Mary Wesley

Ce roman est reposant et pourtant il se passe lors des années 1939/40, à Londres sous les bombardements Allemand ; avant que la guerre commence, comme tout les étés, les neveux et nièces de Richard se retrouvaient en Cornouaille, le temps de quelques pages, on vit encore un fois l’innocence de ces années.



Puis la guerre éclate ainsi que cette famille, Héléna, la tante ne veut plus vivre avec Richard et part à Londres où vivent tous ses neveux et nièces, sauf Sophie qui est placé en pension. La guerre est une menace qui plane au dessus de leurs têtes, alors il profite de la vie en couchant parfois les uns avec les autres, ou avec d’autres personnes qui se glissent dans cette famille...


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L'Angleterre des années 20 pour les familles fortunées étaient pour le moins très agréables. Les vacances se déroulaient en France à Dinard, dans des hôtels de luxe ou les jeunes se retrouvaient chaque année. Flora, adolescente délaissée de ces parents parfaitement égoïste fait la rencontre d'une bande de jeunes dont trois garçons dont elle tombe amoureuse. Félix, Hubert et Cosmos sont loin d'être indifférents au charme de cette jeune fille...les années passent, les promesses de s'aimer, de se revoir, pourquoi pas de s'épouser permettent aux uns et aux autres d'affronter les affres de la vie. Tiraillée par ces amours de jeunesse, les uns et les autres devront faire des choix de vie et pas toujours ceux auxquels ils ont rêvé. Un roman foisonnant ou on découvre que les jeunes bien lotis avaient une vie sacrément débridée. Le ton est ironique pour dénoncer les conventions de l'époque, les dialogues sont quelquefois un peu brouillon, heureusement la fin est émouvante et m'a laissé au final une bonne impression.

Recueil de trois romans, Haphazard house, Speaking Terms, the 6th seal. Trois romans classés en « littérature jeunesse ». C’est le cas du second, peut-être du premier, définitivement pas du dernier. Les ouvrages ont en commun l’atmosphère décalée, un peu magique (d’où le titre du recueil) ; des enfants qui parlent aux animaux, des morts qui ne le savent pas, de la neige en couleur. L’écriture est agréable, et riche, jouant souvent plus sur la suggestion que la description. Mon préféré est sans conteste le sixième sceau (titre levant une partie du mystère), le plus long des trois. Mais les trois pièces ont une chose en commune : le voyage est plus important que la destination, et le lecteur devrait apprécier la lecture sans attendre un dénouement qui ait réponse à tout. Toutefois cela ne nous laisse pas sur notre faim ; les histoires continuent de vivre après le livre fermé ; à nous de les finir ?

Ce roman m'a déçue. Je m'attendais, au regard de la 4ème de couverture, à une histoire à la Paasilina : un mélange d'humour noir et de tendresse. Au contraire, au fur et à mesure de la lecture, on apprend sur l'héroïne des choses pénibles, malsaines et de plus, certains passages n'ont aucun intérêt. On se demande même s'ils n'ont pas été écrits pour augmenter le nombre de pages du roman. Non, vraiment déçue alors que les personnages et l'idée de départ étaient vraiment intéressants !

Cette chronique des années de guerre, sans tabou ni morale, est vraiment plaisante à lire

.....Une femme libre peu soucieuse des codes de la bonne société....

Au final, un roman plaisant, idéal pour les vacances ou pour s'en donner le goût. Une lecture légère qui appelle à profiter de la vie.

Une critique plus détaillée et d'autres sur
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Roman léger, agréable à lire faisant la critique de la bonne bourgeoisie anglaise..."entre gens biens, d'un bon milieu".

J’ai reçu ce livre en cadeau dans le premier swap que j’ai fait avec une amie. C’était le « livre qu’on faisait découvrir à son swappé » (sachant qu’elle ne l’avait pas lu ^^). Je ne connaissais pas du tout le livre ni même l’auteur, et la couverture, très jolie avec son charme un peu vintage, m’a bien plu. Le synopsis ne m’aurait pas forcément interpellée en magasin, mais je me suis quand même laissé prendre au jeu et j’en ressors assez déçue.



L’histoire en elle-même n’est pas dénuée d’intérêt, puisqu’elle évoque la façon dont on peut se tirer des conventions sociales en place vers le milieu du XXème siècle pour vivre sa vie comme on l’entend (pour une femme, ça voulait surtout dire « ne pas se marier », ce qui sous-tend l’idée des amants successifs). Pourtant, la façon dont elle est racontée m’a ennuyée, j’ai trouvé l’ensemble long et plat, avec une multitude de personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher (on papillonne de l’un à l’autre sans jamais s’appesantir sur un, et même Flora qui est le personnage principal m’a laissée perplexe, je ne la cerne pas). Bref, je n’ai pas accroché à la plume de l’auteur.



L’intrigue est très longue à se mettre en place: la partie la plus intéressante de l’histoire, c’est quand Flora est adulte et qu’elle va vivre sa passion pour les 3 garçons. Au final, non seulement je n’ai ressenti aucune passion dans tout ça (Flora m’a plutôt laissé une impression d’immaturité), mais ça n’occupe que le dernier tiers du roman, tout le début se traîne et pourrait être beaucoup plus court.



J’ai tout de même été très intriguée par la relation qu’entretient Flora avec ses parents, qui ne se préoccupent de rien d’autre qu’eux-même et délaissent complètement leur fille, de façon consciente. Je trouve le trait assez grossier mais je me demande si de tels parents existent vraiment.. La pauvre Flora ne pouvait pas avoir une vie « classique » après une enfance comme la sienne! L’atmosphère qui se dégage du roman, notamment dans la première partie en Normandie, évoque le charme désuet des années 20 et m’a bien plu. J’aurais été curieuse de rencontrer l’auteur, qui a visiblement eu une vie aussi remplie que celle de son héroïne ;-)



Au final, si tout n’est pas à jeter dans ce roman (heureusement!), je n’ai pas accroché comme j’aurais voulu et j’ai trouvé le tout plutôt brouillon et sans relief, dommage!
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Rien ne m'a retenue dans ce roman, ni les portraits de ces jeunes nantis, ni leur combat contre les principes établis, ni le ton de l'écriture sans relief.

(lu 2013)

Les mœurs de la bourgeoisie britannique au vitriol.
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Un livre étonnant , écrit par une Anglaise originale et décomplexée. Cela commence à l'été 1939. La Guerre va éclater et avec elle la vie des cousins et cousines, réunis chaque été dans le belle maison de leurs oncle et tante dans Cornouailles, va être bouleversée... mais de manière étonnante et surprenante parfois... J'avais découvert ce livre sur les blogs et cela m'a donné envie de le lire.Même si je n'ai pas été déçue, je n'ai cependant pas totalement partagé l'enthousiasme de celles qui l'avaient recommandé.Cela reste toutefois un bon moment de lecture.Je trouve que, dans une même veine, les romans de Rosamund Pilcher sont plus attachants.

Ce roman donne envie de lire les autres livres de cet auteur.

L'histoire débute à Dinard en 1926. De nombreuses familles britaniques profitent des vacances scolaire sur la côte française. Hubert (allias Blanco) est venu invité par la famille de son ami Cosmo. Tous deux sont dans la fleur de l'adolescence, à la recherche des premières expériences sexuelles, et des premiers émois. Il rencontrent Félix, un jeune baron hollandais pour qui toutes les jeunes filles sont en pamoison. Mais surtout ils font la connaissance de la jeune Flora. Elle n'a que 10 ans, n'est qu'une enfant sauvage, mais ses longs cils et son air mutin vont boulerverser la vie des deux amis.

Flora passe beaucoup de temps seule, ou en compagnie des chiens qu'elle promène. Ses parents, surtout son père, la détestent. Ils n'aiment qu'à passer leur temps ensembles dans un lit, rien d'autre du monde ne compte qu'eux. Flora est haïe. Elle est envoyée en pension, pendant que sa mère rejoint son père aux Indes. Puis viendra la sortie de la pension, et le départ pour les Indes. Puis la guerre, la grande guerre et ses bombardements sur Londres. Et enfin les Beatles.



Dans son roman, Mary Wesley nous raconte donc l'histoire de ces jeunes gens, qui ont vécus leur adolescence dans les milieux aisés des années folles. Flora y est le personnage central. Cette enfant qui tombe amoureuse de trois adolescents, qui ne pense qu'à eux durant toute sa vie, bien qu'elle se demande s'il est vraiment possible d'aimer 3 hommes.

Au travers de quelques évènements au cours desquels elle est amenée à les retrouver sur son chemin, sa vie nous est conter. Rien ne nous est dit de tous ces moments où elle vit sans eux à ses côtés. Il se passe des périodes de 5 voir 10 ans, sans qu'elle ne leur donne de nouvelles, et sans que Mary Wesley nous raconte ce qui lui arrive. Toute sa vie semble tourner autour de ces trois garçons pleins de vie, de fougue. Mais l'amour comme se l'imagine cette jeune fille pure et innocente qui ne connait rien de la vie, est loin de la réalité qui risque de la blesser. Et ses nuits de rêve à l'internat se heurtent durement à la réalité de l'amour dans la vie.

"Si j'étais allongée contre Félix comme la femme de marbre, je n'aurais pas aussi chaud, songea-t-elle. Parfois, c'était contre Félix qu'elle gisait allongée; à d'autres moments, c'était Blanc ou Cosmo qui la tenait tendrement enlacée. Comme elle les aimait tous les trois, elle s'allongeait dans leurs bras de marbre selon un tour bien défini: lundi, Félix, mardi Cosmo, mercredi, Blanco; ce jour-là, dimanche, c'était le tour de Félix. En remuant furieusement, elle attrapa l'oreiller et le cala contre son dos, mais le Félix de marbre se confondit avec le Félix mangeur d'huîtres qui lui prétait son mouchoir et s'éloignait au volant de sa voiture, soulagé.

Il avait eu l'air soulagé. Flora se moucha dans le mouchoir intact, le roula en boule et le jeta sur le sol de lino."



Les hommes ne sont pas des statues de marbre, immuables, dont la beauté et la pureté ne fâne pas. Mais l'amour, peut-il l'être lui?



C'est un roman tendre, qui va à l'encontre des principes de la bonne société anglaise de l'époque. Flora est-elle insensée, ou, au contraire follement sensée?





La lecture se fait aisément et d'une traite, on est hapé, on veux savoir quels vont être les choix de Flora. Mais en même temps il manque un petit quelque chose dans l'écriture, ou dans le rythme, quelque chose sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt, mais qui fait que ce roman est à deux doigts d'être un Grand Roman.



Mais peut-être suis-je trop exéigeante?

Cet auteur de 70 ans signe ici son 1er roman .

Réflexion sur la vie , le sens de la vie , la vieillesse et le déclin , et la mort , ce roman anglais raconte l'histoire d'une grand mère peu ordinaire .

j'ai beaucoup aimé ce portrait d'une famille

J'ai lu ce livre grâce au site de la griffe noire.



Et je ne suis pas déçue, en trois jours je l'ai terminé, une comédie de moeurs bien racontée, l'humour anglais, les biens pensants ne sont pas se que l'on croit, les apparences sont trompeuses, cela fait certes clichés, heureusement c'est mieux écrits que ma critique :-)



Bref, j'ai passé un bon moment de lecture !

uNE LADY NOUS CONTE LES moments au goût unique de sa jeunesse. Un parfum de nostalgie chic un brin shocking