AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Karine Reysset (212)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un automne à Kyoto

Je n'avais pas prévu de le lire si rapidement! En une soirée, je l'avais déjà fini!

En vadrouillant parmi les étagères de ma bibliothèque, j'ai été attiré par le fait que l'action se passe à Kyoto, une ville que j'aimerai visiter un jour...L'histoire ne me disait pas grand chose et pourtant j'ai été happé par ce livre. La trame est certes classique: le passage de l'adolescence à l'âge adulte, les premiers émois amoureux...Mais la façon dont l'histoire est racontée est originale, parsemée de haïkus, de listes illustrées par les esquisses de Pauline Reysset, qui reflètent les états d'âme de Margaux. L'écriture est aussi à la fois simple et douce-amère. Ce livre m'a fait voyagé et m'a donné envie de partir là-bas, visiter les temples, voir les érables aux feuilles rouges...C'est avec un peu de nostalgie que j'ai refermé ce livre, le temps est passé si vite, le temps d'un automne...
Lien : http://aupandareveur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          30
Comme une mère

Il ne m'a pas captivé, j'en ai même oublié la trame! Par contre j'ai apprécié l'écriture. Un livre facile à parcourir.
Commenter  J’apprécie          00
Un automne à Kyoto

J'ai lu ce roman dans le cadre d'une sélection pour un prix littéraire pour ado. J'ai apprécié ce voyage au Japon par touches légères.
Commenter  J’apprécie          10
Sors de ta chambre !

Clara broie du noir. Cette adolescente de seize ans a pourtant un copain attentionné, Baptiste, qui l'aime comme un fou... mais depuis la mort de sa mère (à qui elle ressemble tant), tout va de mal en pis. Son père s'est remarié et sa belle-mère s'applique à tout changer... tout effacer.

Le jour où elle apprend que son père à l'intention de vendre leur maison de famille, Clara va s'enfermer dans sa chambre et refuser de sortir.

C'est un roman à l'ambiance plombée. Dès les premières phrases c'est le mal-être de Clara qui nous envahit et que l'on va porter tout au long de l'histoire. L'auteur y évoque le deuil, le souvenir, les familles recomposées... et l'amour (tout de même !) de manière discrète et sensible.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          40
Comme une mère

C'est un roman de Karine Reysset que j'avais repéré depuis fort longtemps et qui est enfin paru en format poche... C'est un récit à deux voix; celle d'Emilie et celle de Judith... Deux voix de femmes au parcours fort différent qui se retrouvent à la maternité le même jour pour mettre au monde leur enfant... Emilie, très jeune et perdue, est décidée à accoucher sous X; Judith, elle, rêve de cet enfant qu'elle désire depuis si longtemps. Malheureusement, le destin s'acharne sur Judith dont l'enfant meurt à la naissance; désemparée, désespérée, ne sachant plus ce qu'elle fait, elle enlève Léa, la petite fille qu'Emilie vient de mettre au monde...

Un livre court et poignant, très bien écrit qui nous fait suivre le parcours de ces deux femmes, qui vont finir par apprendre à se connaître... L'alternance à chaque chapitre des deux voix permet de développer le point de vue de chacune, de nous faire partager leurs doutes, leurs souffrances, leurs espoirs... Une lecture marquante que je conseille vivement...


Lien : http://zizanette.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          00
Comme une mère

Ce roman suit le parcours de deux femmes dont les destins vont s'entremêler: l'une, très jeune, est à la maternité pour accoucher sous X, l'autre va accoucher de l'enfant de la dernière chance puisqu'elle a eu beaucoup de mal à être enceinte. C'est très beau, pudique et fort et Karine Reysset parvient à instiller une certaine angoisse chez le lecteur, dû à l'attente de ce qui va se passer.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Comme une mère

Emilie attend, dans la salle d’attente d’une maternité, que son bébé vienne au monde. Elle attend d’accoucher pour pouvoir laisser son enfant à d’autres qui lui offriront une vie meilleure. Elle attend d’accoucher pour pouvoir s’en aller, essayer de se construire une vie meilleure loin Paris et de ses mauvais souvenirs. Dans la même salle, Julie elle aussi attend dans l’angoisse. Elle a déjà perdu deux enfants, Paul et Noémie. Alors ce petit Camille qui arrive à terme, c’est un nouvel espoir et peut-être le dernier. Mais le sort semble s’acharner et lorsque Judith se réveille, Camille est déjà parti. Dans sa douleur, la jeune femme accomplit alors un geste fou : elle vole Léa, la petite fille d’Emilie. De toute façon, sa mère allait l’abandonner alors que Judith, elle, a de l’amour maternel à revendre. Un geste qui scellera à jamais le destin de ces deux femmes.

Une langue simple et efficace au service d’une histoire poignante, à la fois terrible et tellement pleine d’amour. Que dire de plus sinon que c’est un roman qui m’a émue et donné envie d’aller fouiller pour dénicher d’autres titres de Karine Reysset.
Commenter  J’apprécie          10
A peine un peu de bruit

Je voulais lire ce livre depuis un bon bout de temps et j'avoue que je ne suis pas déçue. Il est vrai que le résumé peut nous faire poser certaines questions comme comment le livre va-t-il finir, ... C'est une histoire très belle qui est pleine d'espoir. Certains passages m'ont même fait pleurer. Charlotte est très attachante et touchante. On ressent sa douleur face à la perte de son petit frère, mort à trois mois de la mort subite du nourrisson. De plus, le style de l'auteur est très fluide et il se lit très facilement. C'est un coup de cœur.
Commenter  J’apprécie          30
Comme une mère

Il m'aura fallut plus d'un mois pour lire ce roman magnifique et prenant mais difficile pour moi psychologiquement: parfois on entend auprès des médias qu'un nourisson a disparu d'une maternité. Sa mère lance un appel de désespoir puis on retrouve le nourisson quelques jours plus tard dans les bras d'une autre femme qui l'a enlevé. Le bébé retrouve sa maman traumatisée mais qu'advient-il de l'autre femme, de la voleuse d'enfant, de celle en mal d'amour ou en trop plein d'amour, qu'advient-il de sa souffrance?





C'est autour cette souffrance racontée dans un récit à deux voix emprunt de sensibilité, de délicatesse et de pudeur que Karine Reysset construit son livre à travers le destin d’Emilie, une enfant déboussolée qui accouche sous X puisqu’elle ne peut pas faire face à cette maternité non désirée, et celui de Judith, qui accouche le même jour, dans la même maternité, d'un enfant qui ne vivra pas. Après des années de grossesses inabouties c'est le désespoir! Judith enlève Léa, le bébé d’Emilie. Elle a cru comprendre qu’Emilie a de toute façon l’intention d’abandonner son enfant.

Au fil de la lecture et avec des mots justes nous allons suivre ces deux femmes : Emilie l'écorchée vive et Judith qui sombre dans une torpeur dépressive.

Emilie retrouvera son enfant, tentera de se construire un avenir en travaillant et en repartant à zéro: elle réfléchit sur ce qu'est vraiment " être une maman", elle apprend à s'occuper de sa fille qui la comble de joie. Judith, veut juste revoir, une dernière fois, cette enfant qu'elle a serrée si fort contre son coeur et qu'elle considère comme le sien: elle se dirrige alors vers St Malo, marche sur la plage, reçoit la brise marine sur son visage, écoute le chant des goélands. Elle respire les embruns de la mer et finalement ne pouvant faire autrement elle provoque une recontre et tente de retrouver ce bébé qu'elle aime. C'est un roman qui m'a terriblement ému écrit avec simplicté, sincérité et des mots très forts qui interpellent: comment peut-on se remettre de la perte d'un enfant et de la follie imprévisible et de l'effondrement extrème qu'elle provoque? Comment l'arrivée d'un enfant chez une très jeune mère immature peut provoquer ce déséquilibre intense au point de vouloir abandonner son bébé? Enfin comment l'amour indestructible entre l'enfant et la mère peut sauver de tout. Une très belle découverte qui fait comprendre qu'on ne peut pas juger certains actes extrèmes qui ne sont que le reflet d'un mal être, d'un accident de parcourt, de souffrances et de blessures non résolues qui peuvent arriver parfois dans nos vies.










Lien : http://adlitteram.over-blog...
Commenter  J’apprécie          20
Comme une mère

Très bien écrit pour une histoire pas mal.

Commenter  J’apprécie          10
Comme une mère

L'Auteure décrit d'une manière émouvante l'amour profond qu'une mère peut éprouver pour son bébé. Et la fin tragique d'une femme en manque d'enfant. Les gestes de folie dictés par sa détresse, sa douleur sans remèdes nous force à la plaindre plutôt qu'à la blâmer. Un beau récit. JB
Commenter  J’apprécie          10
A peine un peu de bruit

Lecture jeune, n°118 - La jeune Charlotte est l’aînée de trois enfants. Ils auraient pu être quatre avec Loïc, ce petit frère mort à trois mois. Son ombre plane sur la famille unie et harmonieuse, qui ne manque pas d’évoquer son souvenir : « Soudain, les flûtes de champagne sur le vaisselier se mettent à tinter, à chanter. Pourtant nous sommes tous les cinq autour de la table, les fenêtres sont fermées et il n'y a pas le moindre courant d'air. Maman sourit : "C'est Loïc qui nous fait un signe, il veut participer" ». Malgré la chaleur et l’amour de ses proches, Charlotte est enfermée dans ce deuil. Elle se raccroche à sa petite soeur Julie, si pleine d’énergie. Sa spiritualité l’aide aussi à cheminer : elle ne parvient à se sentir apaisée qu’au cours de prières ou de visites rituelles au cimetière. Mais lorsque la famille déménage à Paris, Charlotte perd tous ses repères. C’est l’écriture qui l’aidera à se souvenir et à garder la trace de cette existence éphémère. Toute la difficulté d’un pareil récit tient au sujet lui-même : il est compliqué de parler de la mort d’un enfant sans tomber dans le voyeurisme ni dans le pathos. Mais K. Reysset livre un roman intimiste très réussi, d’inspiration autobiographique. Le point de vue de la grande soeur, dont nous suivons les pensées et qui finit par se libérer de la « religion pansement » et de la culpabilité, se révèle riche. Nous sommes très troublés par la justesse des mots et de l’évocation de la douleur. Ce livre fort exige une certaine maturité de la part des lecteurs. _ Michelle Charbonnier
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karine Reysset (575)Voir plus

Quiz Voir plus

Un automne à Kyoto

Quel est le prénom du personnage principal ?

Lisa
Margaux
Jeanne
Julie

7 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Un automne à Kyoto de Karine ReyssetCréer un quiz sur cet auteur

{* *}