Martine Delomme

Chantal aime sa vie: Sa fille qui revient pour les fêtes, sa boutique où elle s’apprête à démarrer sa journée, son café du matin avec Richard, qui pourrait peut-être un jour embrayer sur autre jour.



Mais une prise d’otages va faire voler en éclats tous ses repères. Commence une longue attente, pendant laquelle un petit groupe de personnes se retrouvent enfermés dans un minuscule, priant pour leur vie et faisant des retours en arrière sur leurs choix de vie…



Nous voilà dans un vrai huis-clos s’il en est! L’atmosphère d’une prise d’otage est toujours lourde, pesante. Elle sent la peur, la fatigue, le stress.



Martine Delomme exploite cette atmosphère pour permettre à quelques personnages une introspection personnelle. Après tout, pourquoi pas?



Les histoires de ces personnes au final ordinaires, comme vous et moi, sont intéressantes. Chacun a son vécu, a fait parfois des choix désastreux pour leur famille ou pour eux-même. Et bien sûr, on sait que c’est quand on sent sa fin approcher qu’on met tout dans la balance, pour voir de quel côté elle penche.



Un viticulteur qui a donné sa vie à ses cultures, une femme qui a sacrifié sa vie à un mari volage, une jeune femme qui a cru au grand amour, une future mère,… Les parcours sont différents et variés.



Hélas, là où le bât blesse dans ce récit, c’est au moment des transitions, lors des retours aux moments présents. Evidemment, on ne peut s’attendre à beaucoup d’animations. Mais enfin, si j’avais du comptabiliser tous les cafés que les personnages boivent durant ces quelques heures, je pense qu’on aurait pu vider un rayon de capsules… Tous ces intermèdes se ressemblent trop, et font souffrir le rythme de lecture. C’est dommage.



Toutefois, la plume de cet auteur reste toujours aussi douce, et je l’apprécie. Mais je reste sur ma faim avec ce roman.




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Les fêtes approchent, l’hypermarché et la galerie commerciale sont aux couleurs de Noël. Ce matin-là, comme tous les jours, Chantal prend un café avec le directeur de la grande surface. Ils parlent de l’attentat qui a été perpétré, deux jours plus tôt, à Toulouse. Puis, ils évoquent leurs projets de fin d’année. Enfin, chacun regagne son poste. Chantal lève la grille de son institut de beauté. Elle gère les changements de planning et les détails de dernière minute. Les premières clientes arrivent, quand une violente déflagration, suivie de rafales de tirs, est entendue. Des hommes, équipés de mitraillettes, ont pénétré dans la galerie. Chantal ferme son commerce et éteint les lumières. Plusieurs personnes se sont réfugiées dans son local.



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Ils sont huit, repliés dans l’arrière-boutique. Il y a Chantal et deux de ses salariées : Virginie et Catherine ; René, un homme âgé, inquiet pour sa femme ; Gisèle, une femme insupportable, un jeune homme et deux jeunes femmes, dont l’une est très mystérieuse. Ils ont des personnalités différentes, mais doivent cohabiter pendant ces heures angoissantes. Ils craignent d’être découverts par les hommes lourdement armés et certains ont peur pour leurs proches de qui ils ont été séparés dans la panique.



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Une journée à l’envers mêle plusieurs huis clos : celui de l’institut, celui d’autres otages et celui des unités d’intervention, qui se tiennent à l’extérieur. En dehors du cocon créé par Chantal, des évènements dramatiques se produisent. Cette dernière les entend, les devine, pourtant, elle tient tout le monde à bout de bras. Elle prépare des cafés, attise les confidences, elle essaie de rassurer, mais elle est tourmentée par la fragilité physique de certains membres du groupe. Sa patience est admirable et son courage, lorsque les évènements l’exigent, est absolu. Les heures sont longues et chacun se livre, repense à ses choix passés et prend des décisions pour l’avenir, si celui-ci leur est offert. Cette introspection les transforme. J’ai aimé ces tranches de vie à travers lesquelles les caractères, les regrets et les remords se dévoilent. L’espoir tente de percer la terreur et la solidarité permet de ne pas céder à la panique. J’ai, aussi, été touchée par l’héroïsme et le sens du sacrifice de certains personnages. J’ai été sensible à l’atmosphère intimiste au cœur d’un contexte catastrophique. J’ai adoré ce roman.




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Dans ce roman , on suit Camille avocate spécialisé en affaires familiales et qui habite sur Toulouse, un jour un évènement vient bouleversée et elle quitte homme et enfants pour la Bretagne.

En bretagne plus exactement Douarnenez elle va retrouvé un semblant de vie, dans ce décor fantastique et elle va d'ailleurs se remettre en questions et faire face à son passé.



Une écriture fluide et addictive nous permets de vite nous plongé dans l'intrigue et de s'attaché aux personnages.

Un bon roman feel good que j'ai eu plaisir a lire, une lecture très plaisante.

Parce qu’elle sent ses dernières forces laminées par le cancer, Louise, soixante-quinze ans, veut revoir une dernière fois Charlotte qu’elle a élevée comme si c’était sa fille mais n’a pas su la protéger de sa propre famille.

Charlotte, libraire et divorcée, à complètement coupé les ponts avec son père et sa belle-mère mais ne peut pas supporter l’idée de la mort de Louise. Elle revient donc à Sarlat, dans la maison familiale, mais devra affronter tous les terribles traumatismes d’un passé qu’elle voulait oublier.

Le style fluide et chaleureux de Martine Delomme rehausse cette belle et émouvante histoire familiale.

Elisabeth approche de l’âge de la retraite et pourtant, l’héritière de la manufacture Astier, artisan porcelainier réputé de Limoges, gère l’entreprise familiale d’une main de fer. Toute sa vie tourne autour de son entreprise et si elle vit dans un luxe enviable, elle le doit aux sacrifices qu’elle a toujours su faire pour hisser toujours plus haut son nom et son empire. Son fils Louis est sa réussite personnelle, son trésor le plus précieux, celui qui compte plus que tout dans sa vie.

Lorsqu’à l’occasion d’une réception, sa grand-mère Hortense, bientôt centenaire, déclare maladroitement que l’ex-mari d’Elisabeth a fait de la prison, l’embarras de la quinquagénaire montre qu’il ne s’agit pas d’une gaffe mais bel et bien d’une révélation tonitruante dans l’univers feutré de la bonne société limousine : Louis découvre à presque trente ans que son père ne les a pas abandonnés mais qu’il a purgé une peine de prison. Le récit familial installé par sa mère vole en éclats. Dès lors, il exige d’elle des réponses.

Contrainte et forcée, Elisabeth qui est une femme intraitable en affaire et qui sait si bien imposer ses volontés, va devoir se plier aux exigences légitimes de son fils unique. S’engage alors une enquête pour retrouver cet homme dont elle n’a plus eu de nouvelles depuis vingt-quatre ans. François a causé un accident de la circulation en 1990 où une dizaine d’enfants a perdu la vie. Il a immédiatement demandé le divorce ce qui a permis d’épargner du scandale la fabrique Astier. Lui et Elisabeth ne se sont jamais revus.

Elisabeth va s’attacher les service de Maxime Lamarque, un détective privé, qu’elle va charger de l’enquête. Cette recherche ne se fera pas sans difficultés car plus Elisabeth remue le passé, plus elle est la cible d’un corbeau qui lui adresse des lettres anonymes intrigantes. Elle est aussi régulièrement prise en chasse en voiture et certains de ses proches sont menacés. Le mystère s’épaissit autour d’Elisabeth sur qui tout et tous se déchainent. La solution est pourtant si proche d’elle…

Dans ce polar, Martine Delomme nous propose de plonger dans une famille pétrie de rancœurs et de ressentiments. Chez les Astier, il y a les riches – Elisabeth et son fils – et les pauvres – son cousin Christian et sa femme Nathalie. C’est le pot de terre contre le pot de fer, les privilégiés contre les indigents. L’argent a creusé un fossé entre eux à tel point que certains seraient ravis de voir Elisabeth chuter de son piédestal. Quant à François, l’ex-mari d’Elisabeth, il a purgé une lourde peine de prison pour un accident de la route commis sous l’emprise de l’alcool. Sa demande presque immédiate de divorce, son refus catégorique de revoir Elisabeth, sa disparition totale de la vie de son fils Louis, tous ces éléments sont étranges et ne peuvent que cacher une vérité bien sombre.

Le récit se déroule sur l’espace de quelques mois, mais cette courte période aura donné à chaque protagoniste le temps de découvrir un passé douloureux et de l’apprivoiser. La fin cependant m’a quelque peu déçue car je ne m’attendais pas à ce qu’elle arrive si facilement. Cela mis à part, j’ai apprécié l’intrigue et les jeux d’acteurs au sein de toute cette galerie de personnages où règnent le silence, les non-dits, les trahisons, les manipulations et les arrangements de toutes sortes. C’est surtout un récit autour du personnage d’Elisabeth car cette femme va de découvertes en déconvenues et si elle a pensé se protéger en mettant son passé sous cloche, elle va en réalité découvrir qu’on gagne toujours a affronter les tempêtes pour les vaincre et regagner la paix.

Je redécouvre la plume de Martine Delomme après 4 ans, et c’est toujours une belle surprise. Alors qu’au début du récit, je me suis sentie un peu à distance de Camille, avocate accomplie, au fil des pages, j’ai eu envie d’en savoir plus sur cette femme qui en apparence à tout, mais qui pourtant semble avoir un profond mal-être. Que ce soit au niveau de son travail, de sa vie de couple ou de famille, tout semble un peu flou autour d’elle. Et j’ai vraiment aimé l’écriture de l’autrice, parce qu’au fur et à mesure qu’on avance, on se rapproche d’elle, on découvre ses failles, celles qu’elle cache coûte que coûte. Et mine de rien, on s’attache.



Un jour, elle se voit obligée de prendre des congés. En même temps, comment gérer les conséquences de notre travail ? La plupart d’entre nous ne se posent pas la question, mais en tant qu’avocate, Camille va devoir faire place à l’horreur : un suicide devant ses yeux suite au dossier d’une de ses clientes. Mais ce n’est pas le seul démon de l’avocate. Et nous les travaillons avec elle au gré des vagues bretonnes.



Je crois que c’est ce que j’ai préféré : la virée à Douarnenez. Déjà parce qu’à titre personnel, c’est une baie que je rêve de voir pour diverses raisons. Je suis d’ailleurs sensée y aller cette année ! La coïncidence était donc assez drôle, d’autant plus que la famille de Camille vient de Strasbourg, comme moi. Forcément, je me suis identifiée à cette histoire. Et c’est vraiment dépaysant, j’avais l’impression d’y être, de goûter les palets bretons, de discuter avec les personnages secondaires que j’ai beaucoup aimé… Seul bémol peut-être : la fin. J’aurai aimé qu’elle soit différente, je l’ai trouvé trop convenu.



Si vous avez envie de partir vous reconstruire en Bretagne en même temps que Camille, vous avez choisi le bon roman ! J’ai beaucoup aimé cette histoire, même si j’aurai préféré une autre fin. Mais je le conseille tout de même !
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Voici mon premier roman de martine delomme je me suis laissé prendre dans l histoire du début à la fin. C est un roman à la fois plein de suspense et de secret de famille qui se délient autour de la manufacture des porcelaine de Limoge. L ambiance est parfois très tendue Elisabeth découvre au fur et à mesure trahison qu elle n imaginait pas. Puis elle se dévoile de plus en plus déterminé sans se laisser abattre elle rebondit à chaque fois pour découvrir se passé qui l a hanté pour être en paix a l Aube de ses 60 ans.

Secrets de famille...

Silence qui aura duré 24 ans et même plus...

24 ans de secrets et de mensonges qui éclatent au grand jour pour les 100 ans d'Hortense quand l'aïeule demande des nouvelles de François... une réponse évasive lui est faite à laquelle elle répond un cinglant "je croyais qu'il était en prison."

Quelques mots qui vont bouleverser la vie de toute la famille...

A commencer par Louis, le fils de François qui a donc grandi sans son père au milieu de secrets de famille...

Et évidemment, celle d'Elisabeth, ex-femme de François et mère de Louis qui pour amour pour son fils va remuer le passé... et faire de surprenantes découvertes...

Une histoire de famille très touchante. J'ai beaucoup aimé Elisabeth, femme aussi forte que fragile... elle m'a beaucoup émue...

Un livre qui se déguste avec un thé ou un café dans une jolie tasse en porcelaine ;-)

Une lecture addictive !

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique sur Babelio que je remercie ainsi que l'éditeur "Terre de poche" de m'avoir envoyé le livre.



Je ne connaissais pas cette auteure ce fut donc une découverte. J'ai été attirée par le fait que l'histoire parlait de la seconde guerre mondiale, de spoliation et d’œuvres d'art. J'ai beaucoup aimé cette histoire au fur et à mesure je me suis attachée aux personnages et surtout à Marion, sa persévérance, sa façon d'être, entière ...



J'ai été émue à bien des moments en découvrant parfois les sentiments de chacun, l'amour ou le rejet des parents pour leurs enfants, l'amour d'un homme pour une femme, j'ai reçu une grosse claque dans les premiers chapitres pour l'histoire de la grand mère de Marion ...



J'ai aimé l'histoire avec un grand H, ce retour dans ce passé difficile de la seconde guerre mondiale et ses secrets



Une lecture que je recommande. Je lirai un autre livre de cette auteure ...

Bordelaise d’origine, Martine Delomme a dirigé pendant vingt ans une entreprise d’exportation de vin. Elle a notamment publié Un été d’ombre et de lumière, D’une vie à l’autre et Le pacte du silence, dans lesquels elle brosse de poignants portraits de femme avec un soupçon de suspense. Son nouveau roman, Le choix des apparences, est à paraître aux éditions Presses de la Cité le 23 janvier.

Camille est une brillante avocate, à qui tout réussit ou presque. Ses plaidoiries cinglantes lui valent la considération mais provoquent aussi de profondes inimitiés dans sa profession, une réputation de tueuse dont elle s’accommode fort bien jusqu’à ce qu’un drame doublé d’un terrible sentiment de culpabilité fasse basculer son univers et voler ses certitudes en éclat.

Harcelée, pressée par son associée de s’éloigner du cabinet, Camille décide alors de s’accorder une pause et part se ressourcer à Douarnenez, où enfant, elle a passé de nombreux étés. Retranchée dans un véritable petit coin de paradis, uniquement entourée du calme mélancolique de la plage et de la rumeur des vagues, Camille redécouvre le plaisir de se détendre et de vivre au présent. Petit à petit, les soucis avec ses clients s’estompent et la pression des plaidoiries cède la place à l’oisiveté et à la contemplation. Face à la mer sans fin, elle se sent peu à peu gagnée par un merveilleux sentiment de plénitude et de liberté…

Et on la comprend ! Camille n’est pas la seule à avoir des souvenirs heureux de vacances passées en Bretagne ! La pointe du Raz, les sentiers qui traversent la lande sauvage fleurie de bruyère, l’air pur et les baignades, les crêpes, le beurre salé et les palets bretons… Martine Delomme s’y entend pour faire saliver le lecteur et flatter ses sens ! Pourtant, cette parenthèse salutaire ne peut pas durer… Camille doit rentrer à Toulouse, retrouver sa vie et son métier d’avocate.

Contre toute attente, la jeune femme accepte pourtant un poste dans une biscuiterie locale. Cet emploi modeste lui fournit l’excuse idéale pour rester plus longtemps dans cet environnement paisible où elle a doucement recommencé à vivre. Loin de son cabinet, détachée de son couple, Camille s’autorise à penser à elle. Gagnée progressivement par l’enthousiasme et un sentiment presque joyeux, il lui faudra cependant affronter les ombres de son passé pour goûter enfin au bonheur…

« C’est ici, en Bretagne, qu’elle avait trouvé une certaine sérénité, dans ce pays rigoureux, solide et généreux. Et elle s’était sentie en sécurité parmi ses maisons de granit aux toits d’ardoise, ces plages à l’infini et ces rochers auxquels se retenir pour ne pas sombrer dans ses propres sables mouvants. »

Car, sous son apparente froideur, Camille n’est en fait qu’une jeune femme vulnérable qui tente à tout prix de se protéger… Certes, il apparait très tôt dans le récit que la jeune femme a reçu une éducation rigoureuse où l’échec n’était pas admis. En témoignent ses rapports très conflictuels avec son père mais quelles souffrances Camille a-t-elle bien pu endurer pour avoir une aussi piètre estime de la gent masculine ? Et quel est le mystérieux secret qu’elle semble garder par devers elle ?

Avec cette belle histoire de reconstruction après un drame et la perte d’un être cher, Martine Delomme signe avec Le choix des apparences un roman grand public poignant, une histoire de chagrin et de résilience résolument optimiste, qui donne envie au lecteur de redresser la tête et d’aller de l’avant ! Une excellente découverte !
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Une magnifique découverte avec cette auteure que je ne connaissais pas du tout. J’ai acheté ce livre, cet été, sur une brocante Corrézienne et la dame qui vendait les livres en prenait un soin particulier, ils étaient recouverts et comme neufs. C’est elle qui m’a conseillé ce livre et je regrette de ne pas avoir acheté les autres ouvrages de Martine Delomme qu’elle vendait.



L’héroïne c’est Marion, une jolie jeune femme de 24 ans, petite dernière d’une fratrie de trois enfants, arrivée sur le tard et qui a été bichonnée par son frère et sa soeur, mais surtout par son père dont elle est très proche, bien qu’elle ait aussi beaucoup de complicité avec sa mère.



Marion fait des études à Bordeaux où vit sa soeur qui est avocate, elle étudie le droit et l’histoire de l’art et se décroche un petit job d’été chez Fabien Goldberg, notaire du village où habitent ses parents.



Fabien fait partie d’une riche famille de vendeurs de tableaux de maîtres, son père et son grand-père étaient déjà dans le métier. Séduisant quadra célibataire, Marion va avoir du mal à résister à son charme et c’est réciproque, il est totalement emballé par la jeune femme, sa jeunesse et la touche de fraîcheur qu’elle apporte au travail et dans sa vie. Fabien est aussi maire du village, un personnage aimé de ses habitants et qui se donne à fond, il est pressenti pour la députation mais il hésite, Marion finit par le convaincre d’accepter.



Puisqu’il la sent attirée par la vie publique, c’est tout naturellement qu’il l’invite à l’inauguration d’un groupe scolaire et du vin d’honneur qui s’en suit et qui est donné au Mas Ponty, la somptueuse résidence de la famille Goldberg.



Marion est enchantée, Fabien est amoureux et c’est tout naturellement qu’il lui montre la collection personnelle de tableaux de son père, Marion tombe en émoi devant une toile, un Matisse qui a normalement disparu durant la seconde guerre mondiale, cette peinture l’intrigue, comment peut-elle se retrouver dans la collection de Simon Goldberg se pourrait-il qu’elle soit fausse ?



Marion décide d’en parler à sa soeur et ne se doute pas un seul instant qu’elle ouvre la boîte de Pandore. En parallèle, son histoire avec Fabien prend forme et même si sa famille est réfractaire, Marion tient tête, c’est décidé elle épousera Fabien dont elle est très amoureuse.



Mais l’enquête du Matisse est lancée et rien ne saura plus l’arrêter. Marion ne le sait pas encore mais ce tableau va changer énormément de choses et peut-être même bouleverser le cours de sa vie et ses projets.



L’auteure fait un habile flash back durant la seconde guerre mondiale avec les tableaux volés aux familles juives mais elle brouille un peu les pistes, désormais toute l’histoire repose sur ces tableaux et l’avenir de Marion et Fabien aussi.



Le livre est addictif, la lecture est fluide et souple, vraiment très agréable, la fin est surprenante, sincèrement je ne m’y attendais pas du tout. Après je n’ai pas aimé la chute de l’histoire, tout simplement parce que j’avais envie d’une autre issue, mais ça n’engage que moi bien évidemment.



J’ai passé un super moment avec ce livre que j’ai dévoré. Je pense découvrir d’autres ouvrages de Martinne Delomme.

On retrouve avec plaisir les Alizés, et les différents personnages d'un Eté d'ombres et de lumière. Toutefois, si l'atmosphère est toujours aussi agréable, l'intrigue policière manque un peu de peps et sa fin est capillotractée : coupable littéralement parachuté! Qu'importe, on passe un très bon moment et comme d'habitude avec Martine Delomme, on a du mal à lâcher le roman avant de l'avoir fini, même si je trouve la fin un peu rapide à mon goût et pas aussi peaufinée que d'habitude.

Camille avocate spécialisée dans les affaires familiales se retrouve devant le suicide d'un père suite à une affaire de divorce. Le fils de cet homme l'insulte et la dit coupable de la mort de son père sans savoir qui il était. Déstabilisée, Camille quitte Toulouse pour Douarnemez. Elle quitte à la fois sa vie professionnelle et personnelle. Elle doit absolument faire le vide et se retrouver et repartir à Douarnemez la ramènera vers ses grands parents qu'elle chérissait. Son voisin discret est aussi énigmatique qu'elle. Camille se fait embaucher par une petite entreprise de biscuit, elle découvre une autre vie où elle peut s'impliquer. Mais son passé la guette et la menace.

Un livre de détente mais malheureusement les livres de Martine Delomme commencent à tous se ressembler.

Un roman envoyer par #franceloisirs ... Alors là J'ai voulu le retourner parce que la couverture ne me plaisait absolument pas, c'est terne, gris, triste....😕😥😒Et moi seul sait comment la couverture est importante dans mon choix de lecture... Mais par manque de lecture je l'ai ouvert 🤔🤔 Et là, grosse surprise dès les premiers chapitres, l'histoire m'a captivée... Ce n'est pas non plus un coup de coeur, mais l'intrigue ne laisse pas indifférent... Bien ficelée, assez de rebondissements, pour vous incitez a poursuivre la lecture.



Il y a un proverbe qui dit : «Ne jugez pas un livre à sa couverture» et bien ce proverbe m'a exploser en pleine face...

Un très beau livre, une histoire qui est d'une part bouleversante, et qui également nous fait comprendre qu'il n'est jamais trop tard pour reprendre sa vie en main.

Bon bien entendu ici c'est romancé et effectivement loin s'en faut pour que dans la vie réelle tout soit si simple mais toutefois... rien n'est infaisable

Une femme forte au destin brisé, une rage de vivre et de vaincre, une route semée d'embûches mais aussi de belles rencontres, un terroir haut en couleurs, une morale à toute épreuve, l'amour toujours en embuscade… Ca pourrait être la trame d'un roman de Françoise Bourdin, vous n'imaginez pas à quel point. Tout au long D'une vie à l'autre, j'ai été prise dans ce tourbillon romanesque en me disant que c'était sidérant à quel point je retrouvais la patte de cette auteure que j'aime tant. Mais n'allez pas croire que Martine Delomme fait du "sous Françoise Bourdin", pas du tout ! Elle n'a même rien à envier à celle qui figure parmi les 10 auteurs qui vendent le plus de livres en France. Ses romans sont tout aussi aboutis, aussi bien écrits, aussi passionnants et émouvants. Mais tout aussi prévisibles aussi, ce qui, dans le cas présent n'est pas à considérer comme un défaut. Je m'explique… Quand je veux lire un roman qui me surprend, m'intrigue, me fait ruminer, etc. je me tourne sans hésiter vers un thriller psychologique car je sais que c'est précisément ce que je vais y trouver.





Mais quand j'ai envie d'être transportée par les aventures d'héroïnes auxquelles il est facile de s'identifier, de me rêver à leur place, de humer l'air qu'elles respirent et d'admirer le paysage dans lequel elles évoluent pour un dépaysement total et salutaire, je sais désormais que je peux me tourner les yeux fermés vers Martine Delomme. Grâce à elle, je viens de passer quelques jours dans la peau d'une cheffe d'entreprise, veuve de fraîche date, accaparée par le lancement de son activité de production de tissu d'ameublement au fin fond du Béarn et bien décidée à déjouer les pièges que des personnes mal intentionnées ont dressés sur son chemin. Cette lecture m'a fait un bien fou et j'en ressors avec une énergie décuplée et l'envie prégnante d'imiter Diane en allant au bout de mes projets pour transformer mes rêves en réalités. Pour cette raison, je ne veux surtout pas que cette auteure me surprenne. Au contraire ! Qu'elle continue surtout de faire aussi bien ce qu'elle maîtrise parfaitement : me transporter dans son univers, me faire perdre toute notion de temps et me faire rêver à un avenir digne de celui de ses héroïnes. Je crois que c'est ce qu'on peut appeler une valeur sûre, non ?
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Chaque mois, il m’est difficile de choisir une parution dans le catalogue de l’Archipel car tout me tente. Cette fois j’ai jeté mon dévolu sur celui-ci parce que le résumé laisse présager une histoire poignante et émouvante. J’avais cependant peur que ce soit larmoyant… et bien pas du tout. C’est une très belle leçon de vie qui prône l’optimisme.



Du jour au lendemain, la vie de Diane bascule. Son mari meurt subitement et elle se retrouve seule avec Aude, sa fille de 5 ans. Elle va devoir réapprendre à vivre tout en gérant le quotidien de mère célibataire. Comment va-t-elle s’en sortir ?



Le point de départ de cette histoire est la mort brutale de Rémy, on entre dans le vif du sujet, le cœur serré. J’ai tout de suite été émue par ce qui arrive à Diane, tout simplement parce que personne n’est à l’abri d’un drame pareil. Je me suis tout de suite identifiée et surtout mise à sa place. On pense avoir la vie devant soi mais en réalité nous ne savons pas de quoi l’avenir sera fait. Cela m’a fait réfléchir, il faut profiter de la vie et des gens qu’on aime chaque jour. Cependant, l’auteure ne s’appesantit pas trop, la vie reprend son cours. Ce sera le réel sujet de ce roman parce que Diane se trouve très rapidement débordée. Elle court partout et essaie de concilier sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Si vous pensez qu’elle sera épaulée par ses amis, vous vous trompez lourdement. Ce n’est pas la compréhension qui les étouffe, elle est très seule. Elle ne peut compter que sur ses beaux parents Guy et Marthe. C’est pourquoi elle décide de tout quitter pour se rapprocher d’eux.



Diane est combative, elle ne se laisse pas aller et donne sans compter. C’est un personnage très intéressant que l’on ne peut qu’apprécier. Nous la voyons évoluer, se relever, s’affirmer. Elle sait rebondir. Nous la voyons peu à peu reprendre gout à la vie et s’ouvrir aux autres.



La plume de l’auteure est fluide, légère. Ce livre se lit tout seul. Je l’ai dévoré quasiment d’une traite. L’intrigue est riche en rebondissement et retournement de situation. Je ne m’attendais pas à être aussi surprise. Ce roman nous parle de deuil, d’acceptation et de reconstruction. C’est une histoire forte en émotions que j’ai adoré.



Le dénouement est cependant un peu rapide et peu crédible mais il a le mérite d’être imprévisible.



Une histoire émouvante, surprenante et prenante. Une magnifique ode à la vie !
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Quand Diane perd son mari et se retrouve seule avec leur fille de cinq ans, elle doit se battre avec son quotidien et faire face à l'adversité. Elle n'a pas d'autres choix que de quitter Paris, son emploi de styliste, et accepter de relever de nouveaux défis. La société de ses beaux-parents en crise, est pour elle le début d'une sacrée aventure...

C'est un roman grave et sensible que nous tenons entre les mains, dès les premières lignes. Rien n'épargne cette mère de famille qui perd tous ses repères au décès tragique de son époux.



On la suit avec beaucoup d'émotions dans les étapes de son deuil et sa reconstruction. Les difficultés, auxquelles elle doit faire face, sont immédiates, intransigeantes. Derrière sa fragilité apparente, on sent poindre en elle, une vraie force et une rage de vie. Son caractère invite au respect et à l'amitié. On aime sa relation aux autres toujours franche et sans ambiguïté.



L'écriture est fluide, captivante, passionnée. Il y a des nombreuses péripéties, des flux tendus, des ébauches de sentiments, de la tragédie. Avec Diane, on prend possession des lieux au cœur du Béarn, on se méfie, on marche en terrain miné et on s'accroche à son énergie et tout le travail effectué.



C'est un roman aux tiroirs multiples et secrets, et un bel exemple de résilience qui nous est donné. Intenses et dévorantes, les émotions sont au centre de ce récit aussi incontrôlable que sidérant.
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Deuxième roman que je lis de l'auteur et deuxième magnifique découverte. (Retrouvez ma chronique pour "Après les ténèbres "ici).



Diane, 50 ans, maman, d'une petite fille de 5 ans, perd brutalement son mari. Son métier de styliste l'accapare. Elle va devoir faire face seule au quotidien.



Un très beau récit de renaissance, de remise en cause, un nouveau départ, un challenge, une nouvelle vie et biens des tourments tels sont les thèmes abordés ici.

On se régale du début à la fin tant l'histoire de Diane est touchante pleine de rebondissements inattendus pour la plupart.

Les épreuves rendent Diane encore plus déterminée : sa lutte contre vents et marées nous tiennent en haleine.

De plus, l'auteur à travers ce récit de vie nous propose un thème très actuel : le capitalisme et ses requins.



La plume de l'auteur est entraînante, subtile, elle nous fait vibrer pour son héroïne.



Un excellent roman de vie sur le dépassement de soi, le renouveau, le deuil, la reconstruction après une épreuve.
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Lorsque le passé rencontre le futur, le silence qu’il engendre n’est jamais de bon augure. Lorsqu’il chamboule cette quiétude, Marion était loin de se douter que le chaos surgirait de ces portes closes et lourdes de secrets.





Marion est l’image même de la jeune femme pimpante, dynamique, intelligente, sérieuse, travailleuse, acharnée et têtue. Issue d’une famille modeste d’un petit village du Roussillon, Apt. Elle a passé son enfance dans les vergers et l’entreprise de confiserie créée par ses parents. Dernière d’une fratrie de trois, elle est l’enfant choyée, admirée. Loin d’être la petit princesse, elle rayonne par son fort caractère et par sa gentillesse et son empathie. Marion adore vivre et apprendre. Dans les pas de sa grande sœur, Béatrice, elle part à Bordeaux où elle se dirige vers des études de droits et d’histoire de l’art. Passion qu’elle partage avec sa sœur et notamment, lorsque bénévolement, elle aide l’association « seconde chance » à retrouver ou enquêter sur des biens culturels introuvables depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Toujours soucieuse d’acquérir les qualités dans le domaine du droit, elle déniche un remplacement pendant quatre mois à l’office notariale de Maître Goldberg, dans la paisible petite ville de Goult, où vit également les grands parents maternels. De retour sur ses terres natales, ces quatre mois vont changer à tout jamais sa vie.





Formée par la vieille mégère acariâtre, représentée en la personne de Corinne Dubois, qui doit prochainement subir une intervention, Marion prend rapidement ses marques au sein de l’office. Toujours disponible, bosseuse et méticuleuse, Fabien Goldberg, la quarantaine, ne tarde pas à la féliciter de son professionnalisme. Elle égaye avec cette touche de fraîcheur et d’innocence, les bureaux bien trop ternes. Fabien a tout du célibataire endurci, notaire soucieux de la perfection et maire attaché à sa ville, le travail est prioritaire au détriment de relations sentimentales ou autres. Issu d’une famille juive mais pas trop pratiquante, il fait office de vilain petit canard. Son père et son demi-frère ont repris l’affaire familiale. De renommé internationale, leur galerie d’arts à Avignon est un de cet héritage familiale qui perdure. Fabien est un de cet homme qu’on remarque par sa prestance et non par sa beauté physique. Impressionnant, il dégage lors de ses oratoires un charisme qui ne tardera pas à charmer Marion. Insidieusement, une relation timide se met en place. C’est lors d’une invitation au mas des Goldberg, que leurs vies vont être bouleversées. Fabien invite Marion à découvrir la collection personnelle de Simon, son père. Eblouie par tous ces tableaux et autres, elle en sera davantage lorsqu’elle se retrouve en face de ce Soleil couchant à Collioure, tableau de Matisse introuvable depuis 1945.





Après les ténèbres est un de ces romans qui se place dans la perpétuation du souvenir. Au travers de l’art, Delomme nous plonge dans un univers méconnu, où les biens culturels ont été détruits sans aucune raison valable ou vendus au marché noir. On redécouvre la seconde guerre mondiale sous cet aspect là. L’atmosphère s’alourdit au fil des pages, au fil de découvertes. Delomme explore ce côté sombre par la présence de la grand mère maternelle atteinte d’Alzheimer et qui ressasse inlassablement le souvenir de sa première fille décédée lors du terrible drame d’Oradour-sur-Glanes. Marion et Béatrice remontent les années, enquêtant davantage sur cette famille ou le doute et les secrets planent. Et les ténèbres s’ouvrent de nouveau, semant le chaos sur sa route.





Je découvre pour la toute première fois, le talent et la plume de Marine Delomme. J’apprécie son récit et sa manière de l’accoster. Si l’aspect thriller prédomine tout au long des chapitres, la romance prend une place essentielle. Comme si l’auteure voulait en quelque sorte affronter le beau contre le laid. Delomme nous mène part le bout du nez jusqu’au point final. Un final déstabilisant, touchant, émouvant et horrible. C’est une effusion d’émotions.





Peut être qu’après les ténèbres, la lumière peut les percer ? En mon sens, le personnage à l’origine de ces troubles, ne m’apparaît pas comme étant cruel ou déloyal. Je le considère comme une personnage qui a été dans l’optique de réparer les erreurs et de panser les maux. Mon ressenti final n’est peut être pas celui que l’auteure aurait voulu, mais bien après la fin de ma lecture, je n’ai pu penser que l’espoir et l’humilité étaient préférable à l’anéantissement.





Ce roman est une très belle découverte. Un roman que je recommande fortement pour les nombreux points évoqués au dessus. Un thriller qui vous plonge au cœur d’une intrigue magnifiquement ficelée. Conquise à 200%.
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