Le mythique récit de Lewis Carroll est un voyage au travers du rêve... ou de la folie...
Je n'ai jamais compris pourquoi Disney avait adapté ce roman pour des enfants, car je le trouve particulièrement dérangeant, pas vraiment destiné aux plus jeunes. Si l'on peut s'amuser du Chapelier Fou, du Lièvre de Mars ou du Lapin Blanc, certains personnages sont plus inquiétants.
Toujours est-il que ce roman a quelque chose de captivant. Le monde que traverse Alice a ses propres règles, ses propres normes. Le lecteur peut être déstabilisé par cet univers irréel qui ne semble avoir aucune logique, sinon la sienne propre.
Rêve ou cauchemar ? Pur fruit de l'imagination ou cheminement de la folie ? Ce conte ne laisse pas indifférent en tout cas.
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Quand j’étais enfant, « Alice au Pays des Merveilles » était sans doute le dessin animé de Disney qui me plaisait le moins, non pas à cause des dessins, ni à cause de la musique mais parce que l’histoire n’avait pour moi ni queue ni tête. J’ai longtemps repoussé la lecture du roman, me disant « à quoi bon... ». Puis je me suis dit que tout de même, « il faudrait, peut-être, que... »
Le style de Lewis Caroll n’est pas particulièrement transcendant et l’« intrigue » (si l’on peut dire) est de fait beaucoup trop absurde à mon gôut. Je vois bien le côté onirique mais l’ensemble s’apparente beaucoup trop à un de mes propres rêves qui pourraient sans contexte rivaliser avec le roman de Lewis Caroll pour ce qui est de remporter la palme de l’absurde et du ni queue ni tête... J’ai depuis longtemps rendu les armes quant à l’analyse de mes propres rêves alors, il y a sans doute tout un tas de choses à analyser dans « Alice aux Pays des Merveilles », une morale à en tirer (peut-être...) mais c’est franchement beaucoup trop capillotracté pour que j’ai envie d’en chercher le sens profond.
En fait, parfois on devrait faire confiance à son instinct et cesser de s’imposer à soi-même une chose que l’on sait d’avance ennuyeuse...
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Je me suis enfin décidé à lire cet incontournable de la littérature jeunesse et je n'en suis pas déçue !
L'écriture de Lewis est poétique, amusante, intelligente.
Ce livre jeunesse est à rapprocher de Le petit prince où sous les travers d'un enfant, une multitude de messages philosophiques, sociétaux y sont insérer très délicatement.
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Comme beaucoup, j'ai vu plusieurs fois le dessin animé, puis le film, et enfin je me suis dit qu'il fallait que je lise le livre. Mais quelle déception. Certes, bien écrit, cet ouvrage qui commençait bien, le voyage à travers le terrier du lapin blanc, les potions pour rapetisser ou grandir. Mais ensuite, toutes les rencontres aboutissent à des disputes ou à des discussions stériles. j'ai bien essayé de chercher un sens à tout cela et puis je me suis fatigué. Qu'on lui coupe la tête !
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Un conte qui accompagne nos différentes étapes de vie, nous permettant un nouveau regard sur nous-mêmes, sur ceux que l'on côtoie, sur la magie de l'imaginaire et la beauté de l'enfance.
Mention spéciale pour le film de Tim Burton tiré de ce livre, que j'ai toujours autant de plaisir à voir.
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Les éditions du Chêne nous proposent avec ce beau livre, une édition d'Alice au pays des merveilles à laquelle il est difficile de résister. Son format de grande qualité attire l’œil dans une libraire. Du moins à condition de parvenir à mettre la main sur un exemplaire. Celui-ci mérite une place dans une bibliothèque, ne serait-ce que pour permettre une lecture avec un enfant.
L'édition respire le format luxueux : papier de qualité, lettrines, couvertures renforcées, dorures sur les tranches, encrage travaillé... Ce travail justifie sans doute le prix de cette réédition (une vingtaine d'euro, mine de rien). Les illustrations de John Tenniel et leur mise en couleur rajoutent un grand plus à l'ouvrage et rendent sa lecture sympathique. Cela nous permet également de nous extraire des représentations que l'on peut avoir du monde d'Alice.
Hélas, le tirage n'est pas exempt de défauts : certaines illustrations précèdent le texte ou sont mal agencées, le livre ne compte aucune note de bas de page (constat un peu troublant car de nombreux jeux de mots ne peuvent être savourés en français) et surtout nous n'avons pas la deuxième partie des aventures d'Alice. Dommage... Pouvons-nous espérer un tirage dans les mois à venir ? L'attente et l'investissement financier risquent d'en décourager plus d'un !
Il est difficile de dire quelque chose de neuf sur le texte en lui-même. Il s'agit d'une histoire qui s'apparente davantage à un conte qu'à de la fantasy. Le style est très particulier, il est question d'animaux qui parlent, de personnages étranges et de perspectives constamment renversées (en jouant sur le thème grand-petit). L'ambiance est assez surréaliste (désolé pour l'anachronisme). Il faudra donc parvenir à s'immerger dans cet univers en parvenant à lire ces quelques pages avec le regard d'un(e) enfant. L'imagination de Lewis Carrol est impressionnante, mais il est dommage que nous ne puissions l'apprécier dans son intégralité.
Assurément cette lecture a suscité une grande attente... qui n'est pas forcément comblée puisque le texte s'arrête de manière abrupte. C'est donc essentiellement par son format que cette édition peut séduire.
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C'est qui le Snark ? Un grand méchant au nom qui fait pas peur, qu'on cherche et qu'on ne trouve pas, qui n'existe sans doute même pas, qui condamne des vies de matelots, des mecs qui attendent pour le voir sortir de l'eau.
Homère peut bien s'en foutre, l'épopée du Snark est trop modeste pour lui faire l'ombre. Mais qui découvre la chasse au Snark oublie les épopées sérieuses. On danserait presque sur le bateau, et Homère jouerait du xylophone. Carroll triomphe à sa manière, dans l'oubli et l'insouciance du chant.
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A lire et à relire.
Je ne me lasse pas de parcourir le texte, car à chaque fois, suivant mon humeur, je découvre ou redécouvre les différents sens de l'histoire.
Lewiss Caroll a le génie de me faire toujours revenir à son texte. Il est intemporel. On y comprend ce que l'on veut, on y voit ce que l'on veut, et ce pays des Merveilles est tellement... merveilleux!
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Difficile d'évoquer cette histoire sans penser au dessin animé de Disney. Il aurait put être mon préféré, mais il y avait quelque chose dans ce dessin animé qui ne me plaisait pas. Et après lecture de ce conte, j'ai compris; tous les passages ajoutés par Disney.
Certes Alice n'est pas des plus futées, il faut le reconnaître, ni des plus attachante. Mais cela compte peu, puisque les vrais héros, ce sont les habitants du Pays des Merveilles.
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Ce livre est un véritable miroir en kaléidoscope tant il possède de tiroirs, d'horizon de lecture. le premier, conte pour enfant est l'escapade onirique de la jeune Alice, le second, véritable conte philosophique, pose la question du temps, du choix, de la morale, de la normalité..., le troisième, ... Je m'arrête là. A vous de mirer le miroir...
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Il n’y a pas longtemps, Alice au pays des Merveilles, pour moi, c’était un très beau Walt Disney et une réalisation très personnelle et poétique de Tim Burton. J’ai donc découvert le roman et l’écriture intrigante et remplis de jeux de mots de Lewis Carroll. J’ai adoré plonger dans l’univers de l’auteur, avant tout prof de mathématiques et dans celui du personnage d’Alice. Une petite fille, qui, lors d’une chaude après-midi, s’endort d’ennui. Elle suit alors le fameux lapin blanc et chute au fond d’un terrier. On va alors la suivre dans son pays des merveilles et la voir évoluée à travers l’un de ses rêves. D’abord pleurnicheuse et abattue, elle devient de plus en plus pertinente et réfléchie. Une histoire très intéressante à lire avec ces interrogations philosophiques, la perception du rêve, de l’enfance et de l’imaginaire. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
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Ce qui est fabuleux avec Alice au pays des merveilles est aussi son defaut. Carroll en magicien des mots use de non-sens et de "mot valise" qui ne trouvent pas forcément traductions en français ou alors perdent quelques subtilités. Cependant, si vous variez les éditions et les courageux traducteurs qui se sont penchés sur cette oeuvre, vous la redecouvrirez a chaque fois et toujours avec plaisir. Si vous le pouvez, tentez ce livre dans sa version originale ou choisissez une édition non avarde en annotations, cela perturbera la lecture mais vous pourrez profiter de cette petite merveille au maximum.
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Depuis toute petite, j'éprouve un attachement particulier pour le monde d'Alice. Au fil des années, j'ai tenu à continuer la lecture, à m'accrocher à ce monde-là. Mais je sentais comme un changement, je sentais que je perdais pied : en me détachant de l'enfance, certains éléments loufoques ne me paraissaient plus aussi évidents qu'avant. J'éprouvais parfois un malaise à certains passages, comme celui de Cochon et Poivre. Les représentations visuelles des personnages, que je m'étais si bien créées, que j'avais mis tant de temps à former mais qui me paraissaient pourtant si naturelles, ne me venaient plus spontanément à l'esprit à la lecture de leur nom. En un mot, je grandissais.
Aujourd'hui, je lis encore de temps à autre Alice au pays des Merveilles, et c'est comme un retour en arrière. Le secret, pour replonger tête la première dans l'univers de Lewis Carroll, c'est de chercher en soi la petite personne qui reste tapie dans un coin et qui n'attend qu'une chose, prendre le thé avec des fous. Avec les yeux de cette petite personne-là, les aventures d'Alice constituent de nouveau un classique incontournable de la littérature anglaise, un conte aux bizarreries si prononcées qu'elles ne peuvent pas ne pas exister. Avec les yeux de cette petite personne-là, on approche d'une manière ludique et naturelle, sans se poser de questions, toutes ces choses qui effraient l'adulte rationnel, les questions sans réponses, l'absurde, les rêves, la folie.
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Lire Alice au pays des merveilles fut une révélation du talent de Lewis Carroll. Paru en 1865, ce livre est frappant de modernité ! Ce n'est pas un livre comme les autres, chansons, poèmes, récits, tout ce mélange dans ce monde féérique et fou.
Les gravures sont remarquablement belles et on prend plaisir à compléter le célèbre dessin animé de Disney du même nom. Une histoire très colorées qui nous permet un voyage au cœur d'un rêve éveillé, au cœur de la folie de la petite Alice qui ne cesse de se parler !
Si vous n'avez pas encore mis la main dessus, il est gratuit en version Kindle, une bonne occasion de découvrir ce chef d'œuvre !
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Très joli roman de jeunesse qui nous immerge dans un pays ravissant où le loufoque (pourrait-on même dire l'absurde ! ;)) côtoie l'imaginaire des contes de fées traditionnel.
Voici un des premiers romans pour la jeunesse qui revisite de façon unique l'imaginaire, le merveilleux et qui a une valeur éducative dans le sens où on pourrait y voir un voyage initiatique de la petite Alice, une quête de soi, à la recherche d'elle-même et de la compréhension du monde qui l'entoure.
Tellement connue l'histoire d'Alice et pourtant si belle à lire et à relire, c'est bien écrit et l'univers est très charmant. J'aime beaucoup !
J'enchaîne ma douce lecture avec sa suite : Alice de l'autre côté du miroir.
A bientôt donc, de l'autre côté du miroir ! ;)
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On a tous, très certainement, en tête la version de Disney ou plus récemment de Tim Burton. Mais j’ai toujours eu beaucoup envie de lire l’original !! Voilà qui est fait et quelle belle surprise !
Cette petite Alice se trouve projetée dans un monde... merveilleux ?? Pas vraiment, un monde absurde, certainement. Des tas d’aventures vont lui arriver, tantôt drôles, tantôt un peu effrayantes (pour une petite fille de 10 ans)... mais toujours absurdes...
Un livre plein de poésie, blindé d’imaginaire, parsemé de l’Histoire occidentale et saupoudré de morales...
Un livre qui finalement se lira tout aussi bien jeune que moins jeune...
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Je suis fan de Benjamin Lacombe donc quand il illustre (enfin) Alice au pays des merveilles, j'ai envie de danser des claquettes... C'est beau, intelligent et plein de surprises, comme toujours je suis ravie. Cet ouvrage arrive à me convaincre encore peut-être encore plus que l'Alice de Rebcca Dautremer, sans doute plus classique d'un point de vue formel (typographie, mise en page, etc.). Bref, après l'avoir feuilleté en poussant des ooh et des ah, j'ai hâte de me rereplonger dans le texte...
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