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Critiques de Katharina Hagena (340)
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Le goût des pépins de pomme

Après une plongée dans la période de la Révolution française, atmosphère assez plombée, un vent de fraîcheur m’a fait plaisir.

Iris vient d’hériter de la maison de sa grand-mère, Bertha, hébergée dans un « home » suite à une démence sénile. Cette maison est pleine de souvenirs et Iris nous les partage. Histoire familiale avec léger suspens tournant autour de la mort de Rosemarie, sa cousine.

Roman frais, léger, un peu naïf, assez lisse, il se lit facilement.

J’ai bien aimé sans plus et je pense qu’on peut passer à côté de cette lecture qui n’a rien d’essentiel. À vous d’en juger au cas où vous le lisez...
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Le goût des pépins de pomme

J'ai passé un bon moment avec ce livre ... comme si, en compagnie d'Iris après la mort de sa grand-mère, on feuilletait leur album photo avec ses commentaires nostalgiques et ses longs silences sur la fin de sa jolie cousine, Rosemarie, morte à quinze ans.

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Le goût des pépins de pomme

J’ai longtemps attendu avant de me plonger dans ce livre, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. En fait, je ne pensais pas qu’il m’aurait plu, mais au final j’ai plutôt apprécié.



C’est un livre qui se concentre sur l’histoire d’une famille dans leur maison de Bootshaven dans le nord de l’Allemagne. La maison familiale a vu grandir plusieurs de ses générations, en particulier des femmes.



C’est à travers les yeux d’Iris que l’histoire de trois générations différentes nous est racontée : de la grand-mère Bertha et sa sœur, les trois filles de Bertha, et les petites-filles : Rosemarie et Iris toujours accompagnées de Mira, qui semble faire partie intégrante de la famille.



Après qu’Iris, adulte, hérite de la maison familiale, l’auteur s’évertue à remonter le temps et à raconter plusieurs intrigues et grands événements marquants de la vie des personnages. Je pensais qu’une seule grosse intrigue serait développée mais au final il y en a quasiment pour tous les personnages.



C’est très intéressant à suivre, je l’ai lu très vite alors je ne m’y suis pas perdue même s’il faut une vingtaine de pages pour bien assimiler les noms des personnages et les liens qu’il y a entre eux (parce qu’aux personnes de la famille il faut aussi ajouter les personnages secondaires)…

Certaines histoires m’ont plus touchées que d’autres, l’une en particulier m’a tout simplement empêché de lâcher ce livre. Et les sujets sont assez marquants comme l'oubli, le temps qui passe, les souvenirs familiaux...



Le gout des pépins de pomme n’est peut-être pas un coup de cœur mais c’est une lecture que j’ai trouvé agréable.
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Le goût des pépins de pomme

C' est une histoire de femmes sur plusieurs générations autour d' une maison familiale située dans un village du nord de l' Allemagne -- un récit plein de souvenirs doux-amers, de secrets familiaux, de senteurs d' antan, d' anecdotes cocasses et tendres avec, par moments , une touche de surnaturel comme ce pommier fleurissant mystérieusement hors saison à certaines occasions....Au final , un récit original et plaisant, empreint de nostalgie.
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Le goût des pépins de pomme

Souvent présenté comme un livre sur la mémoire, Le Goût des pépins de pomme est aussi un livre sur la transmission, ici symbolisée par une maison et son merveilleux jardin qui traversent la vie de trois générations de femmes. La transmission est vue sous ses différents aspects : l’inscription dans des relations et une histoire familiale, avec ses zones d’ombres et ses douleurs, l’acceptation du passage du temps et de la succession des générations. Et bien sûr, allant de paire avec cela, la mémoire, l’oubli, la réécriture du passé et comment ces trois aspects se combinent pour créer une historiographie familiale, mais aussi comment elles balisent le chemin vers la vieillesse et la mort, comme si peut-être les deux (histoire familiale et mort) étaient indissociables car toutes deux l’expression du temps écoulé.

Mémoire et transmission ; générations et vieillesse. Des thèmes difficiles et lourds, que l’écriture effleure plus qu’elle ne les affronte, faisant de ce livre un texte pudique et évocateur, qui donne plus le goût des choses que des réponses.

Il y a de très belles descriptions de la maison, des fleurs et des arbres. Fait marquant, les cinq sens sont chacun très présents dans ce livre, traversé par une odeur de pomme tenace et par le craquement du parquet. Ces descriptions m’ont fait m’identifier au personnage principal, Iris, lorsqu’elle redécouvre la maison familiale où elle a passé les étés de son enfance et dans son questionnement sur la place qu’elle veut occuper dans la lignée familiale et comme porteuse de son histoire.

La petite intrigue amoureuse et les dialogues un peu bêtas auxquels elle donne lieu (mais ne sommes-nous pas tous un peu gauches dans ces moments-là ?) peuvent vite être oubliés, ils parasitent presque un peu la lecture et ce n’est pas là le cœur du livre. Je préfère garder comme souvenir de ce livre le contact rugueux des murs de brique de la maison et l’odeur de la compote lorsqu’on en pousse la porte.
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Le goût des pépins de pomme

Longtemps, ce titre m’a fait rêver sur l’étagère d’une amie qui me l’a donné par la suite.

Un concours de circonstances a fait que je ne suis plus en contact avec celle-ci. Et mon intérêt pour ce livre, s’est émoussé. J’ai fait plusieurs tentatives. Mais sans succès. Je ne suis guère attachée aux personnages.

Ce livre a vraiment un goût de pépins de pomme : insipide.

Après, je vais être honnête ; ce n’est pas un livre drôle et je n’avais pas besoin d’un livre qui parle de souvenirs, de personnes disparues. Peut-être, je l’ai sans doute choisi car cette personne me manquait.

Mais je n’aurais pas dû.

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Le goût des pépins de pomme

Du "réalisme magique" mais à la mode allemande: voilà comment j'aurais envie de qualifier l'écriture de cette auteure. L'histoire, avec ses secrets de famille révélés avec habileté au compte-gouttes, est envoûtante. Je n'ai donc pas mis de temps à passer à travers cette saga d'une famille matrilinéaire même si, de ce fait, la fin était bien prévisible.

Somme toute, un bon roman malgré quelques maladresses que j'attribue à la traduction...
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L'envol du héron

Qui est ce « il ? Qui est ce « je » ?

Et cet Andreas, ce Joachim, et tous ces autres noms qui surgissent, qui sont-ils ?

Le début est assez confus. Outre l’omniprésence du sommeil, ou plutôt du manque de sommeil, et l’apparition régulière d’araignées, de crapauds taureaux, de hérons, on peine à s’y retrouver dans l’installation de l’histoire. D’autant que les lieux changent aussi. Il est vrai que petit à petit, les choses s’expliquent, et arrivé à la page 100, on commence à cerner la vie d’Ellen (oui, ça y est, j’ai enfin compris comment elle s’appelle).

Le style est plutôt plaisant, mais ne nécessitait pas toutes ces complications de mise en scène.

Alors maintenant, où cela nous mène-t-il ? Je vais continuer pour le savoir.



Et voilà ce que j’en ai compris.

Lors d’une nuit d’insomnie, Ellen laisse aller le fil de ses pensées et retrace les évènements importants de sa vie. Ses amours, ses parents, sa fille… Tout cela d’une manière déstructurée, comme peut l’être une nuit sans sommeil.

L’ambiance de sa nuit blanche, de sa vie, nous arrive par petites touches, par questions que se pose le lecteur.

C’est assez particulier, assez déroutant mais assez envoutant en même temps.

Cette fascination pour les oiseaux, pour les araignées, pour les crapauds taureaux revient régulièrement, comme un refrain.

L'intérêt est soutenu par le mystère de la disparition d'un des personnages, ce qui agrémente l'intrigue.

D'une manière générale, le style est plaisant mais sans plus.

Au final, un livre très agréable mais dont je ne saurais pas dire si je l’ai vraiment aimé ou non.

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Le goût des pépins de pomme

C’est un roman sur la mémoire, l’oubli, le souvenir, tout ce fatras dont on ne sait plus, parfois, si c’est un rêve ou si ce fut la réalité. A la mort de Bertha atteinte de la maladie Alzheimer, Iris sa petite fille découvre qu’elle est l’héritière de la vieille maison de famille. C’est un héritage trop lourd dont Iris veut se défaire. La semaine nécessaire aux formalités va lui permettre de renouer avec les lieux, entre oubli et souvenir elle va revenir sur sa décision. Mais que l’on ne s’y trompe pas derrière les descriptions enchanteresse du jardin de la grand-mère - ce jardin plein de fruits et de légumes, cet espace mi-disciplinée, mi-sauvage – se cache une histoire familiale tragique qui se déroule sur 3 générations de femmes. Un livre tout en subtilité qui dévoile sa face sombre au milieu des groseilles à maquereau et des pommiers lourds de fruits. Une fois entré dans le livre (les descriptions du début peuvent paraître longues), on se prend à rêver d’être à la place d’Iris dans ce temps hors du temps ou le souvenir et l’absence de souvenirs permettent de s’engager dans l’avenir. Malgré les drames familiaux, rien d’angoissant dans le roman juste la description des vies qui sont allées leurs chemins chaotiques. Ces réminiscences comme un état de grâce vont permettre à l’héroïne de se réconcilier avec son histoire, de planter profond ses racines pour, elle aussi comme les pommiers de Bootshaven, fleurir et donner ses fruits parfumés.
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Le goût des pépins de pomme

J'ai abandonné ma pile de bouquins à lire depuis mon incursion intense en bibliothèque dès la fin de l'été.

De même pour ce livre, entamé depuis autant de semaines et laissé à se corner de plus en plus dans ma besace.

Je l'avais pris à l'étal d'un bouquiniste ambulant pour découvrir ensuite en voyant un ex libris que cet olibrius vend des livres donnés à la cabane à livres de l'orangerie. Fini mon engouement des occaz et bonjour ma nouvelle passion pour l'emprunt en collectivité.



Breeeeeef.

Il me semblait l'avoir déjà lu à sa sortie. Comme aucun souvenir n'a rejailli à sa (re ?) lecture, peut être qu'il n'en était rien.

Je crois que j'ai aimé cette histoire de famille qui s'ouvre comme un millefeuille. L'héroïne hérite de la maison de sa grand mère et se souvient alors des différents drames et joies qui ont marqué sa vie, celle de ses tantes et de ses grands parents. Je crois que j'ai aimé car j'ai fait beaucoup de longues pauses entre mes lectures et que j'y retournais coupable mais toujours heureuse de pouvoir le continuer. Alors... On continue à piocher dans mon étagère ou est-ce que je retourne fissa refaire mon stock de livres éphémères ?
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Le goût des pépins de pomme

Le roman de Katharina Hagena m'a laissé un bon goût dans la bouche. Il faut dire que j'aime les pommes, les baisers et souvenirs qui en ont l'odeur.

Je pensais au départ que "Le goût des pépins de pomme" de la romancière allemande que je découvre était un roman feel-good, trompée par son titre.

L'histoire à une certaine profondeur puisqu'à travers trois générations de femmes il est question de secrets de famille, d'héritage, de souvenirs et de transmission. Mais il y a aussi de l'amour et parfois de l'humour dans ce roman très agréable à lire, construit par petits chapitres en flash-back comme des souvenirs qui s'imbriquent les uns dans les autres.

Iris, la narratrice, hérite de la maison de sa grand-mère Bertha qui vient de mourir. Elle se rend sur place avant de décider de ce qu'elle va en faire et le lieu va incarner l'histoire familiale. Mais c'est d'autant plus sérieux que le passé un peu flou de Nazi du grand-père ressort à ce moment.

Iris met des mots sur ce qui a été oublié puisque Bertha avait la maladie d'Alzheimer.

Je fais une parenthèse ici pour préciser que, pour une fois, il n'y a pas d'attaque violente contre l'établissement qui accueillait Bertha (l'équivalent d'un Ehpad en Allemagne) mais le constat d'une nécessité de sa prise en charge et des difficultés de l'accompagnement en fin de vie pour la famille.

Et puis il y a le pommier du beau jardin qui évoque à Iris les bonheurs et les drames comme si le destin se manifestait en premier lieu sous la forme d'une pomme. C'est un peu sa madeleine de Proust même si les souvenirs ne sont pas toujours joyeux mais où les plaisirs simples du quotidien sont aussi présents.





Challenge Multi-défis 2022

Challenge ABC 2022/2023

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Le goût des pépins de pomme

A la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille sont réunies pour les obsèques et la lecture du testament. A la surprise générale, c'est Iris, la petite-fille, qui hérite de la maison familiale. Elle se donne quelques jours pour décider si elle va accepter ou refuser cet héritage.

Avec Iris, on déambule dans la maison, de la cuisine aux chambres, du poulailler au verger, on ouvre des malles et des armoires. Ses souvenirs sont ceux de l'enfance, le temps des vacances qu'elle partageait avec sa cousine Rosemarie et leur amie Mira. Comme les pommes, leur goût est sucré ou acidulé, doux ou mêlé d'amertume. Dans cette famille allemande qui a vécu des épisodes tragiques, il y a des souvenirs et des non-dits qu'il vaut peut-être mieux ne pas réveiller et laisser tomber dans l'oubli de la mémoire.

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Le goût des pépins de pomme

Le goût des pépins de pomme est un roman ayant comme thème les souvenirs, la maladie d'Alzheimer, les souffrances, les solitudes, les relations inter-générationnelles, les non-dits, le deuil, les secrets de famille, bref la vie d'une famille quelconque . Je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé ou pas aimé la lecture de ce livre et j'ai du mal a écrire mon ressenti. J'ai trouvé le style beau, mais en même temps un peu plat et très retenu. A travers Iris, la narratrice nous apprenons un peu sur sa famille, sa grand-mère Bertha, ses tantes et un drame qui a marqué cette famille à tout jamais.



Un livre qui se lit facilement, mais qu'on oubliera aussi vite.



Challenge ABC

Challenge Multi-défis 2019

Challenge Plumes Féminines



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Le goût des pépins de pomme

J'ai beaucoup aimé cette lecture.... déjà, il y a le style, ou plutôt la conjugaison : j'étais très contente d'entendre des verbe au passé simple. Je ne sais pas trop ce que j'ai lu récemment, mais j'ai eu l'impression que je m'étais un peu éloigné de cette douce musique.

Et j'ai aussi beaucoup aimé l'histoire, aller et retour entre le présent du personnage principale, et son passé ou celui de sa mère et ses tantes, ou celui de ses grands parents. Et tout ce passe dans une maison ou à proximité de cette maison. Des histoires de familles, des histoires d'amours, des histoires d'amitié. Des souvenirs et des oublis.

C'est tout ça, et c'est très doux et agréable ; Même si parfois ce qui est raconté n'est pas facile, parce que la vie n'est pas toujours facile évidemment.

Ce roman, c'est juste la vie.
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Le goût des pépins de pomme

Un peu comme la petite madeleine de Proust, la pomme fait renaître les souvenirs... Souvenirs de 3 générations de femmes dont la dernière Iris hérite de la maison de famille! Va-t-elle garder cette succession dans laquelle tellement de choses se sont passées? Les temps de prendre sa décision, les souvenirs remontent, avec eux des secrets, des surprises... J'ai apprécié le style un peu nébuleux de ce roman et la façon dont le lecteur est spectateur de cette vie de famille qui passe...
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Le goût des pépins de pomme

Ce roman peu épais est un vrai délice qui se laisse déguster comme une mousse au chocolat maison, ou un caramel que l'on laisse fondre sur la langue.

Au fil des pages l'auteur nous fait partager la vie des femmes d'une même famille, avec leurs amours et leurs tragédies. Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, de la naïveté parfois, de la passion, de la sensibilité, beaucoup de vie... Et les pommiers occupent une grande place dans l'histoire de cette famille.

"Le visage se rapprocha encore et embrassa Carsten sur la bouche. Il ferma les yeux, la bouche était chaude et avait un goût de pomme. De boscop et d'amande douce". L'instituteur a-t'il embrassé Bertha qu'il aime en secret ou Anna -la soeur de Bertha- qui l'aime, lui, en secret ?

Bertha la grand-mère a perdu peu à peu la mémoire après être tombée d'un pommier. "Lorsqu'on perd la mémoire, le temps passe d'abord beaucoup trop vite, ensuite plus du tout. "Oh, il y a si longtemps de cela" disait ma grand-mère Bertha à propos de choses qui remontaient à une semaine, à 30 ans ou à dix secondes".

Bertha a eu trois filles : Christa (la mère d'Iris), préférée de son père, Inga porteuse d'électricité parce que née un jour d'orage,et Harriet excentrique, hippie.

A la génération suivante d'autres femmes vont jouer, parler, aimer, vivre dans cette maison de famille : Iris, Rosemarie sa cousine et Mira leur amie.

Anna et Rosemarie vont mourir jeunes et leur disparition va hanter celles qui restent. Les hommes ne sont pas absents de ce roman, aimés ou amoureux de ces femmes : il y a Hinnerk le grand-père, Carsten, l'instituteur et Max le frère de Mira...

J'ai adoré ces portraits de femmes très différentes, et trouvé la fin très émouvante.

Ce roman se déguste comme les pépins de pomme dans lesquels l'on croque, exprès ou par inadvertance, et vous laisse sur la langue comme un goût d'amande douce...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Le goût des pépins de pomme

J’ai entendu beaucoup de bien sur ce livre, mais ce fut une grosse déception et il s’en est fallu de peu que je mette une note encore plus basse.

Le résumé nous présente le décor et, une grande partie de l’intrigue : lorsqu’Iris hérite de la maison familiale de sa grand-mère, c’est l’occasion pour elle faire un retour sur le passé. Grosso modo, le livre ne traite que de ce sujet : les bribes de souvenirs réels ou imaginaires et les secrets de famille qui ressortent peu à peu au grand jour. L’histoire ne tourne autour que de ces deux thèmes donc ne vous attendez pas à plus d’actions, de péripéties ou de suspens.

C’est long, ennuyeux, sinistre et peu intéressant : le grand-père qui a eu un passé nazi, la grand-mère qui aurait eu une relation adultère avec l’instituteur du village, le décès sombre et mystérieux de sa cousine Rosemarie, la maladie d’Alzheimer qui frappe sa grand-mère, les relations conflictuelles entre sa mère et ses deux sœurs, les vacances à Bootshaven.

Pour couronner le tout, le lecteur aura droit à une histoire d’amour platonique et totalement dépourvu d’intérêt entre la narratrice et un ami d’enfance qui est resté dans le village. Bref, pas besoin d’être Einstein pour deviner ce qui va se passer entre les deux dès le début.

Le récit est décousu, les paragraphes ne se suivent pas forcément et l’auteur passe d’un sujet à l’autre d’une manière assez déroutante. Je n’ai pas du tout aimé son style d’écriture qui est lourd, plat et mou. Je n’ai senti aucune sensibilité ou douceur ; au contraire le ton est froid, distant et presque académique. Même la pseudo-histoire d’amour ne vient pas contrebalancer cette nostalgie glauque et pessimiste.

Je ressors de ce livre dépitée, sans avoir ressenti la moindre compassion ou sympathie pour les personnages principaux. J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps. En tout cas, c’est un livre que je ne recommande pas !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Le goût des pépins de pomme

Ce petit roman est construit autour des thèmes de la famille et de la mémoire. L'histoire n'est pas particulièrement originale, mais je l'ai trouvée touchante et très bien écrite.



Je me suis beaucoup retrouvée dans les souvenirs d'enfance racontés par la narratrice. C'est probablement pour cette raison que ce récit m'a émue. J'ai trouvé qu'il était empreint d'une belle nostalgie.
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Le goût des pépins de pomme

Livre audio



Un vrai livre de filles. Un grand fourre-tout d'amour, de larmes, de drames, de rires. Et même du jardinage et de l'érotisme sous les pommiers. Le tout saupoudré par un brin de magie. Beaucoup d'émotions en tout cas.

Le récit saute du cop à l'âne pour nous raconter ces femmes, leurs joies et leurs bonheurs. C'est parfois déroutant, on s'y perd mais cela reste dans cet esprit féminin, mille choses dans la tête, multitâche...

Quel bonheur cette baignade dans l'eau froide du lac, surtout pour y faire une rencontre amoureuse... j'en avais des frissons.

Matin et soir dans ma voiture, cette histoire m'a accompagnée avec beaucoup de plaisir.
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Le goût des pépins de pomme

A la mort de sa grand-mère, Iris hérite de la maison familiale. Restée quelques jours pour y remettre un peu d'ordre et prendre la décision d'accepter ou de refuser l'héritage, chaque pièce, chaque objet, chaque sortie dans le jardin, vont la replonger dans ses souvenirs. Katharina Hagena dresse ainsi le portrait de trois générations de femmes, mais surtout, elle mène une réflexion sur la mémoire et l'oubli.



"A partir d'une certaine quantité de souvenirs, chacun devrait finir par en être saturé. L'oubli n'était donc lui-même qu'une forme de souvenir si l'on n'oubliait rien, on ne pourrait pas non plus se souvenir de quoi que ce soit."



Ce n'est qu'en toute fin du roman qu'Iris acceptera de se souvenir des circonstances de la mort de sa cousine. Entretemps, elle aura passé en revue toutes les femmes de la maison et aura dû se confronter au passé nazi du grand-père, passé si éloigné de l'image qu'elle en a gardé.



C'est un premier roman, tout en douceur et en souplesse, qui donne l'envie de découvrir très vite ce que Katharina Hagena aura encore à écrire.
Lien : http://meslecturesintantanee..
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