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Critiques de Luc Blanvillain (408)
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Le répondeur

‌Très marrant ce livre ! une écriture-zodiac qui nous emporte à vive allure sur les flots d'une tragi-comédie très piquante.





Jubilation de se laisser embarquer par une bête du verbe, très beau tour de main littéraire, ça transpire l'aisance, le plaisir d'écrire, de choisir le mot qui fait Ting! dans la bonne case; l'auteur ne résiste pas à l'envie de placer quelques croustillances linguistiques pour les amateurs de mots rares, j'adore.





Il est si facile de se prendre d'affection pour Baptiste, il est désarmant, aussi prompt à s'enflammer qu'à se laisser couler dans le plaisir régressif d'un paquet de Figolu. On le voit s'enferrer dans des situations inextricables avec une candeur terrible. Malheureusement nos appels désespérés derrière la vitre n'y pourront rien , il va réellement réussir à foutre un bazar monumental dans la vie du grand écrivain dont il sert de prête-oreille téléphonique.





C'est un roman qui fourmille de biais pour méditer sur toutes les formes de communication, verbale ou non, sur tout ce qui nous parvient intuitivement sans passer par un canal classique.



Inévitablement, Baptiste va accumuler les bonnes grosses boulettes irréversibles, puisqu'il ne peut connaître la complexité des relations des intimes de l'écrivain : fille, père, ex-femme, ex-amante.



Il ignore tout des sujets glissants propres à chacun de ses interlocuteurs, mots tabous, non-dits pesant une tonne, points de suspension vocaux, douilletteries psychologiques.



Tel un labrador s'invitant benoitement dans une partie de Mikado, Baptiste va faire du petit bois de tous les rituels figés des uns et des autres et va bouleverser les relations, parfois pour le pire mais pas que.

Si le projet de l'écrivain capote franchement, celui-ci en tirera néanmoins des bienfaits rafraîchissants, l'empêchant finalement de s'enferrer dans sa névrose familiale.



Il y a des pages balèzes sur le décryptage à la loupe des émotions, leur survenue subreptice nous saisissant au dépourvu, leurs interpénétrations, leurs revirements brutaux, c'est fin et c'est très bien décrit.



C'est amusant aussi de voir qu'en s'enhardissant, Baptiste vire au démiurge, il trouve bien tentant de jouer au Grand Ordonnateur du Bien et du Mal. Voulant parfaire le monde, il va bien entendu faire dérailler le train, c'était couru.



Ça me chagrine de l'avouer mais la fin de cet excellent bouquin perd un peu en force , la malice qui collait étroitement au texte se fait inexplicablement porter pâle, c'est ballot. Il n'empêche que ce serait fort dommage de se priver de ce savoureux moment de lecture, on rigole, on serre les fesses en voyant les catastrophes arriver, on médite plaisamment. Un caméléon qui mérite le détour !



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Le répondeur

Baptiste est un jeune imitateur doué mais inconnu, sauf des rares spectateurs d'un obscur petit théâtre non subventionné. Sa vie prend un tournant aussi inattendu que radical le jour où Pierre Chozène assiste à son spectacle.



Pierre Chozène, écrivain célèbre et reconnu, voudrait pouvoir se consacrer, se concentrer pleinement sur l'écriture de son prochain livre, le plus ambitieux, le plus personnel. Sans être sans cesse dérangé par les appels de journalistes, de son éditeur, de sa fille, de son ex, ou autres importuns. le grand écrivain a donc eu l'idée d'engager Baptiste pour répondre à sa place au téléphone, en se faisant passer pour lui. Un boulot improbable, mais que Baptiste accepte, en même temps que le téléphone portable de Chozène et un fichier des gens les plus susceptibles de l'appeler, chaque fiche étant annotée de quelques mots-clés censés aider Baptiste à appréhender l'entourage et l'univers de l'écrivain.



La mission du jeune homme, forcé de s'immiscer dans la vie privée de Chozène sans presque rien en connaître, ne tarde pas à tourner au vaudeville. Gaffes, quiproquos, approximations, extrapolations, malentendus, la situation, difficile à gérer, dérape. D'autant que Baptiste tombe amoureux d'Elsa, la fille de Chozène. Bientôt les dégâts menacent d'être irréparables.



Le roman démarre fort, drôle et caustique, rebondissant. Puis ça s'essouffle à mesure que Baptiste se pose des questions sur une possible relation avec Elsa. D'une satire d'une certaine littérature et de son monde, centrée sur Chozène, on passe en s'y engluant un peu à une bluette douceâtre dans laquelle Baptiste tient la vedette, au propre et au figuré.



Globalement c'est divertissant, même si ça manque de mordant et de profondeur, et que le vocabulaire gagnerait à être moins recherché.
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Le répondeur

La doublure du grand écrivain



Le grand écrivain Pierre Chozène veut se concentrer sur la rédaction de son nouveau livre. En décidant d’engager un imitateur pour répondre à sa place, il ne se rend pas compte des conséquences… Luc Blanvillain réussit un superbe petit traité très ironique sur la difficulté de communiquer.



Ceux qui aiment les romans qui mettent en scène les écrivains et le milieu littéraire vont, comme moi, se régaler avec le nouveau roman de Luc Blanvillain. Si Baptiste, le narrateur, est un jeune homme qui essaie de réussir une carrière d'imitateur, le personnage au centre du roman est un écrivain célèbre.

Après l'une de ses représentations saluée par un public de 27 personnes, Vincent –qui croit au talent de Baptiste mais met en péril l'équilibre financier de son théâtre en continuant à le programmer – vient lui annoncer que quelqu'un l'attend dans sa loge.

«Il n’en revenait pas. Un producteur, il aurait pu comprendre. Mais un écrivain? Peut-être l’un de ceux qu’il admirait le plus, un auteur aussi célèbre que discret, Goncourt à la toute fin du vingtième siècle, prosateur raffiné dont la voix douce et rare illuminait certaines fins d’après-midi d’automne, sur France Culture. Par quelle fantaisie du destin Pierre Chozène avait-il pu se retrouver dans sa loge? C’était inimaginable.»

Plus surprenante encore est la demande formulée par l’écrivain: pour lui permettre de terminer son grand livre autobiographique sans être dérangé, il va proposer à Baptiste de l'imiter, de répondre à sa place aux appels téléphoniques.

À la fois par admiration et pour se prouver qu'il a du talent Baptiste accepte de relever le défi. À l'aide des fiches préparées par Jean ainsi que des renseignements qu'il trouve sur internet, il va engager la conversation avec l'éditeur, l'attachée de presse, un jeune romancier, un critique littéraire, mais aussi l'ex-femme, le père et la fille du romancier.

Et découvre tout à la fois la difficulté de cet emploi et l'exaltation qu'il peut y avoir à se mettre dans la peau d'un homme célèbre. Au fur et à mesure, sa voix se fait plus juste, plus travaillée et son assurance le pousse à prendre des initiatives.

En enchaînant les coups de fil, Baptiste construit toute une série d'histoires, de dialogues qui sont autant de moyens de harponner le lecteur, avide de savoir jusqu'où il va aller dans la manipulation.

D’autant que Baptiste s’enhardit très vite. Il lui prend par exemple l’envie de savoir à quoi ressemble le nouvel amoureux de la fille de Chozène et décide illico d'aller l'observer dans le bar où il a ses habitudes. Ils échangent quelques propos, font connaissance, puis deviennent rivaux. Car Baptiste a jeté son dévolu sur Elsa. Elsa qui a demandé à son père un avis sur cet homme dont elle est «vraiment amoureuse». On le voit pour Baptiste la situation est tout à la fois très excitante et très périlleuse. Mais n’en disons pas davantage.

Ajoutons toutefois que le lecteur, qui sait depuis le début de quoi il en retourne, ne peut plus lâcher le ce formidable roman et découvrir comment «le répondeur» va pouvoir s’en sortir, maintenant qu’il a transformé la vie de ses interlocuteurs – et la sienne – et joué avec leurs sentiments. Ne va-t-il pas finir comme Icare par se brûler les ailes en s’approchant trop près du soleil?

Luc Blanvillain a l’humour léger et la plume incisive. À l’image d’un jeu de l’oie, il pousse ses pions vers l’épilogue, parsemant son parcours d’indices et de sous-entendus qui nous montrent combien, à l’heure des réseaux sociaux et de la communication tous azimuts, il devient paradoxalement si difficile de dire les choses.
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Journal d'un nul débutant

Nils commence à écrire son journal ; le journal d'un nul débutant. Nils est un élève brillant, mais à son entrée au collège il décide de devenir un cancre. Ainsi, il réussira peut-être à faire baisser la pression qu'il subit de la part de ses parents, et pourquoi pas, à se faire remarquer par Mona.

Il expose sa méthode pour échapper à la dictature de la réussite ou, de quelle façon, avec l'échec, il pourra enfin réussir sa vie ; jouer au foot, à la console vidéo ou regarder des films à la télé.

Simuler un mal-être pour qu'enfin on lui lâche la bride. Pas si simple. Le naturel risque de reprendre le dessus. Des situations drôles, un humour bien dosé et un sujet intéressant, qui captiveront sûrement le jeune lecteur.



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Le répondeur

« A défaut de susciter l’amour, il éveillait les regrets. C’était presque mieux. »

Un ton ironique, des quiproquos, des surprises et autres réjouissances sont au menu de ce roman original où un jeune imitateur est embauché pour répondre au téléphone en lieu et place d’un grand écrivain, lui même en pleine phase créatrice.

Malgré la bible fournie par l’auteur misanthrope sur chacune de ses relations, l’un n’est pas l’autre et la situation devient vite incontrôlable…

J’ai dévoré avec beaucoup de plaisir ce court récit au héros délicieusement débordé, à la plume savoureuse et à l’humour jubilatoire .

Du pur vaudeville fin, tendre, intelligent !

Un excellent moment !
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Le répondeur

Baptiste a un job alimentaire le jour, et déploie ses talents d'imitateur le soir dans un petit théâtre. La salle est loin d'afficher complet, et le jeune homme s'en voudrait de couler l'affaire de son ami Vincent, propriétaire des lieux. Aussi, lorsqu'un écrivain renommé (dont il apprécie l'oeuvre et qu'il admire) le contacte pour un travail un peu particulier, de nouveaux horizons s'ouvrent. L'expérience se révèle grisante, Baptiste se prend à ce nouveau jeu de pouvoir.

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L'idée de base est géniale, je n'en dirai pas plus, j'ai aimé tout découvrir.

Luc Blanvillain nous parle ici de la célébrité et du revers de la médaille, de mensonge/duperie, apparences, de communication, séduction, vengeance, double, copie, parodie. Il montre également les petites & grandes saloperies de l'entre-soi littéraire, artistique (show-biz, peinture...) et médiatique...

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Le portrait de Baptiste est convaincant (double portrait, même, avec cette mise en abîme amusante) : jeune homme discret et timide qui s'enhardit, personne honnête et altruiste tentée d'avancer les pions d'un autre pour son bénéfice personnel. Son jeu de marionnettiste, tour à tour improvisé et calculé, est souvent jubilatoire.

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J'ai évidemment pensé à Cyrano (d'ailleurs cité par l'auteur) et au travail de nègre littéraire tel que nous l'avait présenté Pascal Fioretto sur un salon.

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Dommage que l'intrigue s'essouffle sur un dernier tiers poussif (les éditeurs imposent-ils aux auteurs un nombre minimal de pages ?). Mais le final m'a bien plu.

Quoi qu'il en soit, je conseille ce roman original, fin et drôle.

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• sélection Cezam 2021 •
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Pas de soucis

«Vos parents vous cachent quelque chose»



Luc Blanvillain nous offre avec Pas de souci une comédie qui va virer au drame, menée par des protagonistes pleins de bonne volonté. À commencer par Chloé qui se dit que consulter une psy est peut-être une bonne idée.



Voilà Luc Blanvillain de retour et au meilleur de sa forme. Après avoir fait une époustouflante démonstration de sa plume allègre et joyeuse dans Le répondeur où il imaginait un auteur qui engageait un imitateur pour répondre à ses nombreuses sollicitations téléphoniques, voici donc Pas de souci. Un titre qui ne va pas tarder à révéler sa douce ironie. Car des soucis, tous les protagonistes de ce roman vont en avoir.

C'est d'ailleurs pour tenter de résoudre les siens que Chloé décide de consulter une psy. Dès la première séance la thérapeute va instiller le doute dans son esprit en lui affirmant que ses parents doivent sans doute lui cacher quelque chose. Mais lorsqu'elle débarque chez ses parents pour tenter d'en savoir un peu plus, Jean-Charles et Véronique ont beau chercher, faire de leur mieux pour aider leur fille, ils ne trouvent pas le début du commencement d'un secret.

Maxime, le confident de Chloé, veut aussi aider son amie. Il entend s'assurer qu'elle n'a pas affaire à une manipulatrice et décide de consulter à son tour la psy en question, persuadé qu'elle utilise la même recette vis-à-vis de tous ses patients. Il va pouvoir constater qu'il n'en est rien et se retrouve lui aussi pris d’un doute au sortir de sa consultation.

L’auteur choisit alors de nous conduire à Vinteuil-sur-Iton, village de Normandie d'où est originaire Chloé et sa famille. C’est là que Gérard fait la connaissance de Lucette, une vieille dame qui refuse de se soumettre au projet de ses brus et d'aller en finir sa vie en Ehpad. Le quinquagénaire va se révéler un soutien de poids pour sa nouvelle amie, n'hésitant pas à voler à son secours. Car ses visites lui apportent un peu de distraction dans une vie bien terne. Il est certes amoureux de Patricia, son aide-ménagère, mais cette dernière est loin d'être sensible à ses avances. Alors, il noie son spleen dans l'alcool.

Luc Blanvillain va faire converger ces deux histoires dans un final qui va réserver bien des surprises au lecteur, entre quête existentielle, mensonge aux lourdes conséquences et thriller psychologique de haute volée. Sans oublier bien sûr le côté loufoque de la comédie avec ces personnages pleins de bonne volonté, qui ne vont pas si mal, mais qui vont plonger pour un quiproquo, une parole mal interprétée, un geste déplacé dans le drame le plus noir. Il y a du Bertrand Blier ou de l’Albert Dupontel dans ce Blanvillain. Et comme chez les cinéastes, on adore se faire manipuler, se laisser berner jusqu’à cet épilogue machiavéliquement bien conçu.




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Le répondeur

Baptiste, jeune imitateur extrêmement doué, ne rencontre pas le succès. C'est compréhensible : il se cantonne habituellement à contrefaire des voix qui ne passionnent pas ses contemporains. Malraux, Gide, Céline, Mendès ou Zitrone ne remplissent pas les salles de spectacle aujourd'hui... Mais un grand écrivain, Chozène (anagramme d'Echenoz) lui propose un arrangement : Baptiste répondra au téléphone à sa place, en prenant sa voix ; ainsi l'écrivain pourra enfin se concentrer sur le livre difficile auquel il travaille sans être dérangé par divers fâcheux. L'employeur de Baptiste lui fournit un classeur, une « bible », où le jeune homme trouvera les renseignements essentiels sur ses futurs interlocuteurs, et il lui confie son portable. C'est entendu, on essaye !

***

C'est sur ce postulat bien improbable que Luc Blanvillain va baser son roman, le Répondeur. Avec la bénédiction de Chozène qui le rémunère généreusement, Baptiste va petit à petit s'immiscer dans la vie de l'écrivain et réussir à se faire passer pour lui, non sans commettre quelques impairs et des gaffes plus ou moins graves, même avec les renseignements, parfois très succincts, contenus dans la bible confiée par le grand homme. Il ne résistera pas à jouer les caméléons, s'essaiera à d'autres voix, à ses risques et périls. Ce sera l'occasion pour lui de fréquenter un microcosme parisien possédant ses codes, jouant des coudes pour les premières places, se renvoyant l'ascenseur ou, au contraire, écrasant sans remord un susceptible gêneur. Si on est bien ici dans la fantaisie, on n'est pas forcément dans la légèreté… C'est l'occasion de décortiquer les relations humaines (filiales, amicales, professionnelles), d'épingler l'hypocrisie ou l'ambition des uns, de faire ressortir la veulerie et la lâcheté des autres. En plus de l'écrivain misanthrope on verra apparaître son père, ancien instituteur atrabilaire et mesquin, sa fille, peintre talentueuse et passablement névrosée, son ex-femme, dépressive et légèrement érotomane, son éditeur, sa maîtresse, un journaliste ambitieux que rien n'arrête, et Fanny, une amie de Baptiste, aussi mal dans sa peau que généreuse. Et lui, Baptiste, comment va-t-il se sortir de cette histoire qui se transformera forcément en impasse ? Vous ne croyez quand même pas que je vais vous le dire ! J'ai bien aimé ce roman à la fois fantaisiste et sérieux, plein d'humour et de profondeur. L'écriture de Luc Blanvillain m'a plu, malgré quelques préciosités ici où là. La recherche du mot juste, le goût de la métaphore originale, l'ancrage dans le présent et les nombreuses allusions littéraires, des yeux d'Elsa aux oaristys, m'ont conquise.

***

J'ai gagné ce roman original en participant à un tirage au sort organisé par lecteurs.com de la Fondation Orange. Je la remercie infiniment : j'ai pris du plaisir à découvrir cet auteur et ce roman.

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Le répondeur

Comment vous persuader de vous jeter sur ce texte qui a vraiment TOUT pour lui : il est drôle, très drôle même (ceux qui goûtent l'humour absurde vont se régaler), l'écriture est magnifique (ce qui, par les temps qui courent vaut d'être noté), les personnages attachants (je vous dirai pourquoi très bientôt) et il fait réfléchir, penser, philosopher même (waouh… quel programme n'est-ce pas?) Non franchement : NE PASSEZ PAS À CÔTÉ !!!

De quoi il cause ?

Bon, commençons par le commencement : Batiste est imitateur… On ne peut pas dire qu'il vive de ses talents, non, pas vraiment… car Batiste n'imite pas Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal ou Kylian Mbappé… Non, lui, son genre, c'est plutôt Gide, Céline (Louis-Ferdinand), Mendès France ou Bernanos… Bref, vous voyez le problème, j'imagine. Cela dit, Batiste est très bon, doué même, mais le public ne suit pas…

Or, un soir, un homme l'attend dans sa loge : il s'appelle Pierre Chozène (Jean sur la 4e de couv,' mais bien Pierre dans le roman...), il est romancier, célèbre (genre Goncourable...), recherché par tous les journalistes qui rêvent de l'interviewer et sa discrétion légendaire ne fait qu'accentuer le mystère dont il est nimbé.

Et que veut Pierre Chozène ? LA PAIX !!! Il ne veut plus passer son temps à répondre au téléphone, aux messages, aux mails, aux SMS etc, etc... dont il est assailli chaque jour. Non, Chozène a besoin de temps et de silence pour écrire… Et il a l'idée, assez géniale, de proposer à notre Batiste de faire le boulot à sa place… Il lui confie donc son téléphone ainsi qu'un classeur dans lequel sont fichés tous les gens qui l'empêchent de se livrer à son art : ex-femme, éditeur, journaliste, fille, amante, amis, père, producteur, directeur… Bref, LA TERRE ENTIÈRE !! Et il est prêt à payer assez cher pour être tranquille (ce qui arrangerait bien les finances de notre Batiste…)

Y a plus qu'à… Une intrigue rocambolesque et un vrai suspense se mettent en place : Batiste va-t-il être capable de relever le défi, de faire en sorte que les gens n'y voient que du feu, des gens, ne l'oublions pas, qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, et avec lesquels il va devoir se lancer dans de longues discussions parfois assez intimes (pour ne pas dire plus…) tout en se faisant passer pour un auteur qu'il ne connaît pas plus que ça non plus ? Pas facile de ne pas commettre d'impairs et de… garder son calme !

Franchement, ce texte, à la manière d'une comédie de boulevard à la Feydeau, est désopilant… Imaginez les situations ubuesques et complètement irrésistibles qui vont naître de quiproquos franchement pas piqués des vers… Je vous promets quelques bons éclats de rire…

Et puis, comme je le disais pour commencer, vous verrez que les rapports sociaux...c'est pas simple (ah, vous le saviez déjà?), que l'on croit connaître les autres mais ABSOLUMENT PAS, que communiquer (même et SURTOUT à l'heure d'Internet) relève de la gageure et que et que et que… Et puis, tromper les autres ne revient-il pas à les manipuler, à se jouer d'eux… Jusqu'où peut-on aller, jusqu'où a-t-on LE DROIT d'aller ?

J'arrête ! Je n'en dis pas plus !

Franchement les copains, pas d'hésitation… D'ailleurs, je serais producteur, je contacterais immédiatement Monsieur Blanvillain et je lui ferais un gros chèque pour qu'il me laisse la possibilité de me lancer dans une adaptation cinématographique…

Oui, vraiment, je me suis régalée. Offrez-vous le même plaisir (parce que vous le valez bien, hein ?)
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Un amour de geek

Poursuivant ma recherche de romans pour ados de 15 ans, je tombe sur un roman pétillant, plein d’humour et de vie réelle. Réelle ? Oui, mille fois oui, même si les accros aux jeux vidéo sont surnommés les « nolife », ceux qui ne vivent que dans le virtuel, dans des combats artificiels accompagnés d’une musique ad hoc.



Oui, le virtuel fait partie du monde des adolescents, mais ils doivent juste ne pas oublier le reste, càd en vrac : l’école (eh oui, l’école est quand même partie prenante de leur vie, quoi qu’ils en pensent), les parents (non, ce ne sont pas des australopithèques), les copains (pas uniquement ceux qui jouent en ligne, mais les autres, tous les autres : les populaires, les effacés, les artistes, les suiveurs, les originaux) et…l’amour !



Ici, Thomas est un geek, càd un nolife, doublé d’un hacker hors pair. L’ordinateur, il connait ça sur le bout des doigts, et d’ailleurs, c’est sa seule source de passion, à part Esther, une fille de sa classe dont il est tombé fou amoureux mais à qui jamais il n’oserait le dire. Quoique celle-ci, experte en voltige équestre, lui manifeste également un intérêt non dissimulé, et lui propose de ne plus toucher un PC pendant un mois en échange de son amour éternel. Aïe ! C’est là qu’arrivent au grand galop des tas d’ennuis de toutes sortes, d’autant plus que la mère de Thomas file du mauvais coton. Heureusement que la petite sœur de 14 ans se montre à la hauteur, pas si frêle et pas si fifille qu’elle n’en a l’air …



Les thèmes de la vie concrète sont abordés avec de multiples rebondissements : téléphones portables en classe, professeurs et proviseur divisés entre le monde contemporain et les classiques, élèves assidus, perdus, complètement à l’ouest ou hypocrites, amour, couple, parentalité, amitié, monde virtuel, chevaux.

Je me suis bien amusée, vivement la rentrée !

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Journal d'un nul débutant

Nils vient de passer en sixième. En primaire c'était un excellent élève. Mais à la rentrée au collège, il décide de changer : de devenir nul.



Pourquoi ?



Pour que ses parents lui laissent de la liberté; comme regarder la télé ou jouer aux jeux vidéos.



Alors, pour devenir nul, il va falloir plusieurs étapes :



1- Commettre des fautes d'orthographe.

2- Multiplier les erreurs de calcul.

3- Ne pas réussir à s'habituer au collège.



Mais parfois, tout ce gâte, car Nils est amoureux de Mona, la meilleure de la classe, après Ange.



Un petit roman simple et drôle, adapté aux enfants. Je l'ai adoré.
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Le répondeur

L’aspect sympathique de ce roman vient de l’idée de départ du livre

Jean Chozene est un écrivain célèbre et reconnu et , à ce titre très sollicité.

Le gloire n’est l’intéresse pas.Il veut simplement qu’on lui fiche la paix pour pouvoir écrire son prochain grand roman

Il rencontre Baptiste, un excellent imitateur, mais qui végète dans de petits spectacles de cabaret

Chozene a alors une idée lumineuse: engager Chozene pour qu’il réponde aux innombrables appels téléphoniques qu’il reçoit chaque jour

Et voilà notre gentil Baptiste qui endosse avec talent la voix de Chozene , ce qui ne va pas manquer de provoquer maint quiproquos et même changer la vie de bien des protagonistes de cette histoire

J’ai immédiatement pensé à un scénario pour le théâtre avec les effets comiques garantis et des rebondissements à tous les étages

Je pense que ce livre gagnerait à être transposé sur une scène de théâtre où il gagnerait en vivacité

Car si le début du texte est vraiment original et amusant il perd un peu de vigueur au fil des pages

Les personnages sont bien typés , l’écriture simple serait efficace avec un dynamique metteur en scène

Bref, un bon petit livre . Vous pouvez vous laisser distraire sur les plages cet été

Luc Blanvillain voulait écrire un livre léger et original.C’est plutôt réussi
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Le répondeur

Ce que j’ai ressenti:

▪️Allô? Ici, Le répondeur… Et si vous gagniez du temps pour faire ce que vous aimez? Ne serait-ce pas fabuleux que de ne plus perdre de temps à répondre au téléphone à des gens plus ou moins toxiques et requérant toute votre attention pour des futilités? C’est en tout cas, le rêve de Pierre Chozène, cet écrivain célèbre qui souhaite se dégager du temps pour son nouveau roman…Pour cela, il va faire appel à la faculté impressionnante de Batiste, cet artiste incompris et trop peu reconnu pour son talent. En tant qu’imitateur, Batiste va prêter sa voix et s’immiscer peu à peu dans la vie de cet auteur très apprécié…Forcément, Le répondeur va (se) déclencher quelques appels furieux et des situations rocambolesques pour notre plus grand plaisir!

Il savait bien, en théorie, que tout homme a plusieurs voix, selon les heures, les âges, les émotions, mais, en cet instant, il l’éprouvait avec une intensité rare.



▪️Allô? Silence et Écoute… Créer requiert du silence, de l’introspection et une tonne d’imagination. Que ce soit Pierre ou Batiste, ils ont besoin d’exercer leurs talents chacun à leur manière, alors leur association paraît une bonne idée, sur le papier…Mais pas sans risques, sur les ondes…J’ai trouvé que l’approche du succès et du processus de création était mené avec beaucoup de subtilité. On ne voit jamais assez tous les tenants et aboutissants de la célébrité, de son bruit incessant, de ses traqueurs sans nom. Faire entendre sa voix dans cet univers impitoyable est-il alors un atout ou doit-on se cacher derrière un silence entendu? Telle est la question à laquelle, l’auteur s’amuse à nous donner une version toute en fraîcheur…. J’ai beaucoup aimé la complicité de Chozène et Batiste, les sentiments qui s’immiscent peu à peu dans cette relation inédite de travail. Le taiseux et le beau parleur m’ont carrément emporté dans leurs déboires, et ‘ai bien ri à leurs cotés. Et puis, il se pourrait même que leur alchimie soit parfaite, puisque chacun y trouve les clefs du succès et l’amour au bout du fil…A moins que…

En fait, à mieux y penser, Batiste voyait mal comment tout cela pourrait ne pas se terminer horriblement mal.



▪️Allô?! Vous attendez quoi pour lire cette petite pépite?! J’ai passé un super moment de lecture avec ce roman! C’était étonnamment drôle et original! C’est bien des fois, de se laisser surprendre et là, pour le coup, j’ai totalement délaissé mon téléphone et autres perturbateurs d’attentions, pour me consacrer à cette histoire pleine de charme. De plus, la plume de Luc Blanvillain était vraiment riche en jeux de mots, vocabulaire recherché, et en même temps, empreint de malice tendre, ce qui ne gâche rien au plaisir! En bref, j’ai adoré!

A défaut de susciter l’amour, il éveillait les regrets. C’était presque mieux.



Ma note Plaisir de lecture 9/10
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Le répondeur

Jubilatoire !



Voilà le petit bonbon de cette rentrée !

Saveur humour, malice et subtilité.

Ça se déguste, ça vous fait luire les prunelles, ça vous file le sourire et ça vous fait réfléchir.



Baptiste est imitateur. Il ne manque pas de talent, on pourrait même dire qu'il excelle dans l'art de reproduire la voix (et les silences) des autres.

C'est pourtant un raté. Sa carrière est un grand fiasco.

Quand ses collègues imitent les dernières stars à la mode, lui imite des écrivains morts, des premiers ministres de la quatrième république et des animateurs de l'ORTF. Pour vous donner un exemple, sachez que Baptiste maitrise à la perfection André Gide, Bernanos et Pierre Mendes France.

Bref, il croupit dans un théâtre alternatif.

Quand Chozène, l'écrivain qu'il admire le plus au monde, vient le voir dans sa loge un soir, il ne s'attend pas à la proposition singulière qui va lui être faite.

Chozène doit se concentrer sur l'écriture de son prochain roman, il a besoin d'être tranquille, il ne veut plus répondre aux appels de sa fille, de son ex-femme, de son agent et du tout Paris.

Baptiste va être charger de gérer son téléphone en se faisant passer pour lui.

Mais en prenant sa voix, en devenant le maître du téléphone, c'est la vie de Chozène qu'il tient entre ses mains, c'est sa propre vie qui vire à l'imposture.



Tout est de bon goût dans ce roman. Tout est réussi.

Luc Blanvillain nous parle de la difficulté à communiquer, caricature avec finesse et intelligence le monde littéraire et artistique parisien. saisit notre époque avec une douce ironie.

Le pitch de départ est bien évidemment génial mais il n'y a pas de baisse de «génialitude» durant tout le livre.

La plume est incisive, les personnages brillants et surtout, surtout, l'écriture est de très haut niveau.

Vous l'aurez compris, je vous le recommande chaudement.
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Mes parents sont dans ma classe

Un livre destiné à la jeunesse que j'ai lu avec plaisir. Je connais depuis de nombreuses années les livres édités par l'Ecole des Loisirs pour en avoir acheté très régulièrement pour mes enfants depuis l'école maternelle.

C'est un roman qui s'adresse à de jeunes adolescents. Je pense que les bons lecteurs âgés de plus de 11 ans s'ennuieraient vite car même si l'intrigue est amusante et bien ficelée, elle reste légère. Les lecteurs moyens trouveront dans cette histoire rocambolesque, une bonne stimulation et probablement une opportunité d'enrichir leur vocabulaire.

Les personnages sont attachants et bien sentis.

Merci à Babelio et aux Editions l'Ecole des Loisirs pour cette lecture rafraîchissante !


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Crimes et jeans slim

Pas d'uniforme imposé dans les établissements scolaires en France, mais le diktat de la mode est sans doute pire (plus coûteux, déjà). Adé doit se déguiser en "pouffe" (sic) pour ne pas se faire remarquer/harceler par les filles de son lycée. Oui mais voilà, elle risque de devenir une des cibles d'un "justicier" qui s'attaque aux jeunes filles superficielles...



► Je n'ai pas aimé :

- le fait que l'héroïne ait quinze ans alors que cela s'adresse à des "filles" (cf. 4e de couv, collection 'Planète Filles') beaucoup plus jeunes

MAIS : même phénomène chez notre bonne vieille Alice de bibliothèque verte, et je me souviens que cela me faisait rêver, je me projetais et étais persuadée que je serais aussi brillante, séduisante, etc. à son âge...

- la longueur de l'intrigue, déjà assez mollassonne

MAIS : je lis beaucoup de polars pour adultes, et je deviens assez difficile



► J'ai aimé :

- l'humour, lorsque la CPE essaie d'appliquer les conseils de psycho appris en cours ou dans des livres

MAIS je crains que cela n'ait pas été perçu par les jeunes lectrices

- le fait que les crimes soient juste évoqués, rien de malsain (j'ai vu pire dans des collections ados, notamment les 'Peur bleue' de RL Stine).

- les critiques de la 'pouffe' (sic), du conformisme, de la société de consommation, du net et du portable, du harcèlement, du côté 'punaise' de certaines gamines avec les adultes clairement faibles, des idées réacs

MAIS, là encore, le public visé a-t-il perçu tous ces messages ?



Globalement, je me suis surtout ennuyée, mais je me serais assurément régalée avec cet ouvrage vers 11-12 ans. Notamment parce que ce sont des ados qui mènent l'enquête (au mépris des recommandations parentales de sécurité), tandis que les adultes pataugent.
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Les chouquettes à la crème

Grâce aux éditions Fleurus, que je remercie, j'ai lu le roman jeunesse Les chouquettes à la crème.

Elwina Lebéchec se présente sous une pluie battante devant la grille de l’école primaire de Carensac où elle doit rencontrer plusieurs classes et présenter son nouveau roman pour enfants.

Avec la première classe, cela ne se passe pas très bien : les élèves lui posent de drôles de questions, elle répond avec des blagues qui ne font rire personne.

Avec la deuxième classe, c'est un peu mieux : les enfants l'ont lue, ils ont aimé, Elwina reprend confiance.

Mais la troisième classe lui prépare une drôle de surprise : elle doit les retrouver dans la forêt au moyen d'un jeu de piste très spécial..

Heureusement, elle a récupéré des chouquettes à la crème qu'elle sème sur son chemin jusqu'à une grotte mystérieuse..

Les chouquettes à la crème est un roman conçu pour les 9 - 11 ans.

Elwina est une auteur pour la jeunesse, un peu peureuse au premier abord car on ne sait jamais comment les enfants réagissent ! D'ailleurs la première classe pose des questions.. déroutantes, et c'est peu dire lol La seconde classe est heureusement plus facile. Mais la troisième classe lui réserve une drôle de surprise : la rencontre doit se dérouler dans la forêt ! La pauvre suit une piste mais.. évidemment.. rien ne va se passer comme elle ou les enfants l'imaginaient !

J'ai trouvé l'histoire bien trouvée au départ. C'est une bonne idée de mettre à l'honneur une écrivaine jeunesse dans une école.

Malheureusement, j'ai trouvé le traitement un peu brouillon. Il se passe énormément de choses, les évènements s'enchainent. Or, il y en a tellement que je m'y suis rapidement perdue. Je me suis demandée où les auteurs nous emmenaient et comment les jeunes lecteurs allaient bien pouvoir s'y retrouver !

Les personnages sont sympathiques mais je n'en garderais pas un grand souvenir.

Il y a beaucoup d'humour, les aventures vécues par les enfants et l'autrice sont rocambolesques. On trouve aussi trois sœurs.. étonnantes.

Très bon point : je trouve l'épilogue très intéressante. L'histoire a une vraie fin, c'est une bonne chose et ça clos parfaitement ce roman jeunesse.

Et j'ai adoré les illustrations en noir et blanc ; elles apportent un vrai plus à notre lecture.

Pas de coup de cœur mais je note Les chouquettes à la crème : trois étoiles.

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Le répondeur

Baptiste tente de gagner sa vie en tant qu’imitateur. Assez doué, il réussit bien certaines voix, sans pour autant aller plus loin que les petites salles à moitié vides.

Jusqu’au jour où un auteur réputé lui propose de devenir son employeur. Si Baptiste l’imite en répondant à toutes ses sollicitations téléphoniques, Pierre Chozène aura ainsi le temps et l’esprit libre pour écrire. Il met Baptiste au courant des habitudes de chacun de ses interlocuteurs et lui confie son portable…

Habile comédie, ce roman distrait mais ne manque pas de profondeur en abordant les rapports familiaux et amoureux, et en poussant au bout la jolie idée de départ.

Je ne connaissais pas cet auteur, j’ai été emportée par cette histoire qui ne manque pas de sel.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Wifi-Génie, une aventure de Fabien Dotcom

Ce génie ne sort pas de la lampe d'Al-Fabien mais de son vieil ordinateur de récup. Bien plus que trois voeux, magic' Hippolyte permet de réaliser vos souhaits en quelques clics. Le jeune Fabien, en vacances chez sa grand-mère dans le trou-duc' du monde (à Morlaix), ne va pas s'en priver : voyages dans le temps, en arrière, en avant, pour réparer des bourdes, revivre des événements. Auto-clonage pour ne pas fausser compagnie à la mamie tout en passant ses journées avec la jolie Daphné.



Le propos est intéressant : chers jeunes lecteurs, sachez qu'il faut savoir faire preuve de discernement, rester raisonnable, mesurer les conséquences de ses actes lorsque la liberté est grande et que tout semble permis, sans entraves. Cette réflexion évoque une des thématiques de la série Harry Potter : magie oui, mais pour le bien, et n'oublions pas qu'entre magiciens, on peut utiliser les mêmes armes. Idem pour la violence dans notre vie de Moldus.

L'ouvrage rappelle également que le mensonge (par action ou par omission) nous dépasse vite, qu'on a tôt fait de s'y empêtrer et de se retrouver piégé...



Pour apprécier un roman jeunesse, je dois y trouver des échos (par exemple avec ce que j'appréciais à cet âge), des sujets de société ou d'Histoire, de l'humour. Je n'ai rien vu de tel ici. Et en plus cette intrigue a de forts accents de SF-aventure, tout ce que je fuis.



La postface est instructive quant aux différents types de virus susceptibles de s'attaquer à votre ordinateur. Méfiance, petits et grands : destruction de données, "espionnage", etc.
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Un amour de geek

Thomas, véritable accro de l'ordinateur tombe raide dingue d'Esther, passionnée de voltige à cheval, de nature et d'amour courtois. Le choc des cultures en quelque sorte. Mais voilà que la mère de Thomas semble cacher un lourd secret. Entre lycée et famille, le récit se déploie peu à peu, entre enquête et humour. Thomas réussira-t-il à se faire accepter tel qu'il est? Pourra-t-il compter sur sa sœur Pauline pour l'aider? Que va devenir la vie familiale avec une mère qui semble ailleurs et un père éternel ado?





Un récit décapant qui tisse humour, enquête policière et sentiments. Certains passages sont particulièrement réussis. Notamment lorsque le père ressort le jeu des petits chevaux pour tenter de refonder sa famille... Une histoire dense et complexe où le duo frère et sœur fonctionne à merveille. A découvrir.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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