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Critiques de Mary Wesley (77)
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Rose, sainte nitouche

A la mort de Ned, Rose décide de partir quelques jours, seule, dans un petit hôtel, sur un coup de tête. Elle part en laissant tout le monde en plan, à la surprise de ses amis, et sans prévenir son fils et sa belle-fille, qui doivent de toute façon venir prendre possession de la maison dans quelques jours. Tout le monde a toujours cru que Rose et Ned formaient un de ces couples exemplaires de la bonne société anglaise. Mais Rose n’est pas vraiment la femme lisse qu’elle semble être. Et sous son aspect de parfaite dame du monde, elle cache une femme de caractère qui a toujours aimé un autre homme et mené sa barque comme elle l’entendait, tout en conservant une sécurité chèrement payée.



Ce n’est pas un secret que j’adore les romancières anglaises, surtout quand elles s’attaquent aux convenances avec un humour ironique sous des airs de respectabilité. Et j’ai découvert ici une véritable pépite, une sucrerie qu’on déguste lentement en la savourant, idéalement avec une bonne tasse de thé anglais ! Quel régal !



L’héroïne, Rose, est un personnage comme je les aime. On voit que dans sa jeunesse, timide, elle est malmenée par des voisins, un frère et sa soeur, pique-assiettes, qui n’hésitent pas à se servir d’elle en la ridiculisant. Mais peu à peu, elle prend sa revanche, en acquérant une certaine confiance en elle. Ce que j’ai beaucoup apprécié chez Rose, c’est sa façon de lutter contre l’adversité, de lancer des phrases qui font mouche, toujours avec un sourire et un air de totale respectabilité. Ce qui crée des situations cocasses, comme seuls les anglais peuvent imaginer.

Son union avec Ned n’est qu’un mariage de convenance pour Rose, pour faire plaisir à ses parents dans un premier temps mais aussi pour répondre à un besoin de sécurité qu’elle éprouve depuis son enfance. Mais aussi, un peu, pour rendre jalouse certaines filles. Son cœur est pris par Mylo, le précepteur des adolescents voisins de ses parents, mi anglais mi français, mais qui n’appartient pas à son milieu social.



Ce roman, qui raconte la vie mouvementée d’une série de protagonistes des années 35 à la mort de Ned (qu’on peut sûrement dater dans les années 80, décennie de parution du roman), met en évidence l’hypocrisie, le mensonge et la duperie d’une société régie par des convenances désuètes. Chacun espionne ses voisins, tout en essayant de garder son jardin privé. Cela ne pourra que ravir les amateurs du genre.
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Rose, sainte nitouche

Rose sainte-nitouche, la jeune fille prude, peu au fait des batifolages amoureux, mais qui au bout du compte cache bien son jeu, Rose, la naïve, qui finira bien par mener tout le monde par le bout du nez, telle est l’image que certains, bien moins francs du collier, voudraient méchamment lui accoler.

Mais qui est Rose, véritablement, et sans fard ?

A des années de distance, et alors que les années sont passées, laissant loin derrière la jeune fille puis la femme, Rose se souvient… Son mari, Ned vient de mourir, leur fils unique, Christopher, hérite avec sa femme Helen (une peste en réalité, mais qu'importe) de la magnifique propriété familiale, celle-là même que Rose a tant chérie et protégée pendant les années de guerre.

En apparence, Rose s’est dévouée à son mari, à ses parents aussi, pour lesquels, finalement elle a conclu ce mariage sans amour véritable, mais pour faire une « fin » convenable sous tout rapport.

Mais celle qui ment le plus, n’est pas toujours celle que l’on croit… Ou tout du moins la plus fidèle à son serment. Fidèle à ce qu’elle a promis, c’est déjà ça et ce n'est pas peu..



Entre mascarade et petit théâtre social, le monde que nous dépeint ici Mary Wesley, comme dans "Les raisons du coeur" lui aussi conté dans le temps et en perspective, révèle les faux semblants que cette petite micro-société tente à tout prix de masquer. Personne n’y échappe, mais rien n’est simple.

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Une fille formidable

Un Wesley moins anecdotique que certains autres, mais rien de transcendant non plus. Une sympathique lecture, mais qui n'apporte pas grand-chose. Les personnages sont un peu absents, ils se livrent peu, il est difficile de s'attacher réellement à eux. C'est un peu léger, tant au niveau de l'histoire, que de la construction du récit, que des personnages... La campagne anglaise et l'ambiance générale sont sympathiques, certains personnages plutôt drôles (Ann et son mari, Priscilla), mais sincèrement, une fois la lecture terminée, on oublie aussitôt ce roman.



Beaucoup des romans de M. Wesley sont pour la plupart anecdotiques. Ce n'est pas pour autant que je ne les aime pas -j'en ai lu beaucoup- mais ceux qui sont réellement bons ne sont pas nombreux (Sucré, salé, poivré ; La pelouse de Camomille). Là, la subtilité et la profondeur dans le traitement des personnages et de leurs rapports entre eux font de M. Wesley une excellente observatrice de la nature humaine, et plus spécifiquement, anglaise. Elle dépeint avec brio les mœurs de ces concitoyens, tout en restant dans le divertissement. Maintenant, si vous êtes à la recherche de davantage de sérieux et de sociologie, ces romans ne sont peut-être pas pour vous.
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La pelouse de camomille

Chaque année, les cinq neveux et nièces de Richard et Elena se retrouvent en Cornouilles, au bord de la mer, pour passer les vacances d'été ensemble. Cette année 1939 marque la fin de l'insouciance estivale, puisque la guerre va éclater quelque temps après.



Contrairement à ce que le résumé laisse entendre, La pelouse de Camomille ne se centre pas sur ce dernier été. Au contraire, les vacances sont très vite abrégées, et le lecteur suit les différents personnages durant la guerre, au gré de leurs retrouvailles et de leurs aventures. Sucré, salé, poivré m'avait beaucoup plu et je voulais absolument lire d'autres ouvrages de cette auteure. Si La pelouse de camomille ne m'a pas autant plu, cela reste un très chouette roman. Le ton est léger, mais le contexte est tout ce qu'il y a de plus sérieux, et c'est ce mélange que j'aime beaucoup. Je ne qualifierais pas le genre de chick lit, mais il y a ce côté aérien, détaché qui empêche le roman de n'être que historique. Les personnages badinent, flirtent, les sentiments amoureux régissent leur vie, et ce, malgré le les malheurs et l'environnement difficile. Dans Sucré, salé, poivré, c'était déjà le cas. En outre, ils ont, pour la plupart, une espèce de confiance en soi, de personnalité forte et déterminée qui me plaît beaucoup. Quoi qu'ils fassent, cette force leur permet de rebondir et, personnellement, j'aimerais en prendre de la graine. Mary Wesley me plaît définitivement beaucoup, et j'ai La resquilleuse qui m'attend dans ma PAL :)
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La pelouse de camomille

Selon la quatrième de couverture, je pensais suivre les aventures estivales d’une bande de cousins chez leur oncle et tante. En réalité, nous suivons tous ces personnages durant la première année de la seconde guerre mondiale : les mobilisations, leurs amours, les bombardements…. Et cette période qui aurait pu être difficile à vivre se révèle pour quelques-uns d’entre eux un moment où tout est permis.
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La resquilleuse

Quel régal que la découverte de cette auteure : elle a su allier un humour caustique avec des touches d'émotion, voire de tristesse. Les personnages en apparence détachés de tout, sont au final des personnes ayant un vécu qui a laissé des traces. Remarquable et à recommander.
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Une fille formidable

Junon est amoureuse des deux seuls garçons qu'elle n'a jamais connu. Elle fait partie des meubles, comme le titre original l'indique. Ils partiront pour la guerre, et elle, vers une nouvelle vie.



Après avoir lu plusieurs romans qui me sont finalement tombés des mains, il était temps de me tourner vers une valeur sûre. Je ne fus pas déçue. Qu'il est bon de se blottir dans les pages de Mary Wesley quand le monde se fait trop tumultueux.



L'auteure excelle dans ses sujets de prédilections. L'Angleterre durant la seconde guerre mondiale, l'indépendance des femmes, leur rébellion face aux règles pré-établies à leur intention.



Alors oui, c'est plein de bons sentiments et parfois un peu maladroit. Qu'importe ! Je me suis régalée, je me suis fait du bien. Un soupçon d'irrévérence, quelques piques parfaitement british, des rencontres inattendues, la vie quoi, celle qui va, qui bat, palpite, frémit.



J'ai tourné la dernière page à regret mais je me suis sentie requinquée pour un tour. Heureusement, il me reste encore des Mary Wesley à découvrir.
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La resquilleuse

Les Éditions Héloïse d'Ormesson ont eu la bonne idée de rééditer Jumping the Queue de Mary Wesley paru en français sous le titre Souffler n'est pas jouer. Si j'applaudis l'initiative, je déplore que le lecteur n'en soit pas informé sur la quatrième de couverture...



Passons. Pour son premier roman pour adultes, l'auteure délicieusement british bouscule les tabous de la vieillesse et emmène le lecteur en dehors de sa zone de confort. L'histoire est racontée avec calme, l'éternel flegme anglais, pourtant tant d'évènements s'entremêlent. Au fil du roman, une inquiétante étrangeté, comment l'histoire va-t-elle se terminer ?



La fragilité de vieillir, la relation à l'existence, le difficile apprivoisement de la vie. Une narration mélancolique, sans miel et sans sucre, une histoire qui, même si elle manque parfois un peu de souffle, me hantera longtemps.
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La pelouse de camomille

Quarante-cinq ans plus tard, ils se souviennent…

Il se souviennent de ce fameux été 39, le dernier, celui qui scella le temps de l’insouciance et de leur jeunesse, pour certains même de leur adolescence.

Depuis des années, la grande et disharmonieuse maison de Cornouailles reçoit famille, neveux et amis, le temps d’une saison, celle des estivants et des bains de mer. Pour tous les cousins, c’est l’occasion de s’y retrouver et d’accomplir, comme un rite, les jeux devenus familiers, courses poursuites nocturnes sur le chemin de douanier, à pic, et surplombant la falaise, butinages et flirts innocents. Chaque année, tout le monde a un peu grandi.

La guerre est passée, certains s’en sont allés, mais reste, gravée dans leur mémoire, la pelouse de camomille, celle qui s’étendait quasiment jusqu’à la mer, délicieusement odorante et complice, complice de ces premiers amours, fantasmés, durables ou éphémères.



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Les raisons du coeur

L'histoire débute au printemps 1926 à l’hôtel Marjolaine de Dinard où se retrouve une joyeuse colonie d’estivants britanniques, adepte des bains de mer, du lèche-vitrine, des parties de bridge et du farniente.

Flora, tout juste dix ans, y réside seule avec sa gouvernante française en attendant le retour imminent mais toujours retardé de ses parents. Son père, haut fonctionnaire en Inde, ne revient que de loin en loin en Europe, sa mère, plus amante que maman (et c‘est un euphémisme...), ne quitte pas son mari d’une semelle, la gamine est laissée, toujours derrière, comme un petit chiot dont on ne sait que faire, et qu’à défaut d’avoir pu noyer à la naissance, on confie à droite à gauche pour ne pas l’avoir dans les pattes…



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Les raisons du coeur

Flora est une gamine de dix ans qui se débrouille cahin-caha pour survivre dans un monde dont elle n'a pas les codes. Ses parents n'éprouvent aucune affection pour elle et la plupart du temps la laissent se débrouiller ,la confiant vaguement à quelque adulte disponible.



Lors des vacances de Pâques de 1926 , Flora découvre un groupe de jeunes gens de bonnes familles, qui passent des vacances à Dinard. Elle est surtout sous le charme de trois garçons , Félix, Hubert et Cosmo. Elle rejoint l'Angleterre et part pour une pension pour filles en emportant le souvenir des trois garçons dont elle est amoureuse.



On suit Flora, qui croise à différents moments de sa vie ces garçons, soit ensemble, soit séparément , avec ou sans leur famille respective. D'enfant on la retrouve adolescente puis jeune femme.



Une fois majeure elle se doit de faire des choix . Le destin qui lui est tracé c'est de rejoindre ses parents en Inde et d'épouser , peu importe qui ... mais Flora n'est pas vraiment prête à rentrer dans un moule qui n'est pas taillé pour elle.....



Flora est un personnage attachant qui cherche à trouver sa voie et à exister par elle même . Bien que peu armée pour affronter la vie , l'éducation des jeunes filles de l'époque crée surtout des "dindes" ,elle va néanmoins se débrouiller pour vivre.



La description de la société environnant Flora est un régal. Les apparences sont bien souvent contredites par les personnages. La sexualité , sujet brûlant , est moins convenue qu'on ne pourrait le croire. Les bons sentiments et la générosité qui se devraient d'être s'arrêtent vite quand cela dérange la vie bien rodée de ces familles bourgeoises. C'est assez drôle de voir cette société de gens "bien" égratignée tout au long du roman.
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Sucré, salé, poivré

Roman d’initiation paru initialement sous le titre Harnessing Peacocks en 1985 chez Macmillan Ltd, puis aux Editions Flammarion en 1993



A 16 ans, Hébé, jeune fille de la Gentry, tombe enceinte. Quittant le foyer de ses grands parents, elle garde l’enfant, Silas, et rompt avec sa famille. 13 ans plus tard, les choses / les gens ont-ils changé ?



Hébé est fidèle à son prénom et tient en laisse (invisible) les membres de son « Syndicat », hommes de son milieu faisant la roue pour plaire aux dames autres que leurs épouses respectives. Maitresse femme, elle donne sa bienveillance contre rétribution sonnante et trébuchante, réalisant ainsi les soupçons de son grand père sur son compte.

Du Roman Familial à une vie adulte assumée, Hébé mêle, grâce à la bienveillance des proches qu’elle s’est choisi,

1.savoir être

2.savoir être avec l’autre

3.savoir faire

et fait route vers le bonheur d’être une et libre face au monde

1.social

2.familial


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La resquilleuse

J'avais été séduite par le résumé, erreur et déception !

Ce roman est trop rocambolesque pour moi, je n'accroche pas.
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La pelouse de camomille

"La guerre a été très romantique", dira Helena. Après un ultime rassemblement autour de la fameuse pelouse de camomille, à l'été 39, les protagonistes vont être plongés dans une espèce de parenthèse enchantée, faisant voler en éclats tous leurs carcans moraux et leur côté guindé... Et si tout cela n'avait pour but que de lutter contre la peur ? Très british, gentiment amoral et plein d'ironie.
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Les raisons du coeur

Tout commence dans la station balnéaire très chic de DInard, en avril 1926. On y fait la connaissance des familles de riches britanniques anglais qui y prennent leur congés de Pâques. Les enfants et adolescents de ces familles établissent au cours de ce printemps-là des liens indéfectibles. Ce qui toujours les unira, les séparera ou les réunira dans les années qui suivront, est le personnage de Flora, fillette solitaire et blessée qui ne laissera aucun indifférent.

Voilà un très bon livre de détente, plutôt "livre de filles " (aïe, la théorie du genre...) mais très agréable et bien écrit. J'avais aimé "La pelouse de Pétronille", et je n'ai pas été déçue par celui-ci. J'y ai retrouvé avec délectation l'ambiance "british" et la fausse légèreté du précécent.
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Rose, sainte nitouche

Depuis le décès de Ned l’époux de Rose, ses amis s’inquiètent pour elle. Elle a toujours su cacher ses émotions depuis très longtemps et si sa vie semble d’un terrible conformiste, la réalité en est loin, très loin.



Après des lectures qui m’ont remuée, j’avais besoin d’un bon roman où je puisse m’attacher à une héroïne, sourire grâce à un humour dosé d’une pointe d’ironie. Et ce roman a comblé mon attente. Pétillant, tout comme à l’image de Rose.

Jeune fille, Rose a été mise en garde par sa mère contre les hommes pour qui les plaisirs de la chair sont un pur mensonge. A l’occasion d’une réception donnée chez des personnes de la bonne société anglaise, Rose fait la connaissance de Mylo originaire de France. Précepteur des enfants, il dévoile à Rose son tempérament fougueux et intrépide. Chacun tombe sous le charme de l’autre. Mais la Seconde Guerre mondiale qui se prépare vient bousculer toutes les vies. Mylo est reparti en France et sans aucune nouvelle de sa part, Rose accepte d’épouser Ned qui part au combat. Elle gère la maison et la ferme de son époux, s’affirme dans sa personnalité et surtout entretient avec Mylo une liaison. La jeune femme timide est devenue une femme de caractère mais elle ne peut se séparer de Ned. Car il s’agit également d'une personne qui ne revient pas sur ses promesses.



On suit la métamorphose de Rose qui s’est émancipée, on partage ses doutes, ses joies et ses peines. De la jeune femme qui deviendra mère, épouse et maîtresse qui jongle habilement entre deux vies. Les soi-disant amis, les convenances sont épinglées avec ironie. Et Mary Wesley n’oublie pas le contexte social ni les carcans imposés à ces femmes.

Sans être guimauve, ce roman est absolument délicieux !


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Les raisons du coeur

Le récit s’ouvre en 1926 à l’hôtel Marjolaine de Dinard, une station huppée de Bretagne, à quelques encablures de Saint Malo. Ce sont les vacances de printemps et l’hôtel accueille une clientèle particulièrement cosmopolite et fortunée. Parmi eux, des estivants hollandais et britanniques, profitant de quelques semaines de repos pour s’adonner au casino, au shopping et aux bains de mer.

Flora, âgée de dix ans, réside dans l’annexe avec sa gouvernante française en attendant le retour de ses parents. A ses études, elle préfère la compagnie des chiens des vacanciers et des commerçants et demeure très solitaire, ne recevant que peu d’attention et d’affection. Et ce n’est pas l’arrivée de ses parents qui va changer son quotidien : son père, haut fonctionnaire en poste en Inde, revient rarement en Europe, et sa mère, ne le quitte pas d’une semelle. Le couple, totalement centré sur leur amour mutuel, délaisse totalement la petite fille. Le père la déteste franchement car il sait très bien qu’elle n’est pas de lui, et la mère, que la nature n’a pas doté de l’instinct maternel, ne fait aucun cas de sa fille et préfère la confier aux bons soins d’étrangers qui voudraient bien s’en occuper à sa place.

Notre jeune héroïne fait la rencontre d’une bande d’amis dont font partie de Cosmo et Blanco, deux adolescents britanniques travaillés par leur puberté, et de Félix, un jeune hollandais, qui fait tourner les têtes de toutes les filles, alors que lui-même semble indifférent au beau sexe. A la fin des vacances, Flora, très mûre pour son âge, se rend compte qu’elle est tombée amoureuse, non pas d’un des garçons, mais des trois, qui lui semblent toutefois inaccessibles (trop beaux et trop âgés). Eux, de leur côté, ne sont pas insensibles à la sensualité et au charme de Flora qui est loin d’être une petite fille dans sa manière d’être et de s’exprimer. Mais c’est la fin des vacances et les jeunes gens repartent dans leurs pays et Flora va prendre le chemin de sa pension anglaise dont elle ne ressortira que cinq ans plus tard, à l’occasion d’un Noël, lorsque la famille de Cosmo l’invite à venir passer les fêtes de fin d’année avec eux.

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Rose, sainte nitouche

L'univers de l'auteur est intéressant car il nous guide au travers de destins de femmes fortes et qui font des choix ayant des conséquences sur leur vie, choix qu'elles assument. Un bon livre où la causticité est présente pour décrire des situations tristes ou gaies.
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La resquilleuse

L'histoire : Une femme d'un certain âge (on ne saura jamais lequel tout au long du roman) a fait le ménage dans toute sa maison, elle a réglé ses affaires, donné son jars seul être qui lui tienne encore compagnie. Mathilda veut en finir avec la vie, elle a perdu son mari et avait promis de mourir avant de devenir un poids. Mais son plan est compromis quand elle rencontre le fameux matricide dont toute la presse parle et recherché activement par la police. Leur union atypique va permettre de réveiller sa vie.

C'est une lecture bien agréable ! Comme on peut le lire sur la quatrième de couverture, on découvre la vie de cette vieille femme indigne. Sa vie n'est pas très gaie, ses enfants semblent l'avoir abandonnée, elle est veuve, elle a perdu ses animaux de compagnie, bref tout ce qui s'apparente à déchéance... Rien de très amusant et cela ne donnerait pas envie de le lire. Mais en fait tous les codes sont basculés, au fur et à mesure de l'histoire, on découvre que : son mari est mort à Paris car il entretenait une relation incestueuse avec sa fille, son fils préféré pique les petits amis de son autre fille.

Quand elle rencontre le matricide, elle le reconnaît, n'en a peur. Suite à une mission qu'elle se donne à Londres pour l'aider, elle va retrouver un des ses amis et surtout on va découvrir d'autres choses sur sa vie. Mais comme tout est loufoque, on ne sait plus ce qui est vrai ou faux, inventer par ses connaissances, les rumeurs et dires des autres ou même par Malthilda elle-même Le matricide va l'aider à revenir sur sa vie, essayer de retourver ses souvenirs et finalement la faire revivre.

C'est donc une lecture pas prise de tête, à ne pas prendre au sérieux et lire pour se détendre. Ce roman est d'une autre mesure que Les Raisons du coeur, que j'avais énormément apprécier. J'ai passé un bon moment avec celui-là mais il n'est pas de même envergure, La resquilleuse est un roman plaisant.
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La resquilleuse

Harold et Maud version Earl Grey....



Originalité, humour, l'histoire d'une femme de cinquante ans (vieille ????) qui fait à la vie tous les pieds de nez avant de la quitter....



Roman à livre par temps pluvieux, pour se reposer l'esprit, un scénario de film, plutôt qu'une oeuvre littéraire.... Des pages et des pages de dialogues .... Vous avez dit littérature, j'en doute...



Mais ne désespérez pas, l'intrigue peut vous satisfaire ....
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