Citations de Katherine Pancol (3680)
"Ce qu'il y a de bien, avec le bonheur et le malheur des autres, c'est qu'il paraît bien plus réel que le sien propre et, du coup, pendant quelques jours, on oublie sa misère."
"_My boy, retiens ceci : on est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est soi-même l'artisan de son bonheur et on en est parfois aussi le principal obstacle. Tu es à l'aube de ta vie, je suis au crépuscule de la mienne , je ne peux te donner qu'un conseil : écoute, écoute la petite voix en toi avant de t'engager sur ton chemin...Et le jour où tu entendras cette petite voix, suis-la aveuglément...Ne laisse personne décider pour toi. N'aie jamais peur de revendiquer ce qui te tient à coeur."
A partir de quel âge devient-on bonne à jeter ? Y-a-t-il une date officielle comme sur les yaourts ? Qui décide ? Le regard des autres qui vous ratatine en pomme ridée ou le désir qui se retire et sonne le clairon de la retraite ?
lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible
J'avais appris à m'aimer avec Simon. Simon disparu, il fallut que je réapprenne tout, toute seule. Comme une débutante. C'est cela la vraie solitude : se retrouver seule et apprendre à s'estimer, avancer dans la vie sans encouragements, sans autres applaudissements que ceux que l'on s'accorde, dans le silence effroyable du tête-à-tête de l'âme. Quand on a appris à s'aimer à deux, c'est dur de s'aimer toute seule.
"Le Ciel et l'Enfer, c'est sur terre que tu les vis. Parce qu'on a une conscience . Et que la conscience fabrique du remords et que le remords empêche de vivre. Tu récoltes ce que tu as semé de ton vivant. Tu paies sur terre, un point, c'est tout."
Toutes les grandes actions et toutes les grandes idées ont toujours un début ridicule.
Je l'ai ennuyé avec mon amour. J'ai vidé mon cœur dans le sien. Jusqu'à la dernière goutte. Je l'ai rassasié.
Tu sais maman, le contraire de l’amour, ce n’est pas la haine, c’est la peur.
Ça parait bête, mais je me suis dit que l'amour, c'est d'avoir le cœur tout enflé d'avoir respiré un vieux pull.
Ce fut une nuit d'amour comme une symphonie.
Ce n'étaient plus seulement un homme et une femme en train de s'aimer, mais tous les hommes et toutes les femmes de tous les temps, de toute la terre qui décidaient d'épuiser la volupté. Comme si ces deux-là avaient attendu trop longtemps, imaginé trop souvent et s'offraient, enfin, un ballet de tous les sens.
Les gens croient que l'important c'est la qualité du temps qu'on donne à son enfant, mais c'est aussi la quantité parce qu'un enfant ne parle pas sur commande. Parfois, on peut passer toute une journée avec lui et c'est le soir, en voiture, quand tu rentres à la maison que, tout à coup, il se délivre et dépose un secret, une confidence, une angoisse.
On se moque des gens qui rêvent, on les gronde, on les fustige, on leur remet le nez dans la réalité, on leur dit que la vie est moche, qu'elle est triste, qu'il n'y a pas d'avenir, pas de place pour l'espérance. Et on leur tape sur la tête pour être sûr qu'ils retiennent la leçon... Et pourtant... Et pourtant... Si on n'a pas de rêves, on est rien...
Son coeur s'emportait chaque fois qu'elle pensait à lui. Tirer des lignes, tracer des frontières entre le possible et l'impossible, créer une distance qu'elle s'interdirait de franchir. Ce sera plus simple si j'établis des règles. J'aime les règles, je suis une femme qui s'incline devant les lois. Comme on s'arrête à un feu rouge. Il faut se fixer des limites dans la vie. Des distances entre nous et les autres. Pour survivre. Pour apprendre à se connaitre. A connaitre le sentiment trouble qui m'attire vers lui et le maitriser.
Y a un proverbe sénégalais qui dit: "Quand tu ne sais pas où tu vas, arrête-toi et regarde d'où tu viens." (P89)
Le bonheur songea-t-elle, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque.
"Tout ce qu'on fait compte. On croit qu'on peut s'écarter du droit chemin en douce sans que l'ordre en soit troublé. Mais toute action entraîne une série de complications."
J'avais peur. Peur que ça recommence, cette douleur. Cette douleur d'attendre. D'attendre et d'attendre encore. Peur. Peur d'aimer à nouveau. Peur d'aimer à nouveau un homme qui me laisse sur le quai et s'éloigne sur un bateau...
Écrire, c'est empoigner sa souffrance, la regarder en face et la clouer sur la croix.
Il faut occuper ses mains quand le cœur flanche. C’est le plus sûr moyen de repousser le chagrin.