AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Katharina Hagena (340)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le goût des pépins de pomme

L'engouement suscité par ce bouquin reste pour moi un mystère : je l'ai trouvé totalement dénué d'intérêt, de rythme, pas bien écrit de surcroît (ou alors très mal traduit....) bref, je me suis copieusement enquiquiné, et j'ai abandonné aux 2/3 de ma lecture... exit les pépins de pomme sans saveur et indigestes !
Commenter  J’apprécie          230
Le goût des pépins de pomme

Magnifique roman dans lequel trois générations de femmes se côtoient. Il est vrai que c'est dans les épreuves les plus dures que l'on se rapproche et que la douleur efface bien souvent de vieilles rancœurs. C'est le cas de ces trois soeurs, Christa, Inga et Harriet qui se rapprochent à nouveau à la mort de leur mère Bertha. En effet, Inga et Harriet n'avaient vraiment jamais pardonné à Christa d'être partie pour faire sa propre vie et fonder sa propre vie, les laissant là, avec pour charge la santé sans cesse dégradante de leur mère qui avait petit à petit sombré dans la folie et dans l'oubli...oubli de leurs propres noms, oubli de leur lien de parenté et tout simplement oubli de ce qu'est la vie.

Dans ce roman, le lecteur est sans cesse confronté à des flash-back et, tout comme, la narratrice, Iris, doit alors reconstituer l'histoire et les drames qui ont frappés cette famille tout au long de leur vie. Telles des pièces d'un puzzle, Iris, qui s'est vu hériter de la maison de sa grand-mère, a alors des flashs tout au long de son séjour dans cette demeure et tente tant bien que mal de reconstituer les morceau manquants.



Un roman d'amour, d'amitié mais avant tout un roman sur le souvenir et sur l'oubli. La question essentielle qui ressort de cet ouvrage est, selon moi, la suivante : Ne vaut-il pas mieux parfois ne pas chercher à savoir exactement ce qui est réellement arrivé en cherchant pourquoi et laisser certaines choses dans l'ombre pour pouvoir continuer à avancer ?



Roman qui m'a énormément plu et que je recommande à tous et toutes qui ne l'ont pas encore découvert. Le fait que je n'ai pas attribué la note maximale à cet ouvrage est simplement dû au fait que j'ai trouvé que par moments, le lecteur ne sait plus exactement s'il se trouve dans le temps de l'action où dans le passé. A découvrir et à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          230
Le bruit de la lumière

Ce roman est un truc complètement dingue !

Et j’aime les trucs complètement dingues…

Il est de ces romans étranges que l’on lit avec circonspection, et même que l’on manque de reposer à plusieurs reprises pour passer enfin à autre chose parce que le sujet nous agace, ou parce qu’on hésite à plonger dans l’univers que nous propose l’auteur, ou simplement parce qu’on ne trouve pas la porte ou les clefs pour y entrer, ou que l’envie - à moins que ce soit le courage - nous manque pour partir les yeux bandés sur une route inconnue…

Il est clair que Katharina Hagena prend un risque énorme en écrivant cette histoire folle. Justement. Folle. L’histoire.

Dans la salle d’attente d’un neurologue, cinq patients attendent leur tour… Le neurologue pourrait être un psychiatre. Nous marchons sur le fil entre le monde réel et le monde imaginaire. Tombera ? Tombera pas ? Et de quel côté ?

Vérifiez votre détendeur, prenez une inspiration, et plongez dans ce monde étrange.

Derniers détails : La couverture est très belle. Et j’ai adoré le chapitre sur les regards de trottoir en fonte et celui sur les distributeurs de billes de chewing-gum.

Quand je vous dis que ce roman est pour les fous et les poètes…
Commenter  J’apprécie          220
Le goût des pépins de pomme

Roman sur la mémoire et sur l'oubli... qui m'a, malheureusement, laissé indifférente. Une dame retourne dans la maison de ses grand-parents, et en profite pour refaire le fil de sa vie... pas toujours dans l'ordre... Je me suis sentie un peu perdue à la lecture. Difficile pour moi de tenir la ligne. Mais il n'en demeure pas moins que quelques passages sur livre sont très émouvants. Mais déçue par cette fin, un peu trop convenue à mon goût...
Commenter  J’apprécie          211
Le goût des pépins de pomme

Tant de lectrices au compteur de Babelio...J'étais passée à côté d'une petite pépite !

J'aurais dû être plus vigilante. Ce titre pétillant, si racoleur... aurait dû m'alerter.

À vrai dire cet ouvrage tape pile là où je ne vais pas, un ouvrage écrit pour un public féminin. Tout tourne autour des femmes, des femmes de trois générations, un entre-soi réconfortant et étouffant à la fois. Des aïeules déficientes, des mères perturbées, une petite fille, la narratrice, Iris, plus stable qui revient sur le passé de la famille. À la mort de sa grand-mère Iris va hériter de l'ancienne maison familiale.

C'est ce thème nostalgique qui m'avait retenu. Souvenir de quelques beaux passages d'une auteure suédoise qui avait su, au détour d'une intrigue policière, capter la prégnance de ces lieux et faire passer émotion et attachement.

Ici tout est à construire sur un champ miné. Iris part à la recherche des souvenirs, des oublis, des secrets de famille, des silences, des trahisons, des drames aussi et de la culpabilité qui nous accompagne. Une quête sur plusieurs temporalités, plusieurs générations.

Je ne suis jamais vraiment entrée dans cette histoire. Les ficelles dans l'écriture sont visibles, des sœurs fantasques  pour donner du relief, la métaphore des pommes étirée comme un leitmotiv, ces robes anciennes que l'on revêt, et même du remplissage inodore et sans saveur...on ne nous épargne pas même la liste des courses du matin. « Là j'achetai du pain, du lait, du beurre, des amandes, deux sortes de fromage, des carottes, des tomates, du chocolat aux noisettes, des flocons d'avoine et une grosse pastèque qui me faisait envie parce que j'avais soif ». D'accord j'ai pris ce qu'il y avait de pire …. mais comment oser écrire cela ?

Pour finir sur une note positive, j'ai tout de même aimé partir pour cette Allemagne du Nord,  cette pénéplaine si peu présente en littérature et le désuet jardin de curé, lieu de passage du temps, délicatement restitué.

Commenter  J’apprécie          212
Le goût des pépins de pomme

A la mort de Bertha, c'est Iris sa petite fille qui hérite de la maison ou elle a passé la majorité de ses vacances. Iris à 26 ans elle est bibliothécaire à Fribourg elle a pris quelques jours pour les funérailles de sa grand-mère et régler la succession.

Elle décide donc de s'installer dans la maison afin de prendre une décision sur son devenir..

C'est un retour dans le passé qui s'opère chaque odeur chaque bruit la ramène à son enfance.Qu'en est-il des secrets de famille...



Même si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre car beaucoup de personnage dès le début j'étais un peu perdue, j'ai fini par apprécier ce roman, ce lieu si paisible ces paysages reposants et toutes ces odeurs qui vous évoquent bien des souvenirs...



A vous de le découvrir....
Commenter  J’apprécie          210
Le goût des pépins de pomme

L'auteur



Katharina Hagena est spécialiste de l’œuvre de Joyce, elle enseigne la littérature anglaise et allemande à l’université de Hambourg.



Le goût des pépins de pomme est son premier livre. Il a remporté un triomphe outre-Rhin (Deux cent cinquante mille exemplaires vendus).

Le livre



A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga. Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.



Ce livre est une plongée dans les souvenirs d'une famille, à l'occasion de la mort de la grand-mère de la narratrice. Cette dernière hérite de la maison familiale et y habite quelque temps. Le temps de revenir sur l'histoire de sa famille (compliquée), ainsi que sur des secrets bien enfouis.

Ce que j'en ai pensé



La couverture m'avait bien accrochée, l'idée que l'héroïne était une bibliothécaire m'avait décidée ! Mais cela ne suffit pas ...



J'ai eu un peu de mal à accrocher à cette histoire très banale à première vue. Les longues descriptions du quotidien, des histoires de famille m'ont littéralement ennuyé. Et puis je me suis laissée un petit peu prendre dans l'histoire tout de même vers la fin ... c'était pas trop tôt ! (surtout grâce au personnage de Max, qui a un certain charme ..)



Mais enfin je ne vois vraiment pas pourquoi ce livre est un best-seller, que ce soit en France ou à l'étranger. Il n'y a pas grand chose d'original : une famille, des secrets, des relations compliquées entre les membres. La narratrice est sans charme. Peut-être est-ce aussi la faute d'un style très classique, que je qualifierai parfois même de plat. Le rythme lent du roman m'a également exaspéré.



Et pourtant le thème de la famille me plaît bien en temps normal. J'avais par exemple particulièrement aimé La Mer noire de Kéthévane Davrichewy ou encore En famille de Marianne Rubinstein, que je vous conseille fortement !



En même temps, la manière dont elle traite le thème de l'oubli m'a assez plu. Elle y met beaucoup d'humanisme (comme dans le reste de son roman par ailleurs), j'ai relevé quelques phrases fortes et assez justes. Et surtout le personnage de la grand-mère, Bertha, dont la narratrice hérite de la maison, en est le symbole vivant. Un symbole très douloureux qui m'a beaucoup remué.



Je ne pense donc pas que ce soit un problème concernant le sujet traité ou la manière dont elle le traite, mais plutôt un problème de style, quelque chose d'un peu survolté, qui émerveille, qui réveille, je ne sais pas ... (apparemment j'ai lu que ce n'était pas forcément une bonne traduction donc cela vient peut-être de là ... mais mon niveau d'allemand est plus proche de 0 qu'autre chose donc je ne me risquerai pas à lire en VO pour vérifier !)



C'est un avis strictement personnel bien sûr, j'avoue que je suis dans un moment où je deviens de plus en plus critique envers ce que je lis et je le dis franchement : je me suis ennuyée.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
Commenter  J’apprécie          212
L'envol du héron

L'héroïne, Ellen, revient dans son village natal allemand, près de Karlsruhe en Allemagne avec sa fille Orla après avoir vécu en Irlande.



Elle est somnologue, souffre d'insomnie et accompagne la fin de vie de sa mère, avec sa fille et son père.



Les parcours des disparus du passés et les ‘en train de disparaître' du présent se mêlent. Chacun son parcours et sa quête existentielle. Les fils d'Ariane sont l'insomnie, la nature, une chorale montée par le père, les sentiers tortueux du destin.



Ce n'est pas un livre remonte moral, mais l'écriture à beaucoup de charme.



D'ailleurs ce n'est pas l'histoire de ce roman qui me donne envie de lire d'autres romans de l'auteur, mais son écriture particulière, son choix des mots, j'ai même un grand regret de ne pas pouvoir le lire dans sa langue d'origine, car certaines traductions n'étaient pas au point 100%.

Commenter  J’apprécie          200
Le goût des pépins de pomme

Quel agréable roman! Doux et sucré, tout à fait charmant. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à découvrir l'histoire de cette famille allemande racontée par Iris, jeune femme de 27 ans. Elle nous raconte les femmes qui ont habité la maison familiale, à elle désormais, sa grand-mère le lui ayant effectivement léguée. Mais Iris hésite: doit-elle la garder ou la céder? En restant quelques jours dans la maison, Iris se rappelle: sa grand-mère qui oublie progressivement, ses tantes jolies et bien charmantes, sa mère attachée au pays, sa cousine Rosemarie et son amie; elle se rappelle sa propre enfance... les murs de la maison et le jardin si bien décrit et raconté lui rappelle en effet un passé qu'elle n'est pas prête d'oublier. C'est l'oubli que raconte ainsi le roman. Il pense les souvenirs, le temps qui passe et l'amnésie. Il réfléchit à ce qui fait toute une vie: la boîte à mémoires. Et il le fait bien. Le goût des pépins de pomme est, en effet, délicieux. Il est un régal qu'il faut savourer avec douceur et lenteur. Je le conseille, naturellement.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          190
Le goût des pépins de pomme

Sublime! Ce livre m'a emmenée dans le monde envoutant des odeurs et des bruits de ces vieilles maisons qui ont une histoire. J'ai adoré cette plongée dans le monde magique de trois générations de femmes: la grand-mère Bertha, les quatre sœurs Anna, Inga, Christa et Harriett et les deux petites filles Rosemarie et Iris. Je l'ai dévoré et rêve maintenant de gelée de pomme et de groseilles.
Commenter  J’apprécie          192
Le goût des pépins de pomme

Livre de toutes les mémoires d'une famille dont la grand-mère vient de partir pour un ailleurs définitif. La petite-fille hérite de la maison de famille qu'elle parcourt en tous sens, pièces et jardin.

Le voyage est intense au pays des souvenirs, des dits et des non-dits. La vie de chacun est une histoire qui recoupe la vie de l'autre. Iris, la jeune héritière, pénètre profondément au cœur de chacune et de sa propre histoire. Le fantôme de Rosemarie, sa cousine, hante continuellement les pages du roman jusqu'à la découverte, en fin de livre, de ce qui s'est passé.

Une famille parmi tant d'autres, dans son contexte social et géographique, nous est présentée. Mais au-delà de leur histoire, il y a tous ces parfums, toutes ces odeurs, toutes ces évocations où chacun peut retrouver un peu de lui-même. Les émotions, les doutes et les peurs, tout ce grouillement de sentiments est universel et c'est en cela que « Le goût des pépins de pommes » contient un goût que nous reconnaissons à travers les mots simples mais justes de ce livre.

Il y a de très beaux passages (sur le dimanche, sur les mots, etc...) qui montrent une justesse d'observations plaisantes. Sans être d'une écriture particulièrement sensuelle, la sensualité est présente dans les descriptions de fruits, de nourriture, de jardins, d'odeurs...

Les différents plans piquent notre curiosité et notre envie de savoir.

Comprendre ce qui s'est passé, comprendre ces relations...
Commenter  J’apprécie          190
Le goût des pépins de pomme

Cette maison, j'ai envie de la voir, j'ai envie que la mienne soit pareil , qu'elle embaume les confitures et la compote .

Je ne sais pourquoi mais depuis quelques livres , je tombe sur des souvenirs d'enfance avec bien sur un secret de famille mais ici c'est plein de fraîcheur, malgré la douleur de la famille .
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

L'une des meilleures lectures que j'ai faite de ce mois de juillet 2016.

Avec une grâce infinie, Katharina Hagena distille une atmosphère poétique et douce, tendre et nostalgique dans une histoire de famille, une histoire de femmes, belles, vraies, amoureuses, jalouses, oublieuses. L'oubli et la mémoire sont les piliers centraux de son roman, chaque phrase est tissée comme une toile de soie qui rappelle à quel point la mémoire est fragile, le souvenir tangible mais peut disparaître, par la maladie, ou avec le temps, ou par choix. Chaque mot rappelle cette recherche nostalgique du passé chez l'héroïne qui hérite après le décès de sa grand-mère, atteinte de la maladie de l'oubli progressif (Alzheimer), de la maison familiale. Tout est beau dans ce roman, je ne peux l'expliquer plus encore, parce qu'il faut le découvrir tout simplement. Et se mêlent histoire d'amour, de déchirement, avec le mystère d'une mort inexpliquée ou inexplicable dans la famille, et le mystère d'un grand-père silencieux, froid, enfermé dans son propre passé... un aller retour incessant entre passé et présent.

A lire absolument. Une révélation d'une délicatesse infinie.
Commenter  J’apprécie          186
Le goût des pépins de pomme

C'est assez rare mais je ne sais pas vraiment si j'ai apprécié ou pas ce roman, dans ma PAL depuis des mois. Si je suis assez sensible aux thèmes développés par l'auteur - l'attachement à la maison familiale, la nostalgie liée aux souvenirs d'enfance, etc. - j'ai été gênée par la construction du livre qui raconte l'histoire de Bertha, de ses trois filles et de ses petites-filles.

C'est lent, Katharina Hagena déroule l'histoire de l'une puis de l'autre, on sait dès les premières pages qu'un drame a eu lieu il y a une dizaine d'années mais il faut attendre les toutes dernières pages pour comprendre ce qui s'est vraiment passé. Compte-tenu du sujet, il se dégage peu d'émotion de l'ensemble, c'est froid comme si l'auteur nous tenait à distance à dessein. Finalement, c'est la maison et son jardin qui m'ont semblé le plus intéressants... Un peu déçue donc, aussitôt refermé, aussitôt oublié.
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

Ce roman commençait bien.

On se retrouve avec une famille "de femmes", ce que j'apprécie toujours, puisque ma propre famille est majoritairement féminine.

La maison de Bertha est un autre point fort du récit : elle m'a donné envie de partir à la recherche d'une vieille demeure du même genre, avec un verger plein de vieux pommiers.

Ce sont les seuls points positifs que j'ai trouvés à ce roman...

De nombreuses questions sont soulevées, auxquelles on ne nous apporte aucune réponse. Les "secrets" de famille qui nous sont révélés sont finalement assez communs et, étant donné la qualité de l'écriture de l'auteure, je m'attendais franchement à ce qu'elle fasse preuve d'un peu plus d'imagination en ce qui concerne les cachotteries de ses personnages !

Quelques redondances sont également venues alourdir un récit qui n'en avait réellement pas besoin : je n'ai plus compté les fois où l'héroïne part se baigner et se retrouve nue face au frère d'une de ses amies d'enfance.

Vite lu mais vite oublié, ce roman ne m'a pas laissé un souvenir impérissable malgré son bon début. Dommage.
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

Lors de l'enterrement de sa grand-mère Bertha, Iris apprend qu'elle hérite de la maison. Elle va y rester quelques jours et ces quelques jours vont modifier sa vie... Des souvenirs du passé reviennent, des non-dits, des secrets qui amènent Iris à se replonger dans son histoire familiale....

L'auteur nous décrit les souvenirs d'iris par brides qui tournent autour de la mort de Rosemarie, la cousine d'Iris et on sent qu'il y a des non-dits autour de cette mort.

L'atmosphère n'est pas plombée par ces souvenirs car les gaffes d'iris notamment avec Max permettent de passer des moments drôles

Un bon livre sur le souvenir....
Commenter  J’apprécie          180
L'envol du héron

Un très beau livre, plein de mélancolie qui aborde des thèmes forts comme le deuil, la disparition, l'abandon, sans être larmoyant pour autant. C'est un livre qui vous berce et vous touche sans que vous vous en rendiez compte, il vous prend dans son filet et ne vous lâche plus. Je le dis sans flatterie car ça n'est pas forcément le genre de livre vers lequel j'irai de prime abord. On suit tout au long des pages, différents personnages qui se retrouvent à un tournant de leur vie, Ellen et sa fille adolescente, Marthe la mère inconsolable de la disparition de son fils, Andreas, le taciturne qui ne dit plus un mot depuis des lustres. Tous sont liés et leurs vies se sont entremêlées à un moment donné sans qu'ils en soient réellement conscients. Ce passé commun les hante mais chacun l'affronte à sa façon. Un manque de communication, un non-dit, voire des certitudes influeront tour à tour le destin des uns et des autres. Ellen, abandonnée enceinte, a fui sa ville natale pour l'Irlande, espérant refaire sa vie et oublier cet abandon. Marthe se désespère de revoir son fils, disparu du jour au lendemain sans laisser d'adresse, Andréas, l'ami d'enfance d'Ellen n'a jamais accepté sa fuite pour une autre vie. Tous ont été abandonnés et tous cherchent des réponses…



Du mystère, de la profondeur dans les thèmes et la psychologie des personnages, tout est réuni pour séduire le lecteur. Je me suis attachée à Ellen, au départ moyennement sympathique, presque agaçante mais qui devient émouvante au fur et à mesure de la lecture et qui a fini par me toucher à travers ses doutes et ses failles. C'est une femme de son époque qui mène sa barque, assume son rôle d'amante et de mère, tour à tour perdue ou séductrice mais malgré tout elle est fragile et perdue, vivant dans l'espoir du retour improbable du père de sa fille. J'ai beaucoup aimé l'évolution de son personnage et la façon dont l'auteur l'a dessinée. Elle prend de l'ampleur au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire pour devenir le pivot central du récit.



J'ai particulièrement apprécié l'écriture de l'auteur, c'est fluide et plein de poésie, très agréable à lire, j'ai trouvé la langue très mélodieuse, le rythme est lent et doux, il vous berce au fil des mots et des phrases sans être ennuyeux une seule seconde. J'ai totalement adhéré au style et à l'histoire. L'intrigue se dessine petit à petit jusqu'au dénouement final, en petites touches qui se dévoilent au fil des pages. Malgré peut-être quelques longueurs, j'ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture, ce fût une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

Le roman commence par la mort de Bertha, et suite à l'héritage, sa petite fille Iris nous parle de ses souvenirs dans cette maison "qui sent la pomme et la vieille pierre"et l'on tombe peu a peu sous le charme de celle ci situé dans le nord de l'Allemagne. On y parle avec beaucoup de pudeur et de tendresse.

Il est parfois un peu difficile de s'y retrouver avec les différents personnages (Mira, Anna, Bertha, Inga, Harriet...) vu que l'histoire se déroule sur plusieurs générations mais tout au long des pages on y découvre des souvenirs magnifiques : «L'oubli n"est pas seulement une forme du souvenir, mais le souvenir est aussi une forme de l'oubli ». Une grande réflexion sur le temps qui passe et les souvenirs qu'il nous reste.
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

Y a des livres...

...qui ne laissent personne indifférents. Il semble que Le goût des pépins de pommes soit de ceux-là.

A chaque page on a envie de se vautrer dans les hautes herbes, de jouer à cache-cache, de manger des groseilles, d'être cruel avec les petits pour mieux leur pouffer au nez la seconde qui suit, de s'asseoir dos au tronc du pommier, de manger tard sur la terrasse.

A peine terminé, on a envie de le relire.

Attention les garçons, je vous préviens quand même que c'est un livre de filles! Et bizarrement, je suis tombée dedans, ce qui m'arrive très rarement avec les livres de filles.

Il faut dire que pour un livre de filles il est sacrément poétique plutôt qu'à l'eau de rose, il est sacrément réaliste plutôt que conte de fées, il est sacrément profond plutôt que superficiel, alors lisez-le aussi les garçons, peut-être que vous aurez ainsi aussi envie de croquer les pommes.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
Commenter  J’apprécie          180
Le goût des pépins de pomme

Ce livre, dont je n'avais jamais entendu parlé, a été proposé en lecture commune le mois dernier (sur le thème de la famille). Je ne l'avais pas choisi, préférant "Sans famille" d'Hector Malot que j'avais très envie de relire. Le hasard a voulu que je tombe dessus lors de ma dernière visite à la bibliothèque, il a donc atterri dans mon panier des emprunts de ce mois-ci.



Certains diront peut-être que le rythme est un peu lent, je dirais quant à moi que c'est ce qu'il faut pour bien s'imprégner des décors, notamment de la maison, de ses dépendances et de son jardin. Par des descriptions qui paraissent très réalistes, j'ai pu tout voir et m'y croire.



À travers ses retranchements intérieurs, Iris nous évoque ses souvenirs d'enfance et par eux, j'ai eu l'impression de m'être facilement immiscée au sein de cette famille. On comprend assez rapidement qu'un drame s'est produit. La première révélation a suffi pour titiller ma curiosité. Et malgré quelques événements à venir plutôt prévisibles, l'autrice a réussi à me donner l'envie de continuer grâce au mystère qui plane autour de ce drame, grâce aux éléments manquants révélés au compte-gouttes.



Si la plume de l'autrice peut paraître "lente", je l'ai plutôt trouvée d'une douceur pertinente, nous insufflant l'envie de connaître tous les secrets de cette famille, réunissant ici trois générations de femmes déconcertantes.



Un doux et agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          170




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Katharina Hagena (3173)Voir plus

Quiz Voir plus

Le goût des pépins de pomme - Katharina Hagena

De quelle nationalité est l'auteure Katharina Hagena ?

suédoise
hongroise
allemande
néerlandaise

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Le goût des pépins de pomme de Katharina HagenaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}