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Citations de Michel Jeury (169)


Un beau jour d'avril 1898, j'avais quarante-huit ans. Quand je revois ce temps, j'ai l'impression que j'étais une vraie jeunesse et quand même il me semble que je n'ai pas changé.
Ça m'amuse de me peindre en deux mots, pour mes arriere-petits-enfants qui ne m'auront jamais connue.

Chapitre I
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J'ai été depuis l'âge de douze ans guérisseuse, panseuse on, comme on dit, "leveuse de maux". (...) je sais ce que j'ai à dire et ce sera plus long qu'un testament. Mais, au fond, c'est bien une sorte de testament que je vous dicte. Soyez tranquille. Je ne veux pas raconter toute ma vie an par an, depuisa naissance, qui a coïncidé comme par hasard avec la mort de ma pauvre mère.

Chapitre I
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" Prépare-toi, mon gars, c'est la vie avec du bon et du mauvais. Crois-moi, elle vaut la peine d'être vécue."

Dossier de l'oeuvre
D'une voix douce, mi-français, mi-patois
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Le petit garçon n'a jamais entendu quelqu'un s'exprimer de cette façon, douce, grave et pourtant sans affliction. Il y a quand même une vraie tristesse dans la voix de la guérisseuse, mais aussi une foi enjouée, un peu espiègle qui chasse vite la tristesse.

Dossier de l'oeuvre
D'une voix douce, mi-français, mi-patois.
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Je savais qu’une vie d’affrontements, de rivalités, de luttes m’attendait. Avec les joies et les souffrances d’une vraie destinée, au lieu d’une existence de chiffe et de souche qui contente la plupart des gens, surtout les femmes. J’ai eu cette destinée, et plus de souffrances que de joies, sans doute...
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Il a beaucoup d’ennemis, les plus dangereux ne sont peut-être pas ceux qui tirent des coups de fusil sur son passage, à cent ou deux cents mètres. Je crois en connaître qui sont prêts à tout pour l’empêcher d’être maire d’Aubersac et conseiller d’arrondissement. Le temps les presse. Ils n’ont pas plus de quelques jours pour agir avant sa nomination.
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J’aurais voulu lui répondre que je l’aimais comme toutes les bonnes gens qui le connaissaient, ses serviteurs, les pauvres d’Aubersac et de bien loin. C’était un mensonge. Je l’aimais d’une autre façon. Je l’aimais. Or la morale, la religion autant que la simple loyauté à ma maîtresse m’interdisaient cet attachement déshonnête.
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Mon mari n’est pas ambitieux à la façon des personnages de Balzac qui veulent être riches, honorés, comblés de tous les bonheurs. Il demande seulement de pouvoir améliorer la santé et la prospérité des gens, de faire avancer le pays... sur la voie du progrès : ce sont ses mots.
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J’aurais aimé devenir un pur esprit. Les esprits, pensais-je, n’ont pas d’envies terrestres ni de malsaines curiosités. Ils ne se posent pas de questions sur les secrets des humains ; ils ne se sentent pas en faute quand ils admirent un beau cavalier...
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Il existe assez de ressources dans la nature pour libérer tous les hommes des tâches pénibles, pour leur donner à chacun le bien-être sinon la richesse.
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Le pire, je crois, c’est qu’elle s’habille en homme. Ce n’est pas aussi épouvantable qu’un homme qui se déguise en femme : cela fait quand même très peur.
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J’avais parfois le sentiment, fugitif, d’être arrivée en un lieu où je pourrais être heureuse, si l’on ne m’en chassait pas.
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Un beau jour d'avril 1898, j'avais quarante-huit ans. Quand je revois ce temps, j'ai l'impression que j'étais une vraie jeunesse et quand même il me semble que je n'ai pas changé.
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Le valet posa ma malle d'osier à l'entrée du vestibule, souffla et s'épongea la figure avec son mouchoir. Sous le soleil, la chaleur était déjà lourde, en cette fin de matinée du mois d'août , une agréable fraîcheur me saisit dès que je fus à l'abri des murs épais du manoir de Vaillac, la superbe maison des Gardiency.
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Ce qu’on appelle pour simplifier « école d’autrefois », c’est l’école de la IIIe République, et surtout l’école de Jules Ferry, qui s’est développée après 1880. Il est utile de voir comment l’apprentissage de la lecture s’effectuait dans la première moitié du XIXe siècle… cent ans avant les querelles sur la méthode syllabique et la méthode globale, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de querelles. On a choisi un exemple qui peut paraître extrême pour rendre sensible le caractère à la fois rebutant et biscornu de la plupart des manuels très anciens d’apprentissage de la lecture et expliquer la répulsion des instituteurs républicains pour ces jeux de patience, ces casse-tête chinois.
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Je ne discute pas les ordres venus du futur !
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Le temps va et vient.
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Toute collectivité ou tout individu qui tente de changer le monde a un but de pouvoir, et ce n'est pas pour cela qu'on ne doit pas tenter de changer le monde.
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La création n'est pas un acte intellectuel; c'est un processus émotionnel - quelque chose d'affectif et d'instinctif.
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J'avais abandonné mon béret de paysan le jour du mariage de ma mère et je ne l'avais plus remis.
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