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Citations de Maud Tabachnik (389)


Les religions ont de tout temps été un terreau propice à la haine et à la barbarie. Mais votre histoire de Djinn et de Golem… Les hommes, pour ce que j’en sais, sont capables d’être les meilleurs des monstres. En inventeraient-ils, qu’ils seraient moins crédibles.
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...l’esprit d’une légende repose sur le vécu, la psychologie du peuple qui l’a construite… son histoire… ses chromosomes mémoire. Une légende, c’est le reflet de nos espoirs et de nos peurs… Je crois que toutes les légendes sont vraies ou le sont à un moment ou à un autre. Rappelle-toi ce qu’a dit Shakespeare : « Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel que l’on ne pourra jamais expliquer. » Moi, j’y crois, aux légendes !
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Il est un homme de raison. Le rationalisme est sa philosophie. Il ne peut vivre dans un monde où les données physiques lui échappent.
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La mosquée fait partie de ces bâtiments précaires qui durent. Elle a été trop petite dès la première heure. Résultat, les croyants prient sur les trottoirs et la chaussée, et la circulation est détournée cinq fois par jour. Celui qui la préside vient d’Islamabad. Son verbe de feu enflamme les consciences. Les hommes sortent bouleversés de ses prêches, rêvant de vivre chaque hadith du Livre Sacré, de s’engager dans le djihad. Au point que l’imam que le Pakistanais a remplacé s’est cru obligé de modérer l’ardeur des fidèles, pour qu’il n’y ait pas trop de foyers désertés.
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« Il n’y a pas d’autres endroits au monde auquel on aimerait tellement tourner le dos quand on y séjourne, mais il n’y a pas non plus un endroit auquel on aimerait tellement retourner dès qu’on le quitte. »
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Elle le connaît, il n’aime pas dire au revoir. Il lui a confié un jour qu’il détestait dire simplement au revoir à quelqu’un qu’il aime, même si c’est pour quelques heures, de peur de ne jamais le retrouver.
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Qui peut dire aujourd’hui ce qui est grave ? répond Rose d’une voix lasse. Parfois ce que l’on fait est plus grave que ce que l’on ne fait pas, qui peut savoir ?
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Le gouvernement, faible et indécis par nature, consultait, écoutait, rejetait. Les différents corps de police, se sentant lâchés par les responsables, refusaient d’engager leurs troupes dans des confrontations qui tourneraient à leur désavantage, puisque ordre formel leur avait été donné de ne se servir de leurs armes qu’en cas d’extrême nécessité. Et la définition « d’extrême nécessité » n’avait pas été déterminée. L’armée, du moins ce qu’il en restait, était confinée dans les casernes.
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On n’ignorait pas que dans les franges extrêmes de l’échiquier politique, des hommes étaient prêts à s’engager dans n’importe quelle entreprise de déstabilisation du régime.
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Des guerres, il en avait vu tant et plus. Celle-ci, improbable, n’en était qu’une nouvelle. Il avait traversé les siècles et les continents. Vécu la rage des uns et la haine des autres. Entendu des hommes que l’on croyait sages vociférer tels des enfants frustrés. Exiger, tempêter, pleurer de dépit et de honte ou, secoués d’un ricanement démoniaque,terrasser ceux avec qui, peu de temps avant, ils partageaient rots et rires.
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— Que veulent-ils ? interrogea-t-elle.
— Ce que veulent toujours les hommes, répliqua son mari, sentencieux.
— C’est-à-dire ?
— Conquérir la Terre et le ciel.
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Elle s’était enfuie, sûrement dans la forêt qu’elle connaissait comme sa poche, du moins la partie entourant la propriété. Ils ne la trouveraient jamais. Elle était sauvée. Son propre sort à cet instant lui importait peu.
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Abattre quelqu’un d’un coup de feu, c’était une chose, lui trancher la gorge en était une autre.
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Moi, quand j’étais petit, je rêvais qu’un voyou entre chez nous et terrorise mes vieux. J’aurais fait semblant de souffrir, je l’aurais sans doute supplié, et, pourtant, voir mon père trembler de peur, alors que les seules fois où ça arrivait c’était à cause de ses crises de delirium…
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. Si les hommes étaient moins cons, rumine Saul, au lieu de s’entre-tuer, ils respireraient les fragrances de ces pins, de ces fleurs, de ces buissons, qui font paraître le monde si beau.
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Tout en roulant vers Marseille, il tente d’analyser logiquement la situation. Donc, les Anglais savent que quelque chose se prépare. Pas sorcier… Leurs espions cavalent dans toutes leurs colonies avec l’espoir de verrouiller ce qui peut encore l’être.
Les Indes, par exemple, gros morceau les Indes, énorme colonie économique et stratégique, fer de lance de l’Empire britannique, luxueuse vitrine de leur puissance. Eh bien, le pays se révolte. Très habilement en plus. Défilés plus ou moins pacifistes, occupations de sites stratégiques par une armée de mendiants que l’on ne peut chasser et qui, couchés sur le sol, se laissent traîner comme des paquets de chiffons quand la police perd ses nerfs. Pour conduire ces masses plus ou moins affamées et illettrées, elle s’est trouvé une espèce de saint qui a décidé de libérer son pays sans casse, un avocat illuminé par sa mission et qui les mène nu-pieds où il veut.
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Ils ont tout perdu, souffle-t-il. Ils ne veulent plus rester dans cette Europe qui leur a tout pris. Certains ont néanmoins tenté de rentrer chez eux. Vous n’avez peut-être pas entendu parler du pogrom de Kielce, en Pologne ? En juillet 1946, les habitants ont massacré jusqu’aux derniers leurs voisins juifs revenus de déportation, contre lesquels ils ont fait courir le bruit de crimes rituels pour garder les biens qu’ils leur avaient volés. Alors, monsieur l’abbé, croyez-vous que les vacances des enfants…
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« Si je t’oublie, Jérusalem, que ma langue se dessèche, que ma droite se flétrisse… »
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À Jérusalem, les amandiers fleurissent toute l’année et les oliviers donnent plus de fruits qu’ils ne peuvent en porter. Tout le jour, l’air résonne des prières qui se mêlent aux chants des enfants et aux rires des sages. De grandes murailles protègent son cœur et tous les vendredis les Juifs pieux coiffés de leur grand chapeau de fourrure et vêtus de leur lévite de soie vont prier au mur de Salomon, tandis qu’autour les collines de Judée changent de couleur à chaque heure du jour, et que résonnent les cloches des églises.
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Allongé dans sa piscine aux eaux bouillonnantes qui était un des remèdes aux douleurs constantes de ses articulations et de ses muscles atrophiés, Ross eut un silencieux rire de triomphe devant la parfaite réussite de ses projets.
Il n’était pas saint, mais il avait la vision unitive. Il se moquait du passé et méprisait l’avenir puisque aussi bien tout est un.
L’homme était identique à lui-même, qu’il chasse l’aurochs ou qu’il coure les étoiles.
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