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Critiques de Martine Pilate (96)
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Le pays de l'impossible hiver

MASSE CRITIQUE

Merci à BABLIO et aux Editions De Borée

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J’ai été très intéressée par ce livre qui permet d’appréhender plusieurs sujets relatifs aux femmes pendant la seconde guerre mondiale.



L’auteure a une écriture fluide et agréable, qui a permis une lecture facile et compréhensible sur une période très difficile.



A découvrir.

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Le pays de l'impossible hiver

Un roman qui se laisse lire. La vie d'une jeune émigrée polonaise durant la 2nde guerre mondiale.

L'écriture est limpide. L'histoire se déroule et se lit sans prise de tête. On s'attache aux personnages.

L'auteur nous raconte une seule historie, ce qui finalement nous change de toutes ces lectures écrites sur 2 époques et mettant en parallèle des histoires passées et contemporaines.

Bref, un roman efficace et agréable.
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Les roses sauvages du maquis

Le thème de notre prochaine soirée littéraire ? Lire en technicolor.

Comme souvent, nous nous amusons à détourner la consigne. J'ai choisi ce livre d'abord à cause de son titre qui évoque le tendre velouté d'un pastel , puis pour la période mise en scène, celle de la seconde guerre mondiale et les années qui suivent et enfin parce que c'est un petit livre de quelques trois cent trente pages qui se lit vite et qui me permet ainsi de respecter mes nombreux engagements autour de Camus.

C'est un roman au style fleuri (et pour cause !) agréable à lire. L'intrigue reste convenue. (ou plutôt la suite d'histoires qui s’entrelacent)

Mes autres lectures pour cette soirée seront moins colorées, il y aura du blanc et du noir je vous en dirai plus prochainement !

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Les pianos de la victoire

Les pianos de la victoire , Victory piano, sont ces pianos parachutés sur les plages du débarquement qui ont suivi les armées américaines lors de la campagne de libération de la France...

Choisi pour valider un item du multi défis ce roman promettait beaucoup mais sa lecture a été pour moi décevante. Après un début laborieux où nous suivons Lucile dans ses débuts de chanteuse de jazz à Chicago, le roman trouve enfin un rythme de croisière plus agréable mais nous sommes déjà au 2/3 !

Quel dommage! le sujet traite de la vie des afro-américains des années 20 aux années 50, la ségrégation omniprésente, la discrimination à chaque instant, de la place des soldats noirs dans l'armée américaine et bien sur de la place du jazz. L'auteure s'est attachée à rester fidèle à l'histoire sans doute la raison d'une narration un brin glaciale et linéaire .

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Le voyage du fleuve

Lorsque Frédéric croise la route de Léonore von Linden son monde s'arrête de tourner! Il est le digne descendant des Midern, facteurs de pianos de père en fils depuis plusieurs générations, elle est une pianiste virtuose venue à Bruxelles participer au prestigieux concours international Reine Elizabeth. Mais voilà nous sommes dans les années 60 et Léonore vit à Leipzig en RDA sous la férule du parti communiste et l'oeil omniprésent de la Stasi..

Les années défilent, l'histoire de l'Europe s'écrit en lettres de feu et souvent de sang jusqu'au 9 novembre 1989 et la chute du mur de Berlin. Frédéric et Léonore pourront ils voir leurs rêves se réaliser? La musique gagnera t'elle la partie? Leur amour pourra t'il s'épanouir?

Martine Pilate nous offre avec le voyage du fleuve un voyage à multiples facettes, la rencontre entre deux jeunes gens talentueux et amoureux, l'histoire de l'Europe coupée en deux par un rideau de fer et bien sûr l'intemporalité de la Musique . Mais pour qu'il y ait musique, il faut un compositeur, un interprète et bien sûr un instrument , c'est là qu'interviennent ceux qui les fabriquent, les réparent, les entretiennent , parmi eux les facteurs de pianos ...Martine Pilate nous transmet l' admiration qu'elle leur porte, renouant avec un thème déjà présent dans Les pianos de la Victoire. Une lecture agréable, intéressante et instructive.

Merci aux éditions de Borée de m'avoir permis de lire ce roman en avant-première.
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La couleur oubliée de l'arc-en-ciel

Je me sens un peu gênée de ces symboliques 2 étoiles et demie attribuées à ce roman. Devant tous les éloges qui lui sont décernées par les autres lecteurs fort enthousiastes, ma critique va détonner, comme une gros point noir sur un arc-en-ciel... je m'en vois désolée, mais... je n'ai pas aimé !!!

Et pourtant, le sujet m'attirait, c'est une période, la ségrégation aux Etats-Unis, qui m'attire particulièrement en ce moment ; la couverture, avec ce joli contraste marquant entre ce rouge profond et ce ciel gris-blanc, avec cette silhouette esseulée ; le titre aussi, original, parlant.

Mais non, vraiment, dès les dix premières pages, j'ai été terriblement déçue, et cette impression n'a fait que se confirmer au fil des pages qui défilaient sous mes yeux.

Pourquoi ce rejet ???

- Tout d'abord, l'histoire. Je me suis sentie dans un monde de "Teddykisses" (Bisounours ;)), alors que la période et les faits qui s'y déroulaient auraient dû être poignants, émouvants, heurtants. J'ai crû me retrouver en plein épisode de "Princesse Sarh", avec des méchants bien punis, et des gentils qui ont souffert, mais sont récompensés à la fin. Ah, si seulement la vie était si juste!!!!

- les personnages. A mon humble avis, ils n'étaient pas crédibles. Les clichés, en "noir et blanc" si je puis dire ;) se sont accumulés...

- enfin, le style. Beaucoup trop travaillé, trop "parfait". Pas une erreur, que des jolies formules. Pas d'émotion du coup, de mon côté. Pas d'originalité, trop lisse et aseptisé. Littéraire, oui, pas de doute, mais pas d'âme. Je ne peux m'empêcher d'avoir la vision d'une dame qui écrit dans un petit salon, avec de jolis rideaux en dentelle, des napperons sous les vases et bibelots en porecelaine, des meubles bien astiqués, des patins sous les chaussons, une dame qui écrit gentiment, calmement, avec application. C'est très joli, mais je dois avouer que pour moi, l'écriture est plus associée à l'émotion qui fait battre le coeur, qui déclenche des réactions dans le corps et dans l'esprit du lecteur comme de l'auteur. Cela vient des tripes, soutenues par l'esprit, et non de l'esprit, en solo.

Bref, je suis navrée, mais pour moi, ce roman, gentillet, n'est pas représentatif de l'époque. "Black Boy", définitivement, a ma faveur. Heurtant, éprouvant, mais une vérité, une émotion, et un style.
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Le pays de l'impossible hiver

Un bon roman, une histoire qui se tient Come a chaque fois avec Martine Pilate. Très bien renseigné sur la Pologne d'avant guerre, des gens simples plongés dans le chaos j'ai beaucoup aime la centralisation de l'histoire autour d'esia sans pour autant laisser de côtes la nature de ceux qui l'entourent. Très touchant ; les personnages sont courageux et humbles et il y a une vraie fin
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La Passion selon cinq matous

Ouf ! Enfin terminé !

J’ai cru ne jamais en venir à bout.

Pourtant, c’était pas mal, mais vraiment très très long.

C’est la vie d’un village du sud vue par cinq matous qui chaque soir se réunissent auprès des papés qui viennent boire leur pastis et cancanent à tout va..

Chacun y va de son histoire et la vie de presque tous les habitants du village y passe.

Le personnage central, c’est André, le parisien qui a acheté une maison pour les vacances, accompagné de Rapapouègue le chat qui a décidé de se faire adopter par lui.

C’est assez vivant et on sent un grand amour et une grande connaissance des chats.

Mais paradoxalement, c’est un peu ennuyeux, et le style est assez moyen. Le tout fait un peu trop « cliché » et les considérations félines sont un peu stéréotypées.

La moitié aurait suffi.

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La Passion selon cinq matous

L'idée de base était intéressante, un petit village vu sous l'œil de cinq chats, Rapapouègue l'un d'entre eux à une mission réussir à se faire adopter par le nouvel arrivant qui est parisien.



Ce livre est une sorte de cosy mystery mais sans meurtre ce qu'il fait qu'il ne se passe rien du tout, les chats nous narrent donc une vie d'un village ou rien ne se déroule.



Calamity à une portée, mais à part ça et la réussite de la mission de Rapapouègue on peut vraiment éviter cette lecture. 282 pages mais cela m'a semblé sans fin car je n'ai pas du tout trouvé d'humour dans ce récit ni d'ambiance sympathique et je pense que c'est pourtant ici le but du récit.







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La couleur oubliée de l'arc-en-ciel

L’histoire commence lors de l’abrogation de l’esclavage, aux Etats-Unis. Cependant, le racisme prédomine et le Ku Klux Klan se forme. Les lois ségrégationnistes sont très dures et la mixité amoureuse n’est pas admise.





Antoine est le fruit d’un amour, entre Rosa-Lynn, une noire et Philippe, un blanc. Il grandit dans un foyer aimant et prend conscience de ce qui lui est interdit lorsqu’il entreprend des études universitaires. En 1917, il s’engage sur le front français. La guerre lui vaut de graves séquelles.





Antoine est guidé par l’espoir que l’engagement des hommes de couleur entraîne une reconnaissance des Etats-Unis et une évolution de leurs droits. Malheureusement, dans son régiment américain, il est considéré comme inférieur en raison de ses origines, alors que les Français considèrent que ses camarades et lui sont des héros. J’ai été très touchée par la douleur ressentie par ces combattants et j’ai été choquée par l’attitude des blancs américains envers eux. J’ai été heureuse que nos ancêtres se comportent différemment et honorent leur bravoure. « Ici, il faut que je me regarde dans la glace pour me rappeler que je suis noir. Ce soir, il avait complètement oublié sa peau couleur de bronze. » (p 106)





Après la guerre, Antoine doit surmonter un grave handicap. Il lui faut apprendre à s’accepter et à accepter que le regard de ceux qui l’aiment n’a pas changé...





La suite sur mon blog...
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Les roses sauvages du maquis

Une très bonne surprise, je n'étais pas sûre au départ de le lire. En fait c'est un bon roman, une bonne analyse de la période d'après guerre avec des personnages très "humains" partagés entre devoirs, envie, culpabilité. Une fin agréable et plausible, bref un véritable bon moment de lecture, petit plus on y apprend beaucoup sur la culture des roses et sur le Var
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Les roses sauvages du maquis

Un livre étonnant ! Alors qu’au départ, il semble un livre agréable à lire, le talent de l’auteure se révèle au fur et à mesure que vous avancez dans la lecture, pour arriver à un mélange des genres qui vous happe entièrement.



Au début, nous suivons Vincent, un jeune résistant. Cette partie est très documentée et nous découvrons la vie dans le maquis, son organisation ainsi que les faits historiques avec l’avancement des alliés et les derniers actes de vengeance des Allemands. En parallèle, la vie de notre héros est bouleversée par sa rencontre avec une maquisarde.



Lors de son retour chez lui, où l’attendent sa femme Mariette et leur bébé Manon, il découvre en chemin, une boîte contenant une grosse somme d’argent et sans autre indice qu’un bijou, représentant une étoile de David, pour retrouver à qui elle appartient. Nous sommes à la fin de la guerre, en période de restrictions et de chasse aux collabos. J’ai beaucoup aimé le traitement de la vie d’après-guerre par l’auteure, les difficultés financières et la vie quotidienne de cette période.



En parlant de ce livre, je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec les roses si chères au cœur de Vincent : l’auteure nous installe confortablement dans la douceur des pétales de la rose, par moments, une épine nous pique, et à la fin, c’est l’apothéose, les pétales s’ouvrent entièrement.

Le personnage principal est un homme attachant et bouleversant. Il se révèle à nous avec ses forces et ses faiblesses, sa détermination et ses hésitations, son envie d’honnêteté et la spirale de ses mensonges.



La recherche de la propriétaire de la boîte deviendra la quête de sa vie, il voudra connaître la vérité. Il se sent simple dépositaire de ce trésor.

Les roses sauvages du maquis est un roman, qui mêle l’historique, l’amour, le terroir et le suspense. Ce livre m’a envoûtée, j’étais avide de connaître la suite. L’histoire va de rebondissements en rebondissements, alors que l’on ne s’y attend pas. L’intrigue est ficelée par de nombreux secrets. Et la fin… quelle émotion !



J’ai été passionnée par ce roman qui m’a émue tout en me tenant en haleine. C’est le cœur serré que j’ai refermé ce livre, tant pour le final qui m’a étreint le cœur que par le manque à l’idée de quitter les personnages.


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Le pays de l'impossible hiver

En 1925, Witold Wujekski quitte la Pologne, pour fuir la misère et faire vivre sa famille. Il tente sa chance, en France. Au bout de un an et demi, il parvient à faire venir sa famille. Sa plus jeune fille, Joanna a la tête remplie de rêves. La France est le pays de l’impossible hiver, celui où l’espoir est permis.





Après quelques années, Joanna rencontre Marceau et devient son épouse. Or, un mois après leur mariage, ce dernier est appelé sous les drapeaux. La jeune femme lui écrit qu’elle attend un bébé.





La famille Wujekski est catholique par le père et juive par la mère. Ils sont polonais. Les lois sous l’Occupation sont très dures envers les étrangers et les juifs. Les Allemands sont partout...





C’est le deuxième livre que je lis de Martine Pilate. J’avais eu un énorme coup de cœur pour Les roses sauvages du maquis. Cette auteure fait maintenant partie de mes incontournables car Le pays de l’impossible hiver m’a envoûtée également.





La plume de Martine Pilate me subjugue. Alors que vous lisez une histoire de vie, celle de Joanna, l’auteure passe une quantité de messages, mais avec une simplicité incroyable.





Martine Pilate aborde des thèmes importants de notre Histoire.





Elle parle des femmes restées en France, alors que leur mari est au front. Elle décrit le couple de Joanna et Marceau, ces deux jeunes qui n’ont pas eu le temps de se connaître. Aussi, quel impact cette guerre aura-t-elle sur leurs sentiments qu’ils n’ont pas eu le temps de construire leur histoire ? Pourquoi la jeune femme ne reçoit-elle pas de nouvelles de son époux ?





Martine Pilate décrit la Résistance. Ces héros qui ont œuvré dans l’ombre et qui n’ont pas toujours été ceux que l’on imaginerait.





Elle parle des Malgré-nous, ces Alsaciens et Lorrains forcés par l’Armée allemande à combattre les Français. J’ai été très touchée par la façon dont ces hommes ont été vus après la guerre.





L’auteure a choisi un angle peu souvent choisi pour parler des amours franc-allemands, qui étaient désignés sous le terme de collaboration horizontale.





Beaucoup d’émotion m’a submergée lorsque Martine Pilate relate l’après-guerre et son besoin de justice et de vengeance. Elle démontre que les apparences peuvent cacher une autre réalité. Elle montre que la souffrance de la guerre peut provoquer des réactions épidermiques.





L’histoire de Joanna est passionnante.





Je me suis beaucoup attachée à elle et à sa famille. Ils ne sont pas épargnés par les drames, mon cœur a souffert avec eux, mais ils restent très soudés. Déracinés, dans un pays en guerre, ils doivent survivre. Ils sont profondément humains : l’auteure dresse un portrait vrai, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs actes justes et leurs erreurs.





Joanna a une amie proche, Arlette. Par son entremise, elle fait des rencontres surprenantes, qui mettent à mal ses convictions… et peut-être les vôtres.





Conclusion





Le pays de l’impossible hiver contient 285 pages. C’est incroyable lorsque l’on réalise tous les thèmes traités en profondeur. Martine Pilate a un grand talent pour choisir ses mots et passer nombre de messages, d’une façon simple et magnifique.





Ce roman est une histoire de femme, pendant la Deuxième Guerre Mondiale. L’auteure a choisi un angle original pour parler de cette période. L’histoire est émouvante et empreinte d’une très grande bienveillance. Malgré les tragédies, c’est une lecture douce, tant la plume de Martine Pilate est élégante.





J’ai eu un très gros coup de cœur pour Le pays de l’impossible hiver.





Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions De Borée pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.


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La promesse des jours heureux

Une lettre, une simple lettre… et c’est tout le passé qui resurgit. Le cachet indique une date de mars 1936, le timbre est hongrois et Krisztian ne connaît pas l’écriture. Il retarde le moment de l’ouverture, par peur d’un danger. Cela fait seize ans qu’il vit, en Ardèche, avec sa compagne et son fils. Depuis sa fuite, il n’a pas pu retourner en Hongrie et il n’a pas revu les siens. Ce courrier l’inquiète : qui a découvert son adresse ? Puis, après sa lecture, le soulagement l’emporte, bien que son cœur se serre. Les souvenirs remontent. Il pense à son enfance heureuse, à Budapest, auprès de ses parents, propriétaires d’une boutique réputée d’épicerie fine. Il se souvient des vacances d’été, synonymes de liberté, dans la Grande Plaine, chez sa grand-mère, originaire de Nancy : la seule activité obligatoire était l’apprentissage du français et il adorait écouter les histoires que son aïeule contait.





Il se remémore ses voyages, sa jeunesse et son amour fou pour Béatrix. Il l’aimait tant qu’il pensait qu’ils seraient heureux ensemble. Hélas, son épouse ne lui a jamais donné entièrement son cœur. Cependant, à la naissance de leur enfant, elle semblait submergée par un élan d’amour. Mais elle a été, très rapidement, rattrapée par ses envies de liberté. Elle confiait, alors, souvent, trop souvent, le petit à sa belle-sœur, qui était très attachée à lui. Pour le bonheur de son fils, Krisztian a été contraint à une terrible décision.





J’ai été passionnée par le récit des évènements qui ont conduit cet homme, si doux et si aimant, à faire le choix qui a changé sa destinée, mais aussi celle d’autres personnes. Martine Pilate relate tous les faits qui, pris seuls, n’auraient peut-être pas conduit à cette issue. Elle montre, également, que certaines acceptations paraissent la seule possibilité, mais engagent des répercussions qui ne sont pas prévisibles, lorsque des secrets sont tus. Lucinda, un des personnages principaux du roman, l’a compris, le soir de son mariage. Mais avait-elle une autre alternative ? Dans cette société patriarcale[…]





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La promesse des jours heureux

Un beau voyage au cœur de la Hongrie des années 30, avec pour trame de fond, une histoire familiale.

Amours, secrets, non-dits, mensonges ou encore trahisons règnent dans l'histoire de Lucinda et Krisztian, un couple de hongrois exilés en Ardèche avec leur fils Mihaly.

Le couple reçoit une lettre de leur pays d'origine, ce qui est l'occasion de revenir sur leur passé dont ils ne parlent pas.

S'ils sont heureux en Ardèche, ils n'ont jamais oublié leurs attaches. La nostalgie des proches, le mal du pays, ils ne sont jamais réellement parvenus à tirer un trait sur leur passé.



Les personnages sont attachants, l'auteur a pris le soin d'apporter les détails historiques et culturels qui m'ont littéralement emportée dans ce pays que j'ai eu la chance de connaître un peu.

Une belle réussite, un livre qui se dévore avec plaisir.
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La Passion selon cinq matous

J'ai choisi ce livre au hasard ne sachant quoi lire, je trouvais le titre amusant.

Eh bien je n'ai pas du tout été déçue par cette lecture.

C'est un livre parsemé d'histoires et d'anecdotes sur la vie dans nos campagnes et qui nous fait sourire à chaque page.

Un livre que je conseille à tous les amoureux de la campagne et surtout à tous les amoureux de nos compagnons à quatre patte qui ne manque pas de piment dans ce roman.
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Les pianos de la victoire

Une lecture au son du blues, optimiste et romanesque, un élan de liberté.



Le destin d’une jeune femme, chanteuse métisse, baignée dans la musique depuis son enfance et portée par ses rêves artistiques.



L’histoire d’une famille afro-américaine sur la première moitié du XXème siècle, depuis la Louisiane en passant par Chicago, New-York jusqu’à Paris, bercée et rythmée par le jazz, le blues, aux accents mélancoliques.



La jeune Lucille Du Plaissant quitte la Nouvelle Orléans de son enfance pour Chicago, afin de réaliser son rêve de carrière de chanteuse de jazz, déterminée, elle a déjà une voix prometteuse.

« Surtout, ne doute pas de toi ! Le doute te conduira toujours à l’indécision. C’est un frein, une perte de temps et de chance ! »



C’est dans une ambiance de racisme - lois ségrégationnistes - prohibition -qu’elle découvrira les scènes de ses débuts, grâce à son talent et son ambition, l’amitié et les conseils de Louis Armstrong, Duke Ellington, Betty Smith, et les voix féminines de la musique noire américaine.



« Elle s’imposerait et leur prouverait à tous qu’elle pouvait devenir une égérie que Blancs comme Noirs admireraient ».



Une immersion, du « Spotted Cat » restaurant-cabaret familial de la Nouvelle-Orléans, en passant par Broadway, jusqu’à Paris et ses clubs de jazz des caves de St Germain et des cabarets de Pigalle, où l’on croise Sidney Bechet, Boris Vian, alors que couve la Seconde Guerre mondiale.



« Vous verrez, la France est accueillante ! Le mépris dont vous êtes victime ici n’existe pas là-bas ! »



Sur la scène du Spotted Cat brillait un « Victory Piano », « piano vert olive défraîchi », « petit soldat qui avait connu les campements de guerre sur le sol français ».

*

Bravo à l’autrice pour ce joli roman qui rend honneur à ces voix chaudes et suaves et ces musiciens talentueux du jazz américain, et souligne l’injustice de la politique ségrégationniste et les tragédies de ses dérives.



Merci à Babelio et aux éditions De Borée, pour m’avoir offert de découvrir ce roman.

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La Passion selon cinq matous

Un petit village sous le soleil de l'Hérault, des personnages sortis tout droit de l'univers de Pagnol, un curé digne successeur de Don Camillo, un accent qui chante, voilà de quoi créer un décor plaisant. Quelques papys locaux que la vie a rendus philosophes se retrouvent sur la place centrale pour passer le temps ; cinq chats autochtones, immuables incarnations de la sagesse, ont pris l'habitude de les rejoindre. Les uns observent et écoutent les autres, et vice-versa... Voilà pour l'intrigue qui à défaut de paraitre haletante, semble sympathique.



Petit bémol dans ce paysage idyllique, je ne suis pas une adepte de ces petites chroniques villageoises où les chapitres se résument à des historiettes sans véritable lien. Et malgré ma grande passion pour les chats, qui en sont bien sûr les principaux acteurs, je n'ai pas vraiment été séduite par ce livre. Les quelques réflexions philosophiques sur l'existence et sur les relations entre l'homme et la gente féline n'ont pas réussi à m'ôter cette impression d'ennui ressentie tout au long de ma lecture. Les anecdotes racontées ne sont pas vraiment extraordinaires : je crois d'ailleurs que chaque région (notamment la mienne) a son Pont du Diable et la même légende qui y est rattachée. Je suis désolée de ne pas avoir apprécier cet ouvrage sensé plaire aux amoureux des mistigris de tous poils, mais il est resté trop conventionnel, parfois même un brin moraliste pour que l'émotion puisse transpercer. Un 8/20 pour résumer.
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La Passion selon cinq matous

Très jolie petite chronique d'un village de Provence, racontée par... les chats! On rit et on pleure, tout ce que j'aime!
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La Passion selon cinq matous

Une histoire légère qui séduira tout les amoureux de nos compagnons à quatre pattes!
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