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Critiques de Loïc Le Pallec (53)
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No man's land

Un roman original. J'ai été intriguée par la couverture, je n'avais pas lu les critiques des autres lecteurs quand j'ai découvert cet ouvrage en librairie.

La 4e de couverture n'en disait que très peu, mais j'ai voulu tenter l'aventure ... et puis les robots et les histoires post-apocalyptiques ne me rebutent pas, même si j'ai lu beaucoup de dystopies les derniers mois et éprouve le besoin de faire "une pause" avec ce genre de lecture ...



Un narrateur robot, voilà qui est original. Archi est cultivé, enfin les humains pourraient le décrire ainsi, Meph est original, Domo est très polyvalent ... puis un jour ces robots, ensemble, vont décider de rénover, reconstruire, recréer un monde, puisque les humains ne semblent pas en mesure de revenir sur la planète qu'ils ont détruite, d'abord à petit feu, puis plus rapidement.

Les robots, à la faveur d'événements aussi exceptionnels qu'obscurs (catastrophe nucléaire, semblerait-il), sont devenus conscients ...

Une communauté se forme, on aura ensuite la confirmation que les robots proviennent de cette même ville, car les plans des robots sont retrouvés dans une salle. Un jour, une robote Eliza arrive ...



J'ai beaucoup aimé ce roman, qui malgré un début déroutant et un concept original, parvient à accrocher le lecteur au bout de quelques pages seulement, et à instaurer un certain rythme narratif.

Peu d'action mais on aime suivre les péripéties des robots.

J'ai bien aimé les "personnages" principaux, les robots Archi et son ami Meph, Eliza m'a rappelé la jolie robote Eve dans le film Wall-E ...

Un bon livre, qui pourra sans doute séduire un lectorat assez large, pas seulement les amateurs de robots et de science-fiction.



Insolite et à découvrir !
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Fréquence Oregon

Un road-trip dans un monde post-apocalyptique, tu penses tout de suite à Mad Max. C'est un peu l'idée en version littérature jeunesse, donc bien moins bourrin que la version ciné avec Mel Gibson. Si vous êtes un briscard du genre, pas dit que ce bouquin vous emballe. Vous avez terminé les œuvres majeures sur papier comme à l'écran, vous connaissez les codes, les situations récurrentes, les archétypes, vous ne découvrirez rien de nouveau. En même temps, si vous êtes un briscard du genre, vous êtes vieux, donc pas la cible des bouquins pour adolescents.

Il faut prendre Fréquence Oregon comme une somme, un condensé du post-apo, la quintessence du genre. À ce titre, il est très bien écrit... presque un peu trop, puisqu'il manque à mon sens LA petite touche innovante (drame d'être moi-même un vieux briscard...). En tout cas, pour un ado qui souhaite découvrir le genre, il s'agit d'un très bon titre sur le sujet.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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No man's land

Dans un monde post-apocalyptique où les humains ont tous disparu, les robots et autres androïdes sont les seuls survivants.

Le choc de l'onde les a changés en des êtres dotés d'une conscience. Il vont petit à petit organiser leur communauté. Mais ils vont surtout se poser beaucoup de questions.



Ce livres est incroyable ! Sur un fond de science fiction, c'est en fait un essai philosophique sur les origines de l'humanité, la conscience, les sentiments...

Il fait penser à Genesis de Bernard Beckett, excellent livre également.



Un livre à dévorer absolument !!
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No man's land

Un monde sans humain! Un monde où ne vivent que des robots. C'est très étrange de s'identifier à un robot, à adopter sa façon de penser, de réfléchir! Archi et ses "amis" vont revenir sur les lieux où vivaient les humains, petit à petit ils vont vivre un peu comme eux, ils se réinstallent dans leurs maisons, ...



Archi est le narrateur de l'histoire, il va nous présenter chacun des personnages au fur et à mesure où il fait leur connaissance. Chaque robot gardera sa fonction d'origine, à l'époque où ils étaient aux services des hommes.



Bien que ce livre ne soit pas un coup de coeur, j'ai trouvé Archi et les autres attachants, ils deviendraient presque humains avec leurs réflexions et leurs attitudes adéquates. La fin est particulièrement étonnante car un peu trop simple à mon avis. Il est rare que je n'adhère pas plus à un livre de la collection "Exprim'" peut-être le manque d'humain tout simplement ...
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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No man's land

Le pitch de ce roman m’a intriguée de suite. C’est vrai ça, que deviendrait le monde sans les hommes ? J’ai bien ma petite idée, mais j’étais curieuse de découvrir le point de vue de l’auteur.



L’homme n’est plus. Sa nature l’a fait s’autodétruire et depuis que des bombes nucléaires ont réduit l’humanité à néant, les robots, fidèles serviteur de l’homme, s’éveillent peu à peu et se regroupe tous dans la même ville. Sans savoir pourquoi, ils y retournent. Tout d’abord désemparés, ils ne font que errer dans les rues. Le temps passant, ils s’organisent, créant, développant une nouvelle société. Pourquoi ? Ils ne le savent pas vraiment, malgré leurs recherches, ils restent dans le flou, mais puisqu’il faut bien faire quelque chose, pourquoi pas ça ?



Très curieuse avant de commencer ma lecture, le début m’a d’abord rendue septique. J’ai eu du mal à trouver mes marques avec le style de l’auteur et surtout à adhérer au point de vue des robots. Autant il est facile de suivre un personnage humain qui a grosso modo le même mécanisme de pensé que vous (si on omet les tueurs en série et divers psychopathes), autant comprendre le mode de pensé d’un robot demande un temps d’adaptation. Une fois passé ce premier cap, et celui des explications scientifiques (je vous ai déjà dit que je n’aimais pas les matières scientifiques à l’école ?) je me suis totalement immergée dans le l’histoire.

Le personnage principal, Archi est un ancien robot de bibliothèque, il a de stocké en lui toutes les références de livres possibles et imaginables (le rêve quoi), il est aussi très réfléchi et terre à terre, c’est un peu lui le meneur de la bande de robots désœuvrés. C’est lui qui nous raconte leur histoire, la façon dont ils ont évoluer voire s’humaniser.

Chaque robot est une caricature des différents métiers exercés par les hommes avant leur disparition. Nous avons le docteur, le mathématicien, le peintre, la milice… ce mélange permettant la création d’une nouvelle société dont la population est exclusivement composée de robots.

Le phénomène auquel je ne m’attendais pas du tout, c’est l’humanisation des robots, mais dans le bon sens. Ils développent des sentiments mais pas les travers propres aux hommes. Ils sont aussi parfois désemparés devant certaines situations, mais cela ne les rend que plus attachants.

Arrivé à la fin du livre, j’avais l’impression de connaître cette petite communauté depuis des mois (alors que j’ai lu le livre en 2 jours), j’ai d’autant plus était surprise par la fin, qui arrive comme un cheveux sur la soupe, mais que j’aurai pu voir venir, l’auteur nous laissant quelques indices le long du récit.



Bref, comme d’habitude avec Exprim’, j’ai passé un très bon moment de lecture orignal et pas bête. Parce que j’ai refermé ce livre il y a quelques heures et il me trotte toujours dans la tête.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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C.I.U.D.A.D.

Précipitez-vous sur le nouveau roman d'anticipation de loic Le Pallec qui nous plonge dans un futur évidemment dystopique et qui fait echo avec notre histoire actuelle ( appuyer sur la touche repeat ...)



L'auteur nous emmène dans Ciudad la cité circulaire et l'on va découvrir ses multiples facettes à travers des personnages attachants , courageux dans leur lutte contre le gouverneur tyran Orca . J'ai particulièrement apprécié les caractères féminins bien mis en valeur et les ambiances des différents quartiers de la ville .



A consommer sans modération donc , pour ma part je l'ai dévoré en deux jours ...
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Fréquence Oregon

Fréquence Oregon retrace l'histoire d'un groupe d'amis vivants dans des complexes de luxes sur Terre dans quelques années qui entre en contact avec un couple de déserteurs. La Terre que nous connaissons aujourd'hui a énormément évoluée. L'homme et le robot vivent en paix sur cette planète.

J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très intéressant. Les personnages sont détaillés et on peut rapidement s'attacher à eux. L'histoire est très belle. J'ai dévoré cette dystopie, que je conseille vivement de lire. J'aimerai cependant plus en savoir sur la fin, car il y a une ellipse durant trois générations entre le dernier chapitre et l'épilogue du livre, sans doute un choix de l'auteur. Qu'est-il arrivé aux grandes entreprises où le père d'Alta Luna travaillait ? Que lui est-il arrivé à lui et aux autres personnes vivants luxueusement à l'écart du monde et de la société ? Les robots et les Hommes ont-ils vécu à présent dans les mêmes villes ou étaient-ils encore séparés?



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Fréquence Oregon

Fréquence Oregon est un roman de SF destiné aux adolescents.



Je compte l'offrir à mon fils de 12 ans qui aime la littérature de l'imaginaire. J'espère bien que celui-ci lui plaira !



Le récit nous embarque dans une folle aventure, aux côtés d'une bande d'amis, dans un monde futuriste où humains et robots forment deux communautés bien distinctes.



L'auteur s'appuie sur les dérives de notre présent pour imaginer leur aboutissement : sécheresse, élevage intensif, guerres, surproduction, pollution, épidémies… etc



Le résultat est bien sombre, le destin de l'humanité semble perdu, sans issue.



Alta Luna, Gaspard, Jonas et Seven le robot, vont partir à la recherche d'un espoir, poussés par le besoin de changement, une envie de bâtir un monde meilleur. Leur groupe va s'élargir au fil des rencontres, et il va leur arriver tout un tas événements, bons ou mauvais.



Le suspense est bien présent tout au long de l'histoire, et des pistes de réflexions sont semées de-ci, de-là : nécessité de s'entre-aider, de respecter l'environnement, d'une meilleure gestion des richesses et de plus d'équité dans un monde qui appartient à tous.



La notion d'amitié est quant à elle très présente, et cela amène chaleur et douceur dans un monde dur et plein de danger.



C'est un roman agréable à lire, et je pense qu'il peut représenter une introduction au genre SF pour de jeunes lecteurs, à partir de 10ans.

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Fréquence Oregon

Je me suis senti très proche des personnages Alta Luna, Hulk, Gasparov Seven... Loïc LE PALLEC a pris soin de leur donner une vraie personnalité, beaucoup de réalisme et un je ne sais quoi qui nous les rend très vite attachants. Humains et machines apprennent et découvrent un monde qui leur était jusque-là inconnu. Impossible de continuer à vivre dans une prison dorée ou l'argent et les puissants règnent en maîtres absolus (ARGHHH Crisco!!! 😡). Dans leur quête d'un ailleurs plein d'espoir, ils vont d’abord devoir regarder en face le monde extérieur, à l'état sauvage...



Des réflexions profondes et intelligentes sur l'écologie évidemment mais à plusieurs niveaux (politiques, sociétaux...). C'est un peu sous forme de témoignages à chaque étape de leur périple sur les routes ou ce qu'il en reste des États-Unis. J'ai beaucoup aimé ces passages d'une grande lucidité et plein de sagesse. En même temps, Loïc LE PALLEC se montre aussi très positif, optimiste, en donnant une place très importante à l'espoir.



Ce livre est vraiment bon et bourré de qualités mais je regrette que le côté effrayant de cet avenir tout à fait plausible ne prenne pas le dessus... Attention, il y a quand même des scènes particulièrement marquantes et la misère humaine est vraiment très poignante donc un peu d'espoir c'est quand même sympa! 😁 Les valeurs humaines les plus belles sont aussi mises en valeur et là, je dois avouer que ça fait du bien de se rappeler que l'Homme n'est pas capable que du pire... A lire! 😉



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C.I.U.D.A.D.

Malgré ses 614 pages, j'ai lu ce roman en 4 jours. L'auteur nous embarque dans les rues de C.I.U.D.A.D., cette cité sous le joug d'un gouverneur sans scrupule. Loïc Le Pallec décrit avec perfection les quartiers plus où moins insalubres. On s'attache aux personnages de sorte que dès que l'on arrête de lire, on a qu'une seule envie : retourner dans la ville pour suivre les aventures d'Arbèle, Enki, Octavio et bien d'autres personnages. Vraiment un excellent roman !!
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Fréquence Oregon

Voici un très chouette ouvrage d'anticipation post-apocalyptique, qui mêle aventure, road movie, déconvenue et robots plus humains que nous mêmes parfois. Le concept est simple. Une poignée de nantis vivent sur une île sécurisée après le gros boum. Une bande d'ados ne se suffisent pas de cette prison dorée. Ils tentent de lier contact avec l'extérieur et tombent sur un message du Captain Green venant de l'Oregon. La quête se met en route. Le récit respecte le genre par des passages "obligés" : scène d'action, tentative de viol, sans s'étendre. Le rythme est vif et ne s'atarde pas sur les descriptions. Ce qui m'a plu c'est le démontage des préjugés. On s'attend à... et non ce n'est pas ça. Toutes les scènes ne sont pas traitées de la sorte mais quand c'est le cas, c'est fort bien vu. J'ai particulièrement apprécié la version nécropolo-mystique de Las Vegas. À découvrir.
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No man's land

Parmi toutes les publications en science-fiction jeunesse qui paraissent depuis quelques années, No man's land sort indéniablement du lot. Même si les dystopies sont un genre que j'affectionne beaucoup, j'ai été contente de retrouver un autre type d'histoire.



Ici, ce sont des robots qui sont au centre du récit, et pas n'importe quels robots : suite aux radiations d'une catastrophe qui a détruit toute vie sur Terre, nos protagonistes découvrent qu'ils peuvent penser par eux-mêmes et éprouver des sentiments. Parmi la dizaine d'individus qui se regroupent pour former une communauté et s'installer dans une ville abandonnée, tous trouvent un rôle à jouer et reconstruisent un semblant de civilisation. Mais Archi, à travers les yeux duquel leur histoire nous est racontée, va se poser bien des questions sur leur nouvelles capacités et sur les émotions qu'il découvre et qui le dépassent... en particulier quand il rencontre la charmante petite Eliza.



L'auteur réussit avec brio à rendre des robots aussi attachants que des humains, tout en leur laissant un raisonnement très cartésien et un esprit d'analyse cohérents avec leur nature de robots. Chacun a une personnalité qui lui est propre, tout en gardant ses spécificités d'origine. Beaucoup de dialogues sont alors très drôles, surtout lorsque notre pauvre Archi confronte ses raisonnements à ceux de son ami philosophe. Toute cette petite communauté est incroyablement touchante et l'est aussi dans ses découvertes, qu'il s'agisse des arts, du temps qui passe ou encore de l'amour, et dans son combat pour que la végétation / vie reprenne sur Terre.



Un gros gros coup de coeur donc, qui soulève des questions sur l'avenir de la planète et de l'humanité. Et quelle fin !







No man's land a gagné le Prix Jeune Talent Cultura en 2014
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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No man's land

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio pour sa masse critique et les éditions Sarbacane pour ce partenariat. Alors vous allez peut être me dire pourquoi la masse critique de Babelio puisque je suis partenaire des éditions Sarbacane? Tout simplement parce que ce livre lors de sa sortie, je ne l'avais pas demandé en service-presse car il me faisait peur, cet univers complètement différent de ce que je lis dans la collection Exprim' ne m'attirait pas spécialement et j'avais vraiment un doute énorme sur le contenu de cet ouvrage, puis après réflexion et lors de la masse critique celui-ci était proposé, je me suis dit allez tente le coup pour l'instant tu n'as jamais été déçue par un livre que tu as lu de cette collection, ça en fera au moins un qui ne sera pas dans mes Tops et bien je vous l'avoue, c'est loupé car j'ai adoré ce livre que j'ai dévoré en deux jours, fêtes de fin d'années obligent sinon il aurait été lu en une seule journée. C'est un gros coup de coeur pour commencer cette nouvelle année mais plantons déjà le décor :



Du coté de l'histoire : Nous sommes dans le futur, mais un futur très proche. Plus aucun êtres vivants sur la terre tous les humains ont disparus, on ne sait pas vraiment pourquoi mais on se doute que cela soit à cause d'une guerre nucléaire ou de conflits restés en suspens. A cause de la simple bêtise humaine en quelque sorte. Nous sommes dans un décor post-apocalyptique … et cet univers décrit en ruine est particulièrement inquiétant. Des robots commencent à arriver de partout sans savoir pourquoi ils sont attirés par cet endroit mais ils se rassemblent comme aimantés, dans ce qui reste de la ville, ils ont tous une même question : pourquoi, comment ? Chacun trouve sa place selon ses fonctions. Ils se choisissent une maison, l'aménage comme ils veulent avec des trouvailles récupérées sur place . Et petit à petit il commence à trouver un rythme, comme un humain, ils s'affairent à leur quotidien, Ils sont maintenant plus que des êtres de ferrailles servant les humains, ils ont chacun des responsabilités différentes, trouvent des tonnes d' idées pour améliorer leur existence, Ils ont alors une conscience, se découvre la faculté de penser. Ils vivent et ressentent les choses et leurs sentiments se développent au fur et à mesure des pages .



Du coté des personnages : Il y a pour moi dans ce roman quatre personnages principaux, même si beaucoup de noms sont parcourus au fil de l'histoire, j'en ai retenu vraiment quatre que j'ai adoré, Il y a d'abord Archi, le personnage principal, c'est un ancien robot de bibliothèque qui a de stocké dans sa mémoire une multitude de références de livres, il a aussi si je peux me permettre la tête bien sur les épaules. C'est le narrateur de l'histoire , il va nous conter le périple de tous ces robots avec une très grande sensibilité.

Meth est un personnage que j'ai beaucoup aimé aussi, je l'ai trouvé très attachant, c'est le personnage qui, il me semble est le plus gêné de par la situation, c'est le copain d'Archi.

Domo : est un robot qui est arrivé un peu plus en amont de l'histoire, il est énorme et à la faculté de prévoir la météo.

Eliza : Un robot femme, la seule dans le roman, elle va faire chavirer le " cœur " de notre tendre Archi.



Du coté de l'écriture : Même si les quelques premières pages ont été assez difficiles à comprendre, je les ai d'ailleurs relues plusieurs fois pour bien assimiler le début de l'histoire, le reste à coulé de source, l'histoire m'a emportée et je me suis laissée aspirer par le récit de l'auteur. Grâce à l'excellente plume de Loïc Le Pallec, j'ai même réussi à accrocher à tous ces termes de robotique, tous ces termes techniques qui me faisaient si peur en commençant le livre. Tous les détails qu'il a parsemé dans son roman donne un charme tout particulier à ce livre. Le récit est fluide, envoutant avec un suspens inimaginable qui en fait aussi une histoire vraiment passionnante avec de la tendresse parsemée tout au long des pages et même si l'auteur nous conte une histoire de robots, j'ai trouvé ce roman d'une très très grande humanité. Le final est bouleversant, je n'en dirais pas plus bien sur, mais sachez que j'ai été chamboulée , au bord des larmes je l'avoue et c'est vraiment difficile pour arriver à ce que je rentre ainsi dans une histoire, je ne ressors pas indemne de cette lecture et je verrais certainement notre existence autrement .





En conclusion : Une très belle surprise pour moi que ce livre, je suis vraiment ravie d'avoir sauté le pas et d'avoir reçu ce livre car je serais vraiment passé à coté de quelque chose de fantastique si j'avais laissé gagner mes doutes et mes peurs pour cette lecture. C'est le premier roman de Loïc le Pallec et j'espère que j'aurais la chance de découvrir d'autres romans de cet auteur qui a une plume extraordinaire . Ce roman a eu la faculté de me transporter dans un univers totalement inconnu pour moi, le futur, les robots, je ne connaissais pas avant et j'ai vraiment adoré. C'est sans hésitation que je mets un très gros coup de cœur à cette lecture tout simplement car j'ai été bluffée du début à la fin de l'histoire et que l'écriture de l'auteur est une totale réussite arrivant à me mettre les larmes aux yeux rien que pour ça, je dis chapeau M. Le Pallec, vous m'avez bien eu. Un livre que je recommande à tous et un auteur à découvrir. Et encore une fois ce ne sera pas un flop pour Sarbacane et sa collection Exprim', je ne sais pas si je vais y arriver un jour à vous marquer un déçue de ma lecture avec cette collection.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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No man's land

L'histoire: Dans «2001 l'Odyssée de l'espace» un monolithe provoque une mutation chez des singes et enclenche leur évolution vers l'humanité. Dans «No Man's Land» ce sont les radiations d'un conflit nucléaire planétaire qui jouent le même rôle, mais cette fois-ci sur des robots, qui prennent conscience d'exister.



Ceux-ci sont assez élaborés pour être bibliothécaire, policier, peintre ou médecin. Après le grand bouleversement, tous convergent vers leur lieu de fabrication, même s'ils sont au pôle Nord, comme, Domo, qui en arrive en camion avec un stock de graines en tout genre.



Il se retrouvent au bord de la mer, dans une ville déserte, dont progressivement ils occupent les maisons. Se forme une communauté dont nous ne suivons la «vie» que d'une dizaine de personnages.



Comme des enfants, ils font l'apprentissage de la vie en société, découvrent l'amitié, la compassion, le rire, l'amour, la dépression, la solidarité, la beauté du monde, l'art et même une drogue... Mais ils ne connaissent, ni la haine, ni la jalousie, ni la délinquance, ni la politique, ni la guerre...



Ils entretiennent la ville et, surtout, ils sèment des arbres. La terre et l'air étant radioactifs, ils les protègent avec des coupoles, et vont les regarder pousser un peu comme des écoliers, qui ont planté un haricot en cours. Un soir ils illuminent la ville....



On ignore le sort du reste de la planète. Aucune date ni aucun nom de lieu ne sont donnés. Mais, avant qu'ils rebaptisent les rues, elles étaient numérotées. Des crabes ont envahis la page. On ignore aussi le temps que dure cette histoire.



Le héros : Le narrateur, Archi, est un «intellectuel». Il tient son journal et c'est à travers son récit que l'on suit l'évolution du groupe.



Lecture: No Man's Land se lit facilement et rapidement. L'auteur vivant au Canada on sent l'influence anglo-saxonne dans les références littéraires, dans les surnoms des robots...



La fin remet en question tout ce que vous imaginez au cours de votre lecture. Et vous pouvez vous poser cette question : et nous, les humains, sommes-nous programmés?



Question aux autres lecteurs : avez-vous trouvé votre prénom page 223?



J'ai bien aimé aussi le petit mot d'Anaïs sur la marque-page.
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No man's land

"L'égocentrisme qui a conduit les humains à désavouer les principes mêmes de la vie demeure pour nous une énigme."



L'apocalypse a eu lieu. L'humanité a été éradiquée. Seuls survivants, quelques robots qui sont - comme par miracle - devenus conscients de leur existence. Tous se regroupent dans une petite ville abandonnée, celle où ils ont été conçus. Au départ, un peu perdus, désorientés par ce qui leur arrive, ils finissent par s'organiser, développer de nouvelles compétences ... Le rire, l'humour, l'amitié, l'amour, la culture, l'enseignement, ... ne sont peut-être pas l'apanage des humains ! A moins que...



No man's land est un récit de science-fiction qui ne laisse pas indifférent. L'auteur transpose le débat inné-acquis dans la sphère de la robotique. Tout le long du récit, il nous laisse croire au miracle, à la possibilité que des robots puissent s'émanciper de leur programmation initiale pour créer une société parfaite où la discorde n'existe pas.



La chute - que je vous laisse découvrir par vous-même - est d'autant plus dure ! Surtout qu'on s'attache à tous ces petits robots qui se prennent des noms improbables, se questionnent sur la vie, la mort, la trace qu'ils peuvent laisser sur la Terre... Parmi eux, deux m'ont particulièrement touchée. Il y a tout d'abord Archie, le narrateur, robot-bibliothécaire, qui se met en tête d'écrire leur histoire. Plutôt terre à terre, il se fait sans cesse bousculer par son ami Meph, diminutif du célèbre personnage de Faust, Méphistophélès.



"- Au fond, il est là pour éviter que l'humanité ne s'endorme au sein d'une paix trompeuse ! Méphisto oblige à la confrontation ! Bien sûr, je n'adhère pas nécessairement à tous les aspects du personnage... C'est pour ça que j'ai choisi un diminutif."



Toute cette petite communauté cumule à la fois la candeur et l'enthousiasme des jeunes enfants, l'intelligence cumulée des plus grands génies et un niveau de technologie jamais égalé. Ce mélange explosif associé à une entraide sans faille leur permet d'évoluer à la vitesse grand V. Les projets ne manquent pas : une école, la reforestation de leur ville, l'organisation d'une fête culturelle, ... A l'occasion de cette réunion festive, tous ont l'occasion de mettre en avant leurs talents. Archie et ses amis présentent une pièce de théâtre qui remporte un franc succès ; ce qui n'est franchement pas le cas pour le duo musical des jumeaux Calvin et Kelvin, ce qui nous vaut un clin-d’œil sympathique au célèbre "Retour vers le futur" :



" - Bon, a finalement annoncé Kelvin. Je crois que vous êtes trop néophytes pour apprécier toutes la subtilité des structures rythmiques complexes... (...) ... en revanche, vos gosses vont adorer ! a ajouté Calvin."

Peu à peu, tous oublient leurs concepteurs et commencent à vivre pour eux-mêmes...



Cette chronique de la création d'une société nous renvoie en miroir et en accéléré à notre propre évolution. Comment l'homme est-il devenu un animal pensant ? Comment s'est-il progressivement détaché de ses besoins primaires pour s'aventurer vers la création artistique ? vers la réflexion philosophique ? vers les questionnements existentiels ? Ce périple est aussi l'occasion de revenir sur nos travers, nos paradoxes qui nous mènent encore et toujours au pire !



Ce qui nous ramène immanquablement au final - nécessaire retour à la réalité mais néanmoins perçu comme une claque monumentale !



En bref, une lecture intelligence qui pose mille et une questions sur notre condition humaine ! A lire !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Fréquence Oregon

Alta Luna et ses amis, Jonas et Gaspard vivent dans un complexe pour familles fortunées, dans un monde post-apocalyptique où le reste du monde semble ravagé par la maladie et la misère.



Dans ce décor de science-fiction, les robots partagent la vie des humains, Seven en est un, et partage régulièrement des parties d’échec avec Gaspard.



Suite à un acte injuste effectué par les dirigeants du complexe à l’encontre de deux inconnus, nos protagonistes décident d’organiser leur évasion et de fuir avec eux pour une destination particulière, l’Oregon, espérant y trouver le Capitaine Green qui émet régulièrement un message radio, promettant un avenir meilleur.



Tout au long de leur périple, l’équipe va faire de nombreuses rencontres, parfois agréables mais aussi très dangereuses. Dès le début de l’histoire, il m’a manqué un peu de détails, de structure pour bien m’imprégner de l’histoire. J’ai trouvé que le monde dont il est question dans ce roman méritait plus d’attention, car finalement, le lecteur ne sait pas grand chose de cet univers post-apocalyptique. Cela rend la narration un peu particulière, comme si elle manquait de netteté et que ce qui était raconté était un lointain souvenir.

Il m’a fallu un petit moment avant de me sentir immergée dans ma lecture, ce qui l’a rendu moins fluide.



Néanmoins à partir de la moitié du roman environ, l’action est plus présente et parvient à masquer ce point négatif et la lecture ne devient que plus prenante.



L’histoire manque un peu d’originalité, mais si vous aimez les histoires post-apocalyptiques et les road trips, elle reste intéressante.

Il y a selon moi un vrai message sur les robots dans ce livre. Ici on nous montre une autre utilisation des robots, bien qu’on ne puisse pas réellement parler d’utilisation dans cette histoire puisqu’ils sont tout à fait indépendants et ne sont absolument pas esclaves de l’homme. Ils sont des êtres à part entière et sont une aide, mais c’est tout, et c’est une représentation du robot qui n’est pas si commune.



Il s’agit d’une lecture qui a été agréable même si je lui reproche un manque de profondeur. Elle fait néanmoins passer un beau message écologique permettant d’imaginer un bel avenir à nos personnages.
Lien : https://evasionlitteraire.fr..
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Fréquence Oregon

Alors que la cupidité et l’égoïsme des hommes ont ravagé le monde et poussé des millions d’êtres humains à l’exil, des paradis artificiels à l’usage des riches ont fleuri sur les côtes américaines. C’est à l’intérieur de l’un d’eux que vivent Alta Luna, Jonas et Gaspard. Pourtant, à l’intérieur de ces oasis artificiels, nos trois amis commencent à se sentir à l’étroit et l’espoir de sortir de cet endroit est ravivé par les discussions avec Ulysse et Cassiopée, deux déserteurs naviguant au large des côtes. Lorsque ces derniers s’échouent sur le rivage et sont pris à partie par la bande de Crisco, un gosse de riche que rien n’arrête, nos trois amis tentent le tout pour le tout : la fuite. Direction Oregon.



Mon avis



J’ai un avis globalement positif sur ce roman et relativement clair sur ce que j’ai aimé et pas aimé. Je vais commencer par le meilleur parce que vous comprendrez très vite que le « pire » ne tient qu’en deux lignes.



Fréquence Oregon s’installe comme un roman quasi post-apocalyptique où des êtres immensément riches continuent d’entretenir des guerres afin de générer de l’argent. Bien à l’abri de ces considérations, Alta Luna, une jeune adolescente de 17 ans, s’ennuie profondément dans son oasis « paradisiaque ». Assez indépendante, son père toujours parti à droite à gauche et sa mère quasiment absente, la jeune fille mène une routine étrangement désagréable : nage, bar, manger, bar… Si ce n’est les quelques disputes avec la bande de Crisco, rien ne vient la sortie de son morne quotidien.



Jusqu’à Ulysse et Cassiopée, les deux naufragés dont ils ont entendu la voix si souvent sur les fréquences bidouillées par Gaspard, le génie de la bande. Les deux déserteurs, Jonas et Alta Luna décident de mettre les voiles vers un nouveau monde, un nouvel espoir : Oregon.



Si j’ai trouvé cette partie de l’intrigue assez légère, tout comme leur fuite -trop facile, le récit est lancé sur les chapeaux de roue et l’auteur n’attend pas pour nous embarquer dans un road trip enchanteur et totalement dépaysant. De fil en aiguille on en apprend un peu plus sur nos personnages et l’Amérique qui les entoure, ce qu’elle était (étrangement proche de notre société) et ce qu’elle est aujourd’hui : des états désertiques, parcourus d’animaux exotiques, de bandes armées et d’enfants perdus.



Sans trop en dire pour ne pas verser dans le récit scientifique pur et dur, Loïc Le Pallec traverse les champs du récit d’anticipation avec brio, se servant de clichés largement véhiculés (l’idée d’un eldorado construit en un ailleurs fantasmé : Oregon et son fameux Capitaine Green) pour mieux les réinventer. D’autres points sont tout simplement fascinants comme les enfants et leurs dromadaires, ou encore les robots ayant construit des sociétés autonomes et continuant d’apporter leur soutien à leurs créateurs. Le personnage de Seven est à cet égard assez épatant.



On découvre à travers la plume de l’auteur un monde à la dérive qui ne demande qu’à être reconstruit et on partage avec lui un petit bout d’humanité. C’est un petit espoir auquel je compte bien me raccrocher aussi : quelque part il y a des êtres humains sur cette foutue planète qui ont envie, comme moi, de faire de ce monde quelque chose de meilleur. Et je trouve ça chouette.



A l’intérieur de ce récit extrêmement bien construit, une douzaine de personnages évoluent et trouvent leur place dans ce scénario… mais leur nombre m’a parfois dérangée. Cela obligeait l’auteur à décrire leurs ressentis à travers le personnage d’Alta ce qui donnait une saveur étrange au récit et beaucoup moins de place à ses propres ressentis. Au lieu d’être dans l’émotion on était dans le factuel. Je ne dis pas qu’il n’y en avait pas et c’est d’ailleurs dans ces moments là que certaines phrases ou répliques m’ont sauté au visage tant elles étaient fortes…



…Mais cela me donnait parfois l’impression de ne pas être assez proche d’Alta, d’être trop éloignée d’elle, et c’est là qu’intervient mon fameux petit point négatif : je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage principal. Et c’est bête mais ça m’a empêchée de m’impliquer totalement dans ce récit malgré une lecture excellente.



En résumé



Fréquence Oregon est un formidable roman d’anticipation qui vous entraîne dans un road trip exceptionnellement humain à travers une Amérique dévastée. Un livre pour les ados (mais pas que) qui redonne espoir et qui pousse à croire qu’un monde meilleur pourra être reconstruit…un jour. Un petit bijou qui met l’humanité au centre de sa réflexion et malgré une petite déception pour son personnage principal, je ne peux que vous le conseiller !
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Fréquence Oregon

Une dystopie qui s'annonce clairement comme écologique, soucieuse d'environnement et de développement durable autant que de questions sociétales, mais qui se veut aussi un roman d'action, "road trip façon Mad Max" : je me précipite ! Merci donc à Masse critique de me permettre d'assouvir ma curiosité. Et les questions annoncées sont bien là : trois jeunes adultes et un robot - intelligent et "sensible" - se cherchent dans un monde déliquescent où les très riches se sont enfermés dans des ghettos censés offrir une vie de rêve. A l'extérieur : le monde aride, assoiffé, affamé, plongé dans une guerre permanente entretenue par les puissants pour asseoir leur pouvoir et accroître leurs richesses.



Nos héros ont réussi à faire fonctionner une radio clandestine et ils ont capté le message d'Ulysse et Cassiopée, déserteurs d'un navire de guerre. Echoués sur la côte du "paradis", les deux fugitifs sont aussitôt arrêtés mais nos héros organisent leur évasion. Et les voilà partis sur les traces d'un mystérieux Capitaine Green qui appelle tous les résistants, fugitifs et autres idéalistes à le rejoindre quelque part en Orégon pour bâtir un monde nouveau.



Tout est donc en place pour un formidable roman : thématiques, contexte, personnages ... Et pourtant je n'adhère pas vraiment, je reste en attente alors que ma lecture touche à sa fin... Pourquoi ? Un peu trop de stéréotypes (le costaud, l'intello, la débrouillarde et Dagobert -  pardon, le robot), un peu trop de thèmes (climat, solidarité, développement durable, régimes tyranniques ...), mais trop peu de détails, de descriptions, de densité. Les personnalités des héros sont à peine plus fouillées que celles des nombreux personnages secondaires, eux-mêmes intéressants car ils incarnent diverses problématiques qui gagneraient à être traitées plus en profondeur. Le road trip est trop linéaire, manque d'épaisseur malgré ses péripéties, et semble se conformer à un schéma oubliant un peu trop l'appétit du lecteur.



Un roman intéressant donc, prometteur, qui aborde beaucoup de questions d'actualité, mais se contente de les effleurer. Une lecture à conseiller pour initier au genre des jeunes habituellement rebutés par l'ampleur des grandes dystopies.



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No man's land

Après une catastrophe qui a mis fin à l'humanité, des robots se retrouvent dans leur ville d'origine, désormais déserte. Archi, le robot-biblio, raconte les événements et les interrogations des siens sur les émotions nouvelles qu'ils découvrent, leurs tentatives pour échapper à la programmation, créer et aimer au milieu des terres dévastées. Grand Prix SGDL 2014 du roman Jeunesse.
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No man's land

J'ai longtemps croisé la couverture de ce livre en arpentant les allées de ma médiathèque, je la trouvais sympa mais pas suffisamment pour me pencher sur le contenu du livre. Je ne sais pas pourquoi. Et puis mes pérégrinations sur internet m'ont conduit à lire une chronique sur ce livre et j'ai été prise d'une folle envie de découvrir le destin de ces robots ...



Après la catastrophe qui a annihilé l’humanité, ils se sont retrouvés dans cette petite ville déserte, berceau de leur origine commune. Hier encore, ils n’étaient que des robots ; mais ils se découvrent capables de penser et même… de ressentir des émotions. Que vont-ils bien pouvoir faire sur cette Terre désertée ? S’interroger, bien sûr, à propos de ce qu’ils croient éprouver, car un robot peut-il prétendre échapper à sa programmation ? Peut-il apprendre à vivre en communauté, créer, rire et qui sait ? à aimer ? C’est toutes ces questions que vont se poser Archi, le robot biblio qui tient le journal des événements, le turbulent Meph, Domo le colosse, Nobel, Cérébro, Éliza et les autres. Qui sont-ils, et pourquoi se trouvent-ils réunis ?



Encore une fois, c'est une bien jolie découverte que j'ai fait grâce aux Editions Sarbacane. L'auteur nous plonge dans un univers de science-fiction plutôt bien fichu et travaillé. L'homme a trouvé le moyen de s'éliminer tout seul de la surface du globe, les robots sont dans la place ! Sans savoir pour quelle raison, ils se retrouvent attiré vers une localité qu'ils finissent par habiter. Leur petite communauté s'organise, comme une ville humaine. On retrouve même un médecin, Doc, qui rafistole ses compagnons à partir des plans d'assemblage retrouvés.



J'ai adoré ces robots qui au final sont très humains. Ils ont des réactions identiques à celles que nous pouvons avoir, leur évolution est très sympa, très bien décrite et très interéssante. Je dirai même qu'on peut ressentir leurs émotions et mine de rien, je me suis beaucoup attachée à Archi qui est le narrateur de notre histoire (est ce parce qu'il a travaillé comme robot bibliothécaire que je ressens cet attachement ?). Parlons également des noms des robots, ils sont juste très bien vus ! J'ai bien ri lorsque j'ai entendu les prénoms de la bande de gros bras qui va faire régner l'ordre sur la ville : Arnold, Chuck etc ... Ca vous rappelle quelque chose ?



Ce livre possède également un petit côté poétique que je ne pensais pas trouver en l'ouvrant. C'est une très agréable surprise. Une lecture que je ne regrette pas du tout, je suis même ravie de ma découverte ! En plus, ça se lit très bien et du coup, j'aurai envie de dire presque trop vite. Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines chroniques, je n'ai pas eu de mal à me mettre dans l'histoire et à ne plus avoir envie d'en sortir.



Un conseil ? Venez vite faire la rencontre de cette bande de robots !
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