Lyman Frank Baum

Dans son avant-propos, Frank Baum annonce vouloir moderniser le conte de fées, et dépoussiérer des motifs obsolètes et particulièrement moralisateurs. Pari tenu ?



Le magicien d'Oz est bien un conte : dans son écriture, simple, directe, jouant de la répétition, s'adressant en premier lieu aux enfants sans pour autant s'aliéner les adultes en ayant l'intelligence d'introduire du contenu moral - mais jamais moralisateur.



Pour ma part, j'ai lu la première partie (jusqu'à l'arrivée à Oz) en ayant en tête le film, Judy Garland et toute l'imagerie du long métrage de Victor Fleming - l'occasion de confronter les deux supports : fidélité est le maître mot. Pour la suite, je me suis laissé guider en aveugle, sans déplaisir, l'auteur faisant rebondir le récit par des péripéties qui relancent l'action à chaque "twist".



On retiendra peut-être plus du Magicien d'Oz le film, sa mise en scène, ses chansons, l'interprétation de Judy Garland, et son arc-en-ciel symbole pour la communauté LGBT ; mais c'est bien du livre que fusent les idées, notamment cet opposition de couleurs entre le Kansas et Oz, et l'humilité de la plume et des ses intentions n'en donne que plus de valeur.

Une jolie petite histoire pleine de rencontres et d'aventures au sein d'un monde fantasque et merveilleux. Les chapitres sont courts et le livre se lit très rapidement. J'ai trouvé le personnage du magicien d'Oz particulièrement intéressant.



J'aurais toutefois aimé que certains passages soient un peu plus détaillés et qu'il y ait un peu plus de profondeur dans ce roman, même s'il est destiné aux enfants. Par ailleurs, l'édition dans laquelle je l'ai lu manquait un peu d'attention : coquilles (ex : "lui tordit le coup") et quatrième de couverture qui parle de "Dorothée" alors que le prénom utilisé dans le livre est "Dorothy".

Je ne connaissais Le Magicien d'Oz que par le film de Victor Fleming, sorti en 1939 et un peu kitch... Aussi j'étais ravie de pouvoir découvrir l'oeuvre originale de Lyman Frank Baum, parue en 1900, dans une nouvelle traduction.



Dorothy, une jeune orpheline, habite chez son oncle et sa tante dans une ferme du Kansas. Le monde lui paraît bien terne et triste. Heureusement son petit chien Toto lui tient compagnie et l'amuse. Alors qu'une tempête se prépare, Toto se réfugie sous le lit et Dorothy n'a pas le temps de rejoindre les autres dans la cave anticyclones. La maison est aspirée par une tornade et lorsqu'elle se pose, Dorothy se retrouve dans le monde coloré du Pays d'Oz.



En atterrissant la maison a tué la méchante sorcière de l'Est, dont Dorothy récupère les souliers d'Argent (et non rouges comme dans le film !). Elle est acclamée par les Munchkins et félicitée par la gentille sorcière du nord qui l'embrasse sur le front, mais est incapable de la renvoyer chez elle. Il lui faudra suivre la route de briques jaunes jusqu'à la Cité d’Émeraude où le magicien d'Oz pourra l'aider.



En chemin elle va rencontrer un épouvantail qui voudrait une cervelle pour réfléchir, un bucheron en fer-blanc qui rêve d'un cœur pour aimer et un lion froussard à qui manque du courage. A eux quatre ils vont affronter les épreuves qui les attendent en chemin avant de pouvoir être reçu par le grand Oz. Le chemin sera long avant que chacun obtienne ce qu'il désire.



J'ai ensuite re-visionné le film pour comparer.

Le conte a été adapté et abrégé, mais la plus grosse différence est dans le sens donné au récit. Le propos de Baum est, comme précisé dans sa préface " de donner de la joie aux enfants d'aujourd'hui. Il ne vise qu'à être un conte de fées moderne", contrairement aux contes et légendes d'autrefois trop moralisateurs. Même si le trajet semé d'épreuves ressemble à un parcours initiatique Dorothy n'a rien appris et ne rapporte rien.



Elle laisse sur place ses amis, le bonnet doré de la méchante sorcière de l'ouest et perd en chemin les chaussures argentées de celles de l'est. Ces souliers qui, dès le départ, auraient pu lui permettre de rentrer chez elle, sans le concours de Oz, qui se révèle être un charlatan.



Le film présente l'histoire de Dorothy comme un rêve, à la façon d'Alice qui se réveille sous l'arbre où elle a vu disparaître le lapin blanc. La version cinématographique est intéressante car elle oppose le monde réel, en sépia, avec le monde de l'imaginaire en couleurs très vives. Les personnages de la réalité, absents du livre, à l'exception de l'oncle et de la tante, se retrouvent transformés (et interprétés par les mêmes acteurs) au pays d'Oz, avec à la clef une morale "There's no place like home" un peu réductrice... A noter que dans le texte de Baum, il n'est pas question de rêve, Dorothy rentre chez elle "dans un tourbillon" et se retrouve devant "la nouvelle ferme construite par oncle Henry après que le cyclone eut emporté l'ancienne"...



J'ai découvert aussi que Baum avait écrit des suites à cette histoire, que je lirai si je parviens à me les procurer....
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« Le magicien d’Oz » revisité avec Sébastien Pérez aux commandes du scénario et Benjamin Lacombe aux commandes des illustrations donne un ouvrage de toute beauté! Non seulement les illustrations sont magnifiques mais en plus le scénario a sa touche d’originalité tout en respectant et en conservant l’histoire du conte original. Que l’on connaisse ou pas déjà cette histoire, ce livre ravira n’importe qui!!
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Lyman Frank Baum nous a offert l'une des plus célèbres œuvre de littérature enfantine, mais aussi pour adultes souhaitent continuer de rêver.

Pour moi c'est choses faites avec l’héroïne prénommée Dorothée et les trois acolytes qu'elle rencontre en chemin : un épouvantail, un bûcheron et un lion.

Pour continuer dans le monde de l'imaginaire j'aimerai lire aussi : "l'Histoire sans fin" de Michael Ende avec son héros Bastien.

Je recommande "le magicien d'Oz" pour tout adultes et pas que pour les enfants ou ados..

Je n’ai jamais lu Le Magicien d’Oz de L. Frank Baum mais je connais l’histoire dans les grandes lignes. Avec cette jolie réécriture vue du point de vue de l’épouvantail par Sébastien Perez et illustrée par Benjamin Lacombe, dont j’aime beaucoup les dessins et ouvrages, c’était l’occasion rêvée d’en apprendre plus sur les aventures de Dorothy au pays d’Oz.



Cette édition est vraiment magnifique, tant au niveau du texte qu’au niveau des dessins. Comme on découvre ici le point de vue de l’épouvantail, il nous manque quelques passages de l’histoire d’origine mais toutes les informations sont bien là pour que l’on s’y retrouve malgré tout. Le texte est assez simple et facile à comprendre. Les dessins ont magnifiques, comme on pouvait s’y attendre de la part de Benjamin Lacombe.



Cette histoire m’a beaucoup plu. Chaque personnage recherche quelque chose, un cerveau pour l’épouvantail, un moyen de rentrer chez elle pour Dorothy, un coeur pour le bucheron de fer et du courage pour le lion, alors qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils possèdent déjà tous ce qui leur manque dès le début de l’histoire…



À la fin de ce livre, on a une petite explication sur ce récit qui est une métaphore de la société et de l’économie américaine des années 1900. On comprend mieux les différents symboles que représentent les personnages, mais aussi les couleurs des villes et chemins. J’ai bien apprécié ce complément d’informations, c’était très intéressant.



Bref, Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez est une lecture que j’ai beaucoup appréciée. J’ai aimé découvrir l’histoire sous un angle inédit et magnifiquement illustré par Benjamin Lacombe ! Je compte lire les autres ouvrages de cette collection dirigée par Benjamin Lacombe, ils ont l’air tout aussi magnifiques !
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Il y a quelques mois j’ai vu la conférence TED de Colin Stokes : Comment les fims enseignent la virilité. Ce qu’il raconte est aussi vrai pour Dorothée que pour Alice, la conférence m’a donné envie de lire le Magicien d’Oz, ne serait-ce que pour une simple raison : Je connaissais, comme tout le monde, les personnages principaux mais pas du tout Oz lui-même. Intrigué j’ai donc décidé de combler cette lacune. Le livre est simple à lire, sympathique, parfois amusant.

Après un forte tempête, Dorothy et son chien Toto quittent leur Texas natal et se retrouvent dans un univers complètement différent.

Après avoir rencontré des Munchkins et une sorcière (gentille celle là), Dorothy comprend qu'elle est très loin de chez elle. Accompagnée d'un épouvantail, d'un lion et d'un homme de fer, elle essaie de rallier la Cité d’Émeraude afin de rencontrer le Magicien d'Oz et de lui demander de la ramener chez elle.

Mais quelques surprises attendent notre héroïne dont une sorcière maléfique, et un magicien pas si magique.



Comme beaucoup de monde, je connaissais de nom cette histoire sans m'y être jamais vraiment intéressée.

Ce livre assez court se lit rapidement, les chapitres s'enchaînent et l'histoire avance vite.

Je pense que j'aurais plus apprécié cette histoire enfant mais j'ai quand même passé un bon moment.



Les personnages m'ont paru peu fouillés, l'histoire trop "simple" mais on est dans un conte pour enfants. J'aurais aimé en savoir plus sur Oz, les sorcières, ... L'auteur et d'autres après lui ont écrit des suites à cette histoire et des préquels dont l'histoire d'Elphaba, la méchante sorcière de l'Ouest facilement la plus célèbre des quatre sorcières.



Les personnages principaux veulent chacun obtenir quelque chose d'Oz que finalement ils devront acquérir par leurs propres moyens que ce soit un cerveau, un cœur, du courage ou un moyen de rentrer au Kansas.

J'ai aimé cette petite morale à savoir que nous sommes capables de nous donner les moyens pour obtenir ce que l'on veut.



Une petite histoire mélangeant magie, aventures, personnages hauts en couleur,... Et un univers marquant par son originalité que ce soit la Cité d’Émeraude (enfin surtout visible grâce aux lunettes :p), le monde des personnages en porcelaine, ...

Un très beau conte pour enfants, sur le même principe que le Petit prince de St Exupéry.



Une quête initiatique, un voyage fascinant aux rebondissements multiples, où viennent se greffer divers personnages attachants, aux desseins personnels.



Agréable à lire et plein d'optimisme !

H A ! C'est mon premier livre quand je fus tout môme....

un classique que j'ai enfin lu !! j'ai tout simplement adoré me balader dans le pays magique d'Oz et les personnages sont très attachants!!

Je ne connaissais l’histoire du Magicien d’Oz que par le célèbre film musical de 1939. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’en lisant le roman je constatais pleins de différences entre le livre et le film (les célèbres souliers rouges dans le film sont argentés dans le livre !!).



Ce court roman est narré de façon très enfantine (ce qui est normal au final car il s’agit d’un conte). Mais je m’attendais à une écriture peut être un peu plus compliquée, un peu dans l’esprit d’Alice aux pays des merveilles. Au final tout est raconté de façon très simpliste, vraiment prévu pour un jeune public. Les évènements s’enchainent rapidement avec des solutions aux problèmes très simples. Les personnages sont peu approfondis et j’ai eu du mal à m’attacher à cette troupe originale. Peut être est-ce dû à la traduction française, mais j’ai trouvé l’écriture sans personnalité et ça m’a beaucoup déçu de ce côté là.



Après l’histoire est mignonne et divertissante. Le monde déborde d’originalité mais est peu approfondi encore une fois…J’ai adoré le magicien d’Oz qui est un personnage vraiment original et drôle. On ne s’attend pas forcément à cette révélation lorsque l’on découvre l’histoire. J’ai beaucoup aimé le monde de porcelaine et encore une fois j’aurais aimé que ce passage soit plus long et détaillé. Mais c’est un conte et qui dit conte dit histoire rapide.



Je pense que ce classique plait à plus d’un enfant, et peut être que plus jeune je l’aurais adoré aussi même si pour ma part je préfère de loin Alice aux pays des merveilles (je me sens obligée de comparer les deux…).



Je suis néanmoins contente d’avoir enfin lu le magicien d’Oz et je ne le regrette pas. De plus la lecture est très rapide donc il ne prend pas beaucoup de temps.
Lien : https://repairedeslivres.wor..

C'est un conte merveilleux, qui relate les aventures d'une petite fille et de son chien, transportés dans un monde magique lors d'une tornade. Ils vont croiser d'étranges personnages et traverser de mystérieuses contrées, afin de rencontrer le Grand Magicien d'Oz, qui doit leur permettre d'exaucer leurs vœux...



Je ne me souviens plus très bien de cette histoire, lue il y a huit ans mais j'ai retrouvé quelques notes prises après la lecture:



J'ai bien aimé cette petite histoire. C'était très agréable à lire. Les chapitres sont très courts et on ne s'ennuie pas un seul instant.

Classique de la littérature américaine pour enfants, c'est bien de l'avoir lu car les personnages sont maintenant "célèbres", mais ce n'est pas le meilleur conte jeunesse que j'aie lu.

un conte entraînant pour les enfants, simple à suivre pour les plus jeunes, avec quelques bonnes valeurs (ne pas se sous estimer, accepter les autres) et aussi agréable à relire plus vieux, pour certaines notions que petit, on n'avait pas saisi. prenez pour exemple cette citation:



A présent, l’Épouvantail gouvernait la Cité d’Émeraude, et bien qu'il ne soit pas magicien, les gens étaient fiers de lui.

- Parce que, disaient-ils, aucune autre cité au monde n'est gouvernée par un bonhomme de paille.

Et, de leur point de vue, ils avaient entièrement raison.



Et les illustrations de Levallois sont fantastiques, belles et en adéquation avec l'histoire

Très cool, atmosphérique et féérique et NE FAITES PAS LIRE A VOS ENFANTS.

Très franchement c'est beaucoup trop sombre et violent haha je m'attendais pas à çaaaaa. Mais vraiment c'était un beau conte, très fluide avec une atmosphère magique (l'émerveillement qui flirte avec l'horreur). C'est un classique court, distrayant avec de belles morales et des personnages attachants, qui vaut la peine d'être lu!

Un bond en arrière (mais quel élan !)



Certaines histoires, contées, lues ou regardées dans l'enfance, peuvent marquer à vie. Même en ayant oublié le détail des péripéties, il reste en l'occurrence une impression globale très réjouissante. Quel plaisir de se replonger dedans...

Nos héros ne sont autres qu'une petite fille et son chien, qui s'entoureront d'un épouvantail, un bucheron métallique et un lion. Chacun d'eux a une faiblesse dont il compte bien se débarrasser, tout en sachant qu'il ne pourra le faire seul. Pour la quête de leur vie, seule l'union fera la force. Alors en avant, et que ça épouvante, débite et rugisse !

Dans leur aventure, les cinq amis vont croiser tous types de créatures, petites ou grandes, gentilles ou méchantes, terrifiantes, impuissantes, aux pouvoirs magiques ou bien maléfiques. Des animaux, des êtres étranges, des sorcières bonnes ou mauvaises : il leur faut une sacrée dose d'espoir et de patience pour ne jamais baisser les bras et continuer leur chemin, sur un parcours riche en embûches mais haut en couleurs. Notamment dans la Cité d'Emeraude, où trône le fameux magicien. Tout un personnage, lui aussi, mais peut-être pas exactement celui auquel ils s'attendaient...

Un bien joli conte fantastique transmettant des valeurs élémentaires sur l'altruisme, l'entraide et la détermination, qui a déjà traversé les frontières et traversera encore les générations, car la magie réussit son tour en livrant sa morale : sois audacieux, Oz !

les illustrations de Benjamin Lacombe sont toujours extraordinaires. je suis complètement fan.

Cette collection de classiques illustrés dirigée par Benjamin Lacombe est une idée merveilleuse.

Je regrette juste que l’on ai pas conservé le texte intégral de chaque œuvre, mais cela est très subjectif.

L’objet-livre est sublime en tout cas et je vais les collectionner tous.

Dans la série "les classiques pour enfants que je n'avais jamais lus", je viens de terminer Le magicien d'Oz.



J'en suis très agréablement surpris. C'est une merveilleuse histoire, avec beaucoup plus de contenu et d'aventures que je ne le pensais (j'aime les quêtes à tiroir).



J'ai volontairement mis hors-service mon esprit d'analyse et me suis voilé les yeux sur l'aspect "moral" de l'histoire afin de passer un bon moment.



Cela se lit facilement, la plume est plaisante, les descriptions sont pleines de couleurs et les personnages gentils et attentionnés : ça fait du bien !

Tout le monde connaît Le Magicien d’Oz. Même si on ne l’a pas lu, on a forcément vu le film ou un des nombreux dessins animés que cette histoire a inspirés. Outre les adaptations, il y a aussi les nombreux récits qui sont liés de près ou de loin à celui-ci. Le dernier en date que j’ai lu est l’excellent Narcogénèse d’Anne Fakhouri qui n’est pas pour les enfants, mais que je vous conseille chaleureusement. C’est du très bon fantastique.

Enfin, revenons au Magicien d’Oz… Cette histoire, fortement ancrée dans l’imaginaire des américains a aussi sa place dans notre culture, elle fait partie de nos souvenirs d’enfance et de ces références communes qui parlent à tout un chacun. Cependant, la douzaine d’autres histoires du pays d’Oz écrites par L. Franck Baum est par contre beaucoup moins connue dans notre vieille Europe.

La collection dont fait partie cet ouvrage a pour but de nous faire connaître tous ces récits du pays d’Oz et c’est une excellente initiative.

Le premier volume nous présentait une nouvelle traduction du Magicien d’Oz, suivi d’un autre récit : Le merveilleux pays d’Oz. Ce deuxième ouvrage contient lui aussi deux histoires : Ozma du pays d’Oz, suivie de Dorothy et le Magicien au pays d’Oz. Elles peuvent bien sûr se lire indépendamment, mais ont évidemment des liens entre elles.

Le livre en lui-même est très joli et abondamment illustré par Stéphane Levallois, ce qui apporte un plus à cette édition, même si les dessins sont parfois un peu à côté de la plaque. En effet, pour ne citer qu’un exemple, Ozma est blonde et est représentée en brune. C’est un détail, me direz-vous et ces illustrations, souvent dans le style crayonné, sont sympathiques, alors on pardonne volontiers. En outre, le papier est épais et agréable au toucher.

La mise en page n’est pas aussi aérée qu’elle peut l’être en général dans des romans consacrés à la jeunesse, mais je ne trouve pas cela dérangeant. Il est vrai que si vous destinez cet ouvrage à un enfant assez jeune, il pourra se sentir un peu effrayé face à un tel pavé. Si c’est un lecteur aguerri, il en viendra à bout très facilement car le texte est plaisant et fluide, sinon vous pourrez toujours lui faire la lecture, ne serait-ce qu’au début pour éveiller son intérêt. Je pense que ce sont deux histoires à découvrir et particulièrement propice au développement de l’imagination. Elles peuvent séduire des lecteurs de tous âges.



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