Les Mémoire d'Hadrien nous plonge à l'apogée de l'Empire romain; l'Empereur, homosexuel, découvre l'arrivée des Chrétiens: il les rejette en tant que secte nuisible alors que les croyances de l'époque étaient ouvertes et fantasmagoriques...
Commenter  J’apprécie         00
Depuis longtemps sur ma liste de livres indispensables à lire
Commenter  J’apprécie         00
Mon préféré, roman très vivant
Commenter  J’apprécie         00
Marguerite Yourcenar était-elle donc bourrée à l'écriture de ces "Nouvelles" si nous pouvions donner le titre de nouvelles à ce tissus de conneries.
Tantôt elle nous fait les descriptions fantasques de personnages sortis d'ou je ne sais ou tantôt elle nous parle d'us et coutumes de pays qu'elle ne doit à mon avis pas connaitre vue l’ampleur des bêtises les plus farfelues qu'elle raconte. Pathétique ennuyeux, ce livre est selon moi ce que l'on appelle un "Troue noir", on commence à en faire la lecture puis lorsque l'on a finit de le lire on s’aperçoit que l'on a rien appris d’intéressant si l'on peut considérer avoir appris quelques choses. En clair je vous déconseille de lire cette série de "Torchon" et non pas nouvelle comme le titre semblerait l'indiquer.
Commenter  J’apprécie         00
Très très beau livre. J'ai tant appris avec ce livre dont l'histoire est prenante. Un joyau de la littérature française. Un plaisir de lecture dont je me souviens quinze ans après.
Commenter  J’apprécie         00
Bel exercice de style d'évoquer l'homosexualité d'un homme sans la nommer, un musicien se force à vivre son mariage mais ses pulsions l'empêchent de se réaliser complètement.
Commenter  J’apprécie         00
Un ultra clasique que je relis régulièrement. Et, chaque fois, c'est une redécouverte.
Quand je pense qu'autrefois, je trouvais Marguerite Yourcenar ennuyeuse ... Pardon à ses mânes.
Commenter  J’apprécie         00
Mémoires autobiographiques parues en 1977 aux éditions Gallimard. C'est le second tome de la trilogie Le Labyrinthe du monde, faisant suite à Souvenirs pieux (1974) et précédant Quoi ? L'Éternité (1981).Compte-rendu de la généalogie Crayencour côté paternel, intéressant........
Commenter  J’apprécie         00
Trois nouvelles dans ce recueil : «Conte bleu», suivi de «Le premier soir» et de «Maléfice». Ces trois textes furent retrouvés après la mort de Marguerite Yourcenar et rassemblés. Tous trois auraient été écrits entre 1927 et 1930, soit entre les vingt-quatre et vingt-sept ans de la dame. Un pur bonheur......
Commenter  J’apprécie         00
Autobiographie imaginaire d’un empereur romain. J'ai beaucoup aimé et le relis, parfois.
Commenter  J’apprécie         00
Une femme se plonge dans la peau d'un homme et pas n'importe lequel : l'empereur Hadrien qui, au seuil de la mort, jette sur sa vie un regard lucide.
Un chef d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie         00
On m’avait dit bon courage pour lire marguerite Yourcenar. J’ai compris pourquoi. Le livre n’est pas très gros, 120 pages, mais pas non plus très dynamique. Assez long dans des détails qui ne font pas avancer les choses, et au final, même si c’est une histoire d’amour, j’ai toujours pas compris si il l’aimait ou pas… surement une subtilité du texte à travers laquelle je suis passé !!!
Bref pas top top cette lecture !
Commenter  J’apprécie         00
Critique de Josyane Savigneau pour le Magazine Littéraire
Ceux qui tiennent Marguerite Yourcenar pour une femme absolument rationnelle ou voient en elle un écrivain d'un classicisme un peu froid seront étonnés de découvrir ses « croquis et griffonis », commentés de manière très pertinente par une chercheuse américaine, Sue Lonoff de Cuevas. Certains les trouveront peut-être ridicules dans leur maladresse, mais d'autres seront touchés par cette « insouciance enfantine » que souligne Sue Lonoff de Cuevas : « L'écrivain qui travaille sa langue si scrupuleusement n'essaie pas d'être au niveau de quelque norme que ce soit lorsque son stylo ou son crayon trace des illustrations. Yourcenar les croque parce qu'elles servent son propos et parce que les dessiner lui fait plaisir. » Ce qu'elle a dessiné dans son jeune âge a été perdu, à l'exception d'une illustration - une sorte de frise - pour un sonnet écrit à 12 ans et offert, en 1915, à sa gouvernante (ci-contre). Mais, dans sa bibliothèque et dans les documents qu'elle a déposés à Harvard, on a trouvé les « graphiques d'une vie », croquis dans ses manuscrits, en marge des livres de ses auteurs de prédilection, dessins accompagnant des dédicaces, coloriages même parfois.
Une pratique qui n'a rien d'exceptionnel. On connaît de nombreux dessins de Valéry, de Proust, de Colette, de Verlaine et de bien d'autres. Mais Yourcenar, précise Sue Lonoff de Cuevas, a « moins de talent, non seulement que ceux qui dessinaient comme des professionnels, à l'instar de Cocteau, mais aussi moins que la plupart des amateurs ». Ses dessins sont souvent sans grâce, comme cette « femme drapée » figurant dans les Pages choisies de Nerval. Seule notable exception, un beau profil d'Albertine, sur une feuille glissée entre deux pages de la traduction anglaise d'À l'ombre des jeunes filles en fleurs - un exemplaire dont Yourcenar s'était probablement servi lorsqu'elle enseignait au Sarah Lawrence College, en 1950.
L'intérêt de ces documents n'est donc pas de faire découvrir une Marguerite Yourcenar ignorée, artiste, mais de la révéler dans son intimité. Comme elle disait tenir parfois un journal « pour ne pas perdre pied dans cette eau qui coule », comme elle noircissait des pages et des pages en grec « pour se rapprocher d'Hadrien », ou scandait le nom de Zénon pour se rapprocher de lui aussi en écrivant L'?uvre au noir, elle dessinait des personnages - des femmes essentiellement -, des figures mythologiques, des sujets religieux et des croix, des animaux réels - ses chiens - ou imaginaires, des bâtiments, des rues, des plans - celui de la maison de Marcella dans Denier du rêve -, des arbres généalogiques, voire des partitions - celle pour La Chanson de l'aventurier, dans L'?uvre au noir.
Elle était rétive aux confidences, mais elle a laissé, sciemment, derrière elle, de petites confessions en forme de dessins. On constate ainsi sa fascination pour les mains. Elle a toutefois échoué à dessiner un ex-libris qui lui convienne et en a chargé un ami. Il représente deux mains droites posées sur deux pages d'un livre ouvert, et porte en haut la mention « Marguerite Yourcenar » et en bas « Grace Frick », sa compagne de toute une vie.
Sur un carnet portant en couverture « Fleurs et arbustes. Petite Plaisance », elle a croqué les fleurs qu'elle plantait dans le jardin de sa maison du Maine. Un jardin qu'elle aimait passionnément, mais dont la nomade qu'elle était s'est sentie prisonnière quand la maladie de Grace Frick l'a empêchée de voyager. « Regarder les images jusqu'à les faire bouger », écrivait-elle dans des notes pour un album illustré devant accompagner L'?uvre au noir. C'est certainement ce qu'elle a fait, en dessinant, quand elle se sentait condamnée à une « vie immobile ».
Commenter  J’apprécie         00