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Critiques de Katharina Hagena (340)
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Le goût des pépins de pomme

J’ai acheté le livre chez un bouquiniste car le titre et la couverture m’ont plus mais je ne suis pas tombée dans les pommes après avoir lu « Le Goût des pépins de pomme »!!!

Ennuyeux et vide de sens pour moi. L'histoire ne m'a pas captivée non plus.

C'est dommage, car l'idée avait du potentiel.

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Le goût des pépins de pomme

Iris a récemment perdu sa grand-mère, Bertha. Elle apprend avec étonnement que celle-ci lui lègue la maison familiale, à Bootshaven. Dans un premier temps, Iris ne souhaite pas conserver la maison. Mais elle se rend quand même sur place quelques jours, faisant remonter les souvenirs du passé. Iris évoque ses grands-parents, ses tantes, sa cousine Rosemarie qui n'a jamais atteint l'âge adulte, leur amie d'enfance Mira qui ne portait alors que du noir,...



J'ai trouvé ce roman bien écrit et j'ai apprécié le cheminement à travers la mémoire d'Iris, ces bribes de moments vécus avec les membres de sa famille. Le secret autour de Rosemarie m'a intriguée mais c'est surtout la sénilité de Bertha qui m'a touchée. Cela est évoqué de manière très réaliste, y compris les conflits familiaux engendrés par la situation. C'est un roman, certes, mélancolique mais surtout très contemplatif. Et comme je ne suis pas parvenue à m'immerger dans cette ambiance, je suis passée à côté du livre. Dommage !



Pourquoi ce roman est-il devenu un best-seller ? Je ne détiens manifestement pas la réponse à cette question, lisez-le donc pour vous forger votre propre avis.
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Le goût des pépins de pomme

Je crois que je vais abandonner la lecture de ce roman trop décevant. Je me faisais une joie de passer quelques heures dans une vieille maison abritant une histoire de famille. Mais, comme ce livre est mal écrit ! Le style est déplorable, l’héroïne est peu attachante. Ils auraient pu devenir captivants ces deux secrets toujours évoqués et non résolus : la mort d’une jeune cousine et les inscriptions nazis accusant le grand-père. L’auteur n’a pas su les traiter, le récit tourne en rond et m’a lassée.
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Le goût des pépins de pomme

Neuf ans. Cela fait neuf ans que Le goût des pépins de pomme (2011) de Katharina Hagena prend la poussière au fin fond de ma pile à lire himalayesque! Il en aura fallu du temps pour que je le lise enfin mais comme on le dit si bien, mieux vaut tard que jamais…

(...)

Le goût des pépins de pomme est une chronique familiale à la fois douce et tragique dans laquelle Katharina Hagena s’attache à raconter le destin de trois générations de femmes.

(...)

Iris Berger, la narratrice, a vingt-sept ans et est bibliothécaire à l’Université de Freiburg im Breisgau dans le sud de l’Allemagne. Au décès de sa grand-mère maternelle, elle prend quelques jours de congé pour rejoindre sa mère et ses deux tantes dans la maison familiale à Bootshaven, un village près de Brême dans le nord du pays. Lorsqu’à l’issue des obsèques, elle apprend à sa grande surprise qu’elle hérite de la maison de sa grand-mère, elle décide de prolonger de quelques jours son séjour afin de faire le point sur cet héritage dont a priori elle ne veut pas.



Au fur et à mesure qu’elle redécouvre les lieux où elle a passé, enfant, toutes ses vacances, les souvenirs affluent. Entre les murs de la maison qui exhalent une « odeur de pommes et de vieilles pierres », elle se souvient. Elle se souvient de sa grand-mère et de sa perte de mémoire, de sa cousine Rosemarie tragiquement décédée à l’adolescence, de son amie Mira et de son petit frère Max qu’elle retrouve et redécouvre aujourd’hui dans le cadre de la succession. Elle découvre par ailleurs certains secrets.

(...)

Le goût des pépins de pomme est un portrait touchant de trois générations de femmes ayant connu leur lot de drames et une réflexion intéressante sur les racines familiales, le temps qui passe, les souvenirs, la mémoire et l’oubli. L’écriture est délicate et sensuelle, l’atmosphère langoureuse et un brin désuète. Une bien jolie lecture.




Lien : https://livrescapades.com
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Le goût des pépins de pomme

Une histoire délicatement tressée, on ne lâche rien jusqu'au dernier mot. Un drame familial à plusieurs facettes, des souvenirs, des témoignages, un lac au reflet sombre, un pommier fleurissant d'amour.

Une lecture sensible et attendrissante parfois, émouvante, amenant à réfléchir.

Très bon livre.
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Le goût des pépins de pomme

Une histoire familiale racontée par la narratrice revenue dans son patelin natal pour régler la succession de sa grand-mère décédée. Beaucoup de déjà vu dans ce récit convenu sur la sororité et les secrets familiaux enfouis. Une lecture qui ne laissera pas de grandes traces dans ma mémoire littéraire.
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L'envol du héron

J'aime bien lire les critiques des petits (et petites) camarades avant d'aiguiser ma plume et cette fois ne fera pas exception à la règle.

Je reprendrai donc les premiers mots de la critique de claraetlesmots (22 août 2013,comme le temps passe ...ainsi que le disait Robert l'affreux):

"Après avoir lu les deux premières pages, j'ai su que j'allais aimer ce roman" mais je les reprends pour les inverser,hélas :" Après avoir lu les deux première pages, j'ai su que je n'allais pas aimer ce roman" et, hélas, c'est bien ce qui s'est produit et je dis hélas car j'avais beaucoup apprécié le précédent Hagena,"Le goût de pépins de pomme" . Cette fois ,"cette alchimie étrange à définir, cette osmose" ne s'est pas produite . D'abord, comme le remarque très justement zabeth 55 (22août 2013,je suis très en retard sur le peloton de tête ):" Le début est assez confus ...et arrivé à la page 100 on commence à aimer la vie d'Ellen (oui,ça y est, j'ai enfin compris comment elle s'appelle").L'ennui c'est que moi,à ce stade, j'avais déja commencé à décrocher, j'ai picoré de ci de là ensuite mais pour finir, je n'ai justement pas fini , j'ai laissé tomber pour une raison très simple : Ca ne m'interessait pas .

Bête,banal et bien dommage, n'est-ce pas ?
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Le goût des pépins de pomme

Hagena Katharina - "Le goût des pépins de pomme", traduit de l’allemand par Bernard Kreiss - éditions Anne Carrière (268 pages) ; publication originale : «Der Geschmack von Apfelkernen» (Kiepenheuer & Witsch, Köln, August 2009 - 272 S., ISBN 978-3-462-04149-1).



Ce tout premier roman de cet auteur a connu un succès phénoménal en Allemagne : 250.000 exemplaires vendus en quelques semaines, si bien que les éditeurs se sont empressés de le faire traduire rapidement dans une multitude de langues. Au total, à ce jour, environ 800.000 exemplaires vendus dans le monde, dont 55.000 en France en à peine cinq mois.



Un roman allemand, traitant (apparemment) de réalités allemandes, qui se vend autant et si rapidement en France, ne pouvait qu’attirer mon attention. De surcroît, la quatrième de couverture promettait un récit traitant grosso modo de la mémoire familiale… Hélas, trois fois hélas !

C’est un bon roman de divertissement, un «Unterhaltungsroman» bien écrit : notons que la traduction française, faite à la hâte, ne rend pas tout à fait compte de la qualité de l’écriture quelque peu poétique du texte. Mais à part ça, il ne s’agit guère que d’une gentille bluette, à la « terrrrrible » exception près du mot «nazi» qui apparaît sur le mur du poulailler mais que les deux protagonistes font disparaître rapidement sous plusieurs couches de peinture en batifolant. Les mauvaises langues pourraient même penser que le fait de n’absorber dans l’intrigue que les destins particuliers de trois donzelles (aussi tragiques soient-ils) de l’après-guerre, cadrés dans celui des trois dernières générations féminines issues de Bertha, ne sert qu’à dissimuler ou éviter une fois de plus l’interrogation sur les conséquences de ce passé hitlérien.



Le côté le plus gentillet réside dans la description des sensations olfactives, gustatives, visuelles, tactiles et même auditives engendrées par le jardin, la vieille maison et les anciennes robes, reflets d’une écriture typiquement féminine ? (en tout cas, ce genre de description constitue un véritable régal chez Colette).

Tout est bien qui finit bien, Iris et Max se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

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Le goût des pépins de pomme

J'ai trouvé que l'histoire est un peu longue à démarrer, il ne se passe pas grand chose au début et on se demande où l'auteur veut en venir. Puis l'auteur évoque des bribes d'éléments qui nous donnent envie d'en savoir plus sur l'histoire de cette famille, sur la grand-mère, sur cette cousine morte trop jeune... La maison n'est ici qu'un prétexte à évoquer les souvenirs d'Iris et lui permettre de les régler. Petit à petit, on se prend au jeu et on apprécie ce personnage attachant. Ce livre n'est pas un coup de coeur pour moi, car je pense que ce n'est pas mon genre de livre préféré, mais les amateurs de romans familiaux y trouveront sans aucun doute leur compte. Le fait que j'en garde un bon souvenir assez précis est aussi à mon avis, un bon argument pour le découvrir.



J'ai également apprécié de pouvoir connaître davantage l'Allemagne, un pays dont je connais finalement assez peu la littérature. Je trouve que les livres sont un bon moyen de découvrir un pays et son ambiance.
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Le goût des pépins de pomme

A la mort de Bertha, Iris apprend qu'elle hérite de la maison de sa grand-mère. Ce choix la surprend et elle est bien résolue à y renoncer. Après l'enterrement, Iris reste quelques jours dans la maison. Les souvenirs remontent à la surface rapidement avec la venue de C. Lexow, un ami de sa défunte grand-mère et Max Ohmsted, le frère de son amie d'enfance, Mira. Et la spirale des souvenirs commence : Iris se rappelle son enfance à Bootshaven avec ses tantes Inga et Harriet, sa mère Christa, sa cousine Rosemarie et leur amie, Mira... Iris remonte le temps et se souvient de l'histoire de sa grand-mère Bertha et son mari.



J'ai parfois eu du mal à entrer dans l'histoire. j'avais l'impression que le présent se déroulait dans les années 50 et non en ce moment. Mis à part cela, j'ai apprécié remonter le temps avec Iris et découvrir ses nombreux secrets de famille. On s'attache facilement à cette famille singulière, à l'Histoire chamboulée plus d'une fois.

Un vrai moment de tendresse qui m'a fait rire, sourire, pleurer...
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Le goût des pépins de pomme

Autour du thème de l’oubli, Katharina Hagena met en scène une galerie de femmes mais surtout une maison, une atmosphère, des odeurs et des sensations. Plus qu’Iris, je trouve que le personnage central de cette histoire est Bertha. A chaque fois que l’histoire semble avancer et se dérouler comme un ruban, l’auteur nous ramène à elle, la grand-mère, dont le décès a provoqué le rassemblement de ces quatre femmes : ses trois filles et sa petite-fille. Car Bertha, après une chute, a commencé à perdre la mémoire et le sens des choses et a vécu plusieurs dizaines d’années comme cela. Cette situation a marqué durablement et de manière différente ses trois filles et Iris. Aucune n’est sortie indemne de ce “retour en enfance” de Bertha, dont l’auteur dit cependant qu’il n’en est pas un. Iris, la narratrice, multiplie les anecdotes sur des oublis, des manies et l’expression du désespoir de Bertha qui se voit sombrer dans le vide. Petit à petit, on comprend cependant que la famille recèle d’autres secrets, bien plus tragiques.



Ce roman me laisse un goût d’inachevé. J’ai été sensible à l’écriture très “sensuelle”en ce qu’elle fait appel à tous nos sens. J’ai retrouvé des émotions, des souvenirs que l’on peut avoir d’une maison de famille qui vous a marqué dans l’enfance. Mais les personnages ne m’ont pas convaincue. J’ai été frustrée parce qu’ils ne sont qu’esquissés, surtout les trois filles de Bertha, dont on sent que la vie est passé à l’arrière-plan depuis qu’elles s’occupent de leur mère. En fait, j’ai eu l’impression que les retours fréquents de l’auteur sur Bertha, la fin de sa vie, ses difficultés, sont comme un boulet dont aucune des quatre femmes ne peut se défaire, qui revient sans cesse et qui les empêche d’avancer. Et j’avais envie qu’elles avancent… Je vois bien que tout ce que je raconte est un peu flou et j’espère que vous comprendrez ce que je veux dire ! Mais je pense que j’ai eu du mal à suivre le chemin sur lequel l’auteur nous emmène, j’aurais voulu bifurquer et explorer les bois alentours ;-)
Lien : http://passionlectures.wordp..
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Le goût des pépins de pomme

Si je n'avais pas pu lire Le goût des pépins de pomme quasiment d'une traite au cours d'un voyage en train, j'aurais sans doute abandonné avant la fin, tant j'ai eu du mal à me retrouver dans tous ces prénoms de femmes, réparties sur 3 générations, et dans toutes les différentes histoires qui s'entremêlent.

Mais, dans ces conditions (une lecture non hachée et sans autre distraction possible!), j'ai été émue par la grand-mère qui s'enfonce tristement dans la maladie d'Alzheimer et j'ai beaucoup aimé, alors que ce n'est généralement pas mon fort, certaines descriptions empreintes de nostalgie: l'équeutage des groseilles, les bruits dans la vieille maison, les vieux carrelages de la cuisine,...
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Le goût des pépins de pomme

Après les très nombreuses appréciations publiées sur le site , je me risque quand même à écrire quelques mots sur ce roman encensé par les critiques à sa sortie .Iris à la mort de sa grand-mère hérite de la maison familiale.De retour dans cette bourgade du nord de l'Allemagne , elle doit rapidement se décider : doit-elle ou non accepter cet héritage?Et là tout le passé qu'elle croyait "oublié" resurgit :un objet les anciennes robes de ses tantes et surtout le jardin ,le verger tout lui parle , tout fait mal ...

Katharina Hagena écrit là un fort joli roman , certaines pages sont charmantes ,pleines d'odeurs et de saveurs , d'autres pleines de douleurs et de la misère humaine .Cependant , peut-être parce que j'en attendais beaucoup je n'ai guère été enthousiasmée ayant eu l'impression de déja vu , de déjà lu
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Le goût des pépins de pomme

Un livre à lire en été sur les marchés d’un perron à l’abri sous le feuillage d’un pommier…..c’est ainsi que tout commence en douceur….mais cette quiétude peu à peu bascule dans l’inconfort, l’incompréhension face aux drames tus ou cachés. On referme le livre le cœur bien plus lourd.

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Le goût des pépins de pomme

Katarina Hagena avec Le Goût des pépins de pomme me laisse sur ma faim. Perturbé par mon ressenti durant ma lecture, j’ai consulté les billets rédigés précédemment par des Babeliotes. Les avis sont très tranchés. Il y a ceux qui aiment et ceux qui n’ont pas apprécié. Cela explique la note "lecteur" dans Babelio qui est mi-figue, mi-raisin, et c’est embêtant pour des pommes.



Le thème du livre était pourtant trouvé, mais qu’il a mal été traité par l’auteure. Il s’agit des souvenirs sous toutes ses formes. Les souvenirs d’enfance, ceux des vacances d’été. Les souvenirs de famille que l’on se rappelle avec nostalgie comme le goût des pépins de pomme dans la cuisine de grand-mère et ceux que l’on cherche à oublier car ils rappellent une collusion avec un passé peu glorieux de l’histoire allemande. Il y a les souvenirs des mauvais jours et des drames qui nous poursuivent. Il y a ceux qui s’effacent par la faute de la maladie d’Alzheimer. L’auteure décrit et résume pourtant si joliment le thème qu’elle a choisi : « J’en déduisis que l’oubli n’est pas seulement une forme de souvenir, mais que le souvenir est aussi une forme de l’oubli » [p.190]



Alors, dommage que ce livre soit décevant. La faute à l’auteure, probablement. Elle m’a perdu dans des allers et retours dans le temps, dans les idées et les descriptions. C'est brouillon. Déçu par des personnages qui pourraient avoir du relief et qui, finalement, restent dans le flou. La faute à une mauvaise traduction, possible.



Peut-être vous apprécierez ces pépins de pomme, car pour moi, c’est sans façon.
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Le bruit de la lumière

Voici un roman pour le moins hors du commun; à moins que cela ne soit un recueil de nouvelles.



Le décor : une salle d’attente chez un neurologue. La narratrice va imaginer pour chaque patient dont ce sera le tour auprès du médecin, une histoire. C’est pour cette raison que j’ai envie de qualifier ce livre de recueil de nouvelles.



Des ”ingrédients” sont communs à toutes les aventures imaginées : le Canada, la disparition d’une chercheuse spécialisée en bryologie (étude des mousses, lichen...), des voyages, des oublis, des absences , des quêtes, des êtres en souffrance (autisme ou Alzheimer); des aurores boréales, un lac gelé...



Toutes les histoires semblent s’entremêler, se croiser, se décroiser, s’écarter pour mieux se rapprocher.



L’ultime histoire est celle de la narratrice qui vient consulter le neurologue pour connaître un résultat : lequel ?? elle nous laissera sur notre faim (fin)



J’avais lu le Goût des pépins de pommes, et il me semble que j’en avais gardé un bon souvenir.



Je dirais que l’intérêt de ce livre réside dans le fait que la narratrice imagine une histoire à chaque patient inconnu pour elle. Et qu’en reprenant les ”ingrédients” on a quelque chose de différent. Cela me fait penser à des textes écrits par des participants à un atelier d’écriture.
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Le goût des pépins de pomme

À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. Iris hérite de la maison de sa grand-mère avec tous les souvenirs qu’elle comporte.

On comprend le rôle qu'une maison peut jouer dans la vie des gens. Je pense que beaucoup ont des "maisons-Heimat" et pourront se reconnaître dans ce livre.



lu en 2012.
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Le goût des pépins de pomme

À la mort de Bertha, ses filles et sa petite fille se retrouvent pour les obsèques et Iris, la petite fille, apprend qu'elle hérite de la maison de famille. Elle y retourne après de longues années inhabitée et la redécouvre silencieuse et poussiéreuse. Commence alors le récit de cette famille, des non dits, des secrets, souvenirs d'enfance, deuils, tout cela jeté pèle mêle sans vraiment de profondeur, un peu confus, parfois trop long. Roman agréable mais sans plus malgré les bonnes revues. Ce que j'ai préféré, c'est la couverture et l'épilogue :)
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Le bruit de la lumière

Je voulais dans un premier temps, chose qui d'ordinaire n'a pas d'importance pour moi, noter que j'ai particulièrement apprécié la couverture du roman. Je l'ai trouvé très belle, visuellement ainsi qu'au touché. de plus, elle est finalement très à-propos une fois l'histoire lu!



C'est un roman avec une histoire cadre, entrecoupée d'histoires imaginaires qui se répondent. Je connais ce système grâce au conte. Je peux vous donner l'exemple des Mille-et-une nuit où l'histoire de Shéhérazade, permet de présenter tous les autres contes! Nous retrouvons ce procédé ici avec le même plaisir!!

Les descriptions du roman m'ont plongé directement vers des ressenties physiques!! Tous mes sens se sont éveillés réellement au fil des mots et des histoires. J'ai eu l'impression de sentir l'odeur du bois, je me suis retrouvée à avoir froid alors même que je lisais en plein soleil, etc!

Il se dégage de ces descriptions une nostalgie douce-amère; on frôle les drames et le bonheur grâce à la délicatesse de l'écriture de l'auteure.

Il y a également dans ce roman une forme de noirceur dans la douceur ou peut-être l'inverse!

J'ai pris mon temps pour le lire car l'écriture m'a amenée à cela, ma lecture était comme suspendue dans une sorte de méditation (c'était très curieux mais ravissant) et pourtant chaque histoire avait son suspense qui m'embarquait systématiquement! Et au fur et à mesure des pages un autre suspense se construit, tranquillement, sans vague…

L'auteur joue avec les mots, les sens, on est comme dans un labyrinthe et on y prend plaisir, même si certaines histoires peuvent être tristes. Chaque élément a son importance à l'instant de la lecture mais peut composer un tout : un détail d'une histoire résonne sous une ou plusieurs formes dans le roman puis en moi … Ici tout s'entremêle, mais on suit le fil, comme dans la vie, ou un souvenir grâce à l'imagination sans borne de l'auteur!

Je dirais que ce livre a eu un effet mélancolique sur moi.

J'ai l'impression qu'il y a mille choses à dire sur ce roman et en même temps il ne faut pas en dire trop, alors j'arrête de donner mon avis ici!



Je peux juste vous dire que ce livre ne m'a pas révélé tous ces secrets. Je sais déjà que je le relirai très vite avec un nouveau regard et ce bijou restera à porté de main!!

A lire pour un instant de cocooning dans bon fauteuil accompagné de sa boisson chaude favorite! Je recommande ++

Merci à la MC de septembre et à l'éditeur pour cette découverte!
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Le goût des pépins de pomme

Bien sûr, j'arrive un peu après la bagarre. Lire un livre en 2018, prix des lecteurs 2011 du livre de poche, c'est pas vraiment être à la page côté sortie littéraire. Mais quand j'ai noté dans mon petit cahier un livre à lire et que je tombre dessus dans une brocante, j'ai l'impression de trouver une pépite d'or. Alors tant pis pour le retard ! Je me suis régalée à lire ce livre. Si il ne fallait qu'un adjectif pour le décrire, je dirais "doux". Ce livre est d'une douceur un peu désuète que j'ai beaucoup apprécié. On y parle du temps qui passe, des souvenirs qui s'estompent, voire de la mémoire qui s'efface. On y parle aussi d'amour et d'amitié. J'ai adoré l'ambiance. A lire ou relire pour certains.
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