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Critiques de Karine Reysset (214)
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Les yeux de Lisa

Un beau roman fort et prenant...
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Comme une mère

J'ai découvert l'écriture de Karine Reysset grâce à ce livre et j'avoue ne pas avoir été déçue. Dans ce roman nous suivons deux femmes, deux mères. L'une vivra cette maternité au travers d'un drame tandis que pour l'autre une grossesse non désirée se transformera en espoir d'une vie meilleure.Deux destins liés pour toujours.Un récit émouvant, bien écrit.On suit ces deux femmes et on ne peut s'empêcher de les trouver fortes, touchantes, bouleversantes même.Un livre qui me donne envie de découvrir un peu plus l'univers de Karine Reysset.
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Les yeux au ciel

j'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a été recommandé par le club de lecture de ma commune ! je ne connaissais pas cette écrivaine, et je pense m'y intéressé de plus près. C'est une saga familiale menée dans une ambiance faite de secrets, d'adoption, de drames.....suivie au jour le jour avec différents personnages.

Et c'est là que l'excellence arrive, car l'auteure nous laisse entrer dans cette histoire en simple spectateurs, sans aucuns sentiments de voyeurisme !

donc je le recommande vivement, ce fut une belle découverte !
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Les yeux au ciel

En nous entraînant sur les plages de la côte nord, de Saint Malo à Saint Lunaire, Karine Reysset nous offre une aquarelle intime teintée d'eau de mer. Une eau de mer au goût parfois si proche des larmes... Un roman que l'on aimerait prolonger, pour aider tous ces êtres blessés à panser leurs plaies sur les rochers de la Bretagne...
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Les yeux au ciel

C'est amusant de lire une histoire qui se passe dans un endroit que l'on connaît un peu, c'est ici le cas puisque c'est à Saint-Lunaire en Bretagne du Nord que l'auteur nous emmène. C'est surtout ma sœurette qui connaît parfaitement cette station balnéaire mais j'y suis aussi allée plusieurs fois.



Un week-end familial va se dérouler sous nos yeux et un coup de projecteur sera porté sur chacun des personnages tour à tour. C'est à l'occasion de l'anniversaire de Noé, le grand-père, que tout le monde se rassemble.

Chacun est venu avec ses tensions, ses joies, ses peines et surtout beaucoup de non-dits, le dialogue n'est pas toujours facile et on va découvrir peu à peu ce qui a fragilisé cette famille, un évènement vieux d'une trentaine d'années.



J'imagine assez bien qu'un film soit tiré de ce livre, les images se formaient sans peine devant mes yeux. J'ai passé un bon moment et je me suis attachée aux différents personnages avec leurs forces et leurs faiblesses.



Une lecture agréable, facile et rapide.
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Les yeux au ciel

Ce roman raconte un week end à Saint Lunaire, près de Saint Malo, dans la maison de famille où tout le monde -parents, enfants adultes avec ou sans conjoints et petits enfants, sont réunis pour l'anniversaire du patriarche.



Chaque chapitre correspond au point de vue d'un protagoniste de l'histoire, celle qui se déroule pendant ces quelques jours ensemble mais aussi l'histoire plus vaste de cette famille. Petit à petit, pièce par pièce, le puzzle de cette famille se met en place. Je ne vais pas rentrer dans les détails pour ne pas révéler les histoires dans l'histoire (le roman est court, pas la peine de le déflorer) mais je peux juste vous dire que c'est une famille qui a bien des problèmes à régler et qui cumule les situations particulières : familles recomposées, deuil d'un enfant, dépression post natale, homosexualité, immaturité de certains adultes et grande maturité des plus jeunes, désir d'être reconnu par ses parents...



Bref, c'est une famille plutôt ordinaire mais qui concentre des problèmes relationnels et les difficultés de communication.



J'ai bien aimé le style, l'écriture est simple et fluide que j'avais déjà apprécié dans "Comme une mère". J'ai aussi bien aimé le fait de découvrir l'histoire globale d'une famille au travers des différents points de vue des membres de celle-ci. (J'avais déjà aimé ce procédé dans "Family Affairs" de Penelope Lively)



J'ai juste trouvé que c'était un peu "trop"... Cette famille ferait le bonheur des psychologues et thérapeutes familiaux tant il y a de choses à régler entre eux et d'un point de vue personnel...et chaque point d'achoppement n'est qu'effleuré et du coup, j'ai trouvé que cela manquait un peu de profondeur. Je reste sur une bonne impression du roman et de l'auteur mais j'en aurai voulu plus.
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Un automne à Kyoto

Que dire de ce livre ? Pas grand chose à vrai dire. Margaux déménage avec ses parents et son frère. Elle rencontre Mathias à qui elle s'attache énormément. Oui, mais voilà, elle doit suivre son père à Kyoto pour trois mois. En plus elle doit jouer la baby-sitter pour sa petite soeur. Autant dire que ce n'est pas la joie. Là-bas, elle tient un cahier de toutes les petites choses auxquelles elle pense : ses notes de chevet. Elle les accompagne de croquis.



Voilà tout ce que j'ai trouvé intéressant dans cette histoire. Histoire d'adolescente qui se cherche, qui éclot dans sa féminité au moment où elle va rencontrer un homme. L'auteur fait vérifier ici l'adage "Loin des yeux, loin du coeur". Même pas émouvant.
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Les yeux au ciel

Je n’ai ni adoré ni détesté. Je l’ai vite lu et je pense l’oublier tout aussi vite. Cela est dommage car le quatrième de couverture m’attirait énormément. Au final, je n’ai pas trouvé ce que je pensais au sein du récit.

Ce sont principalement des histoires de famille (souvent dérangeantes) qui forment le noyau dur de ce livre. D’ailleurs, j’ai eu du mal à me repérer dans l’arbre généalogique de chacun. Les liens entre les membres de famille recomposée sont assez complexes à saisir, surtout au départ.

D’autant qu’il y a beaucoup de personnages dans l’histoire. Pour faire simple disons que chacun d’entre eux entretient des relations compliquées entre amour et haine avec les autres membres de la famille, le tout se cristallisant autour d’un drame du passé que l’on découvre au fur et à mesure de l’histoire. Une intrigue qui se déroule sur quelques jours et qui nous est narrée jour après jour par le biais d’une narration alternée où chaque membre de la famille prend la parole à tour de rôle, des aieux aux petits-enfants. Certains personnages ont droit à un temps de parole plus grand que d’autres même si on ne s’explique pas toujours pourquoi.

Le style de K. Reysset n”est pas déplaisant bien qu’un trop familier et cru parfois.

Non, ce qui m’a surtout dérangé dans ce roman c’est qu’à aucun moment un personnage ne m’a donné envie de m’attacher à lui. J’ai eu même l’impression que l’auteure elle-même n’éprouvait pas de sympathie envers eux, du coup moi non plus. Je sais pas mais c’est comme si elle les méprisait la plupart du temps. Le regard qu’elle pose sur eux est presque clinique, froid, détaché. Remarquez, je peux le comprendre, c’est vrai que les protagonistes de l’histoire sont des geignards antipathiques et des hypocrites. Et puis surtout, ils semblent éprouver un malin plaisir à se compliquer l’existence.

Ce n’est pas assez fouillé, ni assez approfondi. Le roman reste en surface des choses et par conséquent le lecteur aussi.

J’avoue avoir même pensé que nous avions tous assez de nos propres problèmes (familiaux ou autres) sans devoir s’occuper de ceux d’êtres fictifs. Bref, c’est un roman qui expose crûment des vies éclatées, des problèmes à régler et des blessures à panser mais sans jamais apporter ne serais-ce que l’amorce d’une solution ou une petite lueur d’espoir au bout du tunnel.

Ajoutez à cela une fin totalement insatisfaisante comme si l’auteure en avait assez de son récit et qu’elle décidait de tout laisser en plan.

C’est tout à fait le genre de roman contemporain qui m’agace car on y confond par trop l’intime avec le banal jusqu’à atteindre une certaine forme de nombrilisme tout en obligeant le lecteur à devenir voyeur. J’en attendais tout autre chose.
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Les yeux au ciel

Bref, une tranche de vie réaliste racontée très simplement. Malheureusement, le manque de rebondissement se fait sentir malgré le nombre de pages réduit et l'intrigue n'est pas assez développée pour devenir alléchante.
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Les yeux au ciel

En lisant le résumé sur la quatrième de couverture, je n’étais pas particulièrement emballé : encore une famille qui se retrouve dans la maison des grands parents, encore des comptes à régler entre frères et soeurs..sauf que Karine Reysset arrive à traiter ce sujet pas franchement original avec une émotion communicative et en ménageant une sorte de suspense. Derrière les blessures, les non-dits, l’auteur invite son lecteur à soulever les tapis pour découvrir les secrets. Ça se passe sur la côte bretonne, ce qui ne gâche rien et une fois qu’on est parti à la rencontre des personnages tous bancals, on ressent une certaine tendresse pour eux et on a envie de les accompagner jusqu’au bout de ce week-end en famille. Malgré toutes ces qualités, un livre qui malheureusement ne va pas au dela du plaisir immédiat de la lecture et qui reste un peu trop classique
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Comme une mère

Deux femmes qui s’apprêtent à donner naissance se croisent à la maternité. D'un côté, Judith, qui attend impatiemment cet enfant, blessée par plusieurs fausses couches. De l'autre, Emilie, une jeune fille pour qui la vie rime avec galère et qui a décidé d'accoucher sous X. Or, Judith perd son enfant à sa naissance et pour comble son désir maternel, elle kidnappe Léa, le bébé d'Emilie. La police la retrouve assez rapidement. Entre temps, bouleversée, Emilie décide de garder son enfant et commence une nouvelle vie, elle est installée dans un foyer de jeunes travailleurs et trouve l'amour. Les deux femmes vont se recroiser : Judith, devenue Barbara, souhaite plus que tout revoir Léa sans qu'Emilie se doute de quelque chose.



J'ai bien accroché aux histoires : celle d'Emilie et de Judith-Barbara. On comprend le besoin d'affection que ressent Judith et la galère dans laquelle traîne Emilie depuis trop longtemps.Mais j'ai trouvé que les émotions ne m'ont pas assez entraînée, pas assez exprimés alors qu'il y avait de quoi en faire des tonnes
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Les yeux au ciel

Le thème semble rebattu mais la partition sonne finalement très juste : d'une plume pudique et tendre, Karine Reysset pénètre l'intimité et le passé de chacun, sans jamais juger.
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Un automne à Kyoto

Ce roman est un très beau roman, destiné, à mon avis, à de grands adolescents (14/15 ans) qui seront mieux à même de comprendre les incertitudes de l'héroïne.

Margaux est la fille de son père et de sa mère. Son père est un artiste,surtout il est un homme dont la part d'ombre a recouvert à tout jamais la joie de vivre - si tant est qu'il en est jamais ressenti. Sa mère est une femme lumineuse, toujours gaie, toujours en mouvement, qui a porté son mari à bout de bras pendant toutes ses années, tout en élevant ses filles sans qu'elles souffrent d'avoir un père si différent. Si indifférent. Ce voyage à Kyoto n'est pas l'occasion de se rapprocher de ses filles - il est trop tard pour Margaux, et la toute jeune Appolline est bien plus lucide que ses quatre ans ne le laissent concevoir à sa grande soeur. Pourtant, elle aussi a vécu cela, les tentatives vouées à l'échec pour chasser ce spleen et attirer l'attention de son père. Ce voyage a une autre cause et un autre but, ce que Margaux découvrira au long de ses trois mois.

Traditionnellement, ces romans qui ont pour ambition de montrer la transformation d'une jeune fille en femme sont moralisateurs et ennuyeux (je reste poli). Ce livre est exempt de ses défauts car Karine Reysset n'a absolument pas l'intention de moraliser quoi que ce soit ou qui se fut. Margaux a seize ans, et elle agit en toute connaissance de cause - et tant pis si son histoire d'amour a choqué certaines personnes (là, je parle en connaissance de cause). Elle n'est pas une lolita perverse, Eric n'est pas un vil séducteur même s'il a quasiment le double de son âge. Contrairement à ce qu'écrivent d'autres auteurs, pourtant portés aux nues, Karine Reysset ne nous narre pas avec forces détails leurs relations intimes - pas de mièvreries vous dis-je, et j'aime cette fin de non-recevoir que la jeune narratrice pose explicitement à des lecteurs trop curieux.

Il ne peut avoir de juge plus sévère envers Margaux qu'elle ne l'est envers elle-même. Dans ce récit rétroactif, analyse lucide de ses trois mois, elle ne s'épargne pas, sans pour autant s'auto-flageler inutilement. Elle ne prétend pas être parfaite, son entourage non plus. Que dire de son père, très proche de figures paternelles bien réelles en cette année 2012 : ils ne veulent pas que leur femme ait la garde de leurs enfants, mais eux-mêmes n'ont strictement aucune envie de s'occuper d'eux réellement, sans penser aux dommages qu'ils causent à leur progéniture.

Ce qui est aussi troublant pour moi en lisant ce livre, c'est que j'y ai retrouvé, notamment dans les choses dont Margaux se souvient, des accents de Kyoto limited express d'Olivier Adam, Arnaud Auzouy. Je ne vous parle pas non plus de la communion entre leurs deux styles, cette même sensibilité, ces phrases qui vous font désespérer d'écrire avec une telle acuité un jour. J'avais été émue par Comme une mère, j'ai très envie de poursuivre un bout de chemin littéraire avec cette auteur.
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Les yeux au ciel

Je l'ai lu dimanche soir, d'une traite, juste après avoir refermé un polar finlandais. J'ai adoré ce roman, même s'il est vrai que j'aurai aimé en savoir plus sur certains personnages. Voilà pour le petit bémol que je porte à ce roman, il sera le seul.

J'ai énormément aimé (n'était le bémol, je mettrai "adoré") ce roman qui sonne juste tant du point de vue de l'écriture que de la caractérisation des personnages.

Famille recomposée ? Pas tant que cela. Certes, Noé a divorcé de sa première femme, que nous qualifierions de nos jours de psycho-rigide (puritaine, au sens strict du terme, n'est pas mal non plus) mais Marianne, sa seconde épouse, n'a pas amené d'enfants dans la corbeille des noces : juste deux frères irresponsables et une mère distante, qui n'apparaissent qu'en pointillés, avant de disparaître définitivement à la suite de la tragédie qui les a frappés trente ans plus tôt.

De cette tragédie, qui est la morte accidentelle de leur seconde fille, Noé et Marianne ne parlent pas. Pourtant, ils ne sont pas un couple qui ne communiquent pas, je dirai même qu'ils sont un couple exemplaire dans le sens qu'il a survécu aux tourments endurés. Non, c'est simplement que lorsque Marianne commence à en parler, c'est pour dresser la longue liste des reproches qu'elle s'adresse. Elle ne parle pas de la mort de Violette, elle explose de douleurs, et la mort de Violette est un argument sans appel face à certaines situations.

Ne pas être responsable de la mort de sa fille n'a strictement rien à voir avec le fait de se sentir coupable, d'autant plus que la vie a continué, presque malgré eux : Stella est née un an après la mort de sa soeur (déni de grossesse familial - Noé, médecin, n'a rien vu) et Marianne a eu beaucoup de mal à s'occuper de cette enfant, qui lui rappelait tant son enfant défunte.

Comment se construire autour du deuil et des non-dits ? Mal ? La seule qui vit presque bien est Scarlett, en dépit de la défection (désaffection ?) de ses parents. Et pourtant, c'est elle qui a véritablement grandi avec le fantôme de Violette. Et même si son prénom a été choisi par sa mère en référence à Autant en emporte le vent, Scarlett rime avec Violette, Scarlett, qui avait l'âge de Violette morte quand elle a été confiée à ses grands-parents. Les autres ... Achille reproduit le schéma paternel, Léna étouffe dans ses habits de mère parfaite, exacte opposée de sa mère, Merlin est en éternelle errance et Stella...Je laisse le mot de la fin à Marianne :

"ça ne servait à rien de remuer tout ça. Violette était Violette et elle était morte. Stella était Stella et elle était vivante, et elle avait besoin d'elle".
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Un automne à Kyoto

Un roman sensible sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Plus qu'une simple histoire d'amours adolescentes, c'est surtout un roman introspectif, pudique, d'une jeune fille qui voit sa vie basculer du jour au lendemain, qui doit grandir, mûrir. Le fait de passer plusieurs mois dans un pays différent, avec une culture différente, va permettre à Margaux de grandir et de s'épanouir.

Margaux est une amoureuse sincère et entière. Avec elle, pas de concession. Pourtant la vie va lui réserver bien des surprises...Passionnée d'écriture, de lectures, elle s'éloigne peu à peu de l'enfance, de l'insouciance, représentés par Mathias. Elle va connaître la sensualité, le goût de l'interdit, la passion avec Eric, mais surtout, elle va apprendre à se connaître elle.

Juste superbe!


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Les yeux au ciel

Ce roman nous emmène sur la côte bretonne, dans une villa appelé "Les Myosotis". Ce sera dans ce lieu que sera fêté l'anniversaire du patriarche dénommé Noé. Ce sera l'occasion à toutes la famille de ce réunir. Une famille séparée par le temps.

On rentre dans la vie intime de chaque personnage dans chaque journée du roman. Ce qui ma parmi d'apprendre à les connaître et a m'attaché a chaqu'un d'eux. Peu a peu on ce rend compte d'un secret enfoui depuis trente ans. Chaque personnage souffre à sa façon.

De chapitre en chapitre on ce vois découvrir tout les causes du mal-être de chaqu'un d'eux.

L'écriture de Karine Reysset est simple, facile à lire et tout est dit avec douceur même les moments les plus durs. Le roman parle des relations humaine, et des non-dit qu'il y a dans les familles.

J'ai vraiment passé un agréable moment de lecture mais je suis resté un peu sur ma faim car je me pose des questions sur ce qu'il va arrivé ensuite a certains personnages. Je pense qu'il aurai fallu quelques pages de plus pour avoir une bonne fin.
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Les yeux au ciel

Ils sont venus, ils sont tous là, enfin presque, il va fêter son anniversaire, le grand-père …Six jours durant nous suivons tour à tour les éléments de cette famille recomposée. Il y a les morts dont on parle, il y a les ex, persona non-grata absents mais dont on parle, les enfants, les bien, et moins bien-vus, et la troisième génération. Et puis il y a celle dont on ne parle pas, mais qui inconsciemment se manifeste à Scarlett.

Au fil de ces jours, l’auteur fait parler les membres de cette famille dont les secrets se dévoilent petits à petit.

Stylistiquement, j’aurais apprécié un peu plus de recherche dans la narration, un peu trop linéaire, et simpliste à mon goût. L’écriture est alerte, et rend de fait la lecture rapide

Assez portée sur ces romans intimistes où les non-dits font peu à peu surface, j’ai ressenti comme un certain vide à la lecture de ce roman auquel il manque selon moi une certaine substance. Tous les personnages sont intéressants, mais semblent avoir été traités en surface. Le lecteur reste ainsi toujours au bord de la route, jamais loin des personnages, mais pas assez près pour se les approprier totalement, et se sentir impliqué d’une manière ou d’une autre. Dommage !!


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Les yeux au ciel

Réunion familiale pour un anniversaire, dans la grande propriété bretonne de Noé et Marianne, les parents retraités. Certains des quatre frères et soeurs, trentenaires ou quadras, ne se sont pas vus depuis plusieurs années. Ils sont tous à un tournant de leur vie, l'un s'apprête à divorcer, l'une est en dépression larvée, une autre attend un bébé, et le plus instable de la famille, apparemment assagi, souhaite reprendre la garde de sa fille de 13 ans, élevée jusqu'alors par ses grands-parents. Noé et Marianne vont devoir encaisser toutes ces nouvelles, ou refuser de les entendre.



Confessions, grincements de dents, amertume, vacheries, secrets plus ou moins tabous... Tout est là pour rappeler une ambiance de week-end de retrouvailles et de promiscuité entre membres d'une même famille aux profils si différents.



Sur un thème rebattu dans la littérature française de ces dernières années, Karine Reysset arrive à captiver son lecteur grâce à un style simple, fluide, qui rend le livre plaisant et rapide à lire. Sans plus.
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Les yeux au ciel

Ce livre murmuré est poignant comme un chagrin d'enfant.
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Les yeux au ciel

Une famille se réunit pour fêter un anniversaire. Trois générations qui viennent de loin se retrouvent pour l'occasion. Se retrouvent, enfin comme ils peuvent... avec leurs fragilités, leurs rancœurs, et tous les non-dits qui pèsent entre eux...

Comme toute réunion de famille, c'est l'occasion pour chacun de revenir sur ses souvenirs, les beaux comme les terribles, et aussi de déballer les secrets et autres fantômes qui hantent encore les esprits et les placards...

Il semble que l'un de ces fantômes ait pesé particulièrement sur la vie de tous, et un drame qui a eu lieu il y a trente ans et dont ils n'ont jamais vraiment pu parler, est au centre des réflexions de chacun...

Dans ce roman beau et fort, c'est avec une écriture simple mais pleine d'émotion que Karine Reysset nous promène au sein des états d'âme de cette famille. Chaque chapitre est écrit du point de vue d'un protagoniste différent, ce qui nous permet de suivre l'intrigue avec suspense, petite touche par petite touche, et surtout de comprendre les personnages et de nous attacher à eux.

C'est avec subtilité et une grande délicatesse que l'auteur aborde des thèmes importants comme le deuil, la perte d'un enfant, la rivalité fraternelle et surtout le poids du secret.

C'est beau et bien écrit donc, mais qu'est-ce que c'est triste... Non pas que ce soit un défaut pour un livre, d'être triste, mais je préfère prévenir, moi cette famille déprimée, ça m'a mis le moral à zéro...
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