne fut autrefois que le seul Lucas, lequel voudrait bien le redevenir. Par exemple, tu lui donnes un coup sur la tête qui collectionne les disques et un autre sur celle qui pose invariablement la pipe à gauche du bureau et le verre avec les crayons-feutres à droite un peu plus en arrière.

Considérons à présent les résultats obtenus : Hum ! on a du moins gagné que ces deux têtes enlevées mettent en crise celles qui restent, lesquelles, fébrilement, pensent et pensent encore face à l’événement déplorable. Autrement dit : pour un moment au moins le besoin urgent de compléter la série des madrigaux de Gesualdo, prince de Venosa, cesse d’être obsédant (il manque à Lucas deux disques de la série parce qu’ils sont épuisés, parce qu’on ne les rééditera pas et cela lui gâche le plaisir d’avoir les autres. Meure, tranchée net, la tête qui pense ainsi, qui désire et qui sape). Par ailleurs, c’est une nouveauté inquiétante que de ne pas trouver la pipe à sa place quand on allonge la main. Profitons de cette volonté de désordre pour trancher sur-le-champ cette autre tête, amie des pièces closes, du fauteuil à côté de la lampe pour la lecture, du whisky à six heures et demie avec deux glaçons et peu de soda, des revues et des livres empilés par ordre de priorité.

Mais il est très difficile de tuer l’hydre et de revenir à Lucas, il le sent bien au milieu de la sanglante bataille. Pour commencer il est en train de la décrire sur une feuille de papier qu’il a sortie du deuxième tiroir à droite de son bureau alors qu’il y a du papier en vue de tous côtés, mais non monsieur, le rituel est celui-là et ne parlons pas de la lampe italienne réglable quatre positions cent watts, placée telle une grue au-dessus d’un bâtiment en construction et fort délicatement orientée pour que le faisceau de lumière, etc., coup fulgurant sur cette tête du scribe accroupi. Une de moins, ouf. Lucas se rapproche de lui-même, la chose ne se présente pas mal du tout.

Il n’arrivera jamais à savoir combien de têtes il lui reste encore à couper car le téléphone sonne et c’est Claudine qui propose d’aller en-vi-te-sse au cinéma parce qu’on passe un Woody Allen. Lucas, à ce qu’il semble, n’a pas coupé les têtes dans l’ordre ontologique car sa première réaction est non ; absolument pas ; Claudine gigote comme une crevette à l’autre bout du fil, Woody Allen Woody Allen, et Lucas, fillette ne me bouscule pas si tu veux obtenir quelque chose de moi, tu crois que je peux abandonner comme ça cet affrontement dégoulinant de plasma et de facteur rhésus uniquement parce que t’as une crise de Woody Woody, tâche de comprendre qu’il y a valeur et valeurs. Quand, à l’autre bout du fil, on laisse tomber l’Annapurna en forme de récepteur sur le socle, Lucas comprend qu’il lui aurait fallu d’abord couper la tête qui ordonne, respecte et hiérarchise le temps, ainsi peut-être tout se serait-il desserré soudain et alors pipe Claudine crayons-feutres Gesualdo, en séquences différentes, et Woody Allen bien sûr. Mais c’est un peu tard, mais plus de Claudine, mais plus de mots, même pour continuer à raconter la bataille puisqu’il n’y a plus de bataille, quelle tête couper puisqu’il en restera toujours une plus autoritaire, il est l’heure de répondre au courrier en retard, dans dix minutes le whisky avec ses glaçons et son soda, tellement évident qu’elles ont déjà repoussé, les têtes, qu’il ne lui a servi à rien de les couper. Dans la glace de la salle de bains, Lucas voit l’hydre au complet avec ses bouches aux brillants sourires, toutes dents dehors. Sept têtes, une par décennie et, pis encore, ce soupçon qu’il peut lui en pousser deux autres, pour satisfaire certaines autorités en matière hydrique, à condition bien sûr que la santé soit bonne.
Commenter  J’apprécie          30
Julio Cortázar
Les mots ne suffisent jamais quand ce que vous avez à dire déborde de l'âme
Commenter  J’apprécie          30
Le mystère commence lorsque le directeur de la bibliothèque de Londres fait une terrible découverte. Au rayon des livres rares, anciens et originaux, il manque au moins 200 volumes.
Commenter  J’apprécie          30
[L'homme à l'affût]

- Ce truc du temps c'est compliqué, ça m’attrape par tous les bouts. je commence à me rendre compte peu à peu que le temps c'est pas comme une bourse qu'on remplit à mesure. Je veux dire que même si le contenu change, il ne peut entrer dans la bourse qu'une certaine quantité et après ça, adieu. Tu vois ma valise, Bruno ? On peut y mettre deux costumes et deux paires de chaussures ; et bien, imagine que tu les enlèves et qu'au moment de les remettre tu t'aperçoives qu'il n'y entre qu'un costume et qu'une paire de chaussures. Mais c'est pas ça le mieux, le mieux c'est quand tu comprends tout d'un coup que tu peux mettre une boutique entière dans la valise, des centaines et des centaines de costumes comme toute cette musique que je mets dans le temps, parfois, quand je joue ; la musique et ce que je pense dans le métro.
[...]
L'autre jour j'ai parfaitement compris ce qui se passait. J'étais en train de penser à ma vieille, puis à Lan, aux copains et, au bout d'un moment, j'ai eu l'impression que je me promenais dans mon quartier et que je voyais les gars qu'il y avait à cette époque. Mais ce n'était pas vraiment penser, je crois que je t'ai dit que je ne pense jamais ; c'est comme si j'étais planté à un coin de rue en train de regarder passer ce que je pense, mais je ne pense pas ce que je vois, tu saisis ? Jim dit que c'est pareil pour tout le monde, qu'en général (c'est ce qu'il dit) personne ne pense pour son propre compte. Bon, admettons, toujours est-il que j'avais pris le métro à Saint-Michel et que je m'étais mis aussitôt à penser à Lan, aux copains, et à voir mon quartier. J'étais pas encore assis que je me suis mis à penser à eux. Mais en même temps je me rendais compte que j'étais dans le métro, qu'on était arrivé à Odéon et que les gens entraient et sortaient. Puis j'ai continué de penser à Lan et j'ai revu ma vieille quand elle revenait des commissions, je les ai tous revus, je me sentais vraiment avec eux, c'était formidable, il y avait longtemps que ça m'était pas arrivé. Les souvenirs c'est toujours dégueulasse mais cette fois-là, ça me faisait plaisir de penser aux copains et de les revoir. Si je te racontais tout ce que j'ai vu, tu ne le croirais pas et puis ça prendrait un bout de temps. Même si je te passais les détails. Par exemple, pour ne parler que de ça, je voyais Lan avec cette robe verte qu'elle mettait quand elle allait au Club 33 où je jouais avec Hamp. Je voyais le costume avec les ganses, le col et cette espèce de broderie sur un revers... Je ne voyais pas tout ça à la fois, non, au contraire, je prenais mon temps, je me promenais tout doucettement autour du costume et je le regardais sans me presser. Et après j'ai examiné de près la tête de Lan et celles des copains et après je me suis souvenu de Mike qui vivait dans la chambre d'à côté, de l'histoire qu'il m'avait racontée sur des chevaux sauvages dans le Colorado, et de lui qui travaillait dans un rancho et qui parlait en bombant la poitrine comme les dresseurs de chevaux...
- Johnny, a dit Dédée de son coin.
- Et, remarque, je te raconte qu'un tout petit bout de ce que j'ai vu. Ça m'a pris combien de temps pour raconter ce petit bout ?
- Je ne sais pas, mettons deux minutes.
- Mettons deux minutes, répète Johnny en m'imitant, deux minutes et je ne t'en ai raconté qu'un petit bout. Alors, si je te racontais tout ce que les copains faisaient dans ma tête ! Il y avait Hamp qui jouait Save it, pretty mamma et moi j'écoutais chaque note, tu m'entends, chaque note et avec Hamp ça dure, il tient bien le coup. Il y avait aussi ma vieille qui s'était mise à faire une prière interminable où elle parlait de salade, il me semble, et où elle demandait pardon pour mon vieux et moi... Bon, si je te racontais tout ça, ça durerait plus de deux minutes, hein, Bruno ?
- Si réellement tu as entendu et vu tout ça, ça a dû prendre un bon quart d'heure, lui ai-je dit en riant.
- Un bon quart d'heure, eh Bruno ? Alors tu vas me dire comment ça peut se faire que j'aie senti soudain le métro s'arrêter, que je me suis sorti de Lan, de ma vieille et tutti quanti et que j'ai vu qu'on était Saint-germain-des-Prés, exactement à une minute et demie d'Odéon.
Je ne prends pas très au sérieux, généralement ce que raconte Johnny, mais cette fois il a eu un regard qui m'a donné froid dans le dos.
- A peine une minute et demie de ton temps et du temps de l'autre tordue, là-bas, a dit Johnny avec rancune. Une minute et demie du temps du métro et de celui de ma montre, qu'ils aillent se faire foutre. Alors comment ça se peut que j'ai pensé, moi, pendant un quart d'heure, hein, Bruno ? Comment est-ce qu'on peut penser un quart d'heure en une minute et demie ? Je te jure que ce jour-là je n'avais pas fumé la moindre cigarette, pas le moindre morceau de..., ajoute-t-il comme un enfant qui s'excuse. Et ça m'est arrivé d'autres fois depuis et maintenant ça m'arrive même tous les jours. Mais, ajoute-t-il d'un air rusé, c'est seulement dans le métro que je peux m'en apercevoir parce que le métro c'est comme si on était à l'intérieur d'une pendule. Les stations c'est les minutes, tu saisis, c'est votre temps à vous, celui de maintenant, mais je sais, moi, qu'il en existe un autre et j'ai pensé, pensé, pensé...
Commenter  J’apprécie          30
Tout ce qui suit participe autant que possible (on ne peut pas abandonner complètement un crustacé quotidien de cinquante ans) de cette respiration de l'éponge où vont et viennent perpétuellement les poissons du souvenir, des alliances foudroyantes de temps, d'états et de matières que le sérieux, ce monsieur trop écouté, trouverait inconciliables.
Commenter  J’apprécie          30
et j'ai montré comment le renoncement à la satisfaction immédiate avait amené Johnny à l’élaboration d’un nouveau langage qu’il poussait aujourd’hui, avec d’autres musiciens, jusque dans ses derniers retranchements. C’est un jazz qui rejette tout érotisme facile, tout wagnérisme, si je puis dire, et qui se situe sur un plan désincarné où la musique se meut enfin en toute liberté comme la peinture délivrée du représentatif peut enfin n’être que peinture.
Commenter  J’apprécie          30
On attaque tous du mieux qu'on peut. Johnny se plante sur ses jambes écartées comme s'il était sur un bateau qui tangue et il se met à jouer comme je ne l'ai jamais entendu jouer de ma vie, je le jure. ça a duré trois minutes après quoi il nous a lâché un de ces couacs à faire frémir Dieu le père et il est allé s'asseoir dans un coin en nous laissant nous démerder tous seuls.
Commenter  J’apprécie          30
L'eau vint à manquer de nouveau et Taunus envoya trois de ses hommes, parmi eux l'ingénieur, pour qu'ils essaient d'établir un contact avec les indigènes. Sans que l'on puisse savoir pourquoi, l'hostilité extérieure était totale ; il suffisait de sortir des limites de l'autoroute pour que les pierres se mettent à pleuvoir. En pleine nuit, quelqu'un vint même jeter une faux qui rebondit sur le toit de la DKW et tomba à côté de la Dauphine.
Commenter  J’apprécie          20
Tu appartiens à cette espèce de témoins pleins de tendresse qui, jusque dans les pires cauchemars, nous poursuivent en souriant.

("Récit sur un fond d'eau")
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque nous regardons une constellation, dit Persio, nous éprouvons comme la certitude que l’accord, le rythme qui unit les étoiles entre elles […] est plus substantiel que chaque étoile prise isolément. N’avez vous pas remarqué que les étoiles seules, les pauvres étoiles qui ne sont pas arrivées à s’intégrer à une constellation, paraissent insignifiantes à côté de cette écriture indéchiffrable ? Le caractère sacré attribué depuis toujours aux constellations ne s’expliquent pas uniquement par des raisons astrologiques et mnémotechniques. L’homme doit avoir senti depuis le début que chacune que chacune d’elles était comme un clan, une société, une race : quelque chose d’activement différent, peut être même d’antagonique. J’ai vécu certaines nuits la guerre des étoiles, leur jeu insupportable de tensions. Et encore il faut dire qu’on n’y voit pas très bien sur la terrasse de ma pension, il y’a toujours de la fumée dans l’air.
Commenter  J’apprécie          20
C'est surtout ton bon Dieu que j'ai sur l'estomac, murmure Johnny. Viens pas me faire braire avec ça, je le permettrai pas.
Et s'il est vraiment de l'autre côté de la porte, je m'en fous. On n'a aucun mérite à passer de l'autre côté de la porte si c'est lui qui t'ouvre.
Ah! Si on pouvait l'enfoncer à coups de pied, cette porte, ça oui, ce serait quelque chose.
Démolir la porte à coups de pied, éjaculer contre la porte, pisser un jour entier contre la porte.
Ce soir là, à New-York, j'ai cru que je l'avais ouverte avec ma musique, mais il a bien fallu m'arrêter, alors le salaud me l'a refermée au nez, tout ça parce que j'ai jamais prié pour lui et que je prierai jamais.
Je ne veux rien savoir, moi, de ce portier en livrée, de ce groom qui ouvre les portes si on lui glisse un pourboire, de ce...
Commenter  J’apprécie          20
- On dirait, dit la Sibylle en remuant le lait sur le réchaud, que seul le bonheur n’est qu’à soi tandis que le malheur semble être à tout le monde.
Commenter  J’apprécie          20
Je sais que le plus difficile va être de trouver la bonne manière de raconter tout ça, mais je n’ai pas peur de me répéter.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julio Cortázar (1644)Voir plus

Quiz Voir plus

Lycée de Bagatelle #Continuité des parcs de Cortazar

Dans quoi est assis le personnage?

un fauteuil en velours vermeil
un fauteuil en velours violet
un fauteuil en velours vert

6 questions
71 lecteurs ont répondu
Thème : Julio CortázarCréer un quiz sur cet auteur

{* *}