Katherine Neville

Un jeu d’échec d’une très grande valeur est offert par les Maures à l’empereur Charlemagne. Lors d’un tournoi, il goûte à sa magie: en plus d’être un véritable trésor fait d’or et de pierres précieuses, la légende veut qu’il renferme la formule du pouvoir… Impressionné par ce qu’il a ressenti, l’empereur le fait cacher à Montglane, dans ce qui deviendra plus tard une abbaye reculée des Pyrénées.

1790. La révolution entre dans une phase nouvelle et les biens de l’Eglise sont sur le point d’être réquisitionnés sur ordre du Parlement. La grande abbesse de l’Abbaye de Montglane, en charge de la protection du trésor, est obligée de le déterrer. Elle choisit de s’enfuir avec l’échiquier mais de confier chacune des ses pièces à ses soeurs et novices, pensant ainsi protéger le jeu en le dispersant.

1972. À l’aube de cette nouvelle année, une jeune haute responsable dans un des cabinets financiers de New York est envoyée à Alger, alors qu’elle et son amie Lily, Maître d'Échecs, se lancent à la recherche de ce jeu.

Vous l’aurez compris, l’histoire se déroule en parallèle avec plusieurs personnes sur plusieurs siècles et plusieurs continents: c’est une chasse au trésor que l’autrice nous donne à suivre, et qui s’obscurcit au fur et à mesure des découvertes - faites à plusieurs périodes différentes. Un véritable jeu de pistes, avec des espions, des meurtres et des énigmes à revendre: on est en plein mystère! Ce livre, publié la première fois en 1988 est un peu daté (on y découvre le pouvoir des ordinateurs, et on ignore les téléphones portables…) mais ça fait beaucoup de bien de suivre ces protagonistes qui font usage de leur matière grise plutôt que de Google pour déchiffrer les énigmes…

Bon ça démarre bien, à l'américaine, avec des récits imbriqués, des références historiques très érudites, de l'action, mais très vite on se perd dans une histoire familiale très compliquée, avec de nombreux flashback, dans lesquels l'auteure se perd elle même (pas sur que tout soit cohérent) au point qu'on finit par décrocher.

Quant aux références historiques, entre Jésus et Hitler, on croise Caligula et Néron, Staline et d'autres encore, et là ça perd totalement en crédibilité ! dommage parce que j'avais beaucoup aimé le 8 !

Visiblement ce livre suscite des impressions très opposées!

Je me situe entre les deux...on passe un très bon moment si on prend le parti de ne pas trop se poser de questions sur la crédibilité des situations!

On peut être un lecteur exigeant et de temps en temps se laisser aller à la facilité...parce que ça vide la tête... Enfin c'est juste mon avis ;-)!

Malgré une intrigue complexe à souhait et un rythme invitant, j'ai pris mon temps pour lire, déguster devrais-je dire, ce thriller à saveur très particulière. Le nombre de personnages et les itérations dans le temps compliquent la lecture et ne font qu'ajouter au fait que Neville fait appel à l'intelligence des lecteurs pour la suivre à travers ces péripéties baignant dans des contextes historiques et géo-politiques aussi captivants en soi que la trame principale.



Les protagonistes sont vivants, parfois drôles, et , pour la plupart, ont suscité ma sympathie voire mon attachement. En plus de me creuser les méninges pour trouver le fin mot de l'histoire, j'ai appris énormément sur le Révolution française, me suis remémoré avec délectation l'atmosphère de l'Afrique du Nord et découvert des personnages célèbres sous un jour nouveau. J'ai aussi apprécié la finale... Bref une excellente lecture à tous points de vue!

C'était il y a qq années maintenant mais j'avais pas pu le lâcher une minute!

J'ai d'abord été attiré par la couverture . Ensuite, l'histoire qui se passe dans deux époques bien différentes: une partie qui débute en 1790 , avec des pièces d'un jeux d'échec cachées dans une abbaye . Un jeu entouré d'un mystérieux secret dont les pièces vont être envoyées dans différentes parties du monde. Pour ensuite nous retrouver en 1972 avec Catherine qui va devoir retrouver les pièces de ce jeu. Nous passons d'une époque à l'autre et j'ai adoré.

Un seul mot me vient à l'esprit pour décrire ce livre : magistral!

Lors de ma lecture, j'ai véritablement apprécié le travail de recherche de l'auteur...c'est un véritable chef-d'oeuvre!

Voici un bref résumé (non parce que le livre est très long, très dense...et puis plusieurs histoires s'entremêlent pour en faire un véritable labyrinthe)



- Acte 1 : Le Huit a pour thème principal la recherche d'un jeu d'échec perdu depuis des centaines d'années. La légende prétend que ce jeu renferme un secret si important que beaucoup de personnes sont prêtes à tuer pour lui mettre la main dessus tandis que d'autres vont jusqu'à mourir pour défendre ce secret.



- Acte 2 : Le lecteur suit deux destinées...la première concerne Catherine Velis, jeune fille intelligente et moderne qui, en ce début d'année 1970 s'apprête à embarquer pour l'aventure de sa vie. La deuxième a pour trait Mireille, une jeune nonne qui, à l'aube de la Terreur (si, souvenez-vous de vos cours d'histoire....ça va vous revenir), va elle aussi embarquer pour l'aventure de sa vie.



- Acte 3 : Le cadre historique...une large période est couverte ici, et on assiste à l'apparition d'un florilège de personnes célèbres (le peintre David, Robespierre, Marat, Catherine II de Russie, Talleyrand, Napoléon) qui jouent un rôle plus ou moins important.



- Acte 4 : on voyage énormément dans cet ouvrage...New-York des années 70, l'Algérie du XVIIIème et XXème siècle, Paris au début de la Terreur, la Russie sous le joug de Catherine de Russie mais aussi l'Angleterre de poètes comme Byron



En résumé, si vous aimez l'Histoire, les échecs, que vous avez beaucoup de temps devant vous, je vous conseille ce livre. Non seulement vous passerez un bon moment mais vous ne verrez plus jamais les personnages historiques de la même manière!

Le Huit est le premier roman de l’écrivaine Américaine Katherine Neville. Ce livre a pour thème central les échecs, en effet, il existe une légende dans laquelle il existerait un jeu d’échec rempli d’un étrange pouvoir nommé le Jeu Montglane. S’il venait à tomber entre de mauvaises mains, l’humanité serait en danger…

Le récit se compose en deux parties, l’une se passe en 1793 juste après la Révolution Française, deux religieuses vont devoir cacher ce jeu d’échec afin d’éviter qu’il tombe entre les mains des Révolutionnaires Français. A noter qu’avec ce segment d’histoire, on côtoie des personnages connus (Talleyrand, Napoléon, Robespierre etc.). La deuxième partie se situe en 1973, ou on y’ suit les aventures de Catherine Velis à la recherche également du jeu mythique.

L’intrigue du livre est très intéressante et donne envie de connaître la fin. Malheureusement, il existe de nombreuses longueurs qui n’apportent pas grand-chose à l’histoire du livre (les descriptions à rallonge etc.) et la lenteur de l’action, on se rend vite compte qu’il ne se passe pas grand-chose dans ce livre composé comme même de plus de 950 pages. J’aurais préféré un bouquin moins long et surtout plus épique.

Au final, un livre intéressant de part l’histoire mais un cruel manque d’aventure.

Bien avant le Da Vinci Code il y avait Huit.



Un thriller historique qui détient tous les ingrédients pour vous faire passer un super moment. Nous suivrons sur plusieurs siècles, l'histoire d'un échiquier de malheur mais qui rendra fou les plus grands qui ont fait l'Histoire. Car c'est échiquier détient le secret ultime, la formule parfaite, ce que tout homme dans le monde a toujours voulu trouver.



Roman haletant, qui un chapitre sur deux nous plonge dans le temps et le présent. Quand passé et futur se rencontrent: l'explosion sera imminente.



Malgré quelques petits arrangements historiques de l'auteur, ce roman est un très bon moment de détente avec énormément de rebondissements et une envie de dévorer ce roman en une nuit.



Béné

Katherine Neville nous fait voyager du 18ème siècle lors de la Commune de Paris aux années 70, de l’histoire d’une nonne à celle d’une experte en informatique ; et pourtant elles ont une seul quête, un seul but : le Jeu et la formule !



Mireille de Rémy et Valentine sont nouvelles dans l’abbaye de Montglane. Alors que la Révolution Française est d’actualité, l’Abbesse charge ses nonnes d’une mission très périlleuse : disperser les pièces du jeu d’échecs Montglane à travers la France. Celui qui détiendrait le Jeu en entier, offert à Charlemagne par un Maure, aurait un tel pouvoir qu’il pourrait renverser n’importe quel Roi d’après sa légende.



Catherine Velis se prépare à partir en Algérie pour l’OPEP, mais des événements vont arriver les uns à la suite des autres changeant son programme. Une diseuse de bonne aventure lui prédira les dangers auxquels elle devra faire face, un antiquaire lui demandera de rassembler les fameuses pièces du Jeu Montglane, …



Elles sont toutes les deux nées un 4 avril et portent la marque. Elles vont suivre la même aventure et ce, à deux siècles d’intervalle ! Elles sont les seules à pouvoir réunir les pièces de ce mystérieux Jeu, sinon l’équipe adverse gagnera ! Un Jeu à l’échelle humaine qui oppose les Blancs aux Noirs.



Dans « Le Huit », on rencontre un véritable panel de personnages avec des caractères bien différents. Mireille et Valentine sont cousines, l’une est rationnelle et l’autre est plus jeune dans sa tête. Je n’ai pas réussi à bien cerner Mireille et j’ai eu la larme à l’œil en apprenant la fin tragique de Valentine – en qui je me reconnaissais un peu. Catherine – jeune experte en informatique – arrive toujours à se trouver là ou il ne faut pas ! Du fait qu’elle soit née le 4 avril, elle est un personnage important pour le Jeu. À part ça, son personnage n’aurait pas été indispensable… Son aventure avec Lily – jeune professionnelle des échecs – va faire naître une belle amitié. Grâce à la multitude de détails que nous donne Katherine Neville, on peut facilement s’imaginer chaque personnage !



La plume de Katherine Neville est sage, douce et entraînante. Elle ne nous donne pas de passages irritants sur les parties pour faire place à la recherche du Jeu en lui-même !



Le fait d’associer une personne à une pièce du jeu d’échecs est une très bonne initiative de sa part et son mélange des grands personnages de l’histoire qui participent tous au Jeu – Napoléon, Catherine de Russie, Voltaire, … – avec ses héroïnes est également un plus ! Le fait qu’elle soit parvenue à intégrer énormément de faits avérés dans son roman est une belle prouesse de sa part.



Chaque titre de chapitre fait référence à une phase de la partie et est suivi d’une citation de grands joueurs / écrivains / …



« Le Huit » est un polar historique très bien écrit où le lecteur rentre dans un mélange d’histoire, d’échecs et d’ésotérisme sans s’ennuyer une seule seconde. Le scénario est complexe et les événements s’enchaînent à une vitesse folle. On a intérêt à bien suivre car on peut très vite décrocher et perdre le fil de l’histoire.



Deux petits points négatifs : la fin tombe à plat par manque d’originalité et ce n’est pas un roman, mais un PAVE (1000 pages) !



Heureusement que la suite est sortie pour connaître la fin de cette magnifique histoire mais ce n’est pas pour autant que je vais commencer à jouer aux échecs !
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Un livre qui tiens en haleine, bien que parfois les descriptions sont vraiment trop longues, mais la fin est vraiment surprenante, je ne m'attendais vraiment pas à cela.

Il ne faut pas regarde le nombres de pages, car vous passeriez a coté d'un livre fabuleux.

Deux intrigues menées en parallèle, l'une au temps de la Révolution impliquant deux religieuses chargées de disperser les pièces du jeu d'échecs de Montglane ; l'autre à l'époque actuelle : une jeune informaticienne, spécialiste des échecs, doit rassembler les pièces d'un jeu dispersé. Un périple aux multiples menaces, avec des personnages décidés à percer le mystère de l'échiquier. Il faut arriver au bout des 700 pages pour découvrir les pouvoirs de ce jeu d'échec, mais entre, on ne voit pas le temps passé.

Lu sur les conseils du patron de Filigranes, la librairie bruxelloise "où il faut être vu"..., ce bouquin m'a beaucoup déçu.



Le grand complot, le dessous des cartes, la relecture de l'Histoire... j'aime quand c'est Umberto Eco qui le fait... Ici, je me suis ennuyé pendant la moitié du livre et je n'en ai rien gardé. Cela semble bien documenté, mais peu importe, le suspense n'était pas au rendez-vous. Pas d'émotion, rien.



Heureusement, c'est écrit pour être lu rapidement.

Je ne suis pas allée au bout de ce livre (1000 pages quand même) du fait de ses longueurs et de ses invraisemblances. J'ai arrêté ma lecture au tiers du livre après une scène d'amour peu crédible et complètement téléphonée. C'est dommage car l'idée originale autour du jeu d'échecs m'avait séduite mais le récit aurait gagné à être plus resserré.

Une histoire très bien menée. Ce roman raconte la quête de pièces du jeu de Montglane qui donnent tous pouvoirs à celui qui les détient. L'histoire est menée sur deux périodes bien distinctes qui se mêlent malgré elles. L'histoire est passionnante, mais il faut aimer les romans historiques. Le suspense est bien menée. Bravo 1000 pages de plaisir. J'entame la suite dès ce soir.

Oufff fini... Pour moi le plus court chemin pour aller d'un point à un autre c'est la ligne droite. Pour katherine Neville c'est pas le cas, une histoire qui pourrait largement tenir dans un livre de 600 pages au lieu de 1000. On se noit dans ce pavé au point de s'ennuyer. L'intrigue est intéressante mais était il besoin de mettre autant de chose inutile pour faire ce livre ...

Catherine est en quelque sorte un double de l'auteure. Cette demoiselle va se retrouver en Algérie, un pays qu'elle ne connait pas, afin de mettre en place un ordinateur pour le compte de l'OPEP. L'histoire se déroule dans les années 1970. C'est à cette période que K Neville a effectué une mission pour cet organisme dans ce même pays ! Cela explique la multitude de détails sur ce magnifique pays, sur cet organisme... sur la politique en cours dans ces années là. Toutefois, ce livre n'a pas pour but de nous présenter l'OPEP ou encore l'Algérie. Ce n'est pas un livre de géographie, même si les paysages sont particulièrement bien décrits, mais cela pourrait être un livre d'Histoire.



K Neville nous entraine dans une double histoire : celle de Cat, en 1973 et celle de Mireille en 1793. Vous constaterez déjà le petit jeu sur les dates avec l'inversion des deux chiffres centraux... Dans ce bouquin, les chiffres ont leur importance. Le Huit, bien sûr, ainsi que ces multiples, formant par exemple un bel échiquier de soixante-quatre cases ! Mais je ne vais pas vous parler plus longuement de ce sujet, je vous laisse le découvrir, il est l'une des nombreuses pistes de connaissance qu'aborde l'auteure.



La suite sur le blog
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Fallait il ecrire une suite?

Une grosse déception. J’avais été emballé par Le Huit du même auteur et j’espérais retrouver la même atmosphère, la même ambiance de quête capitale, d’aventures palpitantes. Ce livre n’en est qu’une pâle copie, où l’intrigue est sans saveur, les personnages attachants certes mais manquant un peu de relief à mon goût et pas assez développés. J’ai failli l’abandonner au bout de quelques pages, mais je me suis accroché, et quelque part, je regrette un peu de ne pas l’avoir abandonné. Je me suis ennuyé à mourir. Plus on avance dans le livre plus les liens familiaux sont complexes : on apprend au détour d’une page qu’untel n’est pas l’enfant de son père mais celui de son oncle, la tante est en fait la grand-mère, etc. Ce qui m’a aussi énervé ce sont les invraisemblances historiques, et la volonté de l’auteur d’étaler son savoir, ce qui donne lieu à une débauche de pages superflues qui alourdissent le texte et ralentissent l’histoire. Espoirs déçus…

J'ai bien cru au départ que je n'y arriverai pas! Trop de descriptifs et beaucoup de temps avant de rentrer dans le vif du sujet... Mais finalement j'ai accroché et même bien accroché ;-) Il faut rentrer dans la trame narrative (avec alternance de l'histoire, Histoire! dirais-je même, de Catherine qui vit de nos jours, et de Mireille dans les années 1790). Les deux histoires se mêlent, s'enchevêtrent, tissent des liens et créent le mystère, dont le fil conducteur est un jeu d'échecs .

Ce qui est drôle, c'est que je viens d'attaquer "sépulcre" et je retrouve exactement la même trame avec 2 héroïnes qu'on suit à 2 ou 3 siècles d'écart, avec le même chiffre huit qui revient, et avec en fond un jeu (de tarot cette fois, on dirait, mais je n'en suis qu'au début).

"Le huit" est un peu long et à mon avis, vu la multiplicité des personnages et la complexité de l'intrigue, il faut le lire assez rapidement!