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Critiques de Lewis Carroll (787)
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Alice au pays des merveilles

Il y a plusieurs années maintenant, j'avais trouvé une édition illustrée d'Alice au pays des merveilles dans une boite à livre, et je l'ai gardé en me disant que ce serait bien que je le lise un jour.

Puis récemment plusieurs personnes m'ont dit avoir trouvé ce livre ennuyeux ou difficile à comprendre, alors j'ai été curieuse de savoir quel effet ce livre ferait sur moi.



Je n'ai pas fait de résumé, d'abord parce que tout le monde ou presque connait déjà ce conte, même sans l'avoir lu, et ensuite parce que je n'ai aucune idée de comment j'arriverai à en faire un tout en restant compréhensible. Car c'est absolument sans queue ni tête.

Les personnages et les situations sont tellement loufoques, je me demande où est-ce que l'auteur est allé cherché toutes ces idées, et surtout comment il a réussi à les retranscrire avec des mots. J'avais littéralement l'impression d'être dans un de mes rêves, vraiment.

Je n'ai jamais rêvé que j'allais dans un autre monde ni rien de similaire à l'histoire (enfin pas que je sache), mais mes rêves partent tellement dans tous les sens qu'ils en deviennent incompréhensibles et totalement impossibles à expliquer. Donc je trouve incroyable ce que l'auteur a réussi à faire.



Comme je l'ai déjà précisé, l'édition que j'ai lue d'Alice au pays des merveilles était illustrée, et même si sincèrement je ne trouvais pas les dessins super beaux, ça m'a beaucoup aidé parce que sans les images ,je pense que j'aurais très vite perdu le fil de l'histoire.





Au final, je n'arrive même pas à savoir si j'ai aimé ou non ce livre. Mais on va dire que oui.

À aucun moment je ne l'ai trouvé ennuyeux, même si j'ai quand même mis du temps à le lire.



Je suis contente de l'avoir lu pour deux raisons : d'abord parce que c'est un classique assez connu, et je me dis que c'est bien de le lire au moins une fois dans sa vie. Et ensuite je ne sais pas si ma deuxième raison sera compréhensible, mais je visualise ce livre comme un rêve. Comme si j'avais LU un rêve. Bon, c'est pas très original ce que je dis parce que au final c'est vraiment un rêve qu'Alice a fait, mais c'est pas vraiment la même chose.

Et juste le fait de ressentir ça, je trouve que c'est incroyable.
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Les Aventures d'Alice au pays des merveille..

Alice s'ennuie. Alors, elle rêve.



La petite fille regrette lors du premier chapitre que le livre de sa soeur ne comporte ni images ni dialoques. En conséquence, elle crée son propre livre d'images et de dialogues (des dialogues qu'elle s'adressera à elle-même, parce qu'elle parle tout le temps toute seule). Alice, c'est une enfant solitaire, qui peuple son monde d'amis imaginaires. Elle fait partie de ces enfants qui rejouent les comportements des adultes dans ses jeux, qui ne sont que des simulations de la réalité – ainsi se retrouve-t-elle trop grande dans la maison du Lapin Blanc (qui a les dimensions d'une maison de poupée, mais elle se projette à l'intérieur – parce qu'elle est cette poupée). Elle joue à la poupée avec le bébé de la Duchesse mais elle l'abandonne avec toute la méchanceté dont une enfant est capable – dès qu'elle se rend compte qu'il ressemble un peu trop à un cochon, à son goût. Enfant gourmande (elle trouve que la boisson qui porte l'étiquette "Bois-moi" a le goût de tarte aux cerises, de tartine beurrée, de tout ce qu'elle préfère) , elle joue à la dînette, et prend le thé avec ses amis imaginaires. Alice, elle ne joue pas aux cartes mais elle se construit un château de cartes, qu'elle détruit ensuite. Elle joue encore au croquet avec la Reine (et les règles du jeu sont insensées – en tout cas, personne ne les respecte et c'est la confusion générale). Mais ne joue-t-elle pas contre elle-même ? En effet, il est dit au premier chapitre "qu'une fois même elle s’était donné des tapes pour avoir triché dans une partie de croquet qu’elle jouait toute seule ; car cette étrange enfant aimait beaucoup à faire deux personnages. « Mais, » pensa la pauvre Alice, « il n’y a plus moyen de faire deux personnages, à présent qu’il me reste à peine de quoi en faire un. »



Oui, les enfants agissent comme des fous et c'est ce que j'aime chez eux. Le monde serait merveilleux si nous pouvions faire ressortir notre âme d'enfant en société (sans être classé dans la catégorie des fous, sans être interné). En tout cas, moi, je ne me prive pas de parler toute seule, parfois. J'aime bien me gronder, aussi.

Alice est impertinente, qu'elle le fasse exprès ou non. Alice est maladroite. Elle fait des remarques déplacées.



Elle s'offusque des propos des autres mais elle-même, elle contredit ses interlocuteurs, elle coupe la parole aux autres - tout le temps - , comme la Reine coupe les têtes. Elle tranche aussi la question, dès qu'elle s'en pose une ( et ses conclusions sont toujours drôles). Ses leçons qu'elle récite, elle les sort à tort et à travers. Mais elle a de l'imagination la petite, elle invente. (Elle ne s'arrête pas sur l'aveu de son ignorance). Elle préfère autant jouer avec les mots. C'est une bavarde oui, elle meuble une conversation à elle-seule, et surtout, elle ne s'arrête jamais de parler, et elle pousse la logique à l'extrême dans ses divagations. Et c'est ainsi que les homonymes génèrent le non-sense. Le non-sense n'est pas dénué de logique – encore faut-il pouvoir suivre la logique d'un enfant ou la logique d'un fou. On joue sur une chose et sur son contraire (ainsi la folie du chat est-elle diagnostiquée selon la non-folie du chien) ou on mélange les causes et les effets. Elle demande même à un moment si elle n'est pas devenue une autre fille (qu'elle connaît), qu'elle trouve bête, et étant donné qu'elle ne se souvient plus de ce qu'elle a appris à l'école, elle se dit que logiquement, elle doit être devenue cette autre fille, puisqu'elle est bête, elle aussi (voilà comment Carroll applique le syllogisme). Les aphorismes de morale de la Duchesse sont très drôles aussi :



« Soyez ce que vous voulez paraître ; » ou, si vous voulez que je le dise plus simplement : « Ne vous imaginez jamais de ne pas être autrement que ce qu’il pourrait sembler aux autres que ce que vous étiez ou auriez pu être n’était pas autrement que ce que vous aviez été leur aurait paru être autrement. » »



Lewis Carroll, il ne fait pas dans le traité d'éducation, c'est plutôt de la non-éducation.

Il suffit de s'intéresser aux différentes branches de l'Arithmétique de la Tortue : "l'Addiction, la Distraction, la Mochification et la Dérision". C'est tout l'art de Carroll. Alice est dans l'addiction, étant donné qu'elle boit tout le contenu de la bouteille, et surtout, qu'elle n'a de cesse de consommer du champignon, elle est la distraction incarnée (elle qui divague sans cesse), les personnages autour d'elles sont tous caricaturaux et surtout, il y a de la dérision (et de l'auto-dérision). Il n'est pas raisonnable, le maître du non-sense. C'est comme un traité de conversation pour jeunes filles qui font la révérence (même lorsqu'elle chutent) mais de conversation décousue, sans queue ni tête ou plutôt sans "corps ni tête" ou que de tête, comme le Chat du Cheshire, ou que de sourire.



P.S : Etant aussi instable qu'Alice, et n'ayant pas encore relu "De l'autre côté du miroir", il est fort possible que j'édite ma critique pour ajouter quelques paragraphes de plus concernant l'envers des Aventures d'Alice au Pays des Merveilles. Vous ne vous étonnerez pas de cette anormalité - c'est normal.
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

A l’occasion des 150 ans d’Alice au Pays des merveilles, le chef d’œuvre de Lewis Carroll, l’illustratrice Rébecca Dautremer l’a revisité en grand format pour accompagner le texte en intégralité…l’occasion de découvrir ou redécouvrir cet incontournable en famille.



L’histoire vous la connaissez ? la jeune Alice rêve assise dans l’herbe un jour d’été quand un lapin blanc qui a l’air très pressé passe devant elle. Curieuse, Alice lui emboîte le pas et s’engouffre dans son terrier. Elle se retrouve plongée au pays des merveilles.



Pour moi Alice était forcément une petite fille blonde, plutôt sourianteici on découvre une fillette brune coupée au carré court, avec un visage sérieux : une image peut-être plus moderne et moins « conte de fée » mais surtout une image plus fidèle à la petite fille qui a inspiré le personnage d’Alice à Lewis Carroll et dont on voit la photo à la fin de cet album.



Au fil de la lecture, on découvre les magnifiques illustrations de Rébecca Dautremer qui alternent différents types de dessins (contours ou pleins, petit format ou double page)….mon passage préféré ? Le thé bien-sûr !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

Est bien raisonnable de suivre sans réfléchir un petit lapinou blanc dans les dédales de son terrier surtout quand il est habillé en majordome ?

Découvrir un monde peuplé d’une chenille intoxiqué à la nicotine du narguilé c’est le signe annonciateur qu’on est passé de l’autre côté de la logique ou de l’autre cote de la bouteille de vodka …

Alors pourquoi pas rencontrer dans ce cas-là :

une grenouille qui bois du porto,

une chauvesouris qui tricote un pull de chenille ,

un éléphant qui trempe sa trompe dans un verre d’eau et se trompe de glaçon en forme de souris ,

un crocodile qui attrapé un rhubbb en mangeant un moustique glacé à la chantilly

et enfin un plat de pâtes qui réfléchit à la physique quantique en s’emmêlant les nouilles du cerveau .



Bon la Reine de cœur aurai pu prendre le pique de trois ou le carré du sept pour se faire un tarot de taré en se terrant mais sans se taire.



Une fois qu’on part dans l’absurde il y a un coté jouissif comme d’ailleurs d’admirer les merveilleuses illustrations de Rébecca Dautremer dont je ne me lasse jamais .

C’est juste parfaitement merveilleusement aérien, dansant , poétique ,chantant,

Elle transforme un cauchemar en rêve dont on ne veut plus se réveiller accroché à ses illustrations qui illuminent notre journée par sa magie.

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Alice au pays des merveilles

Oubliez très vite le navet lénifiant des studios Walt Disney aux voix mièvres et gnangnantes tant en VO qu'en VF. Prenez un miroir, passez y un bras d'abord puis la tête et enfin tous le corps. Vous êtes au pays des rêves où tout peut arriver, où vous ne fixez pas les règles du jeu car il n'y pas de règles. Vous y êtes ? C'est parti pour l'aventure.

Silence ! on rêve. Ne pas réveiller.
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Alice au pays des merveilles

Après avoir passé un merveilleux moment avec Marisa Meyer et son sublissime préquel Heartless, j'étais obligée de me replonger dans la grand classique de Lewis Carroll. Une curiosité malsaine pour savoir si Melle Meyer avait respecté l'univers tant convoité mais jamais égalé d'Alice aux pays de merveilles.

Bon je ne devrais pas juger un autre roman dans cette critique mais bon c'est grâce à Heartless que j'ai sorti de la poussière ce vieux classique.

Alors je suis heureuse d'être retournée en enfance. Cela fait du bien de rêver. La morale de l'histoire? Nous sommes dans un univers parallèle où une jeune fille candide découvre un peuple farfelu. Des lapins qui courent et qui chantent. Des chenilles qui fument du narguilé. Un chat avec un sourire carnassier. Des cartes qui gesticulent de partout. ET une Reine foldingue qui adore couper les têtes. Un monde en apparence enchantée mais qui reste dans l'insécurité. Un monde où la petite Alice va devoir faire face et faire attention à ses actes et paroles.

Un très bon conte à raconter à nos petites filles.

Merci Marisa Meyer.

Merci Lewis Carroll.

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Alice au pays des merveilles

Quel enfant aimerait écouter une histoire écrite par un mathématicien?

Un mathématicien bègue et un peu sourd, fils de pasteur et enseignant à Oxford. Aucune chance que son histoire plaise à une fillette de 10 ans.

Alice devait être une enfant bien étrange pour aimer ce conte à dormir debout, et pour devenir l'amie du révérend Charles Dodgson, qui trouvait en elle l'inspiration poétique et littéraire de son récit. Dans une Angleterre puritaine et conformiste, l'imagination débridée de Lewis Carroll lui donne un siècle d'avance sur son époque. Ses personnages sont habités d'une frénésie, d'une liberté, d'une fantaisie qu'on retrouvera bien plus tard chez la beat generation, le Pop-Art, chez Beckett, chez Pérec, chez les Surréalistes.

L'humour est constamment présent dans les dialogues ou les situations. Un humour subtil, où le non-sense bouscule la pensée, où la logique est sans cesse convoquée pour mieux être démolie, abattue, vaincue.

Alice ne sait plus qui elle est, où elle va, elle est perdue dans un univers en trompe-l'oeil, une sorte d'asile psychiatrique où on croise une cruelle reine hystérique, des animaux loufoques qui racontent n'importe quoi, où le temps s'écoule à l'envers, où les évènements sont imprévisibles et parfois effrayants.

Ce livre parle de l'enfance, du sentiment d'étrangeté que les enfants éprouvent, des épreuves émotionnelles qu'ils doivent affronter: la crainte de se perdre, de disparaitre, de grandir trop vite, de ne pas comprendre ce qui arrive, de se sentir étranger, d'être rejeté ou dénigré.

Certains enfants ressemblent à Alice, et ils aimeront ces histoires.

D'autres les trouveront idiotes, ridicules, absurdes, sans queue ni tête.

Mais le révérend Dodgson s'en fiche, il est passé de l'Autre côté du Miroir.
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Alice : De l'autre coté du miroir

Et bien, c'est avec beaucoup de regret au bout des doigts que je viens écrire ma critique ! Moi qui avait tant adoré le premier volet des aventures d'Alice, je dois dire qu'avec ce second opus, je me suis ennuyée. Mais où est donc passé la folie tellement captivante du Pays des Merveilles ? Comme quoi il n'est pas toujours bon de vouloir donner une suite à un personnage. Certes, on y retrouve bien une certaine part d'absurdité propre à Carroll et des personnages caractéristiques à l'oeuvre de Lewis, mais l'histoire de cette partie d'échecs ''grandeur'' nature de l'autre côté du miroir n'est pas enchanteresse. Mais je souligne tout de même cette pointe d'humour so british que j'aime tant retrouvé dans ce bouquin ! Mais n'ayant pas vu l'adaptation faite par Burton, je vais, parce que j'adore ce réalisateur, aller voir ce qu'il en a fait !
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Alice au pays des merveilles

Universel !

Tout le monde peut en parler, citer une ou deux répliques.

Mais qui l'a lu (relu) ces derniers temps.

Bien sur nous manquons tous de temps.



Mais cela fait du bien de se replonger, même avec une lecture en diagonale, dans ces ouvrages dits "pour la jeunesse";

On se rend compte que l'on avait un souvenir assez stéréotypé, voire erroné du texte;

Quand je pense à tous les bouquins d'aujourd'hui qui me sollicitent !

Il faut apprendre à équilibrer entre le passé et la découverte.

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Alice au pays des merveilles

Je connaissais l'histoire, à force de l'avoir vue en dessin animé ou en film, mais j'ai enfin pris le temps de lire le roman.

Je ne sais pas si c'est mon édition (Livre de poche jeunesse), mais j'ai trouvé cela d'une simplicité et d'une limpidité surprenante. Les chapitres sont courts, ils représentent de petits épisodes de la progression d'Alice à qui il arrive une multitude d'évènements, tous aussi farfelus que merveilleux et pour lesquels elle ressent parfois de la surprise, de la colère ou de l'amusement.

Je me suis surtout demandé tout au long du livre quel était le sens caché de tout cela: comme les psychanalystes ont du s'amuser sur ce texte! Il y a toujours quelque chose de bizarre et d'étrange dans ce monde merveilleux et on sent que derrière la belle image, c'est la mort qui prévaut mais tous les détails, même les plus infimes, ont leur sens.

J'avoue ne pas avoir été plus loin qu'une lecture sommaire, ne pas avoir cherché à tout comprendre (et on peut y passer des heures!). Je me suis bien amusé en lisant et c'est déjà beaucoup...
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

Mélangez Lacombe et Carroll et vous obtenez...

Une vraie Merveille du genre !!!!

Je suis amoureuse d'Alice depuis toute petite et amoureuse de Lacombe depuis quelques années et j'ai été subjuguée par cette édition brillantissime de talent et d'accords parfaits...

Ne passez pas à côté si vous aussi vous êtes un grand rêveur ou une grande rêveuse 🖤
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Alice : De l'autre coté du miroir

Découvert dans la foulée d'une relecture d'Alice au pays des merveilles, j'avoue avoir été un peu déçue par ce maelstroen de situations plus absurdes les unes que les autres, dans lesquelles pourtant la délicieuse Alice s'engouffre avec autant de volonté de candeur trouble et de curiosité sans oeillères que dans sa poursuite du lapin pressé.

C'est une erreur peut-être de l'avoir lu d'une traite; tout aussi absurdes qu'elles soient, je ne peux m'empêcher de penser que les situations présentées au long de cette partie d'échecs déjantée recèlent chacune un sens, ou tout du moins un éclairage sur ces mondes que seul l'oeil du poète voit. Une relecture s'impose, donc,attentive cette fois.

L'impression d'ensemble n'en est pas moins ebouriffante et vaguement dérangeante. J'étais pourtant sous morphine en le lisant ! Un retour à l'hôpital simposerait-il aussi ?
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Alice au pays des merveilles

"Alice au pays des Merveilles" et moi, à la fois une histoire d'amour et de haine...

Ma mère m'en avait lu toutes les versions lorsque j'étais enfant jusqu'au jour où je n'ai plus voulu en entendre parler, le surnom de l'héroïne m'ayant poursuivi pendant toutes mes études.

Que se soit le Disney où le livre, je leur vouais une haine sans nom.



Puis au fils des années, j'ai un peu grandi et, bien que je n'ai jamais relu ce livre, je me suis amusé à chercher la folie de l'auteur et celle plus explicite de Disney. Et si rêve et drogue ne faisaient qu'un dans ce roman ? (une chenille fumant de l'opium, la poudre du chapelier fou -du sucre, mon oeil-, le lapin pressé : speed, les champignons qui font grandir : hallucinogènes, etc.).



Bref, ce n'est donc qu'il y a deux jours que j'ai redévoré ce magnifique roman que l'on peut, je pense lire à tout âge, le comprenant différemment.

Lewis Carroll a probablement créé l'un des monde le plus fou jamais imaginé. A lire et à relire.
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Alice au pays des merveilles

Nous connaissons tous cette histoire pour l'avoir au moins vue en dessin animé ou en film.

Mais il suffit de la lire pour voir à quel point les versions célèbres ne sont que des adaptations très libres du roman.

En effet, j'ai découvert en le lisant des personnages que je ne connaissais pas, comme la simili-tortue ou le griffon.

Le récit est assez délirant et presque surréaliste mais très amusant. Alice est une fillette avec du caractère, sûre de ses connaissances, mêmes si celles-ci sont parfois erronées, et qui montre des signes d'agacement ou d'humeur, contrastant avec le personnage lisse du dessin animé.

En lisant cette histoire à mon fils, nous avons pris du plaisir et nous avons bien ri à certains passages, notamment lorsque la reine veut couper la tête à tout le monde.

Un classique à découvrir ou redécouvrir.
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Alice au pays des merveilles

Tout d'abord merci à babelio et à l'autre regard jeunesse pour m'avoir fait parvenir ce livre.

Alors pour commencer je voudrais préciser que je ne critique pas le livrequi apparaît sur la photo mais un album jeunesse au format à l'italienne de 46 pages d'après Lewis Caroll. D'après est d'ailleurs un mot important sur cette couverture car il s'agit en fait d'un résumé assez succinct de l'oeuvre originelle. Si l'histoire est bien la même, le résumé a fait disparaître toute la magie du texte de départ, aucun des dialogues ou des situations absurdes n'y est rendue avec justice malheureusement, ce qui donne un texte assez plat à mon sens et auquel je n'ai pas pu accrocher. Pour les illustrations, j'ai du mal à trancher. Elles sont en effet très abouties et répondent bien au texte mais quand ma fille m'a confirmé que le chat du Cheshire ressemble à un gremlins je me suis demandé quel était l'effet recherché. Du coup, j'ai un sentiment étrange par rapport aux images.
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Alice au Pays des Merveilles (Illustré)

Je n'avais jamais lu Alice aux pays des merveilles et j'ai fait une très belle découverte. J'ai beaucoup aimé l'histoire et je trouve que les dessins de Benjamin Lacombe sublime l'histoire. J'ai trouvé le graphisme et la mise en couleur tout simplement magnifique. Je suis tombée en admiration devant ce livre
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Alice au pays des merveilles

Mais qu'est-ce que c'est que ça?

Un chef-d’œuvre, je n'en disconviens pas mais quel esprit déjanté a pu pondre un roman pareil?

Je l'ai lu en version originale afin de travailler mon anglais. Et comme très peu de phrases sont logiques et le vocabulaire riche (en néologismes aussi), j'ai lu ce texte munie d'un dictionnaire.

Dire que l’œuvre est farfelue relève de l'euphémisme, dire qu'elle m'a enchantée serait une hyperbole et un mensonge éhonté.

Je reconnais la qualité du texte et de l'histoire. Je reconnais sa grande originalité mais je ne l'ai pas aimé.

Je l'ai lu quelques années plus tard en français pensant que la lecture en version originale avait probablement été entravée par mes A/R entre le texte et le dictionnaire. Mais non, ça n'est pas le problème.

Je ne l'ai pas aimé et, de fait, je n'ai aimé aucune de ses adaptations : ni celle de Disney, ni celle de Burton...

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Alice au pays des merveilles

Depuis le temps que je comptais lire "Alice au pays des merveilles", il était temps que je le fasse.

Car pour être tout à fait honnête, hormis le dessin animé de Disney et la version de Tim Burton, je ne connaissais que les grandes lignes de l’histoire de cette petite fille qui décide un beau jour de suivre un lapin blanc pressé dans son trou de terrier : "Dévorée de curiosité, elle traversa le champ en courant à sa poursuite, et eut la chance d’arriver juste à temps pour le voir s’enfoncer comme une flèche dans un large terrier placé sous la haie.".

Fort heureusement, le dessin animé de Disney est assez proche du livre, aussi n’ai-je pas été trop surprise lors de ma lecture.

J’ai trouvé que cette histoire était loufoque à souhait, que certains passages étaient assez drôles et que les situations s’enchaînaient logiquement.

Il n’y a pas de logique à cherche là-dedans, à moins de vouloir devenir fou comme le chapelier et de perdre ses derniers neurones en cherchant à comprendre par exemple une telle phrase : "S’il est impossible de ne pas penser à quelque chose, il reste encore possible de penser à autre chose.".

La plume de Lewis Caroll permet au lecteur de naviguer sans problème dans ce monde complètement absurde, où les reines n’ont qu’une obsession : trancher les têtes des sujets qui ne les satisfont point.

J’ai pris un certain plaisir à lire ce roman, et je ne regrette finalement pas d’avoir tant attendu pour le lire car je ne suis pas sûre que plus jeune j’aurai pu en saisir toutes les subtilités.



"Alice au pays des merveilles" est un très bon roman loufoque qui ne se démode pas et qui ravira petits et grands.
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Alice : De l'autre coté du miroir

En traversant le miroir, Alice découvre un monde où les règles du jeu sont inversées. Est-ce que les règles du jeu sont illogiques symétriquement, ou relèvent-elles d'une logique encore plus difficile à cerner ? Nous paraissons bien sages à côté des habitants de l'autre côté du miroir, et bien tristes aussi. Alice, que tout surprend mais que rien n'étonne, mériterait de recevoir le prix Nobel de la paix intergalactique.
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Petite Alice aux Merveilles

Un album au charme désuet qui présente une nouvelle version du célèbre Alice au pays des Merveilles de Lewis Carroll...

Au fil des pages, le lecteur est interpelé, apostrophé, invité à observer un détail de l'illustration ou à réfléchir sur sa propre réaction dans telle situation, rendant par là-même la lecture interactive.

Malgré tout, je n'ai pas aimé cet ouvrage : j'ai trouvé un manque de cohérence entre les différents chapitres, j'ai eu l'impression qu'il manquait des passages. Dommage !

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