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Citations de Lucien Jerphagnon (149)


Athènes est morte parce qu'Athènes voulait mourir. Les classes qui meurent meurent de leur propre abandon et les nations qui meurent meurent d'abord de leur cancer intérieur.
(p.129, André Malraux, 17 avril 1948, cité par Claude Mauriac, Le Temps immobile).
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Pourquoi suis-je né, si ce n'est pas pour toujours?
(p.116, Eugène Ionesco, Le Roi se meurt)
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Ce qui rend les fautes de la vieillesse si tristes, c'est qu'elles sont irréparables.
(p.105, Charles-Maurice de Talleyrand, Lettres à Louis-Philippe, Mémoires)
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Redoute, Adso, les prophètes, et ceux qui sont disposés à mourir pour la vérité, car d’ordinaire ils font mourir des multitudes avec eux, souvent avant eux, parfois à leur place.
(p.99, Umberto Eco, Le nom de la rose).
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Les âmes médiocres qui se croient saintes parce qu"elles sont scrupuleuses...
(p88, François Mauriac, Ce que je crois).
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Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement.
(p.75, François de La Rochefoucauld, Maximes, LXXXIX).
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Il faut rire avant d'être heureux, de peur de mourir avant d'avoir ri.
(p.68, La Bruyère, Les Caractères, Du Cœur, 63).
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Qui n'est pas imbu de la conviction que tout est vain?
(p.63, Emil Michel Cioran, Précis de décomposition).
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Qu'ils me haïssent, dès lors qu'ils me redoutent.
(p.49, Accius, Atrée).
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Les nations n'ont de grands hommes que malgré elles.
(p.56, Charles Baudelaire, Mon Cœur mis à nu, XI)
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Mon Dieu, protège-nous de ceux qui nous veulent trop de bien!
(p.45, Vladimir Jankélévitch, Traité des Vertus).
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Les hommes sont ainsi faits qu'ils méprisent ceux qui les ménagent et qu'ils respectent ceux qui ne leur concèdent rien.
(p.40, Thucydide, La Guerre du Péloponnèse).
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Nous feignons d'oublier que chaque génération d'enfants porte en germe tous les goujats, toutes les crapules et tous les mufles de demain.
(p.37, François Mauriac, Bloc-Notes).
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Jusqu'à la mort on appartient à ceux qu'on a aimés.
(p.29, De Julien Green, Lèviathan).
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Encore que dépourvu d'espérance, un pessimiste est toujours un prosélyte. (p.20).
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Tout bouge, tout change, et c'est pourtant toujours de l'être. Il faut à tout cela une explication cohérente, conciliant les deux exigences dont l'évolution de la philosophie a permis de prendre conscience : la mobilité universelle qu'impose l'expérience et sur laquelle Héraclite a mis l'accent ; mais aussi la permanence de l'Être mise en lumière par l'intuition de Parménide. Sous des formes affinées, c'est bien toujours le même problème.
p. 79
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Bien savoir ce qu'on est, sans plus, afin de se réaliser soi-même autant qu'on le pourra, conformément à sa nature et à sa destinée.
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L'air du temps s'engouffre dans les esprits proportionnellement au vide qu'il y trouve, la culture constituant le seul filtre efficace.
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Il n'y a d'amour vrai que dans la rencontre de deux êtres qui découvrent que l'autre est seul à être lui, dans l'éternité. À partir de ce moment, on n'est plus libre de soi ! L'amour nous fait craindre la mort de l'autre à chaque instant. Quand on fait un mariage d'amour, on promène une angoisse pour toujours. Mais si c'était à refaire, je le referais avec la même.
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Il n'y a pas à sortir de là : si vous avez l'amour, vous avez l'angoisse ; si vous êtes sans angoisse, vous êtes sans amour. Bref, pour nous mortels, il n'y a pas d'amour heureux, tout simplement parce que le bonheur est une idée abstraite, cristallisant tous nos désirs, à commencer par le désir d'éternité. "Toute joie veut l'éternité, disait Nietzsche, la profonde éternité." Mais voilà, l'amour ne l'aura pas. Sinon en espérance, et c'est là une toute autre histoire. Mais quoi qu'il en soit, commettez le crime d'aimer.
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